La rétro-projection consiste à utiliser un vidéoprojecteur associé à un miroir afin de réaliser des installations discrètes, voire impossibles autrement. Audipack propose un certain nombre de différences destinées à plusieurs cas d’usages et réparties dans quatre séries.
La projection via un miroir
Le rétro-projecteur était autrefois une sorte d’énorme téléviseur dans lequel était caché un vidéoprojecteur qui envoyait l’image sur l’écran via un miroir. D’où le concept de projection par l’arrière. Ces téléviseurs ont disparu, mais pas la technologie.
La rétro-projection existe encore aujourd’hui avec deux objectifs principaux :
la discrétion – installé de façon invisible, le vidéoprojecteur envoie son image vers le miroir qui la réfléchi pour l’envoyer vers l’écran. Seul le miroir est visible. Et c’est encore mieux lorsqu’il est motorisé pour disparaître une fois la séance terminée.
les montages spécifiques sur mesure – lorsque le vidéoprojecteur ne peut pas être placé face à l’écran pour différentes raisons, le miroir vient régler le problème. Il peut également servir à renvoyer l’image vers une zone définie telle que le sol ou le plafond.
Quatre solutions de rétro-projection signées Audipack
La solution la plus courante se compose d’une cage de plafond pour le vidéoprojecteur à laquelle s’associe un miroir motorisé. Lorsque le miroir se referme, le système est invisible. La série MKT-WS permet de projeter des images au format large, en 16/10e. Les différentes références peuvent recevoir un projecteur mesurant de 150 à 265 mm de hauteur selon la taille de la cage de plafond.
Le modèle MKT-C150 est une version slim, pour vidéoprojecteur de 150 mm de hauteur et avec une cage support réduite au minimum. Lorsque la place dans le plénum est limitée, il faut retenir cette référence.
Il existe ensuite des version non encastrées, qui trouveront leur place dans de hauts plafonds techniques. Les MKT-S195 (miroir horizontal) et P2883 (miroir vertical) accueillent le vidéoprojecteur tête en bas.
Enfin, le P2817 se fixe au plafond pour une projection vers le bas. C’est le modèle parfait pour afficher une image sur le sol et pour le mapping d’objet tels que des plans ou toute autre création artistique.
La rétro-projection par miroir pour quel usage ?
En résumé, Audipack propose l’une des plus larges gammes de miroirs de rétro-projection fixes ou motorisés. Ils se destinent aux installations où le vidéoprojecteur ne doit pas être vu, ou bien quand il projette sur des surfaces autres qu’un écran. On les trouvera par exemple dans les musées, les commerces, les salles de conseil ou encore dans le résidentiel.
La transmission vidéo sur IP et le streaming sont devenues des fonctionnalités communes désormais dans le monde des caméras. Que ces fonctions soient intégrées ou ajoutées par le biais d’une interface, elles facilitent la distribution et la manipulation des flux. Pour ses nouvelles PTZ310N et PTZ330N, AVer a retenu le protocole NDI®|HX.
Protocole vidéo sur IP universel
En ajoutant le NDI à ses caméras, AVer facilite leur intégration dans n’importe quel environnement, même multi-marques. Plusieurs fabricants utilisent le NDI et sur plusieurs types de produits autres que les caméras, comme les régies vidéo. Le NDI transmet le son et l’image sur le réseau dans un sens. Dans l’autre sens, il permet d’envoyer les commandes de motorisations PTZ à la caméra (lire également notre dossier NDI : le format AV sur IP dédié à la production live).
Une fois sur le réseau, les images captées par les PTZ310N et PTZ330N NDI HX deviennent accessibles aussi bien pour une diffusion locale sur de grands écrans que pour le streaming à distance. Tout passe uniquement par la prise réseau Ethernet, même l’alimentation car ces caméras sont PoE.
Zoom optique 30x
En dehors de leurs capacités réseau, ce sont aussi leurs qualités vidéo qui caractérisent les caméras AVer NDI. La PTZ330N est dotée d’un zoom optique 30x. Il offre ainsi des gros plans sans perte de définition. Tous les mouvements, que ce soit le zoom ou les déplacements latéraux et verticaux, s’effectuent en douceur, pour un rendu professionnelle. La PTZ310N possède un zoom optique 12x secondé par un zoom numérique 12x.
Les fonctions intelligentes SmartShoot et SmartFrame équipent ces deux caméras pour suivre un intervenant automatiquement, passer d’une zone prédéfinie à une autre mais aussi pour recadrer au plus près sans intervention humaine. Le tout permet de faire croire à un système multi caméras avec une seule AVer NDI PTZ. Enfin, l’excellent capteur Exmor CMOS restitue une image de très haute qualité avec une définition et un contraste saisissants, même en basse lumière.
Des caméras AVer NDI HX PTZ pour quels usages ?
En résumé, les caméras réseau professionnelles AVer délivrent une excellente image dans des conditions de captations idéales car automatiques grâce à l’intelligence embarquée. Ces caméras se destinent à la captation de toutes sortes d’événements de grande envergure : broadcast, conférences internationales, formation, compétitions de e-Sports… Elles s’intégreront dans tout environnement NDI existant, ou elles en seront le cœur à travers l’utilisation du logiciel NDI sur PC.
Comme la vidéo, l’audio peut passer sur le réseau informatique aujourd’hui très facilement. Il existe bien entendu des formats spécifique comme le Dante partagés entre de multiples produits venants de multiples fabricants. Parfois, ce type de solution peut être surdimensionné pour simplement distribuer quelques sources simplement, sans autre besoins spécifiques. MuxLab propose la série 500755 qui devrait couvrir de nombreux cas de figure.
Distribution audio-over-IP point à point ou multipoints
L’idée est assez simple et elle prend forme tout d’abord avec le transcodeur 500755. Il fonctionne en mode émetteur ou récepteur selon son paramétrage. En mode émetteur, il transmet une source audio analogique sur le réseau via une prise mini-jack 3.5mm. En mode récepteur, il reçoit une source qu’il rend disponible sur la sortie mini-jack et parallèlement en numérique sur une sortie coaxiale SPDIF.
Il est également équipé d’un port infrarouge et d’un port RS232 servant à piloter la source ou le diffuseur. Le contrôle est possible via le réseau depuis n’importe quel système tiers.
En mode point à point, un émetteur envoie le son vers un récepteur, en traversant un switch réseau si besoin. En mode multipoints, un émetteur peut envoyer la même source vers plusieurs récepteurs simultanément. Sur le même réseau, plusieurs émetteurs peuvent communiquer avec plusieurs récepteurs.
Récepteur avec amplificateur stéréo intégré
Toujours dans la même série, il existe également un émetteur dans un boîtier un peu plus imposant, le 500755-AMP-TX. Il intègre d’un côté un écran et un potentiomètre de volume, de l’autre une entrée audio sur prises RCA et une entrée pour micro.
Il fonctionne de concert avec le 500755-AMP-RX qui dispose de 2x50Watts de puissance pour alimenter directement des enceintes passives. d’où l’intérêt de la commande de volume sur l’émetteur. Il est également compatible avec le 500755-70V, un récepteur pour enceintes 70V.
Notez qu’un seul émetteur 500755-AMP-TX est donc capable de gérer le volume de multiples récepteurs amplifiés. Toute la configuration de la diffusion point-à-point ou multipoints s’effectue via le contrôleur réseau MuxLab 500811.
La série MuxLab 500755 pour de l’audio-over-IP simple d’accès
En résumé, les petits boîtiers ExtenderMuxLab 500755 permettent de transporter le son de n’importe quel source ou d’un micro sur le réseau informatique. La configuration est identique à celle des extenders vidéo sur IP de la marque, depuis une interface web et avec l’aide du boîtier contrôleur à ne pas oublier bien sûr. Les switch réseau jouent alors le rôle de matrice audio géante avec des centaines de points de diffusion potentiels.
Comme son nom l’indique, l’application PeopleCount sert principalement à compter les personnes. Développée très rapidement par Philips pour faire face à problématiques du COVID-19, cette application permet de compter et limiter les clients rentrant dans les magasins en gérer l’attente via l’affichage dynamique.
70% des moniteurs Philips tournent sous Android
Aujourd’hui, plus des deux tiers des différentes de gammes de moniteurs professionnels Philips PDS sont facilement évolutif. Ceci grâce au système d’exploitation Android tournant via un SoC (System-on-Chip) intégré. Une arrivée de courant et une liaison réseau suffisent à faire tourner ces moniteurs et leurs contenus.
Philips propose une suite d’outils baptisée CMND. Certains sont destinés à la maintenance et au suivi, d’autres spécifiquement à l’affichage dynamique commercial ou à l’hôtellerie par exemple. Android permet également d’installer les applications (.apk) de son choix qui rendent les moniteurs Philips parfaitement connectés et autonomes.
PeopleCount pour limiter le nombre de clients dans un lieu de vente
Cette polyvalence a permis à Philips de développer et de rendre disponible en quelques semaines le nouvel outil PeopleCount. Connecté à des capteurs et des actionneurs, il reçoit le nombre exact de personne étant déjà présents dans le magasin. L’affichage dynamique s’adapte et indique le nombre de personnes maximales ainsi que le temps d’attente estimé avant de pouvoir entrer lorsqu’au moins une autre personne sera sortie.
Le système peut communiquer via le réseau avec d’autres éléments comme des lumières qui vont changer de couleur (vert/rouge) ou encore avec les portes automatiques qui seront contrôlées en conséquence. La solution PeopleCount reste adaptable à n’importe quelle situation, même lorsque le lieu comporte plusieurs entrées.
Pour contribuer à respecter les distances de sécurité
En bref, la solution Philips PeopleCount aide les commerces comme les clients à respecter les distances. Cela permettra même à certains de réouvrir ou de se déplacer avec moins d’appréhension. Même pendant cette période de grande prudence face au virus, les gens souhaitent ou doivent se rendre en magasin. PeopleCount contribue à assurer qu’ils se sentent en sécurité. Cette solution trouvera sa place dans de nombreux autres environnements, comme le précise Tim de Ruiter, responsable des partenariats stratégiques chez Philips Professional Solutions’ EMEA.
Notre solution est incroyablement polyvalente et peut être facilement adaptée pour aider de nombreux secteurs verticaux différents, que ce soit pour la vente au détail, un siège social, des bibliothèques, des musées, des stades sportifs et bien d’autres.
La gamme à succès UpanelS d’Unilumin gagne deux nouveaux pitchs afin de compléter les six propositions déjà existantes. Cela en fait l’une des gammes de panneaux LED la plus large du marché. Elle possède également d’autres particularités de poids rendant ces panneaux adaptés à tous les usages indoor : facilité d’installation, de maintenance et haut degré de fiabilité.
Des panneaux qui trouvent leur place partout
Les UpanelS ont été conçus tels des blocs qui s’empilent très facilement. Ils ne nécessitent aucun câblage car des connecteurs automatiques viennent s’enficher entre les panneaux. Un risque de panne évité ! De plus, il est possible de prévoir deux alimentations, une à chaque extrémité de la chaîne de panneaux. Ainsi, une alimentation qui se coupe sur un panneau n’empêche pas le courant de continuer à circuler vers les autres.
L’accès se fait exclusivement par l’avant via un aimant. Le remplacement de modules ne peut pas être plus simple. De plus, chaque panneau est surveillé via le réseau afin de faire remonter la moindre anomalie : voltage, température, panne d’un module sur le panneau, etc.
Huit pitchs pour des affichages jusqu’à la 8K au format 16/9e
Les panneaux UpanelS mesurent 61 cm de large pour 34 cm de haut. Cela représente un sous-multiple du format 16/9e. Il suffit d’associer quatre modèles au pitch de 0.9 mm pour obtenir une image HD (1280×720). Et 144 pour une image 8K où le ratio sera ainsi toujours respecté. Mais bien sûr, ces panneaux peuvent être assemblés comme vous le souhaitez pour réaliser toutes sortes de surfaces d’affichage sur mesure.
Le nouveau panneau Upanel0.5S présente un pitch de 0.5 mm pour une image de type Mini LED, le Upanel0.7S pointe lui à 0.7 mm évidemment. Ils font appel à la technologie SMD 4-en-1. On peut donc estimer qu’il faudra environ la moitié moins de panneaux 0.5S que de panneaux 0.9S pour obtenir une image 8K. Ou qu’à surface équivalente l’image sera deux fois plus définie pour une consultation d’encore plus près.
Des murs de LED UpanelS en haute définition pour tous les projets indoor
En résumé, avec deux nouveaux pitchs de 0.5 et 0.7 mm, Unilumin propose une gamme ultra complète allant jusqu’à 2.5 mm. En choisissant cette gamme, vous maîtrisez un seul produit pour toutes les applications. Selon la distance de visionnage et le type d’environnement, il sera ainsi facile le choisir le pitch le plus adapté. Les panneaux UpanelS sont également remarquables par leur facilité d’intégration et de maintenance. Chief a même prévu des supports muraux spécifiques.
Un téléviseur posé sur un meuble, ça ne vous convient pas vraiment esthétiquement, et on peut le comprendre. Surtout avec la taille des dalles aujourd’hui : 65, 75, 85″… Le téléviseur devient un objet plus qu’encombrant et malgré tous les efforts des fabricants, le résultat est rarement très joli. Et encore plus lorsque la TV est éteinte. Ce gros monolithe noir peut disparaître grâce à Aquavision. Cette société anglaise propose toutes sortes de modèles prêts pour l’intégration.
Le téléviseur se fond dans le décor
C’est le cœur de métier d’Aquavision : fabriquer des téléviseurs qui s’intègrent au mieux dans tous les intérieurs, et même à l’extérieur. Ils existent sous différentes formes s’adressant à différents usages. Par exemple, le téléviseur tableau s’accroche au raz de la cloison, sans aucun espace derrière. Différents cadres sont disponibles.
Il peut également s’encastrer dans le mur. Seule la vitre devant la dalle dépasse, ou elle peut même être prévue en affleurement avec un travail supplémentaire du menuisier. Des modèles sont dédiés spécifiquement à la cuisine pour remplacer une porte de placard par un écran. Enfin, les modèles miroirs sur mesure font double emploi en permettant au téléviseur de disparaître totalement lorsqu’il est éteint.
Exemple d’une page écran pour le contrôle d’un téléviseur depuis une interface Elan Home Systems.
Le téléviseur s’intègre à la domotique
Quand un téléviseur Aquavision est encastré, intégré, caché, il est bien possible que le reste des équipements de la maison le soit aussi. La supervision domotique prend alors tout son sens. Cela rend possible le pilotage du son, de l’image et de toutes les fonctions à partir d’une télécommande universelle, d’un écran tactile mural, d’une tablette, d’un smartphone ou à la voix. La télé disparaît, la télécommande disparaît aussi de la table basse.
Aquavision met à disposition des intégrateurs des modules de programmation prêts pour les plus grands systèmes tels que Crestron, Control4 ou Savant. Les commandes étant disponibles via le réseau, n’importe quel système d’automation tel que Elan Home Systems peut prendre la main sur les téléviseurs Aquavision.
Les commandes donnent accès par exemple à :
l’allumage et l’extinction via des commandes séparées
le choix direct de chaque entrée
le volume sonore
le format d’image
etc.
En retour, le téléviseur renvoie en permanence le niveau du volume en cours ainsi que l’état. Ceci ayant pour but de savoir précisément depuis les interfaces de la maison si un ou plusieurs téléviseurs de la maison sont allumés.
Exemple du module Crestron mis à jour depuis quelques semaines.
Aquavision, les téléviseurs parfaits pour l’intégration
Aussi bien esthétique que technique, l’intégration est l’atout numéro un des écrans Aquavision. Ils font entrer l’image dans toutes les pièces sans jamais s’imposer. Au contraire, ils contribuent à la décoration. Grâce aux différents drivers disponibles, ils se pilotent facilement à travers le réseau depuis n’importe quel système d’automation ou de domotique.
Lorsque les caméras de surveillance et les caméras de visioconférence sont motorisées, différentes solutions de contrôle sont possibles. Elles sont dites PTZ, pour Pan-Tilt-Zoom. Cela signifie que la caméra est mobile dans l’axe horizontal (pan) et vertical (tilt), complété par le zoom. Ces trois motorisations peuvent se piloter de différents façons comme nous allons le voir. Mais il existe aussi des protocoles de commande PTZ universels facilitant ces possibilités.
Le pilotage propriétaire direct infrarouge ou USB
Le premier moyen de contrôle des motorisations PTZ d’une caméra est le plus simple : l’infrarouge. Si la caméra est équipée d’un récepteur, elle sera fournie le plus souvent avec une télécommande. Les utilisateurs peuvent ainsi facilement zoomer et modifier l’orientation de la caméra. Ce n’est pas forcément très précis mais n’importe qui peut prendre en main la motorisation sans formation, sans aucune complexité.
Dans le même esprit, avec une caméra reliée en USB à un PC, ce dernier fait office de centre de contrôle. La télécommande apparaît de façon virtuelle avec toutes les touches nécessaires. Bien que ce soit moins pratique qu’une télécommande car la manipulation s’effectue à la souris ou au trackpad. Mais cette solution a l’avantage de la simplicité et on ne risque pas d’égarer la télécommande infrarouge.
Une caméra PTZ AVer et sa télécommande infrarouge – (c)AVer
En résumé, les modes de contrôle infrarouge et USB sont dédiés essentiellement aux caméras PTZ de visioconférence dans les salles de réunion, lorsqu’il y a une seule caméra.
Le pilotage universel via le port RS232/422/485
Un grand nombre de caméra reçoit un port série prenant la forme d’une prise DB9 ou Mini-DIN. Elle est compatible avec les normes RS232, RS422 ou RS485. Cette solution désormais ancienne est toujours d’actualité car fiable et simple d’emploi. Fonctionnant dans le domaine analogique, il est facile d’analyser et de débugger les transmissions avec de petits logiciels gratuits qui captent et affichent les trames.
Ce type de liaison est universel. Il permet d’utiliser les protocoles de commande PTZ suivants :
Pelco-D et Pelco-P – développé par la société Pelco appartenant au groupe Schneider, société spécialisée dans le domaine de la vidéosurveillance qui a mis à disposition son protocole
VISCA – développé par Sony, ce protocole est utilisé aujourd’hui par les plus grands acteurs de la vidéoconférence
Les commandes Pelco ou VISCA se transmettent classiquement en hexadécimal, avec l’adresse de la caméra à laquelle on souhaite parler, les commandes et les données de confirmation. Le tableau ci-dessous liste les commandes VISCA pour chaque type de motorisation P, T et Z.
Liste des commandes universelles VISCA – (c)Blackmagicdesign
Il est possible de chaîner les caméras à partir d’une seule liaison RS232/422/485. Lorsque la commande est envoyée, toutes les caméras la reçoivent, seule celle dont l’adresse est en tête de la commande réagit. Les commandes de type broadcast permettent de piloter toutes les caméras simultanément.
En résumé, les protocoles Pelco et VISCA via une connexion série se destinent au contrôle d’une ou de plusieurs caméras PTZ. Pelco se retrouve plutôt utilisé pour la surveillance, VISCA pour les conférences.
Le pilotage universel en IP
Piloter une caméra via sa connexion réseau, cela tombe sous le sens. Dans ce domaine aussi des protocoles de pilotage existent. Certains fabricants peuvent mettre à disposition une API pour attaquer directement leurs caméras via une communication ouverte. C’est utile pour intégrer les caméras dans des systèmes d’automation et les lier à d’autres fonctions audiovisuelles ou techniques du bâtiment.
La liaison IP d’une caméra sert le plus souvent à délivrer le flux audio et vidéo sur le réseau via un stream lisible par différents types de récepteurs. Deux protocoles existent dans lesquels l’image, le son et les commandes intègrent le même flux :
ONVIF-S – plusieurs acteurs de la vidéo sont à l’origine de ce protocole. ONVIF est aujourd’hui une association à but non lucratif mettant à disposition différentes formes de son protocoles pour des usages distincts. La version ONVIF-S transmet les contenus et les commandes PTZ.
NDI – développé par NewTek et ouvert à ses partenaires et concurrents, ce protocole transporte lui aussi image, son et commandes (lire aussi notre dossier NDI : le format AV sur IP dédié à la production live)
VISCA over IP – une version réseau du protocole VISCA est également disponible
Piloter les caméras à travers l’IP est évidemment la solution la plus polyvalente. Une seule connexion permet de transmettre les flux de la caméra et de lui envoyer en retour les commandes PTZ. Ensuite, les caméras peuvent se trouver n’importe où sur le réseau, elles seront toujours pilotables.
En résumé, le PTZ via l’IP s’adresse surtout à des projets de grande envergure, sur des événements live, de grandes salles de conférence ou pour les centres de vidéosurveillance.
L’importance des protocoles de commande PTZ universels
Qu’ils soient série ou IP, les protocoles de contrôle des caméras PTZ sont nécessaires à tous les systèmes de gestion centralisés tels que les pupitres ou les régies. Une configuration simple permet de prendre la main sur toutes les caméras dans un protocole donné, même si elles ne proviennent pas du même fabricant. Certaines centrales de pilotage sont même compatibles avec différents protocoles, ce qui multiplie encore les possibilités pour piloter des dizaines de caméras sans contrainte.
Enfin, du côté des caméras il existe également des modèles équipés de plusieurs protocoles pour faciliter leur insertion dans un système existant. C’est le cas des caméras AVer TR530 et TR320 qui offrent les compatibilités VISCA, Pelco et ONVIF. Elles font ainsi tomber toutes les barrières à l’installation.
tvONE a dévoilé la deuxième génération du CORIOmaster il y a quelques semaines. Ce super processeur 8K, l’un des plus puissants du marché, si ce n’est le plus puissant, est capable de gérer du multi-fenêtrage, du multi-affichage et des murs d’écrans. Et même les trois à la fois. Il est toujours modulaire avec la possibilité d’insérer les cartes d’entrées et de sorties selon ses besoins. Rentrons dans le vif du sujet avec quelques cas d’usages.
Des capacités d’affichage sans limite
Bien sûr, le CORIOmaster 2 a bien des limites techniques. Mais elles sont tellement élevées que vous aurez du mal à les atteindre. Grâce à ses 16 entrées et ses 28 sorties, il gère jusqu’à 128 fenêtres (certaines pouvant être répétées). Il sait faire de la Full HD, de la 4K et de la 8K. Il peut gérer par exemple jusqu’à huit images 8K simultanées. Notez que les 16 entrées pourront être plus nombreuses via de futures nouvelles cartes d’entrées l’an prochain.
De multiples scalers sont intégrés à la machine afin d’upscaler ou de downscaler n’importe quelle source vidéo en entrée. Le délai total de traitement est de deux frames seulement ! Vous comprenez donc que le CORIOmaster 2 est capable d’assurer la gestion des projets vidéo les plus complexes. Il pourra être associé à d’autres produits tvONE pour le transport vidéo, mais également pour du matriçage en amont.
Cas d’usages du CORIOmaster 2
Ce processeur 8K n’est donc pas limité à une zone d’affichage. Sa spécificité est de pouvoir s’occuper à lui tout seul de plusieurs zones, que ce soit des moniteurs seuls ou des murs d’images complets (jusqu’à trois). Cela permet de centraliser la gestion depuis un seul appareil tout en partageant les mêmes contenus, ou pas, entre les différentes zones.
Salle de commande
Dans ce premier exemple, le CORIOmaster 2 gère trois zones d’affichage sous la forme de murs d’images. La zone principale comprend un assemblage de panneaux LED pour constituer une image globale de 7680×2160 pixels, soit deux images 4K cote à cote.
Une seconde zone constituée de trois écrans 4K en mode portrait est positionnée sur le côté de la salle. Enfin, dans une salle adjacente un affichage 8K est effectué via un mur 2×2 de moniteurs 4K.
Live & conférences
Le CORIOmaster 2 peut gérer l’affichage sur scène d’un événement tel qu’une conférence ou un concert. Dans l’exemple ci-dessous, le mur d’image est composé de huit moniteurs 4K. Mais ce peut très bien être des vidéoprojecteurs pour de plus grandes surfaces.
La régie a accès à tous les contenus via deux écrans 4K pour les visualiser en haute qualité avant de les basculer sur scène. Le processeur a encore assez de puissance pour gérer les affichages sur les côtés de la scène.
Muséographie
Dans le cas de la muséographie, le CORIOmaster 2 va pouvoir s’occuper de l’affichage d’animations et de vidéo sur de très grandes surfaces via des murs d’images. Dans ce cas, l’incrustation de contenus est pertinente pour venir compléter l’information statique.
Une nouvelle fois, en plus de gérer un mur d’images géant, le processeur s’occupera d’affichages secondaires, sans faire de concession sur la qualité. Dans l’exemple ci-dessus, cette seconde zone vidéo est en 8K.
Un processeur 8K pour tous les environnements
Nous vous avons présenté trois cas d’usages mais le CORIOmaster 2 n’est absolument pas limité. Partout où vous avez besoin de faire du multi-fenêtrage en qualité 4K ou 8K, de gérer plusieurs murs d’images ou d’alimenter jusqu’à 28 moniteurs en contenus dynamiques, le CORIOmaster 2 est là pour répondre à la demande.
Lightware travaille activement à bousculer totalement l’audiovisuel dans les petites salles de conférence et les salles de réunion avec la série Taurus UCX. Ces produits permettent de connecter la salle à son environnement et à n’importe quel système de visioconférence. Ils intègrent les meilleurs technologies en termes de connectivité, d’AV-sur-IP et d’ouverture.
Trois cas d’usage pour les salles de réunion
Peut-être avez-vous suivi l’une de nos dernières formations concernant les nouveautés Lightware ? Nous vous présentions pour la première fois la future gamme Taurus UCX destinée aux salles de réunion.
Le but de ces boîtiers de salle est de couvrir aussi bien la sélection des sources que de partager les accessoires USB de la salle. Lightware les a dotés d’une très large connectivité pour couvrir la plupart des besoins.
Les produits Taurus UCX fonctionnent dans toutes les situations :
compatibilité directe avec Cisco RoomKit
avec un PC local équipé de Zoom ou de Skype
ou bien avec n’importe quel système de visioconférence installé sur les appareils des intervenants
Microtaurus & Minotaurus
Cette gamme Lightware propose deux possibilités, selon la taille de la salle et la disposition des éléments audiovisuels. Dans le premier cas, le Microtaurus se compose d’un seul boîtier, le UCX-4×2-HC30D. Il possède quatre entrées AV & USB : deux entrées USB-C et deux entrées HDMI+USB-B 3.1. La vidéo est dirigée vers les deux sorties HDMI. L’audio se récupère sur une sortie analogique et se dirige en parallèle vers une sortie audio sur IP Dante.
Quant à l’USB, il permet de prendre la main sur quatre accessoires, comme par exemple une caméra et un micro. Cela signifie que chacune des quatre sources a accès à ces accessoires quand c’est son tour. Une prise réseau offre un contrôle complet du boîtier depuis une interface tactile ou à boutons.
La version en deux éléments se compose d’un émetteur et d’un récepteur. Les entrées sont identiques, en revanche les sorties HDMI sont remplacées par une liaison AV-sur-IP SDVoE. De plus, sur le boîtier récepteur se trouvent deux entrées supplémentaires et d’autres ports USB. Il est ainsi plus simple de répartir le matériel dans la salle de réunion.
La gamme Taurus UCX est prévue pour 2021
En résumé, Lightware prépare des produits tout-en-un parfaits pour n’importe quelle salle de réunion en faisant office de matrice et de distributeur aussi bien pour l’audio, la vidéo que l’USB. Ils sont ouverts à tout système de vidéoconférence sans restriction : Zoom, Teams, Hangout, klood… Ces produits Lightware sont en cours de test. Ils seront disponibles en présérie d’ici la fin de l’année et commercialisés début 2021 de façon complète.
Les moniteurs et les murs d’images en panneaux LED, c’est bien, mais est-ce qu’il n’y aurait pas encore plus original ? Bien sûr, et c’est LG qui nous propose de la LED transparente. Ce type de film souple s’applique sur n’importe quelle surface vitrée afin de créer des surfaces animées sans fin. Le LG LAT240 est un produit intelligent capable d’attirer le regard, d’informer et de divertir.
Un film autocollant compatible Full HD
Le film autocollant LG ProfessionalLAT240 mesure 66,8 cm par 48 cm sur seulement 2 mm d’épaisseur. Il se place à l’horizontale ou à la verticale. Sans nécessiter d’adhésif spécial ou tout autre système de fixation, il se colle tout simplement sur une vitre.
Le film se termine par des contacts sur l’un des bords à insérer dans une sorte de support assurant la liaison vidéo et l’alimentation. Chaque support se relie par un cordon réseau au contrôleur. Trois bords du film sont donc libres pour l’assemblage invisible.
560 pixels par film
Chaque film se compose de 28 colonnes et de 20 lignes de pixels, ce qui nous donne un total de 560 pixels. Ces derniers ont un pitch de 24 mm. Ce qui est important, mais l’idée est bien entendu de laisser un maximum de transparence tout en affichant des images lisibles.
LG a équipé le contrôleur de trois entrées vidéo : DisplayPort, HDMI et DVI-D. Les entrées DP et HDMI acceptent la 4K à 30 Hz. L’ensemble se pilote et se configure via le réseau IP ou en RS232.
Un film LED LG LAT240 transparent pour quel usage ?
En résumé, LG propose une façon innovante de diffuser des images dans de grands lieux de passage comme les centres commerciaux, les aéroports ou les halls d’accueil des grandes entreprises. Des endroits où l’image sera vue de loin, où le pitch de 24 mm ne pose aucun problème. Et lorsque l’image s’éteint, le film laisse passer la lumière à 73%, ce qui le rend invisible. Dernière précision : pour réaliser vraiment des surfaces d’affichage sur mesure, le film peut être découpé si besoin.
![[Dossier] VISCA, Pelco, ONVIF : les protocoles de commande des caméras PTZ](https://blog.eavs-groupe.com/wp-content/uploads/2020/05/protocole-commande-PTZ.jpg)
