Auteur/autrice : Alban Amouroux

  • [Guide] Le placement optimal des enceintes dans la pièce

    [Guide] Le placement optimal des enceintes dans la pièce

    Selon que l’on dispose d’un système stéréo, home cinema ou multiroom intégré dans les murs et plafonds, le positionnement optimal des enceintes répond à des contraintes physiques avec lesquelles il faut jongler. En effet, la pièce n’est pas forcément de forme plus ou moins rectangulaire, il peut y avoir des renfoncements, une partie en L ou encore des meubles ou baies vitrées qui empêchent l’installation d’une enceinte. Nous allons voir les différents positionnements et comment s’en sortir quand on est face à l’une de ces contraintes.

    Écoute stéréo

    En HiFi classique, c’est-à-dire avec une paire d’enceintes, qu’elles soient au format bibliothèque ou colonne, il faut chercher à recréer un triangle équilatéral. La distance entre les deux enceintes doit être la même que la distance entre la position d’écoute et chaque enceinte. Le schéma ci-dessous reprend cette logique. On voit également que les enceintes doivent être orientées vers la position d’écoute. Si le triangle équilatéral est respecté, l’angle sera de 30° automatiquement, inutile de sortir votre rapporteur !

    positionnement stereo
    (c)audiodesignlabs.com – placement optimal d’une paire d’enceintes stéréo

    Idéalement, les enceintes seront éloignées le plus possible du mur arrière pour obtenir une image sonore la plus large et cohérente possible. Aussi surprenant que cela puisse paraître, plus vous allez éloignée les enceintes du mur arrière, et plus la scène sonore va se créer en arrière des enceintes. Cela n’est pas toujours possible, et parfois, les enceintes seront posées sur les étagères d’une bibliothèque.

    positionnement piece

    Dans le cas de l’installation d’un tel système avec une enceinte qui se retrouverait dans un angle de la pièce, il est recommandé de faire tourner le système afin de respecter une certaine symétrie. En effet, une seule enceinte sur les deux positionnée dans un coin va venir renforcer les fréquences les plus basses et déséquilibrer le rendu. Le problème est à traiter de la même façon avec une enceinte trop proche d’un meuble imposant ou de baies vitrées.

    6 enceintes et plus en home cinéma

    Une installation home cinéma est encore plus problématique puisque l’on a ici non pas deux mais six enceintes, caisson de graves inclus. On peut bien évidemment monter à huit, dix et encore plus d’enceintes. Mais plus l’accumulation sera importante et plus on se rapproche de la salle dédiée qui devient alors exempte des défauts rencontrés dans les pièces de vie.

    positionnement 7.1 dolby
    (c)Dolby – cliquez pour agrandir

    Le schéma ci-dessus illustre l’utilisation de sept enceintes et d’un caisson de graves. On doit toujours respecter l’angle de 30° fait par les enceintes principales. S’ajoute l’enceinte centrale sous l’écran ou éventuellement derrière si l’on est en vidéoprojection avec un écran transsonore. Cette solution est par ailleurs la meilleure puisque l’enceinte centrale étant dédiée avant tout aux dialogues, le rendu sera parfaitement cohérent si le son vient de l’écran !

    Les enceintes d’effets sont au nombre de quatre en 7.1 : côté gauche (Ls), côté droit (Rs), arrière gauche (Lb) et arrière droit (Rb). Si le placement de ces quatre enceintes est impossible, il est envisageable de mettre dos à dos les enceintes de côté et les enceintes arrière : les enceintes de côté étant orientées vers l’avant, les enceintes arrière étant orientées logiquement vers l’arrière. Les réflexions de la pièce devraient vous rapprocher du rendu si les enceintes étaient placées de façon optimale.

    Vous pouvez également rester en 5.1. Dans ce cas, ce sont les enceintes arrière qui sont inexistantes. En effet, contrairement à ce que l’on peut croire, les enceintes d’effets en 5.1 doivent être placées sur les côtés et non à l’arrière !

    La solution encastrable pour plus de discrétion

    Maintenant, il y a la possibilité de s’affranchir de cette contrainte en utilisant pour les effets des enceintes encastrables. Celles-ci devront être placées idéalement au plafond, de chaque côté du canapé. Si le placement doit être décalé vers l’arrière, le problème pourra être contourné grâce au tweeter orientable d’un grand nombre d’enceintes encastrables de plafond.

    encastrables

    Il est également possible d’utiliser des enceintes encastrables pour les cinq enceintes. Les enceintes avant et centre devront être encastrées au même niveau derrière un écran de projection transsonore, ou entourer un téléviseur à écran plat. Là aussi, on peut respecter l’angle des 30° en orientant le tweeter de certaines enceintes encastrables murales.

    Le caisson de grave existe également en version encastrable ! Différents modèles de tailles plus ou moins conséquentes peuvent se cacher dans les cloisons ou même dans le plancher. Et pour un rendu aussi puissant qu’un très gros caisson de graves traditionnel, on peut multiplier les caissons encastrables puisqu’ils n’occupent aucune place dans la pièce.

    Testez et optimisez

    Dans tous les cas, en dehors de la théorie, rien ne vaut les tests en situation. Il se peut que le fait de déplacer les enceintes de quelques centimètres par rapport à la théorie donne un résultat bien meilleur. On peut mixer les enceintes classiques et encastrables sans problème, tant que l’on reste dans la même famille d’enceintes, et donc idéalement dans la même marque. Et lorsque le placement devient critique, on peut encore s’en sortir avec les outils de calibration des amplificateurs audio/vidéo pour régler de façon numérique les distances et délais. Reste que l’idéal, c’est un bon placement d’abord, et ensuite l’usage des outils de calibration.

  • [Guide] 7 astuces pour construire vos racks audio/vidéo 19″

    [Guide] 7 astuces pour construire vos racks audio/vidéo 19″

    Le rack audio/vidéo est fortement conseillé, dans tous les projets, les plus gros comme les plus petits. En plus d’offrir un rendu professionnel à votre installation, le rack facilite la vie. Il permet de câbler un système dans les règles de l’art pour éviter les parasites ou les câbles qui se débranchent, d’optimiser la ventilation, de sécuriser l’installation des appareils, de maintenir le système très facilement et de le faire évoluer dans le temps. Tout ce qu’il est impossible de faire avec des appareils empilés les uns sur les autres sur de simples étagères en bois !

    Le coût n’est pas négligeable au départ pour le client, mais il est facilement rentabilisé par le temps en moins que vous passerez pour réaliser un câblage propre, la maintenance ou le remplacement d’appareils. Présenté avec les bons arguments, il est incontournable ! Voici nos 7 conseils pour construire vos racks 19″.

    1. Faites un plan du rack

    La première étape avant toute chose est de réaliser le plan du rack. Il existe des logiciels spécialisés comme Chief RackBuilder, mais Microsoft Office Visio peut également faire l’affaire. Avec les nombreux templates dans ces logiciels, vous allez pouvoir dessiner le rack tel qu’il apparaîtra à la fin. Cela permet d’organiser la disposition des différents éléments, et accessoirement de valider la taille exact du rack qu’il vous faudra commander. Il serait dommage de se retrouver avec un rack où il manque 1 ou 2 unités pour tout faire rentrer dedans !

    N’oubliez pas qu’il faut faire des concessions entre les éléments les plus lourds à placer normalement en bas du rack et les éléments qui dégagent plus de chaleur en haut du rack. Parfois, ce sont les plus lourds qui produisent le plus de chaleur !

    2. Soyez organisé

    Que le rack nécessite d’être monté sur place ou qu’il soit préparé en atelier, il faut s’organiser. Quand cela est possible, et surtout si c’est un rack de grande hauteur, posez le rack à l’horizontal, sur le dos. Cela est plus simple pour installer chaque élément, comme si vous les insériez sans effort dans leur emplacement final. Si le rack est debout, il faut porter l’appareil à fixer en même temps qu’on le visse, c’est beaucoup moins facile.

    Prévoyez des barres de fixation pour le câblage, des scratch ou des colliers en nombre suffisant. N’oubliez pas les faces de bouchage pour une meilleure finition. Pour simplifier l’installation, prévoyez plusieurs multiprises rackables, au moins une pour la moitié basse du rack, une autre pour la moitié haute.

    3. Laissez des pièces de rechange dans le rack

    Un rack peut évoluer dans le temps et recevoir de nouveaux éléments une fois installé. Il peut être pertinent de laisser des barres de câblage en supplément, et même d’en prévoir une derrière chaque appareil même lorsque ce n’est pas forcément nécessaire.

    Prévoyez quelques vis de fixation supplémentaires que vous fixez à l’arrière du rack, tout en haut ou tout en bas, selon l’organisation prévue.

    4. Câblez sur mesure

    Lorsque l’on prend le temps de réaliser un rack dans les règles de l’art, il est préférable d’utiliser du câble sur mesure entre tous les éléments. Ainsi, aucun câble ne traîne et ne vient gâcher le résultat final. C’est plus difficile pour les câbles HDMI. Dans ce cas, utilisez l’espace vide sous les pieds des appareils pour y ranger le trop plein de câble proprement.

    Pour relier tous les câbles qui arrivent du mur vers le rack, nous vous conseillons de rassembler toutes les connexions sur un panneau de brassage à l’arrière du rack. Ainsi, en venant brancher tous les câbles, aucun de ces câbles venant du mur ne rentre dans le rack et n’a besoin d’être rangé, aligné, fixé. Ça, vous l’avez déjà fait en préparant le rack, inutile de le faire une seconde fois !

    5. Laissez de l’espace

    Comme dans un tableau électrique, il faut laisser des espaces vides dans un rack. Il y a tout d’abord la question de la ventilation, afin d’évacuer correctement la chaleur vers le haut. Ensuite, il y a l’évolutivité du rack, lorsqu’il sera nécessaire d’ajouter de nouveaux éléments. Globalement, il est conseillé de ne pas dépasser 2/3 de remplissage du rack. Enfin, l’espace vide va vous faciliter la vie lorsque vous réaliserez le câblage. Tous les appareils ne font pas la même profondeur. Si ils sont tous fixés les uns au dessus des autres sans espace, il devient difficile d’accéder à l’arrière des appareils les plus courts et de réaliser un câblage propre.

    6. Prévoyez un écran

    Un moniteur intégré en façade du rack peut avoir plusieurs usages très intéressants. Tout d’abord, dans le cas d’un matriçage HDMI, il peut servir de moniteur afin de vérifier que tout va bien, sans avoir à transporter toujours avec vous un moniteur de test.

    Si l’installation comprend pas mal de produits sur IP, voire un serveur de stockage, l’écran va servir de supervision. En prenant la main sur cet écran relié à un mini PC dédié, vous allez pouvoir interagir à distance en demandant au client de vérifier avec vous ce qui est nécessaire.

    Enfin, de plus en plus de systèmes de contrôle peuvent avoir une interface web. Il peut être intéressant de prévoir une page récapitulative de l’état du système qui s’affichera pas défaut lorsque l’on allume l’écran. Ainsi, le client en cas de doute peut afficher la page avant de vous appeler pour visualiser l’état du réseau, la température de certains appareils, les alertes, etc.

    7. Trouvez les bons accessoires

    Les accessoires pour racks sont extrêmement nombreux afin de vous permettre de réaliser un rack techniquement et visuellement parfait. Des étagères, des tiroirs, des supports pour extenders, des équerres pour reculer les appareils, etc. La liste est longue et il faut parfois chercher l’oiseau rare qui vous facilitera la vie.

    Mais qui sait, il existe peut-être et vous fera gagner beaucoup de temps ou achèvera la finition pour étonner et rassurer votre client sur vos compétences professionnelles ! Le rack devient alors quasiment une œuvre d’art en soi qu’il est dommage de cacher dans un placard ou dans la buanderie…

  • Comment calculer les dimensions d’une pièce home cinema ?

    Comment calculer les dimensions d’une pièce home cinema ?

    Focale du vidéoprojecteur, dimensions de l’écran de projection, distance de recul idéale, … autant de données à prendre en compte pour réaliser une pièce home cinéma sur mesure, que ce soit dans un salon ou dans une salle dédiée. Heureusement, différents outils existent pour vous aider à réaliser les calculs très simplement. Voici notre sélection de 4 outils à retenir.

    Mitsubishi Projector Calculator

    Ce petit logiciel gratuit (à télécharger ici) est parfait si vous utilisez des vidéoprojecteurs Mitsubishi. On lui indique le modèle du vidéoprojecteurs puis on joue sur les différentes données : à quelle hauteur est fixé le vidéoprojecteur, à quelle hauteur se trouve le haut de l’écran, quelle diagonale souhaite-t-on afficher ? On peut jouer sur ces différentes données qui vont alors préciser le recul nécessaire, ou le décalage possible par rapport au centre. La prise en main est assez simple et le résultat peut être imprimé directement pour rejoindre le dossier technique du client.

    Home Theater Calculator

    Home Theater Calculator est un petit calculateur directement utilisable sur Internet qui ne donne que les distances de recul selon la taille et la résolution de l’image. Son intérêt est donc d’obtenir en quelques secondes les distances conseillées pour vérifier que l’image recherchée est bien compatible avec la taille de la pièce qui va accueillir le système.

    Theater Calculator v4.0

    Disponible sous la forme d’une feuille de calcul Microsoft Excel, Theater Calculator donne beaucoup d’informations pour concevoir une pièce home cinema précise. On retrouve les conseils de recul en fonction de la taille de l’image. Mais il y a également la luminosité en foot-lamberts au niveau de l’écran, un bon indicateur du rendu final selon la luminosité en lumen du vidéoprojecteur. Et pour ceux qui réalisent des salles complètes avec plusieurs rangs de fauteuils, cette feuille de calcul donne les distances entre les rangs ou la hauteur de l’estrade pour le ou les rangs du fond. Enfin, un graphique très pratique donne en fonction de la diagonale d’écran et de la résolution le recul minimum.

    Projector Central

    Disponible sur le site Internet de Projector Central, cet outil donne selon le modèle de vidéoprojecteur (toutes marques confondues), la taille d’image maximale selon le recul et le réglage du zoom, par exemple. On peut en fait jouer sur ces trois données grâce à des curseurs : distance, zoom et taille d’image pour vérifier que ce qu’on prévoit est bien possible avec le vidéoprojecteur retenu. Là aussi, un outil très pratique pour vérifier rapidement la faisabilité d’une installation.

    Découvrez la large gamme de vidéoprojecteurs sur le site EAVS

  • La domotique en ZigBee par CityGrow, comment ça marche ?

    La domotique en ZigBee par CityGrow, comment ça marche ?

    Basée sur la norme de transmission sans fil à faible débit ZigBee, CityGrow a construit une offre complète pour domotiser une maison. Les produits mis en avant concernent avant tout l’éclairage, mais globalement, toutes les fonctions domotique peuvent être incluse dans un système CityGrow.

    Le ZigBee pour la domotique

    Le système CityGrow fonctionne au départ sans automate central. L’intelligence est à la fois centralisée dans la télécommande tactile CG100TR, et distribuée dans chaque élément du système. C’est cette télécommande qui permet surtout de programmer la totalité d’un système.

    Au départ, il faut au minimum une télécommande et un interrupteur coordinateur. Ensuite, on ajoute d’autres interrupteurs, simples ou doubles, des panneaux de commandes, des modules de plafond et des passerelles.

    Exemple 1 : interrupteurs filaires

    Deux solutions sont proposées, peuvent cohabiter et même être mixées. Dans ce premier exemple, nous avons la télécommande tactile « maître » qui communique avec les interrupteurs. Ceux-ci sont branchés sur le chemin du courant, et remplacent les interrupteurs traditionnels. Attention, phase et neutre sont nécessaires pour pouvoir installer un interrupteur CityGrow.

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    L’interrupteur est utilisable comme n’importe quel modèle traditionnel, mais il est aussi équipé du ZigBee. Depuis la télécommande, on va pouvoir lancer des scénarios incluant plusieurs circuits.

    Exemple 2 : interrupteurs sans fil

    Dans ce second exemple, les interrupteurs ne sont pas vraiment sans fil, car il leur faut une alimentation pour fonctionner. Par contre, la commande des luminaires ou des stores se fait bien sans fil, en ZigBee. Du côté de l’éclairage et des ouvrants justement, il est nécessaire d’ajouter des modules de puissance et de contrôle sur le chemin du courant.

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    On a ici plus de possibilités avec des interrupteurs qui sont en fait des panneaux de commande à 4 ou 8 boutons. Toutes les fonctions sont personnalisables et coordonnées avec la télécommande tactile.

    Les passerelles

    On peut aller encore plus loin en pilotant un système CityGrow depuis un système de contrôle tiers, comme la solution OnControls par exemple. La passerelle CityGrow ZigBee/RS232 permet d’envoyer les commandes et de recevoir les retours d’état. Reliée à un module OnControls ON-RS232, la liaison est faite pour pouvoir piloter sa lumière ou ses stores depuis un iPad. Il est possible de faire de même avec les produits URC et une centrale MRX-10 (série Total Control) ou MSC-400 (série Complete Control).

    La passerelle Citygrow ZigBee/IR sert à inclure des éléments audio/vidéo et autres (chauffage, climatisation, motorisations) afin de les piloter depuis la télécommande tactile et les panneaux 4 et 8 boutons.

    En résumé

    L’offre CityGrow est assez complète pour domotiser complètement une maison, tout en mixant ces fonctions dans un système de contrôle encore plus global, à côté du home cinema, de la distribution audio et de tout autre élément pilotable !

    Découvrir la gamme de produits CityGrow sur le site EAVS

  • Maîtrisez les réseaux informatiques pour l’intégration audio/vidéo et domotique

    Maîtrisez les réseaux informatiques pour l’intégration audio/vidéo et domotique

    Tout est sur IP ! Et si des appareils ne le sont pas encore, cela va vite leur arriver. Un lecteur Blu-ray, un amplificateur home cinema, un téléviseur, … ils ont tous une prise RJ45 pour être relié au réseau informatique. Les systèmes de contrôle, comme URC ou OnControls, communiquent tous en IP, soit directement avec les appareils à piloter, soit à travers des passerelles vers infrarouge ou RS232.

    L’importance du réseau

    Les informations qui transitent sur le réseau sont des données de contrôle, des flux multimédia ou une connexion à Internet. La fiabilité d’un réseau informatique est donc primordiale ! Une perte de connexion à Internet est rageante, ne pas pouvoir piloter son système depuis l’iPad est énervant, ne pas pouvoir lire un fichier audio ou vidéo est inacceptable. Pour ne plus être confronté à ce genre de situation, il faut que vous maîtrisiez le réseau. Et cela va plus loin que le choix de câbles de qualité et adaptés, première étape que vous devez néanmoins valider, voir pour cela notre dernier guide : multimédia et audiovisuel, comment choisir le bon câble réseau ? Détaillons les trois éléments clefs d’un réseau informatique.

    Le routeur, pièce maîtresse du réseau

    Le routeur Internet, qui prend la forme d’une box et quel que soit son mode d’accès au web (ADSL, câble, fibre, parabole), est obligatoire dans tout réseau. Il est relié à Internet d’un côté, et à tous les éléments du réseau de l’autre. Il crée le lien entre tout le monde, en leur affectant une adresse IP unique à chacun, du type « 192.168.1.10 ».

    Le principal problème qui peut survenir dans un réseau informatique est lié au routeur. Ces box appartiennent aux fournisseurs d’accès. Elles permettent de se connecter Internet, mais également de téléphoner et de recevoir la télévision. On ne peut donc pas s’en passer. Mais ce n’est pas pour ça qu’elle sont totalement fiables.

    Les pannes sont aléatoires, parfois inexistantes, parfois très fréquentes, sans que l’on sache vraiment pourquoi. Et c’est rarement le service client du fournisseur d’accès qui va pouvoir vous aider. Seulement, lorsque la connexion Internet se coupe, c’est toute la box qui peut refuser de fonctionner correctement. Et donc par ricochet, même les appareils qui ont juste besoin d’un réseau pour communiquer entre eux, mais sans communiquer avec Internet, vont se retrouver quand même déconnectés.

    Les réglages sont nombreux dans une box, mais nous vous conseillons d’éviter au maximum de les modifier. Faites au plus simple, ne commencez pas à créer des réglages personnalisés ou des règles de routage, sauf si vous savez ce que vous faites et que vous êtes capable de le refaire sans problème.

    Routeurs avec ou sans WiFi intégré (Cisco)

    Si vous faites de nombreux réglages, lorsque la box va être changée parce que le fournisseur a sorti une nouvelle box, ou parce que la box était en panne, vous allez devoir refaire tous les réglages de zéro. Vous avez donc bien intérêt à les maîtriser, parce que sans ces réglages, plus rien ne fonctionnera comme avant sur le réseau.

    Dans le cas où la téléphonie et la TV par Internet ne sont pas utilisées, il est alors possible de se passer de la box du fournisseur et d’utiliser un routeur indépendant. Même si il y a toujours un mode de configuration simplifié pas à pas (de type « wizard »), les réglages sont nombreux et pas vraiment à la portée de tout le monde.

    Le switch, pour multiplier les ports

    Le routeur possède habituellement quatre ports réseau pour relier autant d’appareil. C’est très peu. Si la plupart des appareils se connectent en WiFi, ça peut être suffisant. Si vous mettez en place un réseau CPL, ça sera suffisant également. Mais si l’habitation est équipée de nombreuses prises réseau disséminées dans toutes les pièces, l’emploi d’un switch devient obligatoire. Le switch reçoit donc un câble venant du routeur et met à disposition de 5 à 48 ports réseau selon le modèle.

    Dans ce domaine aussi, la meilleure solution est de faire au plus simple. Il existe des switch simples, non manageables, et des switch manageables. Nous vous conseillons de prendre les premiers. Aucun réglage n’est possible, c’est comme si vous branchiez une multiprise réseau RJ45 sur le routeur. C’est l’idéal, le réseau reste géré de façon centralisée par le routeur.

    Switch non manageable mais rackable (HP)

    Si vous vous engagez sur le chemin des switch manageables, une très bonne connaissance du domaine est nécessaire. Vous allez pouvoir activer des protocoles spécifiques, créer des sous-réseaux invisibles les uns des autres, donner des priorités de qualité de service sur certains ports, etc. C’est très intéressant, mais il faut savoir ce que l’on fait.

    Le point d’accès WiFi

    Toutes les box sont équipées du WiFi désormais. Mais la couverture peut ne pas être suffisante pour de grandes habitations. Il faut alors ajouter des points d’accès complémentaires pour étendre le réseau. Le plus simple étant de supprimer le WiFi de la box pour le remplacer par un ou plusieurs points d’accès WiFi plus performants.

    Soit vous passez par des points d’accès « grand public » qui vont créer autant de réseau différents que de points d’accès, ce qui n’est pas forcément très pratique ; soit vous passez par une solution professionnelle qui unifie plusieurs points d’accès différents sous un seul et même réseau. Lorsque l’on se déplace dans la maison, on passe ainsi de façon transparente d’un point d’accès à un autre sans changer de réseau.

    Contrôleurs WiFi pour unifier plusieurs point d’accès WiFi (Ruckus)

    Une fois encore, ces produits spécifiques nécessitent une bonne connaissance des réseaux informatiques car ils apportent de nombreux réglages pointus. On peut créer des sous-réseaux WiFi, donner des accès et des droits différents selon l’appareil qui se connecte, privilégier une qualité de service pour certains appareils pré-définis, etc.

    Maîtrisez les problèmes les plus courants

    Lorsque la Box ne veut pas fonctionner ou que la ligne ADSL est instable, vous ne pourrez pas faire grand chose, à part attendre que le fournisseur veuille bien régler le problème de son côté. Mais les torts ne lui sont pas toujours tous imputables !

    Il faut savoir identifier les pannes en les isolant et en cherchant à les reproduire afin de pouvoir les supprimer, ce qui n’est pas toujours simple. De plus, certains produits raccordés au réseau ont un fonctionnement spécifique qui les rend incompatibles avec les autres éléments du réseau, ou avec certains switch de certains fabricants. URC conseille par exemple d’utiliser le switch URC MFS-8 qui va centraliser la communication entre les appareils de la marque, sans venir perturber le reste du réseau.

    Switch URC MFS-8

    Nos 10 conseils pour être à l’aise avec le réseau

    1. pourquoi utiliser un switch ou un routeur à 30 € dans une installation à 200.000 € ? Appliquez un budget réseau en rapport avec le reste de l’installation

    2. faites faire la recette du réseau, re-testez chaque prise réseau pour valider la continuité et le débit

    3. notez la plage d’adresse IP du réseau (192.168.0.xxx ou 192.168.1.xxx ou autre) diffusée par le routeur

    4. notez l’adresse IP du routeur, l’identifiant et le mot de passe

    5. notez les adresses DNS du fournisseur d’accès (exemple ici)

    6. étiquettez chaque câble réseau, à chaque extrémité, au niveau du switch comme à l’arrière de tous les appareils

    7. utilisez toujours les mêmes routeurs, switch et points d’accès dont vous maîtriserez la configuration

    8. n’hésitez pas à créer un réseau parallèle uniquement pour les appareils audio/vidéo et domotique

    9. utilisez des outils de diagnostique logiciel (exemples : IP, WiFi) et matériel (exemples : IP, WiFi)

    10. formez-vous

    Avec ces quelques conseils de base, vous serez suffisamment armé pour pouvoir commencer à rentrer dans le détail et à identifier les causes des pannes. Le réseau devenant de plus en plus présent et de plus en plus complexe, le conseil n°10 est peut-être le premier à suivre. Les plus grands fabricants d’équipement réseau proposent des formations, n’hésitez pas à sauter le pas !

  • Créer un système multiroom audio sur IP avec la gamme URC

    Créer un système multiroom audio sur IP avec la gamme URC

    URC faisait jusqu’à il y a peu de temps les télécommandes, et autres éléments de contrôles compatibles, son cœur de métier. Pour aller plus loin, à travers la série Total Control, URC a maintenant tout ce qu’il faut pour créer un système audio multiroom sur IP jusqu’à 32 zones !

    Cette solution s’articule autour de quatre produits principaux. On trouve deux amplificateurs, les DMS-1200 et DMS-100, un lecteur audio numérique, le SNP-1, et un dock iPod/iPhone, le PSX-2. Tous ces produits communiquent ensemble sur le réseau informatique.

    Les amplificateurs

    Le DMS-1200 (rackable 3U) et le DMS-100 (1U) sont donc deux amplificateur sur IP. Le premier est un modèle 8 zones, avec 6 zones amplifiées (2×50 Watts) et 2 zones pré-amplifiées. Le DMS-100 est un modèle stéréo (2×50 Watts).

    Les réglages pour adapter ces amplificateurs à l’acoustique des pièces sont nombreux et paramétrables depuis l’application URC Accelerator : Loudness Compensation à bas volume, Bass Boost, Treble Boost, et égaliseur 5 bandes paramétrique.

    urc-multiroom-audio

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    Le DMS-1200 possède quatre entrées analogique et une entrée optique pour autant de sources, le DMS-100 a une seule entrée analogique.

    Les sources

    Au nombre de deux également, les sources sont représentées par le SNP-1 (1U) et le PSX-2. Le premier est un lecteur audio en réseau qui va aller chercher la musique stockée sur un NAS ou un dossier partagé et accéder aux radios web. Le second est un dock capable de synchroniser le contenu de l’iPhone/iPod avec une bibliothèque iTunes à travers le réseau.

    urc-psx-2

    Contrôle et musique via le réseau

    La force de cette solution audio multiroom, c’est la diffusion du flux audio des sources via le réseau. Une source reliée sur l’entrée analogique d’un DMS-1200 est sélectionnable et écoutable sur les enceintes reliées à un DMS-100 situé dans une autre pièce.

    On peut par exemple utiliser un DMS-1200 centralisé sur lequel seront reliées quatre sources audio distinctes. Ensuite, on peut installer dans chaque zone, dans un placard ou un sur une étagère, un DMS-100 dédié. Celui-ci sera capable d’accéder aux quatre sources reliées au DMS-1200.

    Les amplificateurs peuvent également à travers le réseau accéder à un ou plusieurs players SNP-1 et a un ou plusieurs dock PSX-2, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans la maison !

    URC conseille fortement d’utiliser leur switch réseau spécifique, le MFS-8, qui va assurer une communication « fermée » entre les éléments URC (contrôle et musique), sans venir surcharger le reste du réseau et ses autres éléments.

    Multiroom & encastrables

    Un système audio multiroom est souvent associé à des enceintes encastrables. C’est évidemment plus pratique de disséminer des enceintes dans toutes les pièces quand celles-ci sont encastrées dans les murs ou les plafonds.

    polk rc Guide : les enceintes encastrables Polk multiroom, HiFi et THX

    Nous vous conseillons d’associer les amplificateurs multiroom URC avec les enceintes Polk de la série RC. Efficaces et performantes, disponibles dans différents formats, ces enceintes sont parfaites pour de la diffusion multipièces. Le tweeter orientable est le petit plus pour adapter parfaitement ces enceintes à leur environnement.

    Un exemple de système multiroom URC

    Le schéma ci dessous vous présente un système multipièces, multisources, utilisant : les éléments URC, un contrôleur URC (obligatoire !), différents moyens de contrôle, des enceintes Polk et un serveur BNM pour stocker la musique.

    schema-urc-multiroom

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    En vous inspirant de cet exemple, vous pouvez constituer tout système multiroom personnalisé de 1 à 32 zones, avec différents modèles de télécommandes. Le tout peut être intégré au sein d’un système plus gros gérant la vidéo, le home cinema et la domotique, et toujours piloté par les mêmes télécommandes pour un « Total Control » !

    Accéder aux produits URC sur le site EAVS

  • Des prises encastrées au sol inox et universelles chez Legrand

    Des prises encastrées au sol inox et universelles chez Legrand

    Legrand est l’un des leaders mondiaux de l’appareillage électrique avec de nombreuses gammes très complètes. Il y a les produits classiques, et puis des produits bien plus spécifiques très intéressants pour les intégrateurs audiovisuel et domotique. C’est le cas de ces nouvelles prises de sol.

    Les prises de sol Legrand à la finition inox s’intégreront parfaitement dans tous les projets actuels. Ce produit bien pratique permet d’avoir à disposition près d’une table, d’un canapé ou d’un mur, ou encore sur un plan de travail, des prises de courant pour relier tout appareil de façon temporaire ou définitive.

    legrand-prise-de-sol_2

    Par rapport aux produits existants jusqu’à maintenant très basiques, ces nouvelles prises de sol acceptent tous les plastrons 45×45 de la gamme Legrand Mosaic ! Il y a les produits grand public Mosaic comme les prises réseau ou les borniers pour haut-parleurs, parmi tant d’autres.

    Mais il y a aussi dans le catalogue EAVS une offre de plus de 300 plastrons compatibles qui couvrent le RJ45, le VGA, le BNC, le RCA, le jack, l’USB, le XLR, etc. et de multiples combinaisons entre tous ceux là. Summum d’une intégration réussie avec style, ces prises de sol peuvent recevoir un éclairage par LED pour visualiser les prises simplement.

    plastrons

    Si votre électricien a préconisé du Legrand, pas de panique, vous ne serez pas bloqué. Laissez lui installer les réceptacles et garnissez-les ensuite avec les plastrons EAVS. Voilà une bonne façon de combiner design et fonctionnalité !

    Découvrir la gamme des plastrons 45×45 sur le site EAVS

     

  • HDMI : comprendre l’EDID et le HDCP pour éviter l’écran noir

    HDMI : comprendre l’EDID et le HDCP pour éviter l’écran noir

    Le câble HDMI a apporté autant de bonnes choses que de complications dans le domaine de l’audio/vidéo. Du côté des bonnes choses, on a un câble unique qui fait passer le son et l’image, en haute définition et en 3D ; de l’autre, on a un système de synchronisation et de protection qui peut causer de sacrés problèmes. Le résultat peut tout simplement être un écran noir !

    En analogique (composite, S-Video, YUV, Peritel), si il y a la continuité électrique sur chaque « pin », alors on a l’image au bout. Elle peut être mauvaise, parasitée, après c’est un autre problème liée à la qualité du câble ou au cheminement trop proche de certaines sources de parasites, comme un câble de courant.

    Avec un câble HDMI, même avec le meilleur du monde, on peut arriver à n’afficher aucune image. Les deux raisons principales tiennent dans les termes assez énigmatiques que sont l’EDID et le HDCP.

    Le câble HDMI

    Un câble HDMI est composé de 19 connexions, toutes utilisées dans la version 1.4 du HDMI. Il y a le transfert du signal audio et vidéo (TMDS), le contrôle entre appareils (CEC), le signal indiquant que le câble est connecté (HPD), le signal de synchronisation (DDC) et le transfert Ethernet et retour audio ARC (HEAC).

    hdmi-prise

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    hdmi-infos

    La liaison va pouvoir s’effectuer entre une source HDMI et un diffuseur HDMI si tout se passe bien sur le signal DDC. C’est à travers lui que transitent les informations de synchronisation EDID et HDCP.

    EDID

    L’EDID, ou Extended Display Identification Data, est un ensemble d’informations échangées entre la source et le diffuseur qui leur permettent de s’adapter l’un à l’autre. Les informations principales qui transitent via l’EDID sont les suivantes :

    • résolution et fréquence de rafraîchissement préférée
    • autres résolutions et fréquences acceptées
    • formats 3D supportés
    • formats sonores supportés
    • fabricant, référence, numéro de série, etc.

    lightware-edid

    Gestionnaire d’EDID dans le Lightware EDID Manager V4

    HDCP

    Le HDCP, ou High-Bandwidth Digital Content Protection, est une information envoyée par la source uniquement. C’est une protection anti-copie qui a pour but de restreindre le nombre de diffuseurs simultanés auxquels peut être relié une source via un nombre de clés limité. Les sources HDCP ont en mémoire cette limite qui est de 3 le plus souvent, mais qui peut monter jusqu’à 16.

    hdmi-formats

    Les trois formats de prises HDMI

    Comment ça marche ?

    Le cheminement est toujours le même lorsque l’on relie une source à un diffuseur. C’est dans toutes ces étapes successives que peut se produire le problème qui va vous empêcher d’afficher une image et d’obtenir le son.

    1. Connexion du câble entre la source et le diffuseur. Le diffuseur se réveille en premier grâce au signal reçu sur le port HPD.
    2. La communication est initiée sur le port DDC (début de la synchronisation EDID). La source est en attente de la liste des signaux supportés en entrée du diffuseur. Le diffuseur lui envoi.
    3. La source cherche dans sa propre liste de signaux en sortie, ceux qui sont compatibles avec ceux du diffuseur. Elle se cale sur l’un d’eux, le meilleur par défaut en mode automatique.
    4. Le signal audio/vidéo est alors activé et envoyé de la source vers le diffuseur.
    5. La source vérifie le nombre de diffuseurs qui lui sont raccordés, via un distributeur ou une matrice HDMI (début de la synchronisation HDCP). Si la limite n’est pas dépassée, le signal audio/vidéo continue à être transmis. Si le nombre de diffuseurs dépasse la limite, le signal audio/vidéo est coupé.
    6. La communication sur le port DDC est maintenue en permanence, si elle vient à changer, la boucle de reconnaissance est relancée.

    Les causes de l’écran noir

    Durant toute cette phase de synchronisation du signal pour que le HDMI arrive à bon port, les causes d’incompatibilités peuvent être multiples. Passons les en revue.

    Problème n°1 : il n’y a aucune image. Si vous passez par une matrice, le logiciel de configuration ne voit pas le diffuseur alors que tout est bien relié. Visiblement, le signal HPD n’est pas reçu par le diffuseur. Le diffuseur ne sait pas qu’une source lui est reliée, la synchronisation ne démarre pas et rien ne se passe !

    Solution : il faut vérifier le câble HDMI, certains peuvent être abîmés ou défectueux. Il faut vérifier toutes les connexions lorsque l’on utilise un extender : de la source vers le transmetteur, le câble réseau entre le transmetteur et le récepteur, et du récepteur vers le diffuseur. Les probabilités de pannes sont donc multipliées.

    Problème n°2 : le signal HPD est bien reçu, la communication peut être initiée. Le logiciel de configuration de la matrice voit les appareils, mais il y a un problème sur la liaison DDC qui empêche les informations EDID d’être échangées. La boucle de synchronisation tourne en rond, le diffuseur affiche une image noire.

    Solution : les solutions sont les mêmes que pour le problème n°1, le problème vient du câblage.

    Problème n°3 : les informations EDID sont bien échangées, mais aucun terrain d’entente n’est trouvé. Les résolutions acceptées par le diffuseur et celles envoyées par la source ne sont pas compatibles. Soit il n’y a aucune résolution compatible, ce qui est plutôt rare, soit la source et/ou le diffuseur ont été réglés sur des résolutions fixes qui ne sont pas les mêmes des deux côtés. L’image reste désespérément noire, ou bien elle saute en permanence en ne s’affichant que quelques millisecondes aléatoirement.

    Solution : le plus simple est de repasser en automatique des deux côtés, la meilleure résolution sera alors sélectionnée automatiquement. Lorsque vous avez l’image, vous savez que la synchronisation est possible, vous pouvez ensuite tester pour trouver d’autres résolutions compatibles qui vous intéressent.

    Problème n°4 : vous êtes dans une configuration multiroom vidéo. Parfois vous avez bien l’image dans toutes les zones, parfois vous ne l’avez dans aucune zone.

    Solution : vérifiez bien que lorsque l’image est inaccessible dans toutes les zones vous n’avez pas dépassé le nombre de clés autorisées par le HDCP de la source. Pour cela, affichez la source sur un téléviseur uniquement, puis allumez-en un autre, et ainsi de suite jusqu’à vérifier si tout à coup, l’image disparaît simultanément de tous les diffuseurs. Éteignez le dernier diffuseur allumé, l’image va revenir sur tous les autres, et vous aurez alors le nombre de clés autorisées pour cette source !

    Problème n°5 : l’image et/ou le son sont bien là, mais soit le signal n’est pas stable (l’image disparaît puis revient toutes les X secondes), soit l’image tire sur le vert ou le magenta, soit l’image a des pixels blancs aléatoires plus ou moins nombreux, comme de la neige.

    Solution : ces erreurs sont dues à un câblage défectueux. Le câble est de mauvaise facture, l’extender HDMI est de mauvaise facture, le câble réseau utilisé pour l’extender est de mauvaise facture ou les prises RJ45 sont mal terminées. Il faut bien vérifier tous ces points.

    Problème n°6 : un jour tout fonctionne, c’est stable, l’image est parfaite. Quelques jours plus tard, ça ne fonctionne plus. Vous réinitialisez tout, ça fonctionne à nouveau. Et puis quelques semaines plus tard, rebelote, ça ne fonctionne plus.

    Solution : cette panne est souvent due à la mauvaise qualité des switchs et distributeurs HDMI. Lorsque ceux-ci ne gèrent pas l’EDID, cela signifie que la source doit en permanence se synchroniser avec différents diffuseurs, qui sont parfois allumés, parfois éteints. Au bout d’un moment, elle abandonne et plus rien ne passe. La seule solution est de passer à des produits plus évolués qui gèrent l’EDID. Le schéma ci dessous résume cette situation. En haut la source gère l’EDID de tout le monde (compliqué), en dessous elle ne gère que l’EDID de la matrice (idéal).

    switch-matrice

    Les alternatives techniques

    Il arrive parfois que malgré tous les tests, et en ayant rempli toutes les conditions, l’image et le son refusent de s’afficher. Mis à part le problème de câbles et de connexions de mauvaise facture et la limite de clés HDCP dépassée qui sont des problèmes pratiques, les problème qui peuvent rester concernent l’EDID. Il arrive que certains appareils refusent de se synchroniser, alors que techniquement toutes les compatibilités sont bien présentes.

    Ce sont des problèmes d’ordre logiciel sur lesquels il faut des outils spécifiques pour intervenir. Si vous passez par un distributeur HDMI ou une matrice, nous vous conseillons d’utiliser des modèles avec gestion d’EDID intégrée. En vous connectant à ces produits via leur logiciel de configuration, vous pourrez intervenir sur différentes informations transmises via l’EDID et les modifier.

    En les modifiant, vous pourrez faire croire à une source que le diffuseur auquel elle est reliée est un autre modèle. En sélectionnant le bon modèle compatible avec la source, l’image et le son apparaissent alors !

    gefen-ext-hdmi-edidp

    On trouve ce type d’appareil également sous forme indépendante et universelle, chez Gefen, le HDMI Detective Plus, ou chez Lightware, le EDID Manager V4. Le premier est plutôt simple, avec cinq profils EDID pré-programmé et un sixième que l’on peut configurer soi-même. Le second est plus évolué avec 50 profils pré-programmés et 29 profils configurables.

    En résumé…

    Le HDMI est très capricieux, surtout lorsque l’on rentre dans des configurations complexes, multi sources et multi zones. Il faut avant tout soigner le câblage, c’est la base, que ce soit pour les câbles HDMI comme pour les extenders HDMI. Le problème se trouve ici dans la plupart des cas !

    Ensuite, il faut connaître les caractéristiques des appareils utilisés pour ne pas rester bloqué sur des résolutions incompatibles. Enfin, en cas d’incompatibilité avérée, il faut passer aux EDID manager, ces appareils qui vont permettre d’agir sur la synchronisation pour que tout rentre dans l’ordre.

  • Les 10 raisons de choisir URC pour son système de contrôle

    Les 10 raisons de choisir URC pour son système de contrôle

    URC est le leader du contrôle sur le marché américain avec une gamme complète déjà détaillée dans nos colonnes. De la télécommande à l’écran tactile mural en passant par les différents contrôleurs, URC couvre tous les besoins en termes de pilotage pour les systèmes audio/vidéo, home cinema, multiroom et domotique.

    Quels sont les avantages incontournables des produits URC ? Voici les 10 raisons pour lesquelles URC peut faire partie des prochains systèmes de contrôles que vous installerez !

    1. deux séries de produits complémentaires

    Complete Control pour piloter une seule pièce comme un salon multimédia ou un home cinema, ou Total Control pour piloter toutes la maison et toutes ses zones audio et vidéo. Il y a la solution à toutes les situations. Lire notre billet explicatif

    2. adapté au résidentiel comme au petit tertiaire

    La versatilité des produits URC est telle qu’une utilisation est possible aussi bien dans une maison que dans une salle de réunion, avec des produits équivalents et la même logique de configuration. Lire notre billet explicatif

    3. des télécommandes intelligentes à partir de 200 Euros

    Chez URC, il y a près de 15 télécommandes qui couvrent tous les besoins : peu de boutons, beaucoup de boutons, avec écran ou sans écran, tactile ou non tactile.

    4. WiFi, ZigBee, RF – tous les protocoles pour toutes les situations

    Les télécommandes communiquent avec les contrôleurs en RF, ZigBee ou WiFi selon le modèle. Dans tous les cas, inutile de viser les appareils à piloter, les ordres sont donc envoyés sans fil au récepteur caché près des appareils.

    5. le pilotage sur IP

    Les contrôleurs de la série Total Control communiquent entre eux sur IP, avec les appareils tels que les intégrés home cinema des spécialistes du domaine, ou encore avec les éléments multiroom URC comme les amplificateurs.

    6. la génération automatique des interfaces graphiques

    Dans la série Total Control, une fois les zones et les appareils définis, le logiciel crée automatiquement les interfaces pour les télécommandes, les dalles tactiles murales, l’iPhone et l’iPad, retour d’informations compris.

    7. le contrôle à distance de son système

    Les contrôleurs de la série Total Control sont accessibles à distance via Internet pour prendre la main sur le système : visualisation des caméras de surveillance, extinction des lumières restées allumées ou changement de la consigne de chauffage.

    8. l’évolution sans limite du système

    Une fois le contrôleur maître installé, l’installation peut évoluer petit à petit sans limite en ajoutant des contrôleurs esclaves et en ajoutant ou en faisant évoluer les télécommandes.

    9. 50 millions de télécommandes déjà vendues dans le monde

    URC fabrique des télécommandes depuis 20 ans pour un très grand nombre de sociétés : téléviseurs, décodeurs satellite, lecteurs DVD, vous avez peut-être déjà une télécommande URC chez vous.

    10. les télécommandes préférées des intégrateurs américains

    En 2011, 73% des 100 plus grands intégrateurs audio/vidéo et domotique américains utilisent les télécommandes URC dans les projets de leurs clients.

    cepro-remote-urc

    Document (c)CEPro

    BONUS !

    11. bientôt une interface à l’écran en surimpression

    D’ici quelques mois, URC ajoutera un nouveau contrôleur à sa gamme qui permettra de piloter l’ensemble de son installation depuis son téléviseur, en HD et en surimpression OSD sur le programme que l’on est en train de visionner.

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    Découvrir la gamme URC sur le site EAVS

  • [Test] BNM The Ferret, un serveur audio DLNA 2 To

    [Test] BNM The Ferret, un serveur audio DLNA 2 To

    En complément de sa gamme complète de serveurs vidéo HD, BNM Video propose également un serveur audio universel dénommé The Ferret. Son utilisation est extrêmement simple pour l’utilisateur ; sa configuration réservée aux installateurs agréés est toujours aussi évoluée pour l’adapter parfaitement à l’installation du client final.

    Le serveur

    Le BNM The Ferret se présente dans un boîtier au format HiFi aux dimensions suivantes : 44 x 34 x 10,5 cm. Il s’accommodera parfaitement d’une étagère de rack 19″ 3U. Ce sera d’ailleurs probablement sa destination finale dans la plupart des cas. Un tel serveur n’a pas besoin d’être installé à proximité des zones de vie. Son seul usage, c’est lorsque l’on souhaite copier ses CD à l’intérieur.

    bnm-the-ferret

    Les installateurs déjà familier des serveurs vidéos BNM ne seront pas dépaysés : c’est la solution My Movies et son application spécifique My Music qui est utilisée dans le Ferret.

    Copieur de CD

    Le serveur est équipé d’un lecteur de disque costaud dont la seule utilité est de servir de copieur. Une fois le disque copié, celui-ci est éjecté, on peut passer au suivant. Cinq format de rip sont disponibles : Flac, MP3, WAV, WMA ou Apple Lossless. On peut même ripper un disque dans deux formats, le second format étant à choisir entre le MP3 et le WMA. Ces deux formats seront plus compressés pour que les fichiers prennent moins de place.

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    On utilisera donc les fichiers du premier rip pour l’écoute à la maison, et le second rip plus compressé pour copier ces fichiers sur son baladeur MP3 ou son smartphone, afin de pouvoir emporter un maximum de morceaux avec soi.

    Serveur DLNA

    Cette « norme » largement utilisé aujourd’hui dans le monde du multimédia permet aux appareils compatibles de se reconnaître instantanément sur un réseau informatique. Il y a celui qui envoi le flux audio (le serveur BNM The Ferret), celui qui lit le flux (un lecteur audio en réseau DLNA) et celui qui pilote le flux (le contrôleur).

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    Cliquez pour agrandir

    Dans notre exemple ci dessus, nous avons associé le lecteur audio en réseau URC SNP-1 au serveur BNM The Ferret. Le SNP-1 est d’un côté relié au réseau et peut donc aller chercher la musique stockée dans le serveur BNM, et de l’autre relié à un amplificateur et des enceintes. Côté contrôleur, on utilisera soit une télécommande URC, soit un écran tactile mural, soit l’interface URC sur iPad. Dans tous les cas, on peut naviguer dans la bibliothèque pour sélectionner le morceau de son choix.

    Compatibilité

    Le Ferret est compatible avec la plupart des lecteurs audio en réseau. Il peut aussi être inséré dans un environnement Mac en lui installant iTunes et son complément iHomeServer pour My Movies. Le Ferret devient alors un serveur iTunes, visible par l’AppleTV, l’Airport Express, les Mac et autres iPad/iPhone de la maison.

    En résumé…

    Le BNM The Ferret est une solution serveur pour la musique complète et efficace. Utilisable dans tous les environnements, visible sur le réseau par tous les players audio numérique, et avec 2 To de stockage (soit 3.000 CD non compressés environ), c’est la pièce maîtresse d’une configuration audio HiFi ou multiroom dédiée à la musique dématérialisée.

    Découvrez le serveur BNM The Ferret sur le site EAVS