Imagine Picasso est une exposition immersive permettant de découvrir 300 œuvres du célèbre peintre. Elles sont projetées de différentes façons, sur les murs, le sol et des installations spécifiques.Derrière cette expérience artistique unique, on trouve les artistes Annabelle Mauger & Julien Baron en collaboration avec l’architecte Rudy Ricciotti.
66 projecteurs pour 300 œuvres
L’équipe derrière cet événement a fait appel à EAVS afin de fournir pas moins de 66 vidéoprojecteursChristie. Le modèle DWU630-GS utilisé avec différentes optiques couvre les différentes surfaces. Ils prennent place notamment sur de multiples types de supports pour adapter leur orientation. Les surfaces à couvrir sont en effet multiples et quasiment toutes avec des formes spécifiques.
Le Christie DWU630-GS est un vidéoprojecteur 1DLP délivrant 6750 lumens. En outre, il possède toutes les qualités pour ce type d’exposition :
puissant éclairage laser,
contraste de 4.000.000:1,
bruit de fonctionnement de seulement 36 dB,
dimensions et poids contenus pour une installation universelle.
Faire corps avec les œuvres projetées
Les œuvres tournent pendant un cycle de 30 minutes. Tout est fait pour que les visiteurs s’approprient les œuvres en marchant dessus ou en servant eux-mêmes de support de projection selon leurs mouvements. Ce type d’exposition est vraiment ludique. Elle permet de découvrir les œuvres d’une autre façon, en très grand format. Au final, l’excellente qualité de restitution des projecteurs Christie permet de saisir toutes les nuances, tous les détails que l’on ne voit pas à l’échelle classique du tableau.
L’exposition Imagine Picasso est présentée en première mondiale à Lyon, à La Sucrière, lieu installé au bout de la presqu’île entre Rhône et Saône, jusqu’au 19 janvier 2020.
Theatrixx est toujours présent pour vous faciliter la vie. Les différentes interfaces du fabricant canadien convertissent les signaux d’un format vers un autre. La vidéo sur IP étant un moyen de transport comme un autre, l’interface TXVV-VDO2IP-T1 s’occupe de numériser les entrées pour les envoyer vers le réseau informatique.
De la Full HD sur IP
Cette interface Theatrixx dispose de deux entrées indépendantes. Il y a tout d’abord une prise HDMI 1.4, compatible Full HD. Elle est accompagnées d’un prise BNC 3G-SDI. Elle aussi accepte de la Full HD. Quatre petites LEDs confirment la source utilisée et son état. Sur la tranche opposée, une touche permet de sélectionner le HDMI ou le SDI.
La sortie s’effectue une prise Ethernet RJ45 verrouillable. Ensuite, une autre touche lance et arrête l’encodage vers le réseau. L’alimentation passe par un connecteur à verrouillage PowerCON True1. Utilisé dans les environnements critiques, il assure une liaison sans faille. Disposé de chaque côté en entrée et en sortie, il permet le chaînage de plusieurs interfaces depuis une seule source de courant.
Un véritable serveur de streaming
L’intérêt principal de l’interface TXVV-VDO2IP-T1 est la mise à disposition de sources vidéos physique sur le réseau. A ce titre, on peut lui donner le rôle de serveur de streaming. Il encode de la vidéo, sans avoir forcément besoin d’une interface de décodage en guise de récepteur.
Le signal vidéo encodé sera lisible depuis des stations de travail connectées au réseau. Ou bien encore depuis un moniteur capable de décoder des flux vidéo IP. L’interface Thetarixx encode les sources HDMI et SDI en H.264 avec un débit maximal de 10 Mbps pour une résolution en 1920×1080 pixels. Trois protocoles de streaming sont utilisés : RTSP, RTMP et TS. Enfin, le son n’est pas oubliée avec un encodage AAC-LC à 384 kbps.
En bref, l’interface Theatrixx TXVV-VDO2IP-T1 rend disponible des sources vidéo FHD sur le réseau. Ces sources peuvent être la sortie d’un media server, d’un lecteur pour l’affichage dynamique, une caméra de conférence ou de surveillance, etc. Le flux sera manipulable de multiples façons simultanées et à distance sur le réseau.
L’affichage dynamique nécessite aujourd’hui des qualités vidéo de premier ordre. Les moniteurs disposent désormais de capacités adaptées aux attentes des visiteurs, des clients et des consommateurs. Philips développe plusieurs gammes à cet effet. Le 50BDL3050Q est un produit issue de la série Q-Line. Il concentre un éventail de fonctionnalités innovantes tout en étant proposé à un tarif très compétitif.
Série Q-Line
Le Philips 50BDL3050Q est un écran de 50″ de diagonale en résolution 4K. Il présente une luminosité de 350 cd/m2 et un contraste de 4000:1 grâce à un rétro-éclairage Direct LED. Il offre également un large angle de vision de 178° en horizontal comme en vertical. Autant de chiffres plutôt très avantageux pour un usage dans des conditions d’éclairement normal dans des lieux de passage où l’on ne se trouve pas forcément pile en face de l’écran.
Son cadre est ultra fin pour une intégration optimale. Il est également peu profond avec seulement 67,8 mm d’épaisseur. Ses fixations VESA 400×400 lui permettent de s’installer sur n’importe quel support capable de soutenir ses 12,8 kg seulement.
Fonctionnalités CMND intégrées
Le 50BDL3050Q dispose de trois types d’entrées vidéo : VGA, DVI et HDMI. Il y a également une entrée audio sur mini-jack. Le tout est disponible en sortie sur les deux haut-parleurs de 2×10 Watts. Cela lui offre une diffusion d’appoint qui pourra être suffisante dans bien des cas.
Comme bon nombre de moniteurs Philips, il se relie au réseau via une prise RJ45. Cela lui donne accès aux fonctionnalités CMND. En premier lieu, l’intégrateur pourra accéder au moniteur via le réseau pour les mises à jour et la maintenance. Il intègre également la gestion des contenus pour un affichage autonome combiné aux commandes de l’appareil. Destiné à fonctionner au maximum 18 heures par jour, un enchaînement de médias pourra démarrer l’écran, puis celui-ci s’éteindra automatiquement en fin de journée après la dernière vidéo par exemple.
Le Philips 50BDL3050Q pour quels usages ?
En bref, Philips propose un écran dédié à l’affichage dynamique à la qualité d’image irréprochable. Sa définition 4K permet d’attirer l’œil avec des programmes aux images précises. Sa prise en main est aisée grâce au système CMND. Enfin, tournant sous Android, le 50BDL3050Q est évolutif en pouvant recevoir de nouvelles applications selon les besoins.
Deux tendances se dégagent aujourd’hui pour la transmission de flux vidéo sans compression sur de longues distances : l’AV sur IP et la fibre optique. Les deux ne sont pas incompatibles par ailleurs. Mais sans avoir à passer par un réseau informatique IP, il est possible de réaliser des liaison directes, de la source vers le récepteur, via des cordons optiques normalisés. Tous les formats vidéo sont concernés.
Les liaisons optiques dans les environnements médicaux
Les salles d’opération ainsi que les salles où l’on passe radios et scanners doivent limiter au maximum les risques d’interférences électro magnétiques. Les cordons réseau et vidéo représentent des points de faiblesse à ce sujet. Il est donc nécessaire de les bannir des milieux médicaux.
Les petits modules Opticis transforment les signaux DVI par exemple en une liaison optique pouvant parcourir plusieurs dizaines de mètres. La conversion s’effectue dans le module de la taille d’une grosse prise à relier directement à la source. Cela supprime un éventuel boîtier convertisseur et son alimentation.
Les liaisons optiques dans les stades
Les stades, qu’ils reçoivent des compétitions sportives ou des concerts, font largement appel aux liaisons vidéo utilisées pour la captation. Cela concerne les caméras mais aussi le matériel de restitution que sont les écrans géants sur scène ou fixés en hauteur.
Dans ces conditions, les risques de pertes sur les longueurs de câbles cuivre ne sont pas négligeables. Tout comme les parasites qu’ils sont susceptibles de récupérer sur leur chemin. Les modules convertisseurs Opticis pour le SDI sont tout indiqués pour ce type d’application.
Les liaisons optique dans les transports en commun
Les transports en commun accueillent de plus en plus d’écrans : dans les couloirs, sur les quais, dans les rames de train mais aussi dans les salles de contrôle. Les distances entre les sources et les écrans peuvent rapidement être très importantes. La longueur d’un quai représente de 200 mètres pour le RER à 400 mètres pour le TGV.
Là encore, la liaison vidéo des écrans d’information et d’affichage dynamique prend tout son intérêt en optique. Les convertisseurs Opticis DisplayPort rentrent parfaitement dans ce cadre. Tout comme les modules Opticis SDI pour la distribution des caméras de surveillance.
Pensez à la vidéo sur fibre optique pour les grandes longueurs
En résumé, Opticis a forcément le module convertisseur optique pour le format vidéo de votre projet. En transformant du DVI, du SDI ou du DisplayPort en optique, vous pouvez transmettre le signal sur plusieurs centaines de mètres sans perte et sans parasite. Autre avantage majeur : ces petits appareils n’ont besoin d’aucun boîtier externe de conversion, ce qui facilite encore plus leur installation.
Les Journées Techniques du Spectacle et de l’Evénement se dérouleront les 26 et 27 novembre prochains au Dock Pullman, Porte de la Chapelle à Paris. Toutes les sociétés liées aux techniques de toutes sortes nécessaires à la mise en œuvre d’événements se retrouvent sur ce salon professionnel. EAVS sera présent aux JTSE 2019 avec cinq grands univers en démonstration.
Murs d’images
La solution en présentation reposera sur des moniteur Philips 32″ 32BDL4050D00 à technologie Direct LED et aux bords ultra fins. Vous découvrirez également deux moniteurs tactiles 24″ 24BDL4151T00. Ils seront installés sur des supportsEdbakLWB1C-R dédiés justement aux petites diagonales d’écrans.
Un contrôleur tvONECORIOmaster C3-503 gérera l’ensemble grâce à ses capacités pour alimenter simultanément un mur d’images et des moniteurs seuls. En particulier, il accueillera des cartes d’entrées HDMI et vidéo sur IP.
Murs LEDs
Une seconde solution d’affichage grand format prendra place sous la forme d’un mur LEDs constitué de panneaux Unilumin Uslim 2.6 en 500×1000. Au nombre de quatre, ils reposeront sur un support EdbakVWLTA-2×2 dédié à ce type de panneaux.
Par ailleurs, la diffusion des contenus sera assurée par une solution d’affichage dynamiqueVivitekNovoDS. Elle permet de réaliser des pages entièrement sur mesure.
Présentation sans fil
Les solutions de présentation et de collaboration sans fil ont la cote. Elles remplacent avantageusement le tableau blanc ou le simple moniteur. Un écran tactile multitouch Vivitek NovoTouch LK6530i démontrera toutes les capacités de ce type d’outil. Il sera fixé sur un chariot double colonne Audipacksérie 700.
Ainsi, il s’accompagnera des LauncherPlus, ces petits dongle à relier en USB à n’importe quel ordinateur pour en partager le contenu vers le NovoTouch.
Caméras
Quatre modèles de caméras motorisées PTZ démontreront les qualités d’image qu’il est possible d’obtenir aujourd’hui. Elles réponderont à différents niveaux de budget pour couvrir tous les projets : AVerCAM340 et PTZ310, Minrray UV540. Ce sera l’occasion de découvrir également la barre de son de visioconférence AVerVB342.
Un vidéoprojecteur ChristieLWU900-DS reproduira leurs images. Laser Phosphore et 3LCD, il délivre 9000 lumens pour des usages universels.
Interfaces
Element important s’il en est à l’heure des multiples formats numériques, l’interface audio/vidéo est devenue incontournable. Elle transforme, transporte ou multiplie les entrées vers les sorties. Les trois solutions phares AV-over-IP de Lightware seront en représentation : UBEX, VINX et MODEX.
Côté KVM pour l’univers informatique, la solution Gefen sur IP sera à l’honneur. L’émetteur EXT-UHDV-KA-LANSTX et le récepteur EXT-UHDV-KA-LANSRX transportent vidéo 4K, USB, audio et contrôle en PoE.
Un rendez-vous à ne pas manquer où toute l’équipe EAVS vous attends nombreux pour vous présenter l’ensemble de ces produits phares parfaitement adaptés à l’événementiel et aux spectacles.
Fort de ses 90 années d’expérience, Christie pousse la technologie appliquée à la vidéoprojection toujours plus loin. Le modèle Christie Eclipse 4K RGB représente ce qui peut se faire de mieux aujourd’hui en termes de contraste. Cela lui permet de passer le HDR haut la main dans toutes les situations.
Du noir au blanc, une reproduction ultra dynamique
Le Christie Eclipse n’est pas un appareil que l’on peut qualifier de facilement logeable. Il se présente en trois éléments avec la tête de projection d’un côté, le laser dans un boîtier séparé et le système de refroidissement dans un autre. Cette mise en œuvre est nécessaire pour atteindre des performances jamais vues jusqu’ici.
Grâce à un taux de contraste de 20.000.000:1, l’Eclipse est capable de faire le noir et d’illuminer l’image grâce au support du HDR. C’est en effet le seul vidéoprojecteur à fonctionner comme un moniteur OLED. Pour arriver à cette performance, l’image est projetée via deux millions de zones d’éclairage indépendantes qui peuvent être de totalement noires jusqu’au blanc pur.
Equipement complet
L’Eclipse est un modèle 6DLP pouvant délivrer jusqu’à 30.000 lumens ANSI, une donnée configurable via les menus. Il est 4K bien sûr et il fonctionne grâce à un laser RGB lui offrant 30.000 heures de durée de vie. L’Eclipse accepte des vitesse de rafraichissement jusqu’à 120 ips.
Il fonctionne sur le principe des objectifs interchangeables. Christie propose neuf modèles, de 0.72:1 à 7.69:1. Cela permet de placer le projecteur à sa guise en respectant les contraintes du lieu.
En termes de connectique, on trouve du HDMI, du 12G-SDI, du DisplayPort, de la fibre optique pour un extendeur Christie Terra et de la vidéo sur IP SDVoE. En option, des cartes d’entrées supplémentaires s’ajoutent dans les slots prévus.
Ce vidéoprojecteur aussi performant qu’exigeant est dédié aux affichages de très grande taille où le contraste est un élément clé. Ce peuvent être des salles de cinéma numérique mais aussi des musées ou des planétariums, pour projeter par exemple des images d’exploration de l’espace de façon ultra réaliste. Grâce au support du HDR, il serait parfait dans un home cinema de luxe.
Il a d’ailleurs été testé par les membres du forum américain AVS dédié au home cinema, avec des résultats notés 10/10 dans tous les domaines, très loin de ce que savent faire les vidéoprojecteurs grand public, même les plus chers. Mais l’encombrement et le bruit dégagé le réservent essentiellement à des lieux de très grande taille accueillant du public. Le Christie Eclipse est le nouveau vidéoprojecteur de référence !
Le connecteur USB-C pourrait devenir le connecteur universel pour l’audio, la vidéo et les données. Il en a les capacités. Mais il présente aussi des contraintes. Les connecteurs HDMI et DisplayPort restent donc d’actualité. Ce dossier s’intéresse au fonctionnement de l’USB-C, ses déclinaisons, ses avantages et ses limitations. Et de quelle façon il s’intègre aujourd’hui dans les projets audiovisuels.
Historique de l’USB-C
L’USB-C est la dernière évolution du célèbre connecteur informatique USB. L’USB dans sa version 1.1 avec le connecteur plat USB-A existe depuis plus de 20 ans. Il est connu de tous et utilisé mondialement. Il a ensuite connu des déclinaisons en termes de connecteur (mini-, micro-, USB-B) et de versions lui apportant plus de débit. L’USB 1.0 plafonnait à 12 Mbps, la version 2.0 offre 480 Mbps.
En 2008, l’USB 3.0 a été officialisé avec un débit maximal porté à 5 Gbps. Il se reconnaît pas l’intérieur de son connecteur de couleur bleue. Il possède deux broches de plus mais il est rétro-compatible avec l’USB 2.0 avec ses quatre broches seulement.
En 2013, l’USB 3.1 a doublé le débit pour atteindre 10 Gbps. Cette version inaugure le connecteur USB-C. Cette nouvelle prise présente un avantage majeur : elle n’a pas de sens d’insertion ! Comparativement au connecteur USB-A « bleu », le nombre de contacts passe de 6 à 24. Certains sont identiques pour assurer la continuité quel que soit le sens d’insertion.
L’USB 3.1 est passé récemment en 3.2 en doublant une nouvelle fois le débit pour atteindre 20 Gbps.
USB-C : USB 3.2, Thunderbolt 3 et DisplayPort
Contrairement à l’USB type A ou B, le connecteur USB type C est multi-fonctions. Et c’est là où tout se complique. Toutes les prises USB sont identiques mais elles ne sont pas pour autant pleinement compatibles. Rien ne les différencie si ce n’est l’appareil qui les accueille. Il existe trois types d’applications :
USB 3.1/3.2 – univers informatique sauf Apple
Sur un ordinateur PC ou un smartphone Android, le connecteur USB-C fait passer de l’USB 3.2 à 20 Gbps maximum. Universel, il sert aussi bien aux données, à l’image, au son qu’à la recharge.
Thundebolt 3 – uniquement Apple
Le connecteur USB-C sur un appareil Apple, Mac ou iPad, s’appelle Thunderbolt 3 (ou TB3). Il supporte un débit de 40 Gbps, ce qui le rend incompatible avec l’univers PC/Android pour certains types d’applications. Un port Thunderbolt 3 est capable d’alimenter deux écrans 4K chaînés par exemple. Le Thunderbolt 3 prend également en charge le protocole PCI Express.
DisplayPort – pour le transport vidéo
L’USB-C peut être réduit à transporter uniquement un signal DisplayPort, alternativement au connecteur DP classique. Il ajoute l’alimentation. Le but étant de relier un moniteur à un ordinateur via un seul et unique câble pour l’image et le courant.
Contraintes : une question de puissance mais aussi de vitesse
Nous avons vu le connecteur en détail. Il est aussi question du câble en lui-même. Les protocoles USB 3.1/3.2 comme le Thunderbolt 3 savent faire passer 100 Watts à travers un cordon USB-C. Mais il existe deux types de cordons : 60 Watts maximum ou 100 Watts maximum. Il faut choisir le bon cordon selon le type d’appareil à alimenter. Un modèle 60W suffit pour un smartphone, un 100W sera nécessaire pour un ordinateur portable.
Tous les cordons ne sont pas capables de gérer les mêmes débits. Un cordon TB3 doit faire passer 40 Gbps. Il est donc nécessaire de choisir des cordons certifiés pour l’usage prévu afin de ne pas se retrouver bloqué en termes de débit. Par exemple, un cordon Thunderbolt 3 ne peut pas être remplacé par un cordon USB 3.1 limité à 10 Gbps.
Les cordons USB-C capables de passer 40 Gbps sont des cordons aux longueurs très limitées pour des questions de débit et de puissance. La longueur maximale s’établie à 2 mètres pour les versions 100 Watts (5A).
Il n’existe pas d’extendeur USB-C à ce jour, même s’il est possible de chaîner les appareils, chaque appareil faisant office de répéteur. Pour avoir des cordons plus longs, et peut-être même sur fibre optique, il faudrait alors logiquement se passer de l’alimentation. Ce n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour.
L’USB-C et l’intégration audiovisuelle
De plus en plus d’ordinateurs sont équipés d’un port USB-C remplaçant la sortie vidéo habituelle. Les Mac bien sûr, mais aussi les PC désormais. A ce jour, il n’existe pas encore de sources audiovisuelles où l’USB-C aurait remplacé le HDMI ou le DisplayPort. Mais avec 40 Gbps de débit suffisant pour la 8K, cela pourrait arriver dans le futur.
L’USB-C est donc cantonné à l’univers informatique. Dans le monde de l’intégration, ce sont principalement les environnements de bureaux, de salles de réunion ou de conférence qui sont concernés. En général, tous les lieux permettant de relier un ordinateur de façon fixe ou temporaire à des afficheurs sont désormais susceptibles de croiser le format USB-C.
Switch vidéo – MuxLab 500445
MuxLab propose le ProDigital 500445, un switch ultra plat destiné aux salles de réunion. Il permet de relier six sources simultanément à transmettre vers l’écran de la salle. Les formats suivants sont prévus en entrée : HDMI, DisplayPort, VGA et USB-C.
Caméra de visioconférence – AVer CAM340+
La dernière petite caméra portable AVer CAM340+ garantit le démarrage ultra rapide de réunions avec visioconférence. Elle se raccorde tout simplement à n’importe quel PC ou Mac via un connecteur USB-C servant également à l’alimenter.
Collaboration – Vivitek LauncherPlus
Dans sa gamme NovoConnect, Vivitek offre une solution de travail collaboratif à partir de dongle propriétaires. Ceux-ci se connectent à la base afin de partager facilement son écran sans rien avoir à installer sur l’ordinateur. La version LauncherPlus est disponible avec une prise USB-C.
Cordons & prises – Belden MediaCON
Belden, spécialiste du câblage et des connecteurs, propose une solution sécurisée inédite sur le marché dans sa gamme MediaCON. Elle se compose d’un plastron USB-C et de cordons dont la connexion est bloquée grâce à une encoche.
Le futur de l’USB-C
En résumé, la connexion USB-C offre autant d’avantages que de contraintes. D’un côté elle simplifie la connexion et vise à la standardiser, avec des débits jusqu’à 40 Gbps. De l’autre, elle est limitée en termes de longueur de câble avec des disparités sur les capacités selon les versions et les cordons. A ce sujet, la prochaine évolution USB 4 reprendra le fonctionnement et le débit du TB3 et offrira donc une compatibilité totale du connecteur USB-C sur toutes les plateformes. Il ne reste plus qu’aux fabricants de produits audiovisuels à intégrer de plus en plus l’USB-C et à créer de nouveaux produits inédits pour faciliter son usage : matrices, extendeurs, convertisseurs…
La gamme révolutionnaire REVConnect de Belden permet de terminer les prises RJ45 des câbles réseau 50% plus vite qu’avec les solutions concurrentes. Avantage de poids : il n’y a pas besoin de dé-twister les paires. Désormais, Belden propose tout le nécessaire pour réaliser des armoires de brassage mural à partir des éléments 10GX REVConnect.
Gagner du temps
Des solutions pour la mise en place d’architectures de câblage réseau, il en existe des dizaines. L’objectif premier poursuivi par la gamme Belden REVConnect face à la concurrence est le plus important : faire gagner du temps à l’intégrateur. Que ce soit des immeubles de bureaux, des hôpitaux ou des centres commerciaux, les armoires de brassage réseau rassemblent des centaines de prises.
Ces armoires peuvent prendre différentes formes, des racks 19″ aux platines murales. En travaillant autour de sa gamme REVConnect, Belden a trouvé une solution simple et efficace. Aussi pratique qu’une armoire, aussi rapide à installer qu’une plaque murale, les kits 10GX REVConnect Wall-Mount sont composés de deux éléments principaux.
2 vis, 6 clips
L’élément mural se fixe avec un minimum de deux vis. Assez profond, il ménage toute la place nécessaire à l’arrière pour faire courir et organiser les câbles. A l’avant viennent se clipser six modules réseau. Chaque module est composé de 16 prises réseau. Un ensemble de base composé du support mural et de six modules offre donc 96 prises.
Ces prises sont des noyaux keystone REVConnect. Il est facile de brancher à l’arrière les câbles venant des murs, et à l’avant les cordons de brassage. Ensuite, Belden livre les 96 prises réseau Cat6A pour réaliser vos cordons de patch sur mesure. Ceci afin d’éviter les surplus de câbles.
Un brassage mural parfaitement organisé
En résumé, Belden vous permet de créer des armoires murales pour le réseau en quelques minutes, n’importe où et de la taille dont vous avez besoin. Des accessoires en option permettent d’associer plusieurs modules et d’organiser le passage des câbles de l’un à l’autre tout en les cachant. La solution Belden 10GX REVConnect Wall-Mount est la plus pratique du marché pour réaliser des armoires de brassage réseau de n’importe quelle dimension n’importe où à la finition parfaite.
Portrait ou paysage ? Voilà un sujet majeur qui revient souvent au moment du choix. Quel est le projet, quelle est la destination des écrans, quelle surface d’affichage est nécessaire, quels types de contenus seront affichés… C’est en répondant à toutes ces questions que l’on va choisir l’orientation des moniteurs. Et par ailleurs le type et la marque du moniteur, car ils ne sont pas tous compatibles avec le mode portrait. Dans ce dernier cas, Chief propose des supports triple écrans universels.
LCM3X1UP, à fixer au plafond
La référence LCM3X1UP correspond à un support de plafond maintenu par deux colonnes. Au bout de ces deux colonnes prend place un large rail de 1,72m. Attention, Chief commercialise les colonnes séparément afin de mettre en place le support à la hauteur voulue et avec les plaques de support de plafond adaptées.
Le rail accueille ensuite ses trois supports indépendants faits de deux rails verticaux à multiples emplacements VESA. Le LCM3X1UP accepte trois moniteurs de 40 à 55 ». Ils ne devront pas excéder 57 kg chacun. Les rails sont orientables de +5 à -20° pour une orientation idéale.
LBM3X1UP, à fixer au sol
Le LBM3X1UP est le pendant de la version LCM à fixer au sol. Il repose sur deux pieds de section conséquente pour une rigidité optimale. Ces supports pouvant prendre place dans des endroits recevant du public, ils ne doivent pas pouvoir basculer.
Les caractéristiques sont quasiment identiques au modèle de plafond à l’exception de deux choses. Les écrans ne sont pas orientables, ils sont forcément installés à la verticale et de niveau. Autre différence : ce support accepte des écrans de 42 à 46″, soit un petit peu moins de latitude qu’avec le modèle de plafond.
Des supports triple écrans en mode portrait pour quels usages ?
En résumé, Chief propose des supports de sol ou de plafond pour accueillir trois écrans en mode portrait. C’est un usage assez courant. On les imagine au-dessus d’un comptoir d’un fast-food ou dans un aérogare par exemple. Ils peuvent servir également à des projets plus ambitieux ou plus originaux en multipliant les supports cote à cote pour créer de très larges surfaces d’affichage sur plusieurs mètres. Autre attention importante : ils sont garantis 10 ans.
Cette installation audio/vidéo et domotique complète repose sur un système Elan Home Systems. Elle prend place dans une maison de 1000 m2 d’une valeur d’environ 10 millions de dollars. Elle a été réalisée par un intégrateur de la Silicon Valley spécialisé dans les installations très haut de gamme.
Système nerveux
Le système repose sur la puissance d’un contrôleur gSC10 associé à un plus petit g1 afin de gérer la multitude de systèmes de la maison. Le contrôle passe par différentes dalles tactiles Elan disséminées un peu partout, dont une gXP12 installée dans un support sur mesure. Les propriétaires ont également accès à toutes les fonctions via l’application mobile Elan sur leurs smartphones.
Automatismes à tous les étages
Le système Elan gère absolument tout. L’audio et la vidéo dans toutes les pièces mais aussi la lumière, le climatisation, la piscine, le jacuzzi et la piscine intérieure de 20 mètres de long. Il faut dire qu’il y a de la place dans 1000 m2 habitables. La musique est diffusée par des enceintes encastrables Niles en 16,5 et 20 cm de diamètre. Il y a également un grand nombre d’automatismes tels que l’ascenseur pneumatique, la baie vitrée double hauteur pivotante ou les étagères motorisées de la cuisine sous contrôle du système Elan.
Home cinema 18 places
La pièce maîtresse de la maison qui rassemble toute la famille est le home cinema. Il fallait bien un écran de 227″ pour offrir un spectacle grand format aux 18 personnes pouvant prendre place dans les confortables fauteuils. Il se pilote via une télécommande Elan bien sûr. L’intégrateur a installé l’ensemble des appareils dans un grand rack 19″ situé dans une pièce technique adjacente. Les multiples amplificateurs multicanaux Elan pour le multiroom prennent également leur place ici. Des conditionneurs de courant et des onduleurs Furman protègent tous les éléments.
En résumé, cette réalisation très haut de gamme prouve les capacités des systèmes de contrôle Elan à tout piloter. Que ce soit un salon TV ou une maison de 1000 m2, tous les éléments nécessaires sont disponibles dans le catalogue Elan.
Plus d’infos : Elan / Source : ResidentialTechToday
![[Dossier] Les avantages et les contraintes de l’USB-C](https://blog.eavs-groupe.com/wp-content/uploads/2019/11/USB-C-dossier.jpg)
