AVer propose sa mini caméra de visioconférence en version plus. Elle bénéficie désormais d’un plus large angle de vue. La CAM340+ reste toujours la caméra 4K portable la plus compacte et la plus pratique du marché.
Caméra de visioconférence portable
Contrairement à un modèle fixe et lié à la salle de réunion, l’AVer CAM340+ est une caméra qui vous suit partout. Vous pouvez ainsi improviser une réunion dans n’importe quelle salle, en reliant la caméra à un ordinateur de façon temporaire. La caméra se pose simplement sur le haut d’un écran d’ordinateur ou d’un moniteur, voire sur un tripode. Elle mesure 6 cm de côté pour 7,5 cm de profondeur seulement.
Côté compatibilité, vous ne rencontrerez aucune limitation puisque la CAM340+ est compatible avec les plus grandes solutions logicielles de visioconférence : ZOOM, Microsoft Lync, Skype, Google Hangouts, BlueJeans, Cisco WebEx®, GoToMeeting, etc.
Vision grand angle
La CAM340+ est une caméra 4K à 30 i/s avec un capteur CMOS signé Sony Exmor. Elle dispose d’un angle de vue de 120° en diagonale lui permettant de filmer toutes les personnes d’une petite salle de réunion. Son zoom 4x a pour but de mettre en avant un intervenant en particulier. La fonction SmartFrame permet justement de cadrer automatiquement une personne en train de parler.
La connexion s’effectue en USB-C, ce qui est pratique avec les dernières générations d’ordinateurs portables. Un cordon USB-C vers le plus classique USB-A est fourni.
AVer CAM340+ : la caméra de visio a toujours avoir avec soi
En résumé, AVer propose une caméra de visioconférence facilement transportable grâce à son format mini. Pour autant, ses performances n’ont pas été simplifiées puisqu’elle délivre une image 4K. Avec son large angle de vue, elle permet de tenir une réunion à plusieurs où toutes les personnes rentrent dans le cadre. Notez enfin que la garantie de 3 ans sera étendue à 5 ans si vous enregistrez votre CAM340+ sur le site AVer.
Lightware complète mois après mois cette gamme qui devient extrêmement complète. Plus il y a de matrices, plus nombreux seront les cas d’usages couverts. Rappelons que la gamme Lightware MX2 comprend uniquement des matrices aux configurations fixes. Les nouvelles références étendent la gamme vers le bas et vers le haut.
Matrice 1U de 4×4 à 8×8
Le premier modèle emblématique de la série MX2 était un modèle 1U avec huit entrées et huit sorties HDMI : la MX2-8×8-HDMI20-Audio-L. Mais également un mélangeur audio sur chaque entrée et un extracteur audio sur chaque sortie. Ce modèle compact permet déjà de voir gros. Les quatre nouvelles références complète ce modèle tout en restant dans un format 1U.
MX2-4×4-HDMI20-CA
MX2-8×4-HDMI20-CA
MX2-8×8-HDMI20-CA
MX2-8×8-HDMI20-L
La plus petite, avec 4 entrées et 4 sorties, possède un extracteur audio sur deux sorties. Les deux suivantes ajoutent un mélangeur audio sur deux des huit entrées. Enfin, la MX2-8×8-HDMI20-L est la plus simple puisqu’elle gère uniquement le HDMI sans toucher à l’audio. Mais elle gagne des touches de sélection en façade que les autres n’ont pas.
Matrice 48×48 en DisplayPort
Voilà sûrement l’une des plus grosses matrices DisplayPort 1.2 du marché. La MX2-48×48-DH-48DPio-A-R gère en effet 48 sources vers 48 écrans, tous en DisplayPort. 16 entrées et 16 sorties savent gérer et extraire l’audio en parallèle. Elle mesure 8U de hauteur et une alimentation redondante est disponible en option.
Rappelons que cette matrice, comme les modèles 1U, est compatible avec les signaux 4K complets à 18 Gbps. Le HDR est supporté sans retouche, Dolby Vision y compris.
Lightware MX2 : la gamme de matrices 4K la plus complète
Avec les nombreuses propositions de Lightware dans sa gamme MX2, vous trouverez forcément la matrice correspondante à votre projet. HDMI ou DisplayPort, avec gestion de l’audio ou non, tout est possible. L’un des points les plus importants de ces matrices concerne leur transparence totale : ce qui entre ressort à l’identique.
Les musées profitent des derniers développements technologiques pour rendre les parcours de visite plus attrayants et plus interactifs. A ce titre, les produits audiovisuels sont devenus incontournables. Ils complètent les œuvres en renforçant l’expérience vécue par les visiteurs. La muséographie se modernise, suivez le guide des meilleurs produits du moment.
1. Les moniteurs : affichage petit et moyen format
Les œuvres détaillées et admirées par les visiteurs nécessitent la plupart du temps des explications. Ce peut être un simple panneau imprimé. De plus en plus, les compléments multimédias se généralisent : le panneau informatif n’est plus un morceau de bristol mais un véritable écran. Son contenu est en mouvement et il peut être mis à jour dans le temps facilement si besoin.
Ces écrans en petite diagonale suffisent dans beaucoup de cas. Soltec avec sa gamme OPF propose par exemple des moniteurs à partir de 8.4″, dans des boîtiers métalliques résistants et capables de fonctionner 24h/24.
Pour des affichages de plus grande taille, il existe par exemple le Philips BDL4988XC en 49″. Un écran aux bords ultra fins pour une intégration esthétique réussie. Sa polyvalence lui permet également d’être utilisé en mur d’images.
Lorsque l’image fait partie intégrante de la visite, l’affichage occupe parfois des murs ou des plafonds entiers. Un seul vidéoprojecteur ou un ensemble de vidéoprojecteurs vont immerger les visiteurs dans un environnement ou bien encore afficher les œuvres de façon immersive et animée.
Dans ses différentes gammes, Christie propose des modèles dans une fourchette de budget assez large. On choisira le modèle adapté selon la luminosité, la taille d’image et la résolution attendues. La nouvelle gamme DS se compose de modèles WUXGA et Full HD à éclairage laser. Ils ont la particularité d’intégrer les fonctionnalités d’edge-blending et de variation d’échelle afin de projeter des images non déformées sur des surfaces non planes aux dimensions non conventionnelles.
3. Les processeurs vidéo : formats d’affichage sur mesure
Lorsque l’affichage de contenus multimédias est éclaté sur plusieurs moniteurs ou vidéoprojecteurs, un processeur vidéo est nécessaire. Celui-ci peut gérer simultanément les écrans simples comme les configurations multi-écrans. Il gérera également différentes découpes d’image selon un planning journalier pré-établi. Ce type de produit est particulièrement adapté à la muséographie.
La série CORIOmaster de tvONE répond à cette problématique avec des capacités sans limite. Les appareils de cette série sont modulaires et évolutifs en termes d’entrées/sorties et de formats. Ils gèrent les découpes d’images même les plus originales, en association avec les vidéoprojecteursChristie cités précédemment par exemple.
4. Les media players : pour stocker et diffuser les contenus
Tous les contenus affichés par les différents écrans et projecteurs sont stockés dans des media players. Il existe des modèles simples pour diffuser du contenu en boucle selon un schéma pré-établi. Et puis il y a les modèles interactifs. Le contenu va réagir aux actions des visiteurs et les accompagner dans leurs découvertes de l’exposition.
ID-AL s’est spécialisé dans ce domaine avec un produit dédié : l’Event Video Player. Il peut diffuser des contenus de façon classique, comme n’importe quel media player. Grâce à ses connecteurs d’entrées/sorties (contacts/relais), et à sa connectivité RS232 et IP, il s’insère aisément dans toute scénographie interactive. Il se connecte également au son et à la lumière pour les synchroniser avec les images.
Les contenus animés ne sont pas forcément passifs. Les écrans peuvent être tactiles et interactifs afin d’impliquer le visiteur dans sa découverte du musée à travers des quizz par exemple. Moins ludique mais tout aussi important, le côté tactile contribue également à l’information globale afin d’orienter la visite en présentant le plan des salles et du musée.
Soltec propose des bornes interactives conçues pour de fortes sollicitations. L’écran tactile à la dalle protégée par du verre s’intègre dans des pieds en métal de poids important pour assurer leur stabilité. La dalle tactile est orientée pour une utilisation idéale debout.
Pour des points interactifs ou d’information plus petits en taille, l’utilisation d’un iPad dont le contenu est bloqué représente un complément intéressant. Viveroo conçoit des supports sécurisés en verre et en métal.
La muséographie peut faire appel à l’image autant qu’au son. Les deux seront synchronisés pour plus d’immersion ou bien séparés, le son servant uniquement de lien d’ambiance entre les univers de l’exposition. La gestion du son centralisée sur de grandes surfaces passe aujourd’hui par l’audio sur IP, donc à travers le réseau informatique.
Il est possible de faire appel à des extendeurs audio comme le Gefen EXT-ADA-LAN, pour centraliser les sources audio et les distribuer vers chaque ensemble d’amplificateurs et d’enceintes.
Ou vous pouvez vous reposer sur un standard universel comme le Dante permettant de mixer les appareils et enceintes compatibles de différents fabricants. Neutrik propose une interface simple et efficace dans le domaine, la NA2-IO-DLINE.
Dernière étape : les enceintes. De nombreuses solutions existent en 70/100V, essentiellement pour la sonorisation de fond et le public address. Il existe également des enceintes 8 ohms de qualité pouvant être utilisées avantageusement pour la muséographie. C’est le cas des séries spéciales SpeakerCraft avec des modèles à suspendre ou à planter.
La muséographie s’est ouverte aux nouvelles technologies. Affichage dynamique, écrans tactiles, sonorisation intelligente, tout existe aujourd’hui pour compléter les œuvres et animer le parcours des visiteurs. Vous trouverez dans le catalogue EAVS la totalité des produits et solutions nécessaires pour faire évoluer musées et expositions avec leur temps.
Dailyled, spécialiste français des solutions d’affichage dynamique, met à jour régulièrement ses template et ses partenariats de contenus. Désormais, la météo marine peut être affichée sur les écrans Dailyled avec les informations les plus précises possibles grâce au service Windguru.
L’affichage dynamique influence les consommateurs
Suite à différentes études, Dailyled annonce que les solutions d’affichage dynamique sont très importantes pour le commerce d’aujourd’hui. Les contenus affichés influencent les passants dans leurs choix dans 2 cas sur 3. Plus des trois quarts des répondants achètent un produit parce qu’ils l’ont vu sur un affichage numérique. Il leur a présenté pour la première fois ou est venu confirmer leur choix initial. Parmi d’autres, ces chiffres justifient à eux seuls l’importance de l’affichage dynamique.
Les solutions Dailyled répondent à cette problématique en adressant de nombreux lieux de vente et de passage. Les contenus concernent des domaines aussi variés que les actualités, la météo, les annonces immobilières, les horaires des trains en gare, les sorties cinéma de la semaine, etc.
La météo marine hyper précise pour le littoral
Les différentes côtes françaises accueillent des commerces et services spécifiques liés à la mer. Le secteur nautique a souvent besoin d’informations précises concernant les prévisions météo, mais aussi le vent, les vagues ou la houle. Ces informations sont collectées et mises en forme par un site reconnu dans le domaine : Windguru.
Dailyled a donc créé un template à partir de ce service afin de l’afficher sur grand écran. Ce sera au format portrait par exemple. Le bulletin météo hyper précis intéressera principalement les acteurs du secteur nautique, dans la vente et la location de matériel par exemple.
Le bon affichage dynamique au bon endroit
En résumé, Dailyled met à jour régulièrement son offre en termes de contenus afin de s’adapter à toutes les demandes. Si dans votre domaine vous avez besoin de contenus spécifiques, n’hésitez pas à contacter Dailyled afin qu’ils puissent les ajouter à leur solution d’affichage dynamique pour vos écrans.
Malgré l’omniprésence du HDMI et du DisplayPort, le maintenant vénérable DVI continue à être largement utilisé. Conçu il y a maintenant 20 ans, il est capable de transporter l’équivalent de l’Ultra HD. Un format encore inexistant à l’époque. L’Opticis DDFX-100 transmettra sans problème le DVI au maximum de ses capacités sur une fibre optique.
DVI Dual Link
Comme nous l’avions vu dans notre dossier dédié aux connecteurs vidéo numériques, le DVI existe sous plusieurs formes. C’est toujours le même connecteur mais le nombre de broches présentes et en fonction diffère. Dans sa version maximale, c’est-à-dire le DVI Dual Link, toutes les broches sont utilisées. Avec un débit de 7,4 Gbps, elles transportent un signal WQUXGA, soit 3840 x 2400 pixels à 33 Hz. La fréquence inférieure quasiment de moitié à l’Ultra HD (60 Hz) et l’absence d’audio expliquent le débit nécessaire moins élevé que les habituels 18,2 Gbps.
Connecteur extendeur
Pour étendre le DVI Dual Link, Opticis utilise toujours sa technique imparable et ultra pratique : le connecteur extendeur. Le DDFX-100 se présente comme une grosse prise DVI d’un côté et une entrée fibre de l’autre. Niveau installation, cela facilite la vie. Il n’y a pas besoin de passer le gros connecteur DVI dans les gaines, mais seulement la fibre optique. Dans le cas du DDFX-100, ce sera une double fibre multi mode au format LC. Opticis assure un transport du DVI sur près de 500 mètres sans perte ni compression.
Avec le DDFX-100, déportez le DVI Dual Link
En conclusion, le connecteur Opticis DDFX-100 est un extendeur DVI Dual Link optique. Les boîtiers émetteurs et transmetteurs sont inutiles. Le connecteur suffit à transformer le signal, puis la double fibre optique le transporte sur de très grandes distances. Sur le câblage longue distance sans perte, Opticis est toujours aussi efficace, quel que soit le format vidéo.
Christie démocratise la vidéoprojection laser avec trois nouvelles références dans la série DS. Ces appareils bénéficient d’un simple laser bleu mais de capacités lumineuses déjà importantes. Ils se partagent deux résolutions types : la Full HD et le WUXGA.
3LCD laser
La série DS repose sur la technologie 3LCD. Les panneaux mesurent 0.76″ en WUXGA (1920×1200) et 0.74″ en Full HD (1920×1080). Ils sont traversés par une source lumineuse laser offrant une durée de vie de 20.000 heures. Par ailleurs, en mode éco à 50% de luminosité, on peut même atteindre les 50.000 heures. Le ratio de contraste pointe à 4.000.000:1. La luminosité maximale est contenue dans la référence des appareils comme toujours chez Christie :
LWU900-DS => 9000 ISO lumens
LWU755-DS => 7550 ISO lumens
LHD878-DS => 8775 ISO lumens
Configuration d’image sur mesure
Grâce à une gamme d’objectifs interchangeables, les Christie DS se destinent à quasiment tous les domaines d’application. En ultra courte distance ou en fond de salle, ils peuvent être positionnés de 84 cm jusqu’à 18 m de l’écran. La taille de l’image mesurera de 30 à 600″, soit 15 mètres de diagonale. Ensuite, tous les outils de corrections sont prévus et motorisés : zoom, focus, lens shift, keystone… Au niveau des entrées, les trois modèles possèdent les connecteurs suivants :
Christie DS : des vidéoprojecteurs qui s’adaptent à vos projets
En résumé, la série Christie DS comprend trois modèles 3LCD à forte luminosité, de 7700 à 9000 ISO lumens. Avec une connectique riche, ils acceptent toutes les sources, même celles déportés grâce au HDBaseT. Enfin, les sept objectifs en option permettent d’obtenir la taille d’image voulue, à l’emplacement que vous aurez décidé dans la pièce.
La 4K et l’Ultra HD sont des termes destinés à définir une résolution d’image. Tout appareil affichant 4K/UHD doit répondre à ce critère. Mais il n’y a pas seulement la résolution. Il y a également le respect des couleurs. Ces dernières occupent une place non négligeable au sein des informations transmises par le câble HDMI. Il est possible de les compresser pour alléger le signal, mais au détriment de la qualité vidéo. Quelles sont les conséquences ? Comment être sûr de choisir le produit respectueux du signal ?
Transmission haut débit de la 4K/UHD
Lors de la transmission d’un signal 4K/UHD d’une source vers un diffuseur, plusieurs modes de transport sont possibles. Rappelons qu’un signal 4K/UHD représente 18,2 Gbps de débit. Voici quelques exemples comparatifs pour se faire une idée de ce que cela représente.
Réseau informatique Gigabit Ethernet => 1 Gbps
Câble Catégorie 6a => 10 Gbps
Cordon HDMI 2.0b => 18.2 Gbps
Câble Catégorie 8 => 40 Gbps
Fibre optique OM4/OM5 => 100 Gbps
Le plus simple est le cordon HDMI direct. Ce dernier est conçu pour passer le signal sans perte. Tant qu’il ne dépasse pas 7-8 mètres. Au-delà, il faut trouver une autre solution. Dans le monde de l’AV actuel, les appareils sont de plus en plus éloignés les uns des autres : nécessiter de déporter les sources, matriçage multi sources multi écrans, distribution sur de longues distances, etc.
Respecter les 18,2 Gbps de débit
Deux solutions existent pour étendre le signal 4K/UHD, de façon directe ou indirecte :
Modulation du signal sur un câble réseau => exemple : HDBaseT
Transcodage du signal en un flux IP (AVoIP) => exemple : SDVoE
Dans ces deux cas, le signal HDMI est transformé en un signal différent. Il se retrouve sur un câble réseau ou une fibre optique.
Il faut que ces deux types de liaisons soient capables de transporter 18,2 Gbps de données. Si c’est impossible, le signal devra être compressé, et donc dégradé.
Quelles sont les composantes du signal pouvant être compressées ?
Un signal HDMI ne contient pas que de l’audio et de la vidéo. Il y a également des données de sécurité, de synchronisation et de contrôle (horloge, CEC, HDCP…). Celles-ci occupent une part négligeable de la bande passante. Ce n’est pas sur ce point que des économies peuvent être réalisées.
Pour réduire le débit de 18,2 Gbps, il n’y a pas le choix : il faut intervenir sur la qualité de l’image. Les deux composantes principales sont sa résolution et sa luminance/chrominance.
Le signal 4K/UHD occupe 18,2 Gbps de bande passante => il est identique à l’original
S’il occupe moins de place => il est dégradé
Les résolutions 4K et Ultra HD
Revenons tout d’abord sur les deux résolutions de la très haute définition vidéo. Même si l’on emploie indifféremment les termes 4K et Ultra HD, ils ne délivrent pas la même taille d’image, et donc le même nombre de pixels :
4K = 4096 colonnes x 2160 lignes = 8,8 millions de pixels
UHD = 3840 colonnes x 2160 lignes = 8,3 millions de pixels
Comme on le voit, la hauteur de l’image (2160 lignes) est identique dans les deux cas. En revanche, la largeur, qui équivaut au nombre de colonnes, diffère. Une image 4K est plus « allongée » qu’une image UHD.
Les sources grand public comme les décodeurs satellites ou les lecteurs Blu-ray sortent une image en Ultra HD. La 4K se retrouve essentiellement dans les applications professionnelles, dont les salles de cinéma.
Pourtant, il faut savoir que les écrans plats sont tous en résolution UHD, y compris les moniteurs professionnels. Tandis que les vidéoprojecteurs présentent une matrice en résolution 4K, y compris la plupart des (quelques) modèles grand public.
4K et UHD : différents mais compatibles
Bien sûr, diffuseurs UHD et 4K sont indifféremment compatibles avec les signaux 4K et UHD. Ils sont adaptés de la façon suivante :
Signal 4K sur un écran UHD : 128 colonnes seront rognées de chaque côté de l’image
Signal UHD sur un écran 4K : soit il y a des barres noires sur les côtés ; soit l’image est zoomée et 67 lignes seront rognées en haut et en bas de l’image
Comme on vient de le voir, un signal 4K ou UHD reste dans son format de bout en bout. Il s’adapte à la résolution éventuellement différente du moniteur (UHD) ou du vidéoprojecteur (4K) en rognant quelques lignes ou colonnes.
Lors de la transmission d’un signal vidéo 4K/UHD, il n’y a donc aucun gain de place possible : les pixels du départ doivent être les mêmes à l’arrivée. Dans le cas contraire, on n’est plus en 4K/UHD !
La luminance et la chrominance
Ces deux termes techniques couvrent tout ce qui concerne la luminosité et les couleurs de l’image. Il serait possible de réduire les informations de luminosité. Mais l’œil y est très sensible. Le résultat donnerait une image totalement différente de l’originale. Il n’est pas envisageable de toucher à la luminance.
Il reste la chrominance. Elle regroupe l’éventail de couleurs composant la source d’origine. Avec plus de 8 millions de pixels, ils peuvent potentiellement être tous d’une couleur différente. La couleur associée à l’intensité lumineuse (la luminance) offre une infinité de teintes.
C’est un domaine dans lequel l’œil est un peu moins sensible. C’est donc celui que l’on a décidé de compresser. Cela sera acceptable dans certains cas d’usage, ce ne le sera pas dans d’autres.
Vous avez ci-dessus les trois possibilités les plus courantes :
4:4:4 – identique à l’original
4:2:2 – le nombre de couleurs divisé par 2
4:2:0 – le nombre de couleurs divisé par 4
Comme on le voit, le gain est important en supprimant la moitié ou les trois quarts des couleurs. La luminance n’étant pas compressée, les couleurs restantes conservent tout de même des teintes différentes pour éviter une trop grande simplification.
La compression de la chrominance aplatit l’image
Néanmoins, si l’on compare un signal 4:4:4 à un signal 4:2:0, on observe que sur cet échantillon de 8 pixels, on a complètement perdu le rouge, le vert ou l’aubergine.
Au lieu d’occuper un seul pixel, une même couleur occupe un groupe de quatre pixels. Visuellement, même si ces pixels identiques conservent une luminance différente, des détails sont forcément occultés.
Avec un sous-échantillonnage en 4:2:0, l’image conserve sa résolution et ses 8 millions de pixels. Mais elle perd en précision. Comme le sous-échantillonnage fonctionne de façon arbitraire, des artefacts vont apparaître de façon aléatoire, les contours seront moins nets, etc.
Une image dont la chrominance est sous-échantillonnée en 4:2:0 nécessite un débit de 10,2 Gbps (au lieu de 18,2 Gbps en 4:4:4). Le gain est substantiel.
Tous les produits 4K ne se valent pas
Un produit estampillé 4K/UHD ne délivre pas toujours la meilleure image possible. Lorsque vous sélectionnez vos produits, il est important de vérifier sa gestion des couleurs.
L’idéal est de choisir un produit 4:4:4
Un produit 4K en 4:2:2 représente un bon compromis entre compression et qualité
L’image d’un produit en 4:2:0 est trop dégradée pour être acceptable dans un grand nombre de cas d’usages
Quelques produits 4K/UHD chez EAVS en 4:4:4 :
Lightware UBEX, transmetteur 4:4:4 sur fibreMuxLab 500777, transmission HDMI sur IP en 4:4:4Gefen EXT-UHDV-HBTLS-TX, transmetteurs HDBaseT en 4:4:4
Unilumin fait évoluer sa gamme Upanel avec un nouveau modèle : le UpanelII. Reprenant les capacités d’affichage de ses prédécesseurs toujours au catalogue, le UpanelII s’adresse avant tout aux environnements critiques type salle de contrôle militaire.
Des qualités incontournables dans le monde des LED
Les panneaux Unilumin sont parmi les plus performants du marché en termes d’image. Avec des pitch fins et des résolutions importantes, l’image affichée est sans reproche. Ils sont aussi très pratiques côté installation. Tout est pensé pour leur empilement et leur fixation de façon sûre les uns aux autres. Le câblage est organisé intelligemment avec des liaisons type chaînage. La maintenance est aisée grâce à un démontage des cartes LED par l’avant du panneau, sans rien avoir à démonter.
Un panneau LED pour les applications exigeantes
Ce panneau UpanelII est idéal dans des applications critiques où la qualité d’image et sa fiabilité sont en tête de liste. Pour la haute définition, le choix d’un pitch fin répond à la question. Pour la sécurité, le UpanelII est équipé de protections très précises et très ciblées :
anti hacking
protection électrique
étanche à la poussière et à l’humidité
anti lumière bleue
UpanelII, le panneau LED haute qualités
En résumé, Unilumin adresse la totalité des besoins sur le marché des panneaux LED. En effet, son large catalogue touche tous les cas d’application, du hall d’accueil à l’affichage dynamique en passant par l’événementiel. Pour les exigences des applications telles que le broadcast, les conférences live ou les salles de commande gouvernementales, le nouveau UpanelII répond parfaitement à la demande.
Les boîtiers CORIOmaster de tvONE savent faire de multiples choses. Ils traitent des signaux en entrée et en sortie grâce à des cartes à insérer. Ils jouent également le rôle de matrices multifonctions capables de gérer plusieurs murs d’images.
12 modèles de cartes
tvONE propose six cartes d’entrée et six cartes de sortie. Elles couvrent les connexions les plus courantes : HDMI, SDI, DVI, HDBaseT, audio et AVoIP. Tout mix est possible, il peut y avoir plus de cartes d’entrée que de cartes de sortie, et vice-versa. Les boîtiers CORIOmaster centralisent des sources locales et distantes, vers des écrans à proximité ou à plusieurs dizaines de mètres (HDBaseT, AVoIP).
Gestion de multiples murs d’images
Le CORIOmaster est aussi un processeur vidéo. Il ne fait pas que passer des images d’une entrée vers une ou plusieurs sorties, comme une matrice. Il sait traiter les différents flux et les associer vers des murs d’images plus ou moins complexes. Comparativement à la concurrence, la force d’un CORIOmaster est de pouvoir gérer plusieurs types d’affichages simultanément, des écrans seuls et des murs d’images.
Dans le premier exemple ci-dessous, le hall d’accueil de ces bureaux est géré par un seul CORIOmaster. Il y a des entrées pour des PC, des écrans simples avec des systèmes d’affichage dynamique, et un mur d’images avec ses propres sources.
Dans ce second exemple, un plateau Broadcast, on trouve des sources multiples installées dans un rack, des moniteurs simples et deux murs d’images. Un premier est situé derrière le présentateur, le second est dans la régie. Là encore, un unique CORIOmaster est capable de gérer l’ensemble de ces affichages.
CORIOmaster, un seul boîtier pour tout gérer
On pense souvent : un mur d’image = un processeur vidéo, une distribution = une matrice. Et pourtant, le CORIOmaster sait faire tout cela tout seul ! Il est capable de gérer quatre murs d’images simultanément tout en matriçant d’autres sources vers d’autres simples moniteurs. Enfin, un CORIOmaster centralise toutes ces fonctions dans une interface de gestion unique pour plus d’efficacité.
MuxLab propose de petits extendeurs HDMI sur IP depuis quelques temps déjà. Ce couple 500763-TX et 500762-RX améliore ses capacités de distribution vidéo 4K. Le transport se fait toujours en H.264 ou en H.265 afin de se passer de toute connexion audio/vidéo directe.
Extendeurs AV sur IP en PoE
Les extendeurs HDMI sur IP convertissent le signal audio/vidéo en un flux IP destiné à passer sur un réseau informatique. On entre dans l’extendeur transmetteur, on ressort en RJ45 à connecter sur le réseau local, c’est-à-dire un switch réseau. Le récepteur est également relié au switch à un endroit différent du réseau. Il reconvertit le signal en une sortie HDMI à relier à l’écran. MuxLab a ajouté un petit bonus : ces appareils sont PoE. Ils sont alimentés via le réseau donc par le switch (PoE bien sûr). Aucun bloc d’alimentation à prévoir, c’est autant de prises de courant en moins à prévoir.
Le transmetteur 500763-TX dispose d’une entrée HDMI compatible 4K à 30 Hz. Il utilise les codecs H.264 et H.265 pour la diffusion sur le réseau IP. En H.265, la latence est inférieure à 200 ms. L’audio séparé peut être transmis en parallèle via une entrée sur mini-jack. Le contrôle de la source reliée au transmetteur devient possible grâce au port RS232 et à la prise IR.
De son côté, le récepteur 500762-RX dispose des mêmes prises, mais dans l’autre sens : une sortie HDMI et une sortie audio sur mini jack. Il y a également une sortie de-embedder pour récupérer le signal audio du HDMI sur une prise numérique optique.
MuxLab 500762-RX
Jusqu’à 100 mètres de distance
Le transmetteur 500763-TX est un nouveau produit. Tandis que MuxLab a amélioré le récepteur 500762-RX en baissant sa latence à 200 ms pour s’adapter au nouveau transmetteur. Il est également utilisable dans une configuration de mur vidéo désormais. Ces petits extendeurs sur IP facilitent tout système de distribution 4K sans aucune liaison directe mais via une topologie en étoile où le switch réseau joue le rôle de matrice. Tout se pilote via l’application MuxControl.
![[Dossier] Muséographie : les produits du moment pour l’image, le son et les interactions](https://blog.eavs-groupe.com/wp-content/uploads/2019/07/dossier-museographie-eavs.jpg)
![[Dossier] Que faut il savoir quand un fabricant annonce 4K sur ses produits ?](https://blog.eavs-groupe.com/wp-content/uploads/2019/06/4K-UHD-18gbps.jpg)
