Auteur/autrice : Alban Amouroux

  • Gefen GAVA : un nouveau système d’automation sur IP modulable

    Gefen GAVA : un nouveau système d’automation sur IP modulable

    A côté d’un nombre impressionnant d’interfaces, de distributeurs et de convertisseurs, Gefen lance sa première gamme d’automation dénommée GAVA (Gefen Audio Video Automation). Trois produits composent cette gamme.

    Les produits GAVA vont permettre de créer un système modulable de contrôle, aussi bien dans les environnements professionnels (salle de réunion, hôtellerie) que résidentiels. Tout est pilotable, du téléviseur à la lumière, de l’écran de projection au lecteur multimédia.

    Le contrôleur maître

    Le EXT-GAVA est la pièce maîtresse des systèmes d’automation Gefen. Ce petit boîtier très simple ne dispose que d’un nombre de ports limité : une prise Ethernet, deux prises USB et une prise RS232. Les prises USB servent aux mises à jour du système GAV, tout comme la prise Ethernet.

    gefen_ext-gava

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    Le EXT-GAVA utilisé seul peut déjà de piloter tous les appareils sur IP : amplificateur, lecteur multimédia, consoles d’éclairage, etc. Le logiciel de configuration permet de sélectionner les drivers des appareils à piloter et de construire l’interface graphique en HTML5 accessible depuis un navigateur web. Le HTML5 est compatible avec tous les navigateurs, les smartphones et les tablettes. Le HTML5 est dynamique : les éléments dynamiques changent sans que la page n’ait besoin de se recharger. Le HTML5 permet de se passer d’une « App » propriétaire.

    Le logiciel de configuration

    Il est tout simplement intégré au boîtier GAVA. On se connecte depuis un navigateur au boîtier pour lancer l’application de configuration et de création d’interfaces. Celles-ci seront prédéfinies selon des templates par appareil. Mais on peut aussi sélectionner des templates de projets complets : une zone vidéo, multizones vidéo, home cinéma, etc.

    gava_interface

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    Concernant les appareils pilotables, une base de drivers est incluse. Le GAVA peut piloter un appareil en RS232 et des appareils sur IP, comme une console Lutron ou un serveur iTunes. Pour ajouter des ports de contrôle, il faut passer par les modules esclaves.

    Les modules esclaves

    Le Gefen GTB-MINI-PACS ajoute un port RS232 et trois sorties infrarouge. Il a également un récepteur infrarouge. Le Gefen EXT-PACS un peu plus gros multiplie les ports : huit sorties infrarouge, trois ports RS232 et dix triggers 12V. Le Gefen GAVA communique avec un ou plusieurs modules esclaves sur le réseau pour multiplier les points de contrôle.

    gefen_PACS

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    gava_schema

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    En résumé…

    Gefen propose un système d’automation très simple d’utilisation. Il n’y a aucun logiciel à installer, celui-ci est inclus dans le contrôleur GAVA. La configuration se fait sans programmation via des menus déroulants en sélectionnant les sources, les afficheurs, les ports utilisés, les zones, etc. Les modules peuvent être ajoutés sans peine, zone par zone. Les interfaces sont simples, mais générées automatiquement. Le système GAVA fait gagner du temps, sans faire de concession sur les performances !

    Voir le système GAVA sur le site EAVS

  • Découvrez les enceintes de référence MK Sound (2/2) séries 950, 150 et amplifiées

    Découvrez les enceintes de référence MK Sound (2/2) séries 950, 150 et amplifiées

    Dans la première partie de cette présentation, nous avons passé en revue les séries d’enceintes MK Sound de petit et moyen format : série M, série 750 et pack MK Movie. Nous allons nous intéresser aujourd’hui aux séries haut de gamme dans des formats déjà plus conséquents.

    Série 950 THX Select2

    La série 750 est certifiée THX Select, ce qui en dit long sur la qualité attendue de si petites enceintes. La série 950 monte d’un cran et est elle certifiée THX Select2.  Celle-ci est destinée aux pièces de 57 m3 de volume (environ 25 m2), avec un positionnement des fauteuils et canapés jusqu’à 3 ou 4 mètres de l’écran.

    mk-sound_serie-950

    On débute la série avec les enceintes frontales 950F qui sont cette fois des colonnes de 122 cm de hauteur afin de placer les haut-parleur à la bonne position d’écoute. Ceux -ci sont représentés par une paire de 13 cm et un tweeter de 2,5 cm. La LCR-950 est l’enceinte centrale correspondante, qui n’est que la partie haute de la colonne, avec toujours les mêmes haut-parleurs. Si on ne souhaite pas passer par les colonnes, on peut aussi utiliser trois LCR-950 en frontales.

    MK Sound emploi sur ces modèles des filtres passifs Phase-Focused™ qui ont pour but de linéariser la réponse en fréquence aussi bien dans le plan horizontal que dans le plan vertical. Le résultat à l’écoute donne un message sonore cohérent, où toutes les fréquences arrivent ensemble jusqu’à l’oreille pour ne faire qu’un.

    L’enceinte surround SUR-95T est toujours basée sur le concept tripole vu précédemment : un woofer de 13 cm et un tweeter en façade, un médium large bande de 9 cm de chaque côté.

    mk-sound_IW-95_950F_SUR-95T

    Le modèle encastrable utilisable dans cette série est la IW-95. On a ici un modèle plus imposant que dans les gammes précédentes avec un tweeter de 2,5 cm accompagné d’un woofer de 16,5 cm. Le filtre passif Phase-Focused™ est aussi présent.

    Le caisson préconisé est le MX-250 qui embarque 250 Watts de puissance avec l’objectif de pousser deux subwoofers de 30 cm de diamètre. La bande passante démarre à 20 Hz, ce qui promet en terme de très basses fréquences !

    Série 150 THX Ultra2

    On entre maintenant dans le top du home cinema avec cette série 150 certifiée THX Ultra2. Pour rappel, cela signifie que ces enceintes seront à l’aise dans des pièces de 85 m3 de volume ou 35 m2 de surface, avec un recul supérieur à 4 mètre. Cette gamme d’enceintes est utilisée dans les plus grands studios des majors du cinéma : 20th Century Fox, DreamWorks SKG, Lucasfilm LTD, Paramount Studios, Universal Studios, Walt Disney Studios, Warner Brothers Studios, …

    mk-sound_serie-150

    Les imposants mais performants moniteurs S-150MKII sont équipés de trois tweeters de 2,5 cm complété par deux woofers de 13 cm. Le tout tient dans un coffret quasi cubique de 31,8 x 27,6 x 31,8 cm. Le résultat, c’est un message sonore riche jusque dans le grave, nette et punchy. Elle sera utilisée à l’identique pour les trois canaux avant gauche, centre et avant droit.

    Pour les canaux surround, MK a deux solutions dans cette série. Il y a tout d’abord un modèle tripole, comme dans toutes les autres séries, la S-150T, avec des haut-parleurs équivalents à la SUR-95T mais dont les timbres sont adaptés pour s’associer parfaitement avec les S-150MKII. Et puis il y a la MP-150, un modèle mural classique, type salle de cinéma, avec les haut-parleurs dirigés avec un léger angle vers les spectateurs. La MP-150 est équipée des cinq mêmes haut-parleurs que la S-150MKII ! Autant dire que pour reproduire des effets sonores musclés, ce modèle sera au rendez-vous.

    mk-sound_IW-150_MP-150

    Il y a aussi un modèle encastrable, utilisable pour tous les canaux, aussi bien à l’avant qu’en surround, c’est la IW-150. Les haut-parleurs acceptant 200 Watts RMS sont toujours identiques à la S-150MKII, mais dans un format ici super réduit de seulement 8,1 cm de profondeur.

    Enfin, le caisson qui viendra renforcer tout ce joli monde dans les fréquences graves est le MX-350MKII. Proche du MX-250, il propose d’aller plus loin en pression acoustique avec une amplification portée ici à 350 Watts RMS.

    Les modèles amplifiés

    Ces modèles seront parfaits en utilisation avec un pré-amplificateur home cinema. L’amplification est dans l’enceinte, au plus près des haut-parleurs, et surtout parfaitement adaptée à ces haut-parleurs, puisque provenant du même fabricant.

    La MPS-1611P, qui n’a pas d’équivalent en version non amplifiée, a un woofer de 16,5 cm en plus du tweeter. Elle pourra par contre très bien s’associer avec l’enceinte encastrable IW-95 équipée des mêmes haut-parleurs.

    mk_sound-amplified

    Et on termine avec la MPS-2510P qui est tout simplement la même enceinte que la S-150MKII, avec l’amplification en plus. Elle ne descend qu’à 80 Hz, le caisson de grave en supplément est donc obligatoire. Mais pour ce qui est du reste du spectre, les 2×180 Watts RMS intégrés devraient faire parler la poudre !

    En résumé…

    MK Sound est tourné avant tout vers le home cinema, mais ces enceintes seront parfaites pour la HiFi également. Les nombreux modèles, compacts, moins compacts et encastrables, devraient trouver leur place dans à peu près toutes les configurations. Les avantages principaux de ces différentes séries sont le format compact, la cohérence dans les gammes, les certifications THX et un rendu sonore ultra dynamique parfait pour le home cinema !

    Découvrez les enceintes de référence MK Sound (1/2) séries M, 750 et MK Movie

    logo mk-sound

    Accédez à la gamme complète MK Sound sur le site EAVS

  • Guide : multimédia et audiovisuel, comment choisir le bon câble réseau ?

    Guide : multimédia et audiovisuel, comment choisir le bon câble réseau ?

    Catégorie 5, 6 ou 7, ces termes ne vous sont sûrement pas étrangers. Aujourd’hui, de plus en plus de produits électroniques pour l’audio/vidéo, le multimédia et le contrôle dispose d’une connexion réseau, pour communiquer ensemble et pour communiquer avec le web. Les câbles Catégorie 5, 6 et 7 constituent l’épine dorsale d’un tel réseau.

    De quoi est constitué un câble réseau ?

    Le câble réseau contient quatre paires de 24 AWG / 0,51 mm de diamètre (Catégorie 5) ou 23 AWG / 0,57 mm de diamètre (Catégorie 6 et 7). Chacune de ces paires est torsadée. Les quatre paires sont encapsulées dans la gaine, avec ou sans séparateur plastique au centre.

    Chaque fil peut être monobrin ou multibrins, c’est à dire constitué d’un simple fil ou d’une myriade de petits fils. Les cordons patch que l’on achète tout fait sont souvent multibrins en catégorie 5. Lorsque l’on achète le câble au mètre, celui-ci est la plupart du temps monobrin. Le multibrin est moins performant que le monobrin et ne doit pas être utilisé pour des longueurs supérieures à 30 mètres.

    A chaque bout du câble on retrouve une prise où les huit fils sont positionnés cote à cote, c’est la fameuse prise RJ45 et ses huit connexions. La prise est identique dans son utilisation pour toutes les catégories, mais l’intérieur est différent du fait de l’épaisseur plus importante des fils dans un câble catégorie 6/7. Lorsque vous réalisez vos propres cordons avec du câble au mètre et des connecteurs, attention à ce point important. Notez que l’on peut réaliser des câbles sur mesure seulement avec du monobrin ! Le multibrins doit être utilisé avec des prises RJ45 femelles (murales ou à clipser type Keystone) et autres platines de brassage en rack équipées de connexion type punch-down.

    EZ-RJ45

    Les connecteurs EZ-RJ45 qui existent pour les câbles catégories 5 et 6

    cat6 AWG23

    Des connecteurs universels spécifiques pour la catégorie 6

    Le connecteur RJ45

    Les huit fils dans le connecteur RJ45 peuvent se ranger de deux façons, selon deux normes établies : 568A et 568B. A l’origine, la première était dédiée aux applications de téléphonie et la seconde aux données. Aujourd’hui, le 568B est quasiment généralisé.

    568A 568B

    Cependant, l’utilisation de l’une ou l’autre des normes n’a aucune incidence sur la qualité ou la performance du câble final. Il faut simplement utiliser celle que l’on a choisi dans toute l’installation, car elles sont incompatibles entre elles : on ne peut pas les mixer dans un même réseau.

    Lorsque vous arrivez sur un chantier où l’électricien s’occupe de la réalisation des prises, précisez-lui bien que vous attendez du 568B. Mais n’oubliez pas quand même de vérifier avant tout branchement que le 568B a été respecté sur toutes les prises du bâtiment !

    fluke microscanner

    Testeur Fluke MicroScanner²

    Pour cela, nous vous conseillons de vous équiper d’un testeur comme celui que vous voyez ci dessus. Il vous affichera le câblage, vous indiquera si des paires sont inversées, si les câbles sont mal sertis dans les prises, si le blindage n’est pas relié, et même la longueur totale du câble.

    Blindé ou pas blindé ?

    En plus des éléments cités précédemment, on peut trouver un blindage dans les câbles réseau. Le fait qu’un câble soit blindé ou non, et son mode de blindage, est expliqué par des sigles que l’on doit trouver dans les caractéristiques de chaque câble.

    • UTP : Unshielded Twisted Pair, le câble ne possède aucun blindage
    • FTP : Foiled Twisted Pair, la gaine possède un blindage intérieur qui entoure les quatre paires
    • STP : Shield Twisted Pair, chaque paire est blindée individuellement
    • SFTP ou SSTP : Shield Foiled Twisted Pair, associe les blindages FTP et STP, chaque paire est blindée et un blindage supplémentaire entoure les quatre paires blindées

    Dans le domaine informatique, le blindage n’est pas une nécessité. C’est bien sûr un plus pour éviter d’attraper les parasites environnants. Lorsque les câbles passent dans les cloisons, si on les installe correctement, c’est-à-dire au moins à 20 cm des câbles de courant et en les faisant croiser tout autre câble à 90°, il ne devrait y avoir aucun problème. Mais il reste dans tous les cas plus sûr d’utiliser du câble blindé lorsque l’on ne maîtrise pas l’environnement.

    En catégorie 6, contrairement à la catégorie 5, les connecteurs sont également blindés et sont reliés au blindage qui englobe les quatre paires. Lorsque vous réalisez vos propres câbles n’oubliez pas de bien relier le blindage.

    Un câble FTP ou STP utilisé dans des conditions classiques devrait satisfaire toutes les installations haut de gamme. Un câble UTP suffira pour un réseau informatique classique si l’on a bien soigné sa mise en œuvre.

    Les différentes catégories

    Tout a commencé par le câble de catégorie 3 (Cat3) capable de transmettre du 10 Mbps par seconde. C’est-à-dire qu’avec un accès Internet à 20 Mbps par exemple, le câble limiterait de lui-même le débit Internet ! Le catégorie 4 (Cat4) peut monter lui jusqu’à 16 Mbps. Ce n’est toujours pas suffisant, et heureusement que la technologie a évolué.

    Le catégorie 5 (Cat5) permet de faire passer 100 Mbps, ce qui est déjà plus en rapport avec les usages actuels. Il existe une évolution, le Cat5e, qui est finalement le plus courant aujourd’hui et qui est compatible avec les 1.000 Mpbs, ou le Gigabit Ethernet.

    categories

    Le Cat6 permet d’aller encore plus loin et de monter à 10 Gbps (10.000 Mbps). Les appareils dans ce domaines sont encore rares, on les trouve plutôt dans les salles serveurs que dans les appareils audio/vidéo ou multimédia. Mais ça va arriver à un moment, donc autant se tenir prêt.

    Le Cat7 encore peu développé pourra monter à 40 et 100 Gbps selon les dernières normes ratifiées dans un réseau informatique ! Même si on peut prévoir en l’utilisant dès maintenant, son utilisation pour les équipements actuels, et même pour plusieurs années devant nous, n’est pas justifié.

    En ce qui concerne le réseau informatique, un câble Cat5e ou un câble Cat6 sera donc parfaitement adapté.

    Quel câble réseau pour les extenders HDMI ?

    Dans le monde de l’intégration audiovisuelle, le câble réseau ne sert pas qu’au réseau. Il peut être détourné de sa fonction première pour transporter toutes sortes de signaux audio, vidéo et de contrôle, dont le flux HDMI. Celui-ci est complexe, complété d’autres informations et nécessitant une bande passante élevée de par la quantité d’informations dans un flux audio/vidéo HD.

    On se dirige de plus en plus vers le standard HDBaseT qui permet de faire passer le signal HDMI sur un seul câble réseau. Sur ce même câble, et en parallèle du HDMI, on peut aussi faire transiter Internet, l’infrarouge, du RS232 et même l’alimentation. Autant dire que si tout passe bien sur un câble HDMI classique et ses 19 connexions, c’est beaucoup moins évident sur un câble réseau avec 8 fils.

    gefen

    Les fabricants de transmetteurs HDMI sur câble réseau comme Gefen préconisent l’utilisation d’un câble Cat6 STP. Cependant, un câble Cat5 UTP doit permettre d’obtenir le même résultat !

    Ce n’est pas le cas avec les extenders non HDBaseT et il faudra bien se documenter auprès du constructeur pour connaître le câble qu’il préconise. Certains imposent le câble Cat6 blindé, tandis que chez d’autres il faudra absolument utiliser un câble réseau non blindé ! Il n’y a ici pas de règle.

    En tous les cas dans ce domaine, malgré les exigences du format HDMI, on s’aperçoit finalement qu’il n’est nul besoin d’utiliser les câbles réseau les plus performants ou les plus blindés. Il faut simplement choisir le câble que le fabricant conseille.

    Contraintes techniques à l’installation

    Après tout ce que nous venons de voir, il y a encore quelques informations à connaître pour l’installation des câbles réseau. Ce n’est que du bon sens, et plus ces règles seront respectées, moins les câbles réseau seront chers : on pourra alors se contenter de câbles non blindés de catégorie 5e.

    • Faire passer les câbles réseau à au moins 20 cm des câbles de courant
    • Faire croiser les câbles réseau avec les câbles de courant à 90°
    • Éloigner les câbles réseau le plus possible des éclairages fluorescent
    • Le câble ne doit pas être dénudé de plus de 3 cm
    • Les paires ne doivent pas être dé-torsadées de plus de 1 cm au niveau des connecteurs
    • Ne pas appliquer un rayon de courbure de moins de 5 cm
    • Ne pas créer de liaison de plus de 100 mètres (90 mètres dans les cloisons pour laisser 5 mètres de chaque côté hors cloison)
    • Ne pas utiliser des cordons patch (câbles monobrin) de plus de 6 mètres
    • Si le câble est utilisé dans les faux plafond libres, il doit être certifié « plenum » ou « LSZH », pour ne pas dégager de fumées toxiques si il venait à prendre feu (utilisations industrie & tertiaire)

    Nos conseils

    Nous vous conseillons un câble qui répond à la plupart des contraintes et pour quasiment tous les usages, c’est le Belden 1633, un câble catégorie 5e FTP. Il possède donc un blindage unique, entre la gaîne et les quatre paires. Son diamètre extérieur de 6 mm est assez fin pour faciliter son passage dans les gaînes. Le « skew » (retard à l’arrivée entre les paires) n’est que de 15 nanosecondes au maximum, alors qu’il est situé entre 25 et 45 ns en moyenne et en général pour un câble Cat5e. C’est un avantage supplémentaire lorsque il est utilisé pour faire passer un signal audio/vidéo complexe comme le HDMI.

    belden 1633E

    Pour les autres applications, trois références complémentaires sont disponibles sur le site EAVS :

    Toutes vos questions sont les bienvenues dans les commentaires !

  • Découvrez les enceintes de référence MK Sound (1/2) séries M, 750 et MK Movie

    Découvrez les enceintes de référence MK Sound (1/2) séries M, 750 et MK Movie

    Les enceintes MK Sound se veulent être le « choix des professionnels ». Depuis 40 ans, MK Sound conçoit et fabrique les enceintes parmi les plus performantes au monde, aussi bien destinées aux particuliers qu’aux professionnels. Les MK Sound sonnent juste, pour délivrer un message exempt de tout enjolivement. C’est pourquoi les enceintes MK Sound sont utilisées dans beaucoup de studios de création musicale et de production de bandes sonores de films.

    Les enceintes MK Sound sont avant tout tournées vers le home cinema, mais elles seront également parfaitement à l’aise dans des configurations HiFi stéréo exigeantes. Chacune des six séries que comprend le catalogue MK proposent enceintes avant, surround, caisson de grave, et dans certains cas un modèle encastrable. Certains modèles peuvent être mixés entre les séries, n’hésitez pas à contacter notre service technique à ce sujet.

    Série M

    La série M contient des modèles compacts, mais néanmoins extrêmement dynamiques au regard de la taille des coffrets. On trouve tout d’abord la M5, dans un format vraiment minuscule de 18.8 x 12.5 x 16.3 cm. Un simple woofer de 10 cm accompagné d’un tweeter sauront parfaitement assurer les canaux avant gauche, centre et droit d’un système home cinema à partir du moment où ils sont secondés par l’un de deux caissons conseillés, le SB-8 et le SB-12, disposant respectivement d’un subwoofer de 20 et de 30 cm.

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    MK Sound Serie M

    On peut remplacer la M5 par la M7 qui double le woofer pour descendre plus bas dans le grave. Pour plus de facilité d’intégration, on peut alternativement sélectionner son équivalent mural, la MP7, avec toujours un tweeter complété de deux woofers de 10 cm.

    Du côté des surround, la référence à adopter est la M4T. Son mode de fonctionnement cher à MK Sound est le « tripole ». Un couple tweeter et woofer de 10 cm est installé en façade. Les deux faces droites et gauches accueillent elles chacune un haut parleur large bande de 7,5 cm. Cette enceinte rayonne donc dans trois directions pour une immersion sonore largement améliorée, et c’est bien ce que l’on demande aux enceintes surround.

    Cette série a également un modèle encastrable à disposition, la IW5. Elle reprend les caractéristiques de la M5, avec les mêmes haut-parleurs, mais dans moins de 10 cm de profondeur. Bien que son format « dans le mur » soit rectangulaire, pour cacher tout ça, elle est disponible avec une grille blanche ronde ou carrée au choix.

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    MK Sound SB-8 blanc

    Toutes les enceintes de la série M ainsi que les deux caissons de grave sont disponibles en blanc et en noir.

    Kit 5.1

    Toujours dans l’esprit « mini », MK Sound propose un kit 5.1 complet, le MK Movie. Rien à ajouter, tout est là pour créer un système home cinema complet pour des pièces de tailles moyennes : 3 enceintes frontales, deux enceintes tripoles et un caisson avec un subwoofer de 20 cm. Les cinq enceintes intègrent tweeter de 25 mm et woofer de 10 cm.

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    MK Sound MK Movie

    Grâce au format vraiment contraint de ces enceintes, ce type de kit trouvera facilement sa place dans des pièces de vie comme un salon ou une salle multi-activités avec console de jeux par exemple. Pour moins de 2.400 €, on a ici une solution parfaitement cohérente qui représente ce qui peut se faire de mieux dans le domaine des enceintes home cinema les plus discrètes.

    Série 750 THX

    La série 750 comprend quatre enceintes et un caisson de grave. Pour la scène sonore frontale, on associera l’enceinte verticale LCR-750, pour les canaux droit  et gauche, à l’enceinte horizontale LCR-750C pour le canal central. Malgré le côté visuellement compact, les dimensions sont généreuses avec 40,8 x 17,8 x 22,3 cm, la dernière dimension correspondante à la profondeur. Le tweeter utilisé est un modèle en soie de 25 mm, tandis que le médium et le grave est confié à une paire de haut-parleurs de 13 cm.

    La SUR-55T destinée aux effets surround conserve le concept Tripole cher à la marque : un woofer de 13 cm et un tweeter en façade, et des larges bande de 7,5 cm de chaque côté. On est sur le même principe que la M4T de la série M, mais avec plus de coffre, pour des pièces plus grandes.

    mk-sound serie-750

    MK Sound Serie 750

    Les LCR-750 peuvent être remplacées par le modèle encastrable IW85 composé d’un tweeter et d’un seul woofer de 13 cm. Le rendu ne sera pas exactement semblable, mais on monte tout de même en gamme par rapport à la IW5 de la série M, le woofer passant de 10 à 13 cm.

    mk-sound iw85

    MK Sound IW85

    Toutes ces enceintes combinées peuvent être associées au caisson de grave SB-1250 pour créer des ensembles 5.1 ou 7.1. Ce caisson est proche du SB-12 dévolu à la série M, mais utilisé ici avec un volume de charge plus important, pour descendre plus bas et donner plus de niveau sonore. L’évolution de la série M vers la série 750 se justifie donc principalement dans l’optique d’une utilisation dans une pièce de plus grand volume, la certification THX est là pour le rappeler. Et ainsi de suite avec les séries MK Sound supérieures !

    mk-sound SB-1250

    MK Sound SB-1250

    A suivre…

    Nous poursuivrons la découverte des autres collections d’enceintes MK Sound d’ici quelques jours avec les modèles les plus haut de gamme, destinés à créer des systèmes home cinema sans compromis, avec les séries 950 et 150, ainsi que les modèles amplifiés.

    Découvrez les enceintes de référence MK Sound (2/2) séries 950, 150 et amplifiées

  • [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)

    [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)

    Dans les épisodes précédents de cette présentation de la solution OnControls, nous avions vu le principe de fonctionnement de l’application, c’est-à-dire comment utiliser un smartphone ou une tablette comme télécommande universelle et intelligente, puis comment créer et configurer sa première interface. Dans ce troisième épisode, nous allons découvrir un exemple du résultat final sur un iPhone.

    Les principales fonctions disponibles

    L’application en ligne, dans le cloud, OnControls My Control Builder permet aussi bien de créer les interfaces graphiques que de lier les actions qui vont être effectuées sur chaque bouton. On peut lier une action simple comme un code infrarouge ou un scénario complet avec une suite d’ordres.

    Les fonctions principales supportées sont les suivantes :

    • codes infrarouges (base de codes intégrées, accepte les codes Pronto HEX, possibilité d’apprendre les codes via le module OnControls OnLink IR3)
    • codes RS232 (base de codes, possibilité de rentrer les codes si vous avez le protocole à votre disposition)
    • codes IP (idem RS232)
    • contacts et relais (via le module OnControls OnLink CONTACT)
    • retours d »infos sous forme textuelle, chiffrée ou de bargraphe (volume)
    • affichage d’une page web ou d’un morceau d’une page web au sein de l’interface
    • lancement d’applications externes (navigateur, météo, Twitter, Facebook, etc.)
    • gestures et mouvements (selon le modèle de smartphone ou tablette)
    • envoi de mails
    • affichage de fenêtres popup d’alertes ou de confirmation

    Sauvegarde de l’interface

    Une fois que vous avez défini les différents appareils à piloter et que tous les ordres sont dans la base, soit la base OnControls, soit la base de l’utilisateur avec vos propres codes ou les codes manquants, il faut mettre en page tout cela. La première étape est la sélection du format : iPad, iPhone Retina, iPod, Android, Kindle. OnControls propose pour chaque format des pages types avec fond, découpage et boutons. Vous pouvez bien entendu tout personnaliser selon vos goûts. Tout ce que vous aurez créé sera mémorisé dans le cloud, vous pourrez ainsi réutiliser des éléments communs de votre création pour différents projets.

    Récupération de l’interface

    L’étape suivante est l’installation de l’application OnControls sur votre smartphone ou tablette. Attention, pour l’environnement iOS par exemple, l’application est distincte entre iPad et iPhone/iPod Touch. Nous allons prendre un iPhone pour l’exemple suivant.

    oncontrols sync

    Après avoir lancé l’application, il faut récupérer l’interface pour la stocker dans l’iPhone. Cinq onglets sont disposés en bas de l’écran. C’est le dernier, « Sync », qu’il faut choisir. En haut de l’écran apparaissent les interfaces disponibles (les « handsets ») dans un format supporté par l’iPhone. On sélectionne celle de son choix et on patiente le temps qu’elle soit récupérée, environ 20 secondes la première fois.

    Adaptation à l’environnement

    OnControls a décidé de ne pas stocker les informations relatives aux appareils pilotés dans l’interface. Ces informations sont à déclarer dans l’application sur l’iPhone. Finalement, cette solution est la bonne : étant donné que tout est sur le réseau, si le client final change de box Internet, il pourra sur vos instructions modifier les adresses. Alors que si ces informations étaient stockées dans l’interface, il faudrait modifier l’interface puis la recharger dans l’iPhone, ce qui est bien plus contraignant à distance.

    oncontrols gateways

    gateways

    On se rend donc dans l’onglet « Gateways » où l’on va déclarer les modules OnControls (IR, RS232 ou CONTACT), ainsi que les appareils pilotés directement en IP. On leur rentre leur adresse IP sur le réseau, puis on les associe aux appareils présents dans l’interface. Prenons un exemple avec un module OnLink IR3. On le déclare dans les gateways on lui rentrant son adresse IP, puis on associe au port IR 1 les appareils qui sont au bout de la cellule infrarouge. On retoruve la liste de ces appareils sous l’onglet « Devices ».

    oncontrols devices

    Affichage de l’interface

    Lorsque tous les appareils (devices) ont bien été liés aux différentes gateways, l’interface est prête à être utilisée ! On se rend pour cela sur le premier onglet « Panels ». Apparaissent alors les différentes pages de l’interface. On sélectionne celle que l’on aura préalablement nommée Home ou Accueil et l’interface apparaît.

    oncontrols panels

    Démonstration vidéo

    La vidéo ci dessous vous montre rapidement quelques exemples d’utilisation de l’application OnControls. On trouve par exemple :

    • pages graphiques sur mesure
    • bi-directionnalité via RS232 ou IP avec retour d’informations depuis l’amplificateur AV : volume et source en cours
    • gestures pour le contrôle de fonctions essentielles sans avoir besoin de regarder l’écran tactile : volume et morceau précédent/suivant
    • applications intégrées dans OnControls comme les pages web (programme TV à côté de boutons de fonction) ou lien vers des applications externes (météo, navigateur web, vidéos)

    oncontrols vimeo

    Les écrans de l’amplificateur AV et du lecteur Blu-ray visibles sur la vidéo vous permettent de suivre le retour des actions effectuées sur l’application OnControls.

    Nous espérons que cette présentation vous aura donné des idées pour vos prochains projets de contrôle tactile avec ces fonctions inédites intégrées !

    Retrouvez la gamme OnControls sur EAVS.

    1. [Test] On Controls, l’application de télécommande universelle (1/3)
    2. [Test] On Controls : créer et configurer une interface (2/3)
    3. [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)
  • Transmettre la vidéo haute définition sans aucun fil avec le WHDI

    Transmettre la vidéo haute définition sans aucun fil avec le WHDI

    Le signal HDMI est complexe. Des millions d’informations transitent sur un câble constitué de multiples fils de très petit diamètre. Et dans tout ça, on doit faire passer de la vidéo en haute définition, de la 3D, du contrôle de droits (HDCP), du pilotage (CEC), du réseau informatique (Ethernet) et de l’audio (ARC). Sur un câble de 1m50, les problèmes sont rares. Mais plus on s’éloigne, et plus les risques de perdre toute ou partie des signaux accourent.

    Gefen GTV-WHD-1080P-LR

    Alors, au lieu de faire le tour de la pièce avec un câble HDMI pour aller des différentes sources vidéos jusqu’à l’écran plat ou jusqu’au vidéoprojecteur, pourquoi ne pas essayer l’alternative du sans fil ? En plus de la simplification en terme d’installation, on conserve quasiment toutes les qualités d’un câble HDMI classique.

    On passe donc sur un émetteur à relier à la sortie des sources, et un récepteur du côté du diffuseur. Entre les deux, il faut un espace vide théorique de 30 mètres maximum, mais plus raisonnablement de 10 mètres en moyenne dans la pratique. Si les sources et le diffuseur sont bien dans la même pièce, vous pouvez commencer sérieusement à oublier le long câble HDMI de 15 mètres qui part le long des plinthes, qui remonte le mur puis qui traverse la moitié de la pièce à travers le plafond.

    wireless hdmi

    Le HDMI sans fil existe sous plusieurs formes. Il y a tout d’abord les solutions propriétaires que l’on trouve essentiellement chez les fabricants d’écrans plats : Sharp, Sony, Samsung, etc. Mais il existe des normes, pas une seule bien entendu, mais trois normes qui couvrent les solutions existantes : le Wireless HD, le WiGig et le WHDI. Cette dernière est la plus utilisée, et peut-être celle qui réussira à s’imposer. On est en aujourd’hui au WHDI 1.0 et le WHDI 2.0 se prépare avec le support, toujours sans fil, des formats ultra haute définition (4K) !

    Prenons l’exemple de la solution Gefen GTV-WHD-1080P-LR (transmission HDMI sans fil à 30 mètres théoriques). Cet ensemble se compose de deux boîtiers : un émetteur et un récepteur. Le premier reçoit la source en entrée ainsi qu’une sortie infrarouge. Celle-ci va permettre depuis le boîtier récepteur de piloter la source à l’autre bout. Le récepteur dispose donc d’un récepteur infrarouge en façade et le sortie HDMI à relier au diffuseur.

    Gefen GTV-WHD-1080P-LR

    Cliquez pour agrandir

    La particularité de ce modèle est de pouvoir multiplier les émetteurs jusqu’à 8 vers un seul récepteur. Cela permet de mettre un émetteur derrière chacune de ses sources, puis de switcher de l’une à l’autre avec la télécommande livrée avec le GTV-WHD-1080P-LR. On ajoute alors un émetteur au gré des ajouts de sources dans son système, ce qui, en plus de rendre une installation vidéo haute définition plus pratique à installer, en fait un système parfaitement évolutif dans le temps.

    Fiche du Gefen GTV-WHD-1080P-LR sur le site EAVS

  • Concevoir un système multiroom vidéo avec les serveurs BNM Video

    Concevoir un système multiroom vidéo avec les serveurs BNM Video

    BNM Video propose une solution efficace de stockage et de diffusion multi pièces de films. Le concept est simple, il suffit d’insérer ses films sur DVD ou Blu-ray dans le serveur, ceux-ci sont dématérialisés pour éjectés. Pour cela, deux éléments simples constituent la base d’une telle solution : un serveur qui enregistre et qui stocke les films d’un côté, un lecteur vidéo relié à une TV capable de relire les fichiers stockés de l’autre. Découvrons  les autres éléments nécessaires pour construire un système complet vidéo multiroom.

    Pourquoi un serveur vidéo ?

    Aujourd’hui, deux dilemmes peuvent se poser :

    • on possède une bibliothèque importante de films et il devient fastidieux de retrouver le bon boîtier sur les étagères (surtout quand le disque correspondant n’est pas dedans !)
    • on a plusieurs téléviseurs sur lesquels on aimerait bien pouvoir regarder ses films, mais pour cela, il faut balader les disques d’une pièce à une autre

    bnm video serveur

    Le numérique permet de régler ces deux problèmes grâce aux serveurs vidéo. C’est ce que l’on trouve dans le catalogue BNM Video avec 8 références, de 14 à 90 TeraOctets, pour stocker des centaines de DVD et de Blu-ray. Une unité d’extension permet de rajouter encore plus de TeraOctets pour constituer des bibliothèques de films numérisés virtuellement sans limite.

    Selon les capacités de son réseau informatique, on va pouvoir lire simultanément plusieurs films distincts sur différents téléviseurs de la maison. Chaque lecteur affichera son interface sur le téléviseur pour permettre de sélectionner son film dans la mosaïque de jaquettes des films stockés.

    Un système par l’exemple

    Le serveur et les lecteurs multimédia ne suffisent pas. On est dans le tout numérique et un réseau informatique est requis. Il faut tout d’abord un réseau câblé avec une prise RJ45 disponible dans chaque zone, à proximité du téléviseur. Toutes ces prises RJ45 seront reliées à un switch réseau, Gigabit de préférence, et relié par un câble réseau à la box Internet. Pour ne pas entrer dans les complications, choisissez un switch non manageable, c’est-à-dire un modèle plug-and-play sans aucun réglage interne : pas de réglage, pas de risque donc de faire de mauvais réglages !

    Le serveur vidéo peut se trouver dans n’importe quelle pièce, mais idéalement ce sera dans une remise, une pièce technique, mais néanmoins assez ventilée car les serveurs peuvent dégager pas mal de chaleur. Il faut tout de même que cette pièce reste facilement accessible, car c’est dans cette pièce qu’il faudra se rendre pour insérer les nouveaux disques dans le serveur afin qu’il soient copiés.

    bnm video schema

    Cliquez pour agrandir

    Dans chaque zone, le lecteur multimédia sera relié d’un côté à la prise réseau, et donc au switch, et de l’autre en HDMI au téléviseur ou à l’amplificateur home cinema. Ne manque plus qu’une télécommande universelle pour piloter le tout, et le tour est joué !

    En résumé

    La composante essentielle, c’est la présence d’un réseau informatique câblé arrivant au moins dans chaque pièce où l’on prévoit d’installer un lecteur multimédia. Alors tout devient possible pour mettre en place un système de bibliothèque de films HD quasiment sans limite de stockage, et diffusant en multiroom vers un nombre conséquent de zones vidéo. Avec une télécommande universelle, l’utilisateur a ainsi tout dans la main pour piloter un système high-tech qui devient aussi simple d’usage qu’un simple lecteur DVD relié en direct sur un téléviseur !

    Exemple pour 1 zone :

    Exemple pour 3 zones :

  • XBOX SmartGlass : du multimédias multi écrans

    XBOX SmartGlass : du multimédias multi écrans

    Après quelques présentations et vidéos démonstratives, le projet XBOX SmartGlass devient disponible pour tous sous la forme d’une application pour smartphones et tablettes.

    L’objectif de SmartGlass est de créer un véritable réseau d’utilisation intelligent entre ses différents appareils électroniques compatibles. Jusqu’à maintenant, une application de contrôle sur un smartphone permettait par exemple de lancer une vidéo, puis de commander les actions telles que play/pause, avance rapide, etc.

    xbox smartglass

    SamrtGlass va beaucoup plus loin et justifie tout l’intérêt d’avoir plusieurs écrans à sa disposition, TV, smartphone et tablette, pour les faire cohabiter intelligemment en leur distribuant un contenu adapté à leur usage. Prenons l’exemple d’un film que l’on aurait sélectionné sur la tablette puis que l’on souhaite lire sur la XBOX 360. La vidéo s’affiche alors sur la TV, et la tablette se transforme en second écran complémentaire pour afficher des informations sur le film et les acteurs.

    Ca fonctionne aussi pour les jeux vidéo avec l’espace de jeu principal sur la TV, et des informations complémentaires sur le smartphone ou la tablette, comme le plan du niveau dans lequel on évolue, les différentes capacités, points de vie et autres équipements de son personnage, ou encore l’image du rétroviseur dans une course de voiture.

    xbox smartglass

    La navigation Internet sur le téléviseur devient enfin intéressante. Le smartphone permet de naviguer dans la page affichée sur la TV, de zoomer et de jouer le rôle du clavier.

    Microsoft annonce également que toute action débutée sur l’un des écrans peut se poursuivre sur un autre, même en déplacement. On peut écouter de la musique sur la XBOX dans le salon, mettre en pause le morceau et le poursuivre sur son smartphone en sortant de chez soi.

    xbox smartglass

    Les possibilités sont impressionnantes. Pour l’instant, il faut que les applications soient compatibles SmartGlass : c’est le cas pour la musique ou pour le navigateur web, mais ce n’est pas le cas pour tous les jeux, et seules quelques films ont droit à leur second écran pour l’instant. On imagine que les applications vont se multiplier et on attend avec impatience le mode télécommande intelligent SmartGlass pour les applications TV Orange et Canal+/CanalSat disponibles sur la XBOX 360 !

    Il ne manque plus que des « XBOX Mini » (sans la partie jeux) ou des « XBOX Audio », ou toute autre sorte de player compatible venant d’autres fabricants, pour diffuser musique et vidéo en multiroom.

    L’application sera disponible sur les smartphones et tablettes Android et Apple, et bien évidemment sur Windows 8 et Windows Phone.

  • URC commercial : monter un petit système de contrôle de salle

    URC commercial : monter un petit système de contrôle de salle

    Les produits de contrôle URC sont constitués de télécommandes, de claviers et de centrales qui ont pour but de piloter tout appareil électronique. Les applications couvrent bien sûr le résidentiel, mais également les environnements professionnels. Nous allons découvrir comment monter un petit système de contrôle de salle de conférence, de réunion, de cours, etc. avec les produits URC.

    3 modes de contrôle, une infinité de possibilités

    Dans la gamme URC, on trouve à peu près tous les grands protocoles de transmission de données pour les différents modèles de télécommandes et de claviers : infrarouge, RF, ZigBee, WiFi et IP. Nous allons nous focaliser sur les 3 modes qui concernent plus particulièrement les installations commerciales : RF, WiFi et IP.

    claviers urc

    TKP-100 / KP-900 / KP-4000 – Cliquez pour agrandir

    telecommandes urc

    MX-780 / MX-1200 – Cliquez pour agrandir

    centrales urc

    MSC-400 / MRX-1 – Cliquez pour agrandir

    Les appareils à piloter seront communément : une source vidéo comme un lecteur DVD, un diffuseur (écran plat ou vidéoprojecteur), une grille de commutation, un ampli ou un pré-ampli. On peut avoir dans certains cas plus évolués le pilotage de la lumière, des rideaux et de la climatisation.

    Le logiciel CCP Commercial

    URC propose une version spécifique de son logiciel Complete Control destiné aux environnements commerciaux. Celui-ci a la particularité de proposer des icônes spécifiques pour les télécommandes avec interfaces graphiques : salle de classe, de conférence, salle de repos, etc. C’est la seule différence avec le logiciel CCP Résidentiel.

    CCP commercial

    Contrôle IP

    Commençons par une solution IP la plus simple possible et basée sur un unique clavier mural relié à une centrale IP, l’URC MRX-1. Celle-ci inclus tous les ports nécessaires : IR, RS232, relais et le pilotage d’appareils sur le réseau. Le clavier URC TKP-100 possède 7 boutons : ON, OFF, scène 1, scène 2, scène 3, MOINS, PLUS.

    Installé à l’entrée d’une salle, il permet de lancer différents scénarios comme « mode réunion », « mode projection » ou « quitter la salle ». Les touches (-) et (+) peuvent être utilisées pour régler le niveau sonore.

    Le système n’empêche en rien de multiplier les claviers. On peut donc en placer un à l’entrée de la salle, et un second sur le pupitre de l’orateur par exemple, avec les commandes suivantes pour les scénarios : ON/OFF pour allumer éteindre le diffuseur, source PC, source DVD, source AUX, et toujours les touches (-) et (+) pour le volume.

    urc exemple IP

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    La deuxième solution, plus haut de gamme, permettra de piloter des produits dits « bidirectionnels », avec retour d’information sur leur état. Le clavier tactile URC KP-4000 (IP) placé à l’entrée de la salle peut donc donner un état des éléments, si ils sont allumés ou éteints, la température exacte de la salle, etc. et proposer les scénarios comme le TKP-100. L’interface graphique de l’écran peut être personnalisée aux couleurs de la société.

    Contrôle RF

    C’est une solution un peu plus évoluée, mais ne nécessitant pas de réseau informatique. Un contrôleur à réception RF, le URC MSC-400, possède tous les ports en sortie pour piloter les différents éléments : infrarouge, RS232 et relais.

    Du côté des commandes, cela peut-être une télécommande RF comme la URC MX-780 qui sera le modèle idéal, avec son écran pour afficher clairement les noms des scénarios de pilotage de la salle.

    urc exemple RF

    Cliquez pour agrandir

    On peut la compléter ou même la remplacer par le clavier-télécommande URC KP-900. Cette commande double-emploi peut en effet se placer dans un réceptacle mural à l’entrée de la salle, et en être retirée pour être utilisée comme télécommande RF dans la salle. Ce compromis est idéal dans les environnements commerciaux.

    Contrôle WiFi & IP

    La télécommande URC MX-1200 (WiFi) a écran tactile pourra elle communiquer avec le contrôleur IP, le URC MRX-1, lancer toutes les commandes possibles, là aussi avec un retour d’état pour savoir quelle source est enclenchée ou le niveau de volume exact des enceintes.

    urc exemple WF

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    Dans ce cas, comme pour le clavier tactile mural, l’interface graphique entièrement personnalisable permet d’utiliser la charte graphique de l’entreprise (logo, couleurs) pour une intégration parfaite.

    En résumé

    Pour le contrôle de salle de petit format, URC possède tous les produits nécessaires à des tarifs vraiment avantageux. La solution de départ avec un clavier IP et une centrale IP coûte environ 600 € HT prix public seulement. Toutes les solutions vues ci dessus ne dépassent pas 1.000 € HT public en ce qui concerne les produits URC.

    Avec différents modes de pilotages et différents protocoles, il y aura toujours la solution adaptée aux contraintes. Le tableau ci dessous résume les différentes solutions en donnant un ordre de tarif public pour les produits URC.

    urc commercial

    Cliquez pour agrandir

  • 10 conseils pour devenir intégrateur AV, multimédia et domotique

    10 conseils pour devenir intégrateur AV, multimédia et domotique

    Comment devenir intégrateur audio/vidéo, multimédia et domotique ? Il n’y a pas réellement de formation typiquement dédiée. Il existe bien des formations domotique, d’antenniste, d’électricien courant faible, mais une formation qui couvrirait tous les aspects du métier reste encore à inventer.

    Le métier d’intégrateur est donc un métier à part. Il faut avoir des capacités, se former sur le tas et surtout être ultra passionné ! Nous vous donnons 10 conseils, parmi tant d’autres, mais 10 conseils qui pourraient être la base pour bien débuter dans ce métier. Pour les anciens du métier, relire (et commenter) cette liste ne peut pas faire de mal !

    1. Avoir un système installé chez soi

    Si vous êtes passionné, vous avez sûrement déjà un système installé chez vous. Si ce n’est pas le cas, commencez par là en vous faisant la main, vous serrez au moins aussi exigeant que vos futurs clients. De plus, utiliser au quotidien des produits que vous installez vous permet de maîtriser encore plus leur installation.

    2. Aider des amis ou sa famille

    Commencer par aider à l’installation d’un home cinéma ou d’un réseau informatique un ami ou un membre de sa famille est également un bon début. Cela vous permet de vous familiariser avec un « client », et surtout de voir quelles sont les attentes, les incompréhensions, et donc la façon de présenter les choses pour bien se faire comprendre dans ce métier complexe.

    3. Lire l’actualité du métier

    Comme dans tous les métiers, il est nécessaire de se tenir au courant de tout ce qui sort. La presse professionnelle en français est malheureusement absente, mais si l’anglais ne vous rebute pas, de nombreux sites anglais et américains sont dédiés à l’intégration. Abonnez-vous également aux newsletters des fournisseurs et fabricants de produits sur le marché français.

    4. Lire les modes d’emploi

    En tant que professionnel, on peut se dire que les modes d’emploi sont inutiles : on maîtrise tout, ça c’est pour le client final. Et pourtant ! On découvre des fonctions qui ne sont pas mises en avant et surtout, on trouve la plupart des réponses aux problèmes rencontrés sur les produits. Lire le mode d’emploi aide enfin à lever le doute sur le fonctionnement réel de telle ou telle fonction.

    5. Avoir les bons outils

    Difficile de lister les outils nécessaires en quelques lignes tellement la liste pourrait être longue… Nous y reviendrons dans d’autres billets. A côté des outils classiques (tournevis, perceuse, visseuse, tire-fil, etc.), ce sont les testeurs pour le réseau informatique ou la continuité des liaisons audio, vidéo et bus qui vous seront vite incontournables.

    6. Comprendre les métiers du bâtiment

    Le maçon n’a pas forcément besoin de comprendre le métier du charpentier, ou l’électricien celui du menuisier, mais vous, vous avez besoin de tous les comprendre. N’hésitez pas à sympathiser avec ces artisans pour leur poser vos questions et ainsi apprendre au fur et à mesure. Vous connaîtrez mieux leurs contraintes qui vous concernent et les termes spécifiques qu’ils emploient.

    7. Se former

    Il est important de maîtriser toutes les possibilités de ce métier où les produits et les technologies évoluent en permanence. Les fournisseurs et fabricants font des formations régulières sur leurs produits. Il y a également le CEDIA qui organise des formations, dont certaines sur Internet (mais en anglais !).

    8. Maîtriser les réseaux informatiques

    Les réseaux sont partout, la plupart des appareils audio/vidéo ont une prise pour être reliés à Internet. Routeur, switch, WiFi, PoE, VLAN, QoS, … ce sont autant de termes qu’il est nécessaire de maîtriser dans ce domaine. Là aussi, les fournisseurs et fabricants proposent des formations régulières à tout niveau dans le domaine.

    9. Maîtriser son ordinateur

    Lorsque son ordinateur plante, lorsque l’on ne retrouve plus ses fichiers, lorsqu’un logiciel refuse de s’installer, voilà des situations auxquelles un intégrateur est régulièrement confronté. Il est nécessaire de savoir bien utiliser son ordinateur, le relier au réseau, remplacer les drivers qui ne marchent pas ou trouver la bonne information sur le web pour s’en sortir.

    10. Se faire connaître

    Pour bien commencer dans le métier, et pour bien continuer, il est nécessaire de sa faire connaître auprès des professionnels tout autant que des clients. D’un côté, il est intéressant de connaître les concurrents dans sa région, pour ne pas se marcher dessus ou éventuellement collaborer sur des missions de grande envergure ; et de l’autre de se faire connaître auprès des architectes, constructeurs de maison, électriciens, antennistes et autres climaticiens.

    Loin de vouloir décourager les plus passionnés, bien au contraire, cette liste de conseils montre à quel point ce métier est complexe et qu’il nécessite de nombreuses compétences que l’on acquiert avec le temps. Ces conseils sont une base de départ, mais c’est bien le terrain qui vous apprendra à vous professionnaliser. Si vous voulez rajouter vos propres conseils, n’hésitez pas à les poster en commentaire ci dessous.

    Sujet inspiré du billet sur le blog de John Sciacca