Nous vous avons déjà présenté tout le savoir faire d’Aquavision dans ses domaines de prédilection : les écrans étanches pour l’extérieur ou encore les écrans miroirs pour une intégration parfaite. Les cas d’application avec les écrans Aquavision sont tellement nombreux que nous aurons encore l’occasion d’y revenir. Intéressons-nous cette fois à l’intégration des écrans dans la cuisine.
Remplacer une porte de cuisine par un écran
Fixer un téléviseur au bout d’un support sur le mur d’une cuisine, rien de plus facile. Surtout que l’on utilise habituellement des écrans de petite taille. Mais pour ce qui est de l’intégration, on repassera. Pourtant, une cuisine regorge de surface planes inutilisées : les portes de placard. Là encore, on ne va pas simplement fixer un écran à une porte, ce serait très peu esthétique.
Aquavision s’est associé à Blum, fabricant de mécanismes de portes de cuisine, pour proposer une solution tout-en-un prête à l’installation. La solution consiste à remplacer une porte par un téléviseur qui en reprendra la finition. Par défaut, Aquavision propose des portes-téléviseurs équipées d’un cadre noir, mais le blanc ou toute autre personnalisation sont possibles en option.
Quatre dimensions de portes
Pour coller au plus près des dimensions standards utilisées dans les cuisines, Aquavision propose trois tailles d’écran associées à quatre tailles de portes :
AVF32L-CK1 – téléviseur 32″, porte de 800×450 mm
AVF43L-CK4 – téléviseur 43″, porte de 1000×600 mm
AVF22L-CK6 – téléviseur 22″, porte de 600×355 mm
AVF22L-CK7 – téléviseur 22″, porte de 600×450 mm
Les écrans 22 et 32″ sont en Full HD, le 43 est disponible en Full HD ou en 4K. Les écrans-portes Aquavision sont compatibles avec les ferrures Blum, dont le modèle Aventos HL. Celui-ci permet d’ouvrir la porte vers le haut. Il existe en version manuelle mais aussi en version électrique ! La vidéo ci-dessous vous en donne un exemple.
Le summum de l’intégration
En résumé, Aquavision a des solutions pour profiter d’un écran dans le jardin, la salle de bains mais aussi la cuisine. Difficile de faire plus intégré qu’un téléviseur qui prend la forme et la place d’une porte de placard. Surtout quand celui-ci continue à pouvoir être utilisé. La porte-téléviseur peut même être motorisée, le luxe suprême !
2,48 mètres de diagonale, c’est ce que représente ce Christie UHD982-P en taille d’image. A ce niveau, on est plus proche de ce que savent faire les vidéoprojecteurs. Pourtant, l’avantage du moniteur est de fonctionner de façon autonome. Christie l’a doté du nécessaire pour que ce soit réellement le cas.
Résolution Ultra HD
Le UHD982-P présente une résolution de 3840×2160 pixels à 60 Hz au format 16/9e. A ce niveau d’image, il est nécessaire de conserver une bonne précision pour, si besoin, une vision proche de qualité. Cette résolution représente un pitch de 0,57 mm. Sa luminosité de 350 nits et son ratio de contraste de 4000:1 lui ouvrent toutes les portes pour une installation même dans des environnements lumineux.
L’angle de vision est excellent avec 178° dans les deux plans. Il dispose de deux haut-parleurs amplifiés par 2×12 Watts. Le UHD982-P pèse tout de même 102 kg. Un support mural adéquat devra être prévu. L’écartement VESA est en 900×600 comme on pourrait s’en douter pour ce type d’écran.
Multiples entrées audio, vidéo et même USB-C
Cet écran Christie est très bien pourvu en termes de connectique. Côté vidéo, on trouve quatre entrées HDMI équipées du CEC pour une communication bidirectionnelle avec les sources reliées. Il y a également une entrée DisplayPort. Pour le chaînage, une sortie HDMI et une sortie DisplayPort sont prévues. Le tout est complété par une entrée analogique VGA.
Le UHD982-P intègre un media player capable de lire les contenus d’une clé USB. Pour cela, Christie a installé deux ports USB classiques et un port USB-C plus moderne ! C’est l’un des premiers moniteurs dans ce cas à notre connaissance. Rappelons que c’est un port de données et non un port vidéo. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez notre dossier Les avantages et les contraintes de l’USB-C.
Un écran 98″ pour quel usage ?
En résumé, Christie a créé un moniteur grand format destiné aussi bien aux salles de conférence qu’à l’affichage dynamique. Dans ce cas, il est prêt à fonctionner 24h/24. Il peut lire simplement des fichiers sur une clé ou un disque dur externe USB-C. Son emplacement OPS lui permettra d’accueillir un player plus évolué, un PC ou une liaison AV sur IP.
Theatrixx propose ses interfaces vidéo sous deux formes : soit en mode autonome, à fixer où bon vous semble, soit en mode rackable. C’est à ces derniers que nous nous intéressons ici. Le rack TXVV-RF8 accueille jusqu’à huit interfaces de façon sécurisée, à tout point de vue.
Rack 3U
Le Theatrixx TXVV-RF8 est un rack de trois unités de hauteur. Il est présenté dans un bleu caractéristique de la marque canadienne. En façade, des poignées facilite sa mise en place dans le rack 19″. Une façade maintenue par quatre vis donne accès aux emplacements pour les interfaces.
A l’arrière, on découvre les deux connecteurs verrouillables PowerCON Neutrik. Ce rack est donc équipé d’une alimentation redondante échangeable à chaud, ce qui évite toute coupure. Lorsque les interfaces sont insérées dans leur emplacement, des contacts leur apportent automatiquement le courant sans nécessiter aucun câblage supplémentaire.
Jusqu’à 8 interfaces
Le TXVV-RF8 accueille huit interfaces vidéo dans un format propriétaire. Ce sont des modules compacts, équipés de petites poignées de chaque côté pour aider à l’insertion. Ils sont organisés d’une façon logique avec le ou les signaux d’entrée d’un côté et les sorties de l’autre. Les voyants de contrôle prennent place côté « entrée ».
La gamme d’interfaces TVXX-RM comprend 19 modèles. Cela couvre toutes les formes de conversion autour du SDI, la diffusion sur fibre ou en HDBaseT et même la vidéo sur IP. Il y a également des distributeurs 1:4 en SDI et en HDMI. Enfin, des plaques d’obturation sont disponibles pour les emplacements non utilisés.
Le Theatrixx TXVV-RF8 en vidéo
En résumé, avec le Theatrixx TXVV-RF8 vous pouvez réaliser votre propre rack modulaire de conversion et de distribution audio/vidéo multi-formats. Comme toujours chez Theatrixx, un code couleur permet de différencier les différents formats. Ce produit est adapté aussi bien au broadcast, à l’événementiel qu’aux environnements corporate ou à la muséographie. Découvrez ci-dessous la vidéo que nous avons consacré à cette solution innovante.
Philips propose un nouveau moniteur de très grande taille dans la gamme T. Le 86BDL3012 servira avant tout de surface de travail multitouch. Philips l’a débarassé de toute fonctionnalité superflue. C’est à vous de lui connecter les fonctions dont vous avez besoin.
Grand format, grande luminosité
Le Philips 86BDL3012 délivre une image très définie en UHD/4K. Sa luminosité est exemplaire avec 410 cd/m2. Le contraste natif se situe à 1200:1. Il grimpe à 500.000:1 en contraste dynamique. Philips a doté cet écran de tout le nécessaire pour une reproduction de qualité de tous les flux. Il dispose en effet d’un système de désentrelacement avec analyse et compensation du mouvement.
Sa connectique couvre les formats courant : une entrée DisplayPort, une entrée DVI-D, trois entrées HDMI, une entrée VGA et une entrée composantes. Une sortie DisplayPort permettra de chainer plusieurs écrans. Les haut-parleurs intégrés développent 2×10 Watts.
Quadruple affichage, évolutivité OPS
La seule fonction avancée CMND intégrée est la fonction Control. Elle permet le pilotage en local ou à distance de l’écran via le réseau. On trouve également le FailOver qui évite tout écran noir : si une source en entrée cesse de fonctionner, le 86BDL3012 bascule automatiquement sur l’entrée suivante prédéfinie. L’emplacement OPS est la bonne solution pour faire évoluer l’écran selon vos besoins. Avec le module Philips CRD50 en option par exemple, il ajoute la fonction Android au moniteur.
Le très intéressant mode QuadViewer sert à afficher simultanément quatre entrées. Dans le cas d’un usage dans une salle de réunion, quatre utilisateurs pourront partager leur bureau en reliant leur PC ou leur Mac à l’une des sept entrées vidéo.
Un écran multitouch de 86″ pour quel usage ?
En résumé, le moniteur Philips 86BDL3012 va à l’essentiel. Il offre une grande surface tactile pour partager une ou quatre images simultanées. Simple à mettre en œuvre, il reste évolutif grâce à son emplacement OPS. Il se destine aux salles de réunion et de formation où sa qualité d’image sans faille permet de l’oublier et de se concentrer sur le travail.
Dans son impressionnant catalogue de supports pour écrans, vidéoprojecteurs et autres appareils électroniques, Chief a toujours le produit original qui répond à un besoin bien précis. Le support Tempo est destiné au montage d’un moniteur en hauteur, sans avoir à percer le mur.
Aussi fin qu’un support mural
Plusieurs raisons peuvent empêcher la fixation d’un support mural. Ce sera principalement la structure du mur qui n’est pas assez solide, ou bien l’impossibilité d’un point de vue légal car le lieu en location interdit les trous dans les cloisons.
Il est alors possible de passer sur un support fixe reposant sur une large plaque au sol pour assurer sa stabilité. La variante sur roulette existe également sous le nom de trolley. Ces deux solutions sont pratiques, mais forcément encombrantes en termes de profondeur. Chief a trouvé la réponse au problème avec le support Tempo (référence AVSFSS). C’est un support au sol de l’épaisseur d’un support mural.
Fixation au sol
Le support Chief Tempo se colle au mur puis il se fixe au sol via des équerres solidaires. La partie verticale derrière l’écran ajoute seulement 22 millimètres de sur-épaisseur. C’est sur cette partie que vient se fixer l’un des supports murauxChief compatibles. La partie basse cachant la fixation au sol mesure 17 cm. Elle est moins discrète mais elle se voit peu. La plaque de finition peut être personnalisée pour s’adapter à la décoration de la pièce.
Le Tempo peut accueillir les supports muraux Chief suivants :
LTM1U
MTM1U
LSM1U
MSM1U
RXF2
RLF2
RMF2
Le Tempo accepte des écrans jusqu’à 90 kg maximum. La partie centrale peut recevoir des accessoires tels que des tablettes ou une attache pour une barre de son. Au final, selon le support retenu, le centre du moniteur se retrouvera entre 1,3m et 1,7m du sol.
Un support Chief Tempo pour quels environnements ?
En résumé, Chief a très bien pensé son concept pour faciliter l’installation de moniteurs de grande taille dans n’importe quel environnement. On pense bien sûr aux salles de réunion, de classe et de formation. Le Tempo est également bien adapté aux hôtels mettant à disposition des pièces de travail, des endroits où la finition est forcément soignée.
Vivitek adresse tous les besoins en termes de moniteurs de grande taille pour le travail collaboratif. Dans cette catégorie très large rentrent les tableaux blancs interactifs, ou TBI. Ils sont largement utilisés par l’Education Nationale, mais ils trouvent leur place dans toute structure de formation en général. Vivitek répond à cette problématique avec la série EK.
Un TBI multi-fonctions
Les nouveaux TBI de Vivitek sont suffisamment bien équipés pour couvrir tous les besoins courants, et même plus. Les moniteurs EK sont avant tout des tableaux blancs. Ils permettent de dessiner, d’écrire et d’annoter. Tout ce qui est créé peut être enregistré pour être réutilisé plus tard. Grâce à la fonction NT Live Hub, il est possible de dupliquer un écran vers d’autres écrans Vivitek en direct. C’est idéal pour des classes séparées travaillant sur un même sujet.
Pour améliorer l’interactivité, il est bien sûr possible d’afficher l’image d’un ordinateur sur le moniteur, image fixe ou animée sur laquelle on pourra travailler. Toutes les actions sauront être enregistrées sous la forme d’une vidéo. Il est possible d’afficher deux images simultanément en split screen. Le moniteur accepte sans aucune connexion l’image provenant d’un PC, d’un Mac, d’un mobile Android ou Apple.
Trois tailles d’image en 65, 75 et 86″
Les moniteurs EK sont proposés dans trois tailles d’écran. De 65 à 86″, la surface de travail sera confortable. La résolution est en UHD avec une luminosité de 350 nits et un contraste de 1200:1. La dalle IPS offre un angle de vision de 178° dans les deux plans. La surface tactile est protégée par un verre de 4 mm d’épaisseur.
Côté entrées, on trouve du HDMI et du VGA ainsi que de nombreux ports USB pour lire du contenu. Les moniteurs EK tournent sous Android 7.0 avec l’accès à de nombreuses applications. A ce propos, Vivitek NovoDS est intégré. Cette application permet de faire de l’affichage dynamique. Dans un environnement scolaire ou de formation, l’idée est de pouvoir afficher des informations pertinentes entre les cours.
Un TBI dédié autant à l’éducation qu’à la formation
Bien sûr, un TBI se destine avant tout aux salle de classe. Mais pas seulement. Les multiples fonctionnalités de la série Vivitek EK leur permettent de s’insérer dans tout lieu de formation, et même dans les salles de travail collaboratif dans les entreprises. Sa fonction d’affichage dynamique est également très pratique pour un double usage malin et efficace.
Les HDMI-TPS représentent les petits couples d’extendeurs HDBaseT chez Lightware. Ils permettent de transmettre facilement le HDMI (ou le DVI) sur de grandes distances à travers un cordon réseau Catégorie 5e/6/7. Cette nouvelle série HDMI-TPS-96 gagne quelques fonctionnalités bien pratiques.
Un extendeur compatible 4K
Le couple Lightware HDMI-TPS-TX96 / HDMI-TPS-RX96 se présente sous la forme de petits boîtiers faciles à intégrer. Ils peuvent se fixer sous un meuble, derrière un écran ou même se monter en rack 19″. Ils transmettent un signal HDMI dans différentes résolutions : de la Full HD en 60 Hz à la 4K en 30 Hz. côté normes, ils respectent le HDMI1.4a et le HDCP2.2.
Ce sont des modèles dits « 5 play ». En plus de l’audio/vidéo via le HDMI, ils savent transmettre le contrôle, via infrarouge ou RS232 et ce en bidirectionnel. Ils font également passer l’Ethernet et l’alimentation, dans un sens ou dans l’autre.
Alimentation simplifiée
Cet extendeur est livré avec deux petits blocs d’alimentation 12V. Dans le cas le plus simple, on alimente chaque boîtier, émetteur et récepteur. Pour simplifier un peu, il est possible de supprimer l’un des deux blocs : un seul bloc fourni le courant aux deux boîtier à travers le câble réseau. Enfin, il est possible de se passer des deux blocs dans un cas précis : lorsque l’on passe à travers une matrice de distribution Lightware HDBaseT. C’est alors la matrice qui alimente les deux boîtiers.
Il faut savoir que lorsque l’alimentation passe par le câble réseau, la distance maximale est réduite de 20%. Toutefois, le HDMI-TPS-96 autorise des distances déjà confortables : de 70 à 170 mètres selon la résolution et le type de câble utilisé. Lightware conseille le Catégorie 7 en 23AWG de diamètre pour maximiser la distance dans toutes les situations.
Le mini extendeur HDMI-TPS-96 pour quels usages ?
En résumé, en mettant à jour ses extendeurs à travers la série 96, Lightware propose des mini modules HDBaseT tout ce qu’il y a de plus pratique pour tous les environnements. Ils savent transmettre toutes les résolutions vidéo courantes mais aussi le contrôle et l’Ethernet. La possibilité de se passer des blocs d’alimentation 12V est un plus. Enfin, grâce au mode « long range », on peut augmenter de 30 à 40 mètres la distance entre émetteur et récepteur en résolution Full HD.
La transmission via le réseau informatique est la dernière évolution en date des liaisons audiovisuelles câblées. C’est une révolution qui va petit à petit s’installer pour, peut-être, remplacer à terme tout autre type de liaison. Dans un monde futur idéal, les appareils seront reliés entre eux uniquement via des prises RJ45 ou des fibres optiques. Aujourd’hui, il est encore nécessaire de transformer les liaisons physiques en flux réseau. Cela passe par différentes méthodes de compression concurrentes.
Point à point ou multi points ?
Prenons par un exemple un signal audio/vidéo en sortie d’une source HDMI ou DisplayPort. Si l’on souhaite transporter ce signal sur plusieurs dizaines de mètres pour pouvoir le distribuer, il faut changer de câble. Comme nous l’avons déjà vu à travers différents articles, les signaux HDMI et DisplayPort sont très fragiles : ils nécessitent des cordons qui ne mesurent pas plus de 7-8 mètres.
Le HDBaseT est la solution alternative la plus accessible en terme de budget et de facilité de mise en œuvre. Un extendeur, composé d’un émetteur et d’un récepteur, et un cordon réseau Catégorie 6 entre les deux : le tour est joué. La 4K est supportée, même si elle est compressée. On peut atteindre 30 à 40 mètres de distance entre la source et le diffuseur.
La vraie limite du HDBaseT, c’est son fonctionnement point à point. La liaison est forcément directe entre l’émetteur et le récepteur. Il est possible de passer par une matrice HDBaseT pour gérer la distribution. Ce qui implique une centralisation.
Au contraire du HDBaseT, la vidéo sur IP est décentralisée et multi points. Ce sont deux avantages majeurs qui font toute la force de cette technologie. En résumé, HDBaseT et AVoIP ne s’opposent pas : ils se complètent selon les besoins.
Codec : codage et décodage
Pour transformer un signal HDMI ou DisplayPort en AVoIP, il faut aussi un extendeur : un émetteur côté source, un récepteur côté diffuseur. Sauf qu’ici, ils changent de nom. On parle d’encodeur (émetteur) et de décodeur (récepteur). L’encodeur transforme le signal HDMI en un flux IP. Le décodeur fait le contraire.
Il existe différentes solutions logicielles pour encoder et décoder un signal audio/vidéo. On les appelle des codecs, pour COdeur/DECodeur. Le boîtier émetteur/encodeur reçoit une source physique en entrée. Son signal passe par le codec pour être transformer en flux IP. Dans l’autre sens, le récepteur/décodeur reçoit le flux et il le décode pour le délivrer sur sa sortie HDMI ou DisplayPort.
Comme on parle de flux IP sur un réseau informatique, les boîtiers types extenders encodeur/décodeur peuvent être remplacés par des éléments réseaux. C’est-à-dire qu’un PC peut être un encodeur pour diffuser un flux à travers sa prise réseau. A l’inverse, un moniteur connecté au réseau peut être capable de recevoir et de décoder directement un flux IP pour l’afficher.
Matriçage virtuel via le réseau informatique
Entre un émetteur et un récepteur HDBaseT, il n’y a qu’un câble sans aucun autre appareil sur leur chemin. Ou éventuellement une matrice de distribution.
Entre un encodeur et un décodeur AVoIP, il y a un câblage réseau classique. Il peut donc y avoir des switch et un routeur sur le chemin. Ce sont justement eux qui vont jouer le rôle de matrice. Dans le cas de la vidéo sur IP, la matrice est infinie : un signal encodé peut être réceptionné par des dizaines et des dizaines de décodeurs. Et chaque décodeur a potentiellement accès à tous les flux AVoIP qui se promènent sur le réseau.
Le switch réseau doit être « programmable ». Ceci afin de lui indiquer justement les routes à mettre en place pour ne pas surcharger inutilement le réseau en envoyant des flux vers des appareils n’ayant rien demandé. Les switch réseau de niveau L2/L3 en sont capables. C’est-à-dire des produits assez courants que l’on trouve chez tous les grands fabricants.
Les différents codecs AVoIP actuels
Comme dans tous les domaines du monde de la technologie, il n’y a pas qu’une seule solution logicielle. Ce serait trop facile. Il existe différents codecs, concurrents et incompatibles entre eux.
Voici les principaux codecs actuels :
Il n’est pas possible de dire qu’un codec est meilleur qu’un autre. Il n’y a donc pas de solution miracle à ce jour. L’appel à tel ou tel codec va dépendre de leurs différentes caractéristiques. Un fabricant va choisir de développer une gamme autour d’un seul codec qu’il aura sélectionné selon ses besoins.
Les données caractérisant chaque codec sont les suivantes :
Débit adaptatif selon la bande passante disponible
Consommation électrique, complexité des composants, mémoire RAM nécessaire…
Standardisation SMPTE, ITU, …
Licence payante ou gratuite
Enfin, certains fabricants développent leurs propres codecs basés sur les solutions existantes. Cela rend leurs produits totalement propriétaire. Alors qu’un encodeur AV1, par exemple, est compatible avec le décodeur AV1 de n’importe quel autre fabricant.
Les futurs codecs AVoIP : VVC, EVC, LCEVC
Certains de ces codecs sont déjà ancien car ils ont nécessité de longues années de développement avant de parvenir à une standardisation. C’est le cas des H.264 et H.265 par exemple. Le VVC en est une évolution, il devrait d’ailleurs s’appeler H.266 lors de sa disponibilité à la fin de l’année 2020. Le MPEG-5 est l’un de ses futurs concurrents, avec différentes déclinaisons appelées EVC et LCEVC.
L’objectif de ces nouveaux codecs est avant tout de réduire la bande passante nécessaire sans impacter la qualité du flux vidéo. Le MPEG-5 annonce 30% de compression en plus pour un résultat identique au H.265.
Cependant, ces avancées technologiques s’accompagnent souvent de puissance de calcul en augmentation. Ce qui augmente mécaniquement la qualité et la quantité des composants, et ainsi le tarif final.
En conclusion, chaque fabricant sélectionnera toujours le codec présentant la meilleure combinaison qualité/latence/consommation/etc. à ses yeux. Ce qui contribue au développement de solutions concurrentes pour encore longtemps. Ne choisissez pas un codec en particulier, mais la solution répondant à vos besoins de distribution video sur IP.
Les programmes immobiliers premium sont de mieux en mieux équipés afin d’attirer une clientèle de plus en plus exigeante. C’est le cas dans tous les pays du monde. Il n’y a pas que les maisons qui sont concernées mais aussi les appartements. Parmi tous les équipements qui peuvent faire la différence, il y a la diffusion audio intégrée. Avec du multiroom SpeakerCraft par exemple !
Prestations haut de gamme
A travers son programme Midnight, le promoteur australien Geocon a conçu un immeuble mixte rassemblant logements privés et hôtel haut de gamme. Le bâtiment comprend bar, restaurant, spa et salle de sport. Le tout fait appel à des matériaux de qualité mis en œuvre avec des finitions exemplaires.
Du côté des logements, le projet inclut 224 appartements de 2, 3 ou 4 pièces. Il y a également six duplex aux derniers étages. Le promoteur équipe chaque appartement de double vitrages et d’électroménager SMEG déjà en place à l’arrivée des propriétaires.
Enceintes intégrées
En France c’est déjà le cas, la domotique fait son arrivée dans les programmes neufs. Des volets roulants au contrôle du chauffage à distance, de plus en plus de fonctions deviennent automatisées et connectées. Le propriétaire n’a plus à se soucier de l’intégration ou du choix des équipements. Tout est réalisé d’origine, comme dans le monde de l’automobile où l’installation en seconde monte à quasiment disparu tellement les fonctions d’origine sont devenues complètes et complexes.
Dans le programme Midnight, le promoteur intègre la musique d’origine dans les appartements. Une zone audio équipe chaque 2, 3 ou 4 pièces avec un amplificateur intégré et invisible complété par une paire d’enceintes encastrables SpeakerCraft A6. Dans les duplex, on trouve un amplificateur trois zones et trois paires d’enceintes SpeakerCraft.
Du multiroom SpeakerCraft pour les logements nefus
En résumé, voilà un bon exemple d’intégration des nouvelles technologies dans l’habitat neuf. Il est possible d’imaginer des projets multiples et sans limite tellement tout reste à faire encore aujourd’hui. Pour la partie audio plus précisément, la gamme d’enceintes SpeakerCraft est assez large pour couvrir tous les besoins, pour une petite pièce, de multiples pièces ou encore pour le home cinema. Les projets d’équipement pour 230 appartements (et plus) vous tendent les bras !
A Toronto, l’un des « sports bar » les plus connus a fait confiance à MuxLab pour la diffusion vidéo. Il se situe au milieu des deux stades de la ville où jouent les Blue Jays (MLB – base-ball), les Raptors (NBA – basket-ball) et les Mapple Leaf (NHL – hockey). Les passionnés de sport de la ville ont beaucoup de raisons de venir au Pint Public House ! Ils ne rateront aucun miette de tous ces matchs grâce aux 93 moniteurs installés.
8 sources, 16 zones, 93 écrans
Pour alimenter de façon fiable 93 moniteurs sans risquer de mécontenter les clients amateurs de sports, le bar est passé à un système audiovisuel sophistiqué sur IP avec l’aide de MuxLab.
Ce système se compose de 16 zones distinctes réparties sur plusieurs niveaux. Il y a dix sources à répartir sur 93 écrans. Imaginez la taille de la matrice vidéo nécessaire ! C’est donc la vidéo sur IP qui a été retenue afin de tout passer à travers des switch réseau tout simplement.
L’installation repose sur des encodeurs et des décodeurs MuxLab 500754. Ils sont PoE, ce sont donc les switch réseau qui les alimentent. Les sources sont huit récepteurs TV, un ordinateur portable et la sortie vidéo de la cabine du DJ.
Pilotage centralisé grâce au contrôleur MuxLab Pro Digital
Les zones comprennent le hall d’escalier, l’entrée, les six salles à manger, la salle VIP, deux bars, les toilettes, un patio extérieur, etc. Les sources et les encodeurs se situent dans un rack 19″ centralisé, ainsi que le contrôleur de réseau MuxLab 500811 pour paramétrer tous les extendeurs et les quatre switch PoE. Il y a un switch supplémentaire pour les moniteurs les plus éloignés. Une fibre optique le relie au rack principal.
Le contrôleur MuxLab s’intégre dans le système d’automation Crestron du pub. Ainsi, les employés peuvent contrôler toutes les fonctions du bâtiment depuis une seule interface, mais aussi sélectionner quelles sources vont dans quelle(s) zone(s).
Enfin, l’intégrateur en charge du projet conclu : « C’est vraiment un excellent système dont nous sommes extrêmement fiers. De plus, il a répondu à toutes les attentes du client pour une satisfaction totale : bon marché, extensible si nécessaire et facile à utiliser. Un projet gagnant/gagnant ».