Présentées lors de l’ISE 2024 à Barcelone, les écrans dvLED Philips Unite permettent de créer facilement des murs d’image. Ils s’assemblent et s’installent rapidement, utilisent le montage VESA et tournent sous Android 11. Chacune des quatre séries visent des environnements et des usages particuliers.
Des murs d’image dvLED
Les mus d’image sont constitués de moniteurs avec cadre ultra-fins ou de panneaux LED. Dans les deux cas, il est possible de créer la surface de son choix selon le type de projet et la place disponible. Mais il arrive que l’on souhaite faire appel à cette technologie avec le minimum de contraintes. Les murs d’images all-in-one de Philips sont là pour ça.
Les Philips Unite LED AIO sont des murs figés constitués d’un certain nombre de panneaux pour une diagonale fixe. Il suffit d’assembler le mur afin d’obtenir un écran géant prêt à l’emploi. Le contrôleur est intégré et il tourne sous Android pour profiter des mêmes fonctionnalités qu’un moniteur professionnel classique. La grande taille d’image en plus !
Philips Unite : séries 4000, 4200, 5000 et 7000
La gamme Philips Unite LED AIO se divise en quatre séries afin de répondre aux besoins de tous les environnements professionnels, que ce soit les salles de réunion, de conférence, de classe, l’affichage dynamique, le broadcast, etc.
Série 4000
Elle repose sur la technologie RGBG Matrix LED avec Chip on Board. Elle fonctionne en 4K et est disponible dans trois diagonales : 120, 138 et 165″. Polyvalente, elle offre un excellent contraste et des couleurs vives avec le support du HDR10+.
Série 4200
Dans cette série, vous avez le choix entre la 4K en 138″ ou la 8K en 165″. La très haute définition est son point fort grâce à la technologie à cathode commune. Ces murs d’image se destinent principalement aux salles de réunion où le moindre détail doit être visible à l’image.
Série 5000
Destiné aux déplacements fréquents, le mur dvLED de la série 5000 en 135″ s’installe en 4 heures seulement et peut être monté sur un chariot. Il se compose de cinq panneaux LED verticaux et d’un cadre renfermant les haut-parleurs. PPDS précise qu’il consomme seulement 0,5W en veille contre près de 200W pour la concurrence équivalente.
Série 7000
L’installation est encore plus rapide avec le mur d’image de 110″ de la série 7000 : une heure seulement ! Mais il faut noter que ce ne sont pas des panneaux, la série 7000 étant composée de quatre moniteurs de 55″. Le contrôleur déjà configuré est fourni pour un usage immédiat sans complexité.
Le mur d’images préconfiguré selon Philips PPDS
En résumé, avec Philips Unite, les murs d’image dvLED sont déjà préconfigurés pour vous. Il n’y a plus qu’à les assembler pour obtenir une image jusqu’à 165″ inacessible aux moniteurs classiques. Et pourtant, ils fonctionnent de la même façon sous Android. Ils s’installent également sur des supports muraux VESA ou des chariots.
Avec la nouvelle gamme Philips Unite LED AIO, nous pensons avoir établi une nouvelle norme en matière d’installations rapides, simples et transparentes, qui, dans certains cas, permettront aux mur d’images d’être opérationnels et prêts à l’emploi en une heure.
Martijn van der Woude, Vice Président marketing de PPDS
La société française Hortus rejoint le catalogue EAVS Groupe. C’est un fabricant d’équipements audio pour la sonorisation et l’événementiel. Sa très large offre permet de constituer des systèmes pour à peu près tous les besoins en termes d’espace comme de puissance. Découvrons comment se compose cette offre que vous pouvez retrouver dès maintenant sur notre site.
Six types d’enceintes
Pour couvrir tous les besoins en termes de diffusion sonore, Hortus propose pas moins de six types d’enceintes : line array, retour de scène, caisson de basse, colonnes, moniteurs et enceintes classiques. Celles-ci sont catégorisées dans onze lignes de produits. Ainsi, que ce soit un restaurant, une petite salle de spectacle ou une scène génate de concert, il y a forcément les produits qui correspondent.
La gamme Mirage dont vous avez une photo en introduction de cet article se destine plus particulièrement aux bars, restaurants et lounges. Avec des coffrets en bois massif et une esthétique recherchée, ils participent à l’ambiance et au décor. En outre, Hortus propose différents formats avec des montages posés, fixés ou en suspension.
Une gamme complète d’amplificateurs et de processeurs
Pour aller de pair avec ces enceintes, Hortus vous propose de les compléter avec pas moins de quatre gammes d’amplificateurs. Les modèles LVT-AMP sont plus particulièrement dédiés aux enceintes line array avec un design identique pour une installation au plus proche. Le MIB8R est spécifique à la gamme d’enceintes Mirage avec ses trois canaux d’amplification pour un fonctionnement en 2.1.
Les gammes AP et IP sont universelles. Les premiers se présentent au format 2U pour embarquer de fortes puissances, jusqu’à 4x810W pour le AP4-800 ou 2x3000W pour le AP2-3000. Tandis que les modèles de la série IP sont compacts, principalement au format 1/2U. Ils possèdent de 2 à 4 canaux en classe D, intègrent un DSP et sont compatibles Dante.
Enfin, les processeurs et contrôleurs permettent de modeler le son et de séparer les fréquences. Ce sont des incontournables dans les installations pour adapter la diffusion aux contraintes des environnements et pour bien intégrer les caissons de basse avec les enceintes.
Des systèmes audio Hortus installés dans le monde entier
La société Hortus existe depuis 2011. Elle est basée à Montpellier où sont fabriqués et assemblés la plupart des produits. On trouve déjà des produits Hortus installés dans le monde entier. Ils sont désormais distribués par EAVS Groupe. Comme d’habitude, nous vous en parlerons régulièrement sur le blog en vous présentant plus spécifiquement chaque série de produits.
L’enceinte Satellite S1 de Loud of Sweden permet de sonoriser des espaces commerciaux ou recevant du public. Elle présente la particularité de se brancher directement sur les rails d’éclairage pour récupérer son alimentation. Quant à la musique, elle la reçoit sans fil. La nouvelle Satellite S2 change de bande de fréquence et augmente drastiquement la portée pour couvrir des espaces encore plus grands.
Une enceinte sans fil premium
La Loud of Sweden Satellite S2 reprend un design identique à la S1. Elle mesure toujours 14 cm de diamètre pour 20 cm de longueur. Cependant, elle embarque un nouveau haut-parleur de 11 cm avec aimant néodyme. Il lui permet de descendre 10 Hz plus bas dans les graves, à 50 Hz au lieu de 60 Hz. Elle est amplifiée et sa consommation de 35W reste la même.
La S2 reprend le système de fixation sur rail standardisé. Elle peut être alimentée par l’une des trois lignes, cela se sélectionne de façon manuelle directement sur le support. L’installation est donc extrèmement simple et rapide.
Jusqu’à 350 mètres de portée
Le modèle Satellite S1 offrait une portée confortable de 100 mètres dans la bande des 2,4 GHz tout en étant immunisé aux parasites du WiFi. Avec la nouvelle génération Wireless Local Gateway 2.0 à 1,9 GHz, la Satellite S2 monte jusqu’à 350 mètres de portée selon l’environnement !
Elle reçoit le son de la source provenant du nouvel émetteur B2. Celui-ci fait également office de répéteur si besoin. Et si cela ne suffisait toujours pas en termes de couverture pour les unités les plus éloignées, une enceinte Satellite S2 peut être chaînée à la suivante avec un simple câble mini-jack stéréo.
Loud of Sweden Satellite S2 : la sonorisation sans fil pour les plus grands espaces
En conclusion, la nouvelle enceinte Loud of Sweden Satellite S2 et son émetteur B2 permettent de sonoriser les plus grands espaces commerciaux avec 350m de portée. L’installation est toujours aussi simple, avec un résultat discret et une qualité sonore au rendez-vous. A vous de choisir entre les modèles S1 et S2 selon l’environnement et les besoins du projet !
Media.Monks est une société néerlandaise importante dans le monde du marketing. Elle a décidé de faire appel aux produits ProDVX pour son service de restauration interne. Afin de faire gagner du temps à ses employés, des bornes de commande avec terminaux de paiement ont été mises en place. Elles reposent sur l’utilisation d’écrans tactiles ProDVX.
Le challenge : créer une expérience de restauration optimale
Media.Monks est une grande entreprise avec beaucoup d’employés. Il était courant que ces derniers aient à faire la queue et perdent beaucoup de temps pour leur pause déjeuner. Il a donc été décidé de solutionner ce problème afin de réduire le temps d’attente pour que les employés retrouvent le plaisir de déjeuner dans le restaurant de l’entreprise.
Cinq bornes de commande ont donc pris place à l’entrée du restaurant. Leur objectif était simple : offrir une expérience similaire à celle que l’on trouve dans les restaurants à emporter traditionnels. Le temps d’attente s’est mis à réduire drastiquement.
Les produits : des bornes de commande avec écran ProDVX IPPC-10SLB
Media.Monks a fait appel à un intégrateur qui a pu réaliser un système sur mesure. Chaque borne est constituée d’une surface plane fixée non pas au sol mais via un support de plafond pour faciliter le nettoyage. Sur cette surface prennent place deux éléments : un écran tactile et un terminal de paiement.
Le ProDVX IPPC-10SLB est un écran tactile de 10″ installé ici en mode portrait. Il tourne sous Windows. Cela a permis d’installer le système de commande aux couleurs de l’entreprise. Grâce à sa connectivité, l’écran ProDVX est relié directement au terminal de paiement. Chacun peut ainsi facilement sélectionner ce qu’il souhaite et régler immédiatement, via sa carte bancaire ou le badge de l’entreprise.
Un point de vente interne sur mesure
En résumé, grâce à sa puissance et à sa connectivité, un écran de seulement 10″ tel que le ProDVX IPPC-10SLB permet de créer des bornes de commande et de paiement sur mesure, compactes et esthétiques. Inutile d’aller chercher des systèmes propriétaires complexes peu adaptés à ce type de situation. Le temps d’attente a été considérablement réduit pour des pauses déjeuner à nouveau agréables. Auparavant, sur une heure de pause, les salariés pouvaient passer jusqu’à 30 minutes à faire la queue !
Le partage d’écran, en salle de réunion ou en salle de classe, est une fonction souvent présente sur les moniteurs collaboratifs. Cependant, elle se fait plus rare sur les vidéoprojecteurs. Et puis il y a de nombreux moniteurs professionnels « nus » auxquelles on ajoute les équipements dont on a besoin. Le Kindermann K-WM ajoute justement le partage d’écran très simplement.
La fonction Klick&Show de Kindermann
Kindermann vous fait bénéficier du partage d’écran via ce boîtier K-WM dans la gamme Klick&Show. Compact, peu énergivore grâce à son alimentation PoE, il se branche tout simplement en HDMI sur un moniteur ou un vidéoprojecteur. Il délivre une image 4K.
Sa double liaison réseau lui permet d’être connecté à la fois au réseau de l’entreprise et de créer un réseau local pour les visiteurs. Cela passe par sa prise RJ45 et ses antennes WiFi. Il fonctionne dans tous les univers : Windows, macOS, Android et iOS/ipadOS.
Les points fort du Kindermann K-WM
Afin d’offrir la meilleue expérience, Kinderammn a doté son boîtier K-WM d’une panoplie de fonctions et de paramètres. Tout d’abord, il est accessible sur le réseau via une interface web afin de pouvoir télécharger les applications nécessaires à sa gestion. Cela permet également à l’organisateur de sélectionner les appareils connectés dont il veut afficher les bureaux (mode animateur). 30 uilisateurs peuvent être enregistrés simultanément, de 1 à 4 bureaux peuvent être affichés sous forme de grille.
Polyvalent, il offre les connectivités AirPlay, Miracast et Chromecast afin qu’aucune installation ne soit nécessaire pour les utilisateurs. Grâce aux ports USB du K-WM et à la fonction Touch-Back, le tactile du moniteur permet de prendre la main sur les appareils partageant leur écran. Cette fonction est indispensable au travail collaboratif !
Le partage d’écran universel avec Kilck&Show de Kindermann
En bref, si cette fonction n’est pas présente dans vos salles de réunion, le boîtier Kindermann K-WM ajoute le partage d’écran. Il dispose de toutes les fonctions que l’on peut attendre d’un tel produit : multi connexion, affichage multi fenêtré, compatible tous standards, hotspot WiFi, et même l’USB HID. Gain de temps, productivité, performances : le BYOD dans vos salles de réunion ou vos salles de classe devient réalité.
Les vidéoprojecteursFujifilm de la série Z intègrent le fameux objectif orientable à 360°. C’est une exclusivité sur le marché, aucun concurrent ne propose de solution identique ou approchante. Elle permet à ces machines de réaliser des installations vidéo inédites, sans contrainte.
Des capacités d’installation sans limite
C’est bien là un avantage de poids pour les Fujifilm FP-Z6000 et FP-Z8000. Ces deux vidéoprojecteurs, qui se différencient par leur puissance lumineuse, bénéficient d’un objectif à la fois à très courte focale et orientable. Ils peuvent donc s’installer à plat, à la verticale ou au plafond, avec l’objectif orienté dans n’importe quelle direction. Aucun autre fabricant n’offre une telle polyvalence. L’illustration ci-dessous montre immédiatement cet avantage : le Fujifilm trouvera sa place partout où les concurrents ne pourront jamais être utilisés.
Quelques exemples d’installations
Afin de bien saisir ce que cela signifie en termes d’installation et de résultats, les exemples suivants vont forcément vous parler. Plusieurs exemplaires de vidéoprojecteurs Fujifilm Z sont mis en œuvre pour réaliser des installations immersives où la technique disparaît.
La plupart des écrans Vestel destinés au travail collaboratif ou à l’affichage dynamique tournent sous Android. Pour aller plus loin, bénéficier de plus de puissance et installer des logiciels complets, Vestel pemert de passer sous Windows grâce à un module OPS qui est en réalité un mini ordinateur.
Un PC Windows dans un écran
Faire tourner Android au sein d’un moniteur demande déjà des capacités de calcul importantes. Pour faire tourner des apps, même les plus complètes, un processeur adapté de type SoC suffit à délivrer les services attendus : tableau blanc, visioconférence, affichage de documents ou de vidéos, etc.
Afin de ne pas augmenter exagérément le prix des moniteurs professionnels, ces derniers ne sont pas assez puissants pour faire tourner Windows. Car cela ne répond pas à tous les cas d’usage. A la place, l’évolution vers Windows est une option que vous pouvez acquérir ou non selon vos besoins. Elle prend la forme d’un module OPS.
Le module OPS Windows, une option universelle
Le module OPS est un format standardisé afin de pouvoir être installé dans tout moniteur compatible. Il peut intégrer différentes fonctions dont va bénéficier le moniteur. Avec le module Vestel OPS CLS1050, on a ici un véritable PC complet sous Windows 11 Pro.
Il est basé sur un processeur Intel Core i5-10210U quadruple core. La carte graphique intégrée gère la 4K. La mémoire vive est de 8 Go, le stockage atteint les 256 Go via un SSD interne. La connectique accessible sur le module OPS lorsqu’il est inséré compte le réseau, de multiples ports USB dont un USB-C, une sortie HDMI et une entrée/sortie audio.
Vestel OPS : passez vos écrans sous Windows
En bref, avec le module Vestel OPS-CL1050, offrez la pleine puissance à vos moniteurs. Un grand nombre de séries d’écrans Vestel possèdent un emplacement pour ce type de module. En outre, comme l’OPS est standardisé, vous pouvez également l’utiliser pour faire évoluer des moniteurs professionnels d’autres fabricants.
Les switchers AV & USB Lightware Taurus s’intègrent désormais nativement dans les salles Microsoft Teams Rooms. Les utilisateurs ont accès aux fonctions de partage d’équipement personnel BYOD et de contrôle de la salle, le tout à partir d’une interface ultra simple accessible depuis l’interface et le PC de la salle.
Partage d’écran
Les interfacesLightware Taurus sont des switchers AV & USB capables de recevoir en entrée de 2 à 4 sources diffusées vers 1 ou 2 écrans. Destinées aux salles de réunion, le but est à la fois de pouvoir connecter les ordinateurs des participants pour qu’ils diffusent leur écran et de partager les équipements USB de la salle entre ces ordinateurs.
En intégrant un switcher Lightware Taurus dans une salle Microsoft Teams Rooms, on multiplie les entrées disponibles. Simultanément, on donne accès à la caméra de la salle à n’importe quel ordinateur d’un participant pouvant prendre la main. Ainsi, la fonction BYOD prend tout son sens dans ce type d’environnement.
Contrôle de la salle
Les switchers Taurus embarquent un automate capable de contrôler un grand nombre de fonctions courantes dans les salles de réunion, en IP, IR, RS232, via des relais. La configuration de tout cela s’effectue via le logiciel Lightware Advanced Room Control (LARA). Ce dernier permet de générer des boutons de commande simples.
Des pages de contrôle seront ajoutées à l’interface de pilotage du système Teams Rooms où se retrouve le contrôle du switcher Taurus. Les utilisateurs pourront ainsi sélectionner l’ordinateur qui doit diffuser son écran vers le moniteur de la salle. D’autre part, ils pourront accéder au contrôle de la salle : éclairage, ouvrants, écran motorisé, allumage/extinction du moniteur ou du vidéoprojecteur…
Améliorez la connectivité et le contrôle avec Microsoft Teams Rooms
En conclusion, ajouter une interface Lightware Taurus dans une salle de réunion avec Microsoft Teams Rooms permet de décupler les fonctionnalités. On multiplie les entrées vidéo tout en introduisant le partage des accessoires USB. Et on rend la salle encore plus simple à utiliser grâce au contrôle des automatismes.
La solution Lightware Taurus pour Teams Rooms simplifie non seulement les aspects techniques de l’organisation des réunions, mais améliore également l’expérience utilisateur globale, permettant aux participants de se concentrer sur l’ordre du jour plutôt que sur la technologie.
Le DisplayPort correspond à un connecteur numérique multibroches capables de transporter les plus hautes résolutions audio et vidéo. Destiné au monde informatique, il se trouve principalement derrière les ordinateurs et les moniteurs. Il ressemble au HDMI, avec lequel il est parfois interchangeable, mais il n’en est pas pour autant identique. Suivez le guide pour tout savoir sur le DisplayPort.
A l’origine du DisplayPort
Le HDMI, pour High Definition Multimedia Interface, existe depuis 2002 dans sa version 1.0. Nous en sommes à la version HDMI 2.1. Il a été lancé par six grands fabricants : Hitachi, Panasonic, Philips, Silicon Image, Sony et Toshiba. Il nécessite une licence pour son utilisation dans les produits.
Le HDMI a remplacé la Péritel et le YUV dans l’audio/vidéo grand public. Il est largement utilisé dans les applications professionnelles également.
Le DisplayPort a été créé et est développé par l’organisme VESA (Video Electronics Standards Association) qui regroupe des dizaines de fabricants. Ce format a débuté en 2006 dans sa version 1.0. aujourd’hui, le DisplayPort en est à la version 2.1 (depuis 2022).
Le DisplayPort a remplacé le VGA et le DVI dans les environnements informatiques afin d’offrir une liaison numérique. Il se destine aux sources informatiques et au gaming.
Le standard DisplayPort
Entre la version initiale 1.0 et l’actuelle 2.1, le DisplayPort a intégré les dernières technologies et a fait grimper la bande passante. Cela lui permet de passer les plus hautes résolutions avec un taux de rafraichissement record. C’est ce qui le différencie, entre autres choses, du HDMI qui n’est pas capable de grimper aussi haut.
Version
Année
Résolutions
Bande passante maximale effective
Classe
1.0
2006
1440p @ 60 Hz
5.18/8.64 Gbps
RBR/HBR
1.1
2007
1440p @ 60 Hz
8.64 Gbps
HBR
1.2
2009
4K @ 60 Hz
17.28 Gbps
HBR2
1.3
2014
4K @ 120 Hz 8K @ 60 Hz (avec DSC)
25.92 Gbps
HBR3
1.4
2016
4K @ 120 Hz 8K @ 60 Hz (avec DSC)
25.92 Gbps
HBR3
1.4a
2018
4K @ 120 Hz 8K @ 60 Hz (avec DSC)
25.92 Gbps
HBR3
2.0
2019
8K @ 60 Hz
77.36 Gbps
UHBR
2.1
2022
8K @ 60 Hz 16K @ 60 Hz (avec DSC)
77.36 Gbps
UHBR10, 13.5, 20
Une liaison DisplayPort utilise quatre lignes parallèles, la bande passante de 80 Gbps correspond globalement à l’assemblage de quatre liaisons de 20 Gbps. Le tableau liste les bandes passantes maximales effectives car une part est dédiée au transfert d’autres informations.
Le DisplayPort sécurise les liaisons grâce au DPCP (chiffrement AES128) ainsi que de façon optionnelle avec le HDCP depuis la version DP 1.4. Le HDR10 est supporté mais pas le Dolby Vision ou le HDR10+.
Côté audio, le multicanal est transporté en parallèle de l’image, et ce jusqu’à 32 canaux si nécessaire.
Quant au DSC, c’est une technologie de compression sans perte spécifique au DisplayPort permettant d’augmenter la fréquence de rafraichissement.
Les types de connecteurs DisplayPort
Le format DisplayPort repose historiquement sur un connecteur large asymétrique constitué de 20 broches. Il n’est donc pas interchangeable physiquement avec le HDMI. Le connecteur Mini DisplayPort offre les mêmes caractéristiques dans un format plus compacte utilisé par Apple dès 2006 sur ses ordinateurs. Il a aujourd’hui été abandonné.
Petit à petit le connecteur historique DisplayPort est remplacé dans certains domaines par l’USB-C. Pour cela, il faut que la liaison USB-C soit spécifiquement accompagnée de la fonction « DP Alt Mode ». Ce type de liaison permet de faire passer la vidéo en parallèle des données sur un même câble.
Car il faut savoir que le DisplayPort est un standard de connexion mais aussi un protocole. Rien n’empêche de faire passer le protocole DisplayPort via un cordon USB-C, tant que la bande passante nécessaire est bien présente.
Le connecteur DisplayPort standard
Le connecteur DisplayPort a l’un de ses angles « coupé », tandis que le connecteur HDMI a deux angles coupés. Dans les deux cas, la prise ne peut s’insérer que dans un sens. Un connecteur DP est lié à 20 fils terminés par autant de micro contacts internes.
Ces 20 liaisons sont divisés en quatre fonctions :
4 lignes de données (broches 1 à 13)
2 canaux auxiliaires (broches 14 à 17)
détection de connexion hot plug (broche 18)
alimentation 3,3V (borches 19 à 20)
Un connecteur HDMI comprend 19 broches et propose deux fonctions supplémentaires absentes du DisplayPort : le canal de retour audio (ARC) et la transmission des commandes (CEC).
Les cordons DisplayPort 2.1
Comme nous venons de le voir, le DisplayPort peut transiter via deux types de cordons se terminant soit avec le connecteur traditionnel, soit en USB-C. Pour l’instant, seuls les cordons DisplayPort avec le connecteur idoine sont capables de garantir l’intégralité des données et le respect des plus hautes bandes passantes.
La norme DisplayPort 2.1 offre une bande passante de 80 Gbps au maximum que l’on obtient uniquement avec les cordons DP. Cependant, il existe trois niveaux de bande passante dans la norme 2.1. Lors de l’acquisition des cordons, il faut donc bien vérifier leur capacité maximale à travers l’indication « UHBR ».
UHBR10
40 Gbps
UHBR13.5
54 Gbps
UHBR20
80 Gbps
Les cordons USB-C actuels sont limités à 40 Gbps. Ils correspondent aux dénominations Thunderbolt 4 (macOS) et USB4 1.0 (Windows).
Les prochaines générations seront capables d’atteindre les 80 Gbps grâce au Thunderbolt 5 et à l’USB4 2.0.
Les avantages du DisplayPort
Le standard DisplayPort dédié aux usages informatiques et professionnels présente un certain nombre d’avantages face au plus classique HDMI. C’est pour ces raisons que ces deux liaisons concurrentes n’ont pas fusionné jusqu’ici. Cependant, le HDMI pouvant être remplacé par l’USB-C, et l’USB-C pouvant bientôt passer les 80 Gbps, ce type de cordon pourrait devenir universel à moyen terme.
Le mode de transmission des données
La différence essentielle entre HDMI et DP concerne la façon dont les données sont transmises. Les deux méthodes sont incompatibles entre elles de façon directe.
HDMI
TMDS
Le HDMI utilise la technologie TMDS (Transition Minimized Differential Signaling), ce qui signifie transmission de données en série à haute vitesse. La broche 18 délivre 5V côté source pour initier la liaison lorsque nécessaire.
DisplayPort
LVDS
Le DP utilise pour sa part le LVDS (Low Voltage Differential Signaling) ou transmission différentielle basse-tension. La broche 20 délivre 3,3V côté source pour initier la liaison si besoin.
Les données étant transmises sous forme de paquets en DisplayPort, cela autorise l’utilisation de cordons de plus grandes longueurs sans pertes de données à bande passante équivalente :
15 mètres pour le DP
5 mètres pour le HDMI
Les taux de rafraichissement
La connexion DisplayPort est celle qui offre les plus hauts taux de rafraichissement, aidée en cela par la technique de compression DSC. C’est pour cette raison que le DP représente la liaison de choix dans le monde du gaming. Précisons également que compression ou pas, le DP garantit la restitution d’un espace colorimétrique en 4:4:4 dans tous les cas, un autre atout face au HDMI.
Résolution
Sans compression
Avec compression DSC
16K
30 Hz
60 Hz
8K
60 Hz
120 Hz
4K
144 Hz
240 Hz
1080p
240 Hz
900 Hz
Le chaînage d’écrans
Le standard DisplayPort intègre la possibilité de faire du multi-écrans à partir d’une seule sortie, c’est la fonction Multi-Stream Transport (MST). Deux ou trois écrans peuvent ainsi être branchés en série, ce que ne permet pas le HDMI. Les plus hautes résolutions sont supportées. Voici quelques exemples sans compression, c’est-à-dire sans l’usage de la technologie DSC.
DisplayPort
DisplayPort
DisplayPort
USB-C DP Alt Mode
1 écran
2 écrans
3 écrans
3 écrans
10K @ 60Hz (10240×4320)
4K @ 144Hz (3840×2160)
4K @ 90Hz (3840×2160)
QHD @ 120Hz (2560×1440)
Le connecteur à verrouillage
Le connecteur DisplayPort est équipé d’origine d’un système mécanique de verrouillage. On est ainsi certain que le câble ne se détachera pas ou ne pourra pas facilement être arraché. Deux minuscules griffes mobiles viennent sécuriser le connecteur lorsqu’il est inséré. Pour retirer la prise, il faut appuyer sur le dessus de celle-ci, une bascule mécanique va alors libérer les deux griffes.
Intercompatibilités entre HDMI et DisplayPort
Bien que très similaires dans leurs possibilités, les formats HDMI et DisplayPort ne sont pas compatibles dans les deux sens. Il existe même un risque de griller les composants. Voici ce qu’il est possible de faire et les solutions d’adaptation. Prenez bien conscience que dans le cas de la cohabitation des deux standards, les résolutions et taux de rafraichissement seront au maximum ceux de la norme HDMI.
DisplayPort vers HDMI
Dans ce sens, tout fonctionne très bien avec un câble ou un connecteur équipé d’une prise DP d’un côté et HDMI de l’autre. Ce câble semi-actif utilise les 3,3V en sortie de l’appareil DP et le transforme en 5V et bascule le DisplayPort en mode de compatibilité TMDS. Ce mode a en effet été prévu dans la norme !
Attention, ce type de cordon fonctionne uniquement dans le sens DP > HDMI.
HDMI vers DisplayPort
C’est ici que tout se complique. Ce type de câble n’existe pas car ces deux formats sont incompatibles dans ce sens : le HDMI n’a pas de mode de compatibilité pour passer de TMDS en LVDS. Une interface de conversion est obligatoirement nécessaire. Elle va transformer le mode de transmission et délivrer 3.3V à partir des 5V en entrée.
Attention, ce type d’interface fonctionne uniquement dans le sens HDMI > DP.
Mais la solution la plus simple aujourd’hui est de passer en IP. Avec un encodeur AV-over-IP DisplayPort, le signal converti en un flux vidéo H.265, JPEG2000, etc. devient indépendant de tout format physique. Avec un signal DP converti en IP, il est donc tout à fait possible de récupérer en sortie un signal IP vers HDMI ! Cela dépend évidemment de la qualité du flux attendu, une liaison sur IP ne permettant pas d’atteindre ls 80 Gbps, même en compression avec perte.
Où utiliser le DisplayPort ?
En entreprise, le DisplayPort est essentiellement disponible sur les stations de travail. Mais le HDMI destiné à l’origine au grand public se généralise de plus en plus dans les environnements professionnels et concurrence le DP. Il y a toutefois des situations où les deux formats seront présents. Dans les salles de réunion par exemple où il faut pouvoir accueillir les ordinateurs de tous les participants, quel que soit leur connecteur vidéo. En outre, la majorité des moniteurs et des vidéoprojecteurs professionnels sont équipés au moins d’une entrée DisplayPort.
Le DisplayPort étant associé aux sources informatiques, il va être très courant dans les salles de commande où les opérateurs ont besoin d’accéder aux images provenant de différents ordinateurs. Les murs d’images sont souvent alimentés par des sources en DisplayPort. C’est un connecteur privilégié en sortie des processeurs vidéo et des media server.
Enfin, le DisplayPort se retrouve sur les ordinateurs dédiés au gaming. C’est le connecteur de sortie vidéo choisi par les fabricants de cartes graphiques haut de gamme. Tout simplement car c’est celui qui délivre le plus grand nombre d’images à la seconde, jusqu’à 240 en 4K.
Avec la PowerBOX 4KE WiFi, Netio propose sa multiprise 4 sorties la plus complète. Ce modèle se pilote d’une infinité de façons pour un contrôle total des appareils branchés dessus. Il intègre la lecture de consommation indépendante sur chaque prise.
Multiprise 4 sorties avec RJ45 & WiFi
La PowerBOX 4KE WiFi se présente sous la forme d’une multiprise à poser tout ce qu’il y a de plus classique. La version 4KE indique que les prises sont françaises. Il existe d’autres versions avec prises Schuco (4KF) ou prises anglaises (4KG). Elle sera posée au sol mais il existe des accessoires de montage optionnel en rack ou mural.
Ce qui est beaucoup moins habituel, ce sont cette prise RJ45 d’un côté et l’antenne WiFi de l’autre. Netio connecte vos prises de courant et les rend accessibles sur le réseau. L’objectif est ainsi de pouvoir allumer et éteindre en local comme à distance les appareils branchés dessus. Cela peut se faire de différentes façons : selon un planning, sur détection de blocage ou perte de liaison, à la demande.
Une interface web de configuration complète
La connectivité ne se limite donc pas à donner la possibilité d’allumer et éteindre la multiprise. L’interface web Netio présente les quatre prises de façon indépendante. On peut lire pour chacune les informations de consommation, de charge, de courant. On peut leur donner un nom, modifier la durée de la fonction reboot, décider si chaque prise sera allumée ou éteinte après une coupure de courant.
Le planificateur est indépendant pour chaque prise. Il sert à créer des plages d’allumage, et par conséquent d’extinction, pour chaque jour de la semaine. Ensuite, l’interface donne accès aux fonctions partagées via l’API. C’est cela qui offre la possibilité de contrôler et d’intégrer la multiprise Netio dans un système domotique (Elan/Nice, Crestron, Control4, Savant, RTI, Loxone…) ou dans la gestion technique d’un bâtiment (SNMP, MQTT, Modbus, JSON…).
PowerBOX 4KE WiFi : une multiprise intelligente à multiplier
En bref, grâce à son format classique à poser au sol derrière un meuble ou sous un bureau, la multiprise Netio PowerBOX 4KE WiFi peut s’installer à différents endroits d’un bâtiment pour un contrôle total et une supervision fine des consommations. Le tout sera unifié dans l’interface Netio et l’application mobile du même nom.