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  • [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)

    [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)

    Dans les épisodes précédents de cette présentation de la solution OnControls, nous avions vu le principe de fonctionnement de l’application, c’est-à-dire comment utiliser un smartphone ou une tablette comme télécommande universelle et intelligente, puis comment créer et configurer sa première interface. Dans ce troisième épisode, nous allons découvrir un exemple du résultat final sur un iPhone.

    Les principales fonctions disponibles

    L’application en ligne, dans le cloud, OnControls My Control Builder permet aussi bien de créer les interfaces graphiques que de lier les actions qui vont être effectuées sur chaque bouton. On peut lier une action simple comme un code infrarouge ou un scénario complet avec une suite d’ordres.

    Les fonctions principales supportées sont les suivantes :

    • codes infrarouges (base de codes intégrées, accepte les codes Pronto HEX, possibilité d’apprendre les codes via le module OnControls OnLink IR3)
    • codes RS232 (base de codes, possibilité de rentrer les codes si vous avez le protocole à votre disposition)
    • codes IP (idem RS232)
    • contacts et relais (via le module OnControls OnLink CONTACT)
    • retours d »infos sous forme textuelle, chiffrée ou de bargraphe (volume)
    • affichage d’une page web ou d’un morceau d’une page web au sein de l’interface
    • lancement d’applications externes (navigateur, météo, Twitter, Facebook, etc.)
    • gestures et mouvements (selon le modèle de smartphone ou tablette)
    • envoi de mails
    • affichage de fenêtres popup d’alertes ou de confirmation

    Sauvegarde de l’interface

    Une fois que vous avez défini les différents appareils à piloter et que tous les ordres sont dans la base, soit la base OnControls, soit la base de l’utilisateur avec vos propres codes ou les codes manquants, il faut mettre en page tout cela. La première étape est la sélection du format : iPad, iPhone Retina, iPod, Android, Kindle. OnControls propose pour chaque format des pages types avec fond, découpage et boutons. Vous pouvez bien entendu tout personnaliser selon vos goûts. Tout ce que vous aurez créé sera mémorisé dans le cloud, vous pourrez ainsi réutiliser des éléments communs de votre création pour différents projets.

    Récupération de l’interface

    L’étape suivante est l’installation de l’application OnControls sur votre smartphone ou tablette. Attention, pour l’environnement iOS par exemple, l’application est distincte entre iPad et iPhone/iPod Touch. Nous allons prendre un iPhone pour l’exemple suivant.

    oncontrols sync

    Après avoir lancé l’application, il faut récupérer l’interface pour la stocker dans l’iPhone. Cinq onglets sont disposés en bas de l’écran. C’est le dernier, « Sync », qu’il faut choisir. En haut de l’écran apparaissent les interfaces disponibles (les « handsets ») dans un format supporté par l’iPhone. On sélectionne celle de son choix et on patiente le temps qu’elle soit récupérée, environ 20 secondes la première fois.

    Adaptation à l’environnement

    OnControls a décidé de ne pas stocker les informations relatives aux appareils pilotés dans l’interface. Ces informations sont à déclarer dans l’application sur l’iPhone. Finalement, cette solution est la bonne : étant donné que tout est sur le réseau, si le client final change de box Internet, il pourra sur vos instructions modifier les adresses. Alors que si ces informations étaient stockées dans l’interface, il faudrait modifier l’interface puis la recharger dans l’iPhone, ce qui est bien plus contraignant à distance.

    oncontrols gateways

    gateways

    On se rend donc dans l’onglet « Gateways » où l’on va déclarer les modules OnControls (IR, RS232 ou CONTACT), ainsi que les appareils pilotés directement en IP. On leur rentre leur adresse IP sur le réseau, puis on les associe aux appareils présents dans l’interface. Prenons un exemple avec un module OnLink IR3. On le déclare dans les gateways on lui rentrant son adresse IP, puis on associe au port IR 1 les appareils qui sont au bout de la cellule infrarouge. On retoruve la liste de ces appareils sous l’onglet « Devices ».

    oncontrols devices

    Affichage de l’interface

    Lorsque tous les appareils (devices) ont bien été liés aux différentes gateways, l’interface est prête à être utilisée ! On se rend pour cela sur le premier onglet « Panels ». Apparaissent alors les différentes pages de l’interface. On sélectionne celle que l’on aura préalablement nommée Home ou Accueil et l’interface apparaît.

    oncontrols panels

    Démonstration vidéo

    La vidéo ci dessous vous montre rapidement quelques exemples d’utilisation de l’application OnControls. On trouve par exemple :

    • pages graphiques sur mesure
    • bi-directionnalité via RS232 ou IP avec retour d’informations depuis l’amplificateur AV : volume et source en cours
    • gestures pour le contrôle de fonctions essentielles sans avoir besoin de regarder l’écran tactile : volume et morceau précédent/suivant
    • applications intégrées dans OnControls comme les pages web (programme TV à côté de boutons de fonction) ou lien vers des applications externes (météo, navigateur web, vidéos)

    oncontrols vimeo

    Les écrans de l’amplificateur AV et du lecteur Blu-ray visibles sur la vidéo vous permettent de suivre le retour des actions effectuées sur l’application OnControls.

    Nous espérons que cette présentation vous aura donné des idées pour vos prochains projets de contrôle tactile avec ces fonctions inédites intégrées !

    Retrouvez la gamme OnControls sur EAVS.

    1. [Test] On Controls, l’application de télécommande universelle (1/3)
    2. [Test] On Controls : créer et configurer une interface (2/3)
    3. [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)
  • Transmettre la vidéo haute définition sans aucun fil avec le WHDI

    Transmettre la vidéo haute définition sans aucun fil avec le WHDI

    Le signal HDMI est complexe. Des millions d’informations transitent sur un câble constitué de multiples fils de très petit diamètre. Et dans tout ça, on doit faire passer de la vidéo en haute définition, de la 3D, du contrôle de droits (HDCP), du pilotage (CEC), du réseau informatique (Ethernet) et de l’audio (ARC). Sur un câble de 1m50, les problèmes sont rares. Mais plus on s’éloigne, et plus les risques de perdre toute ou partie des signaux accourent.

    Gefen GTV-WHD-1080P-LR

    Alors, au lieu de faire le tour de la pièce avec un câble HDMI pour aller des différentes sources vidéos jusqu’à l’écran plat ou jusqu’au vidéoprojecteur, pourquoi ne pas essayer l’alternative du sans fil ? En plus de la simplification en terme d’installation, on conserve quasiment toutes les qualités d’un câble HDMI classique.

    On passe donc sur un émetteur à relier à la sortie des sources, et un récepteur du côté du diffuseur. Entre les deux, il faut un espace vide théorique de 30 mètres maximum, mais plus raisonnablement de 10 mètres en moyenne dans la pratique. Si les sources et le diffuseur sont bien dans la même pièce, vous pouvez commencer sérieusement à oublier le long câble HDMI de 15 mètres qui part le long des plinthes, qui remonte le mur puis qui traverse la moitié de la pièce à travers le plafond.

    wireless hdmi

    Le HDMI sans fil existe sous plusieurs formes. Il y a tout d’abord les solutions propriétaires que l’on trouve essentiellement chez les fabricants d’écrans plats : Sharp, Sony, Samsung, etc. Mais il existe des normes, pas une seule bien entendu, mais trois normes qui couvrent les solutions existantes : le Wireless HD, le WiGig et le WHDI. Cette dernière est la plus utilisée, et peut-être celle qui réussira à s’imposer. On est en aujourd’hui au WHDI 1.0 et le WHDI 2.0 se prépare avec le support, toujours sans fil, des formats ultra haute définition (4K) !

    Prenons l’exemple de la solution Gefen GTV-WHD-1080P-LR (transmission HDMI sans fil à 30 mètres théoriques). Cet ensemble se compose de deux boîtiers : un émetteur et un récepteur. Le premier reçoit la source en entrée ainsi qu’une sortie infrarouge. Celle-ci va permettre depuis le boîtier récepteur de piloter la source à l’autre bout. Le récepteur dispose donc d’un récepteur infrarouge en façade et le sortie HDMI à relier au diffuseur.

    Gefen GTV-WHD-1080P-LR

    Cliquez pour agrandir

    La particularité de ce modèle est de pouvoir multiplier les émetteurs jusqu’à 8 vers un seul récepteur. Cela permet de mettre un émetteur derrière chacune de ses sources, puis de switcher de l’une à l’autre avec la télécommande livrée avec le GTV-WHD-1080P-LR. On ajoute alors un émetteur au gré des ajouts de sources dans son système, ce qui, en plus de rendre une installation vidéo haute définition plus pratique à installer, en fait un système parfaitement évolutif dans le temps.

    Fiche du Gefen GTV-WHD-1080P-LR sur le site EAVS

  • Concevoir un système multiroom vidéo avec les serveurs BNM Video

    Concevoir un système multiroom vidéo avec les serveurs BNM Video

    BNM Video propose une solution efficace de stockage et de diffusion multi pièces de films. Le concept est simple, il suffit d’insérer ses films sur DVD ou Blu-ray dans le serveur, ceux-ci sont dématérialisés pour éjectés. Pour cela, deux éléments simples constituent la base d’une telle solution : un serveur qui enregistre et qui stocke les films d’un côté, un lecteur vidéo relié à une TV capable de relire les fichiers stockés de l’autre. Découvrons  les autres éléments nécessaires pour construire un système complet vidéo multiroom.

    Pourquoi un serveur vidéo ?

    Aujourd’hui, deux dilemmes peuvent se poser :

    • on possède une bibliothèque importante de films et il devient fastidieux de retrouver le bon boîtier sur les étagères (surtout quand le disque correspondant n’est pas dedans !)
    • on a plusieurs téléviseurs sur lesquels on aimerait bien pouvoir regarder ses films, mais pour cela, il faut balader les disques d’une pièce à une autre

    bnm video serveur

    Le numérique permet de régler ces deux problèmes grâce aux serveurs vidéo. C’est ce que l’on trouve dans le catalogue BNM Video avec 8 références, de 14 à 90 TeraOctets, pour stocker des centaines de DVD et de Blu-ray. Une unité d’extension permet de rajouter encore plus de TeraOctets pour constituer des bibliothèques de films numérisés virtuellement sans limite.

    Selon les capacités de son réseau informatique, on va pouvoir lire simultanément plusieurs films distincts sur différents téléviseurs de la maison. Chaque lecteur affichera son interface sur le téléviseur pour permettre de sélectionner son film dans la mosaïque de jaquettes des films stockés.

    Un système par l’exemple

    Le serveur et les lecteurs multimédia ne suffisent pas. On est dans le tout numérique et un réseau informatique est requis. Il faut tout d’abord un réseau câblé avec une prise RJ45 disponible dans chaque zone, à proximité du téléviseur. Toutes ces prises RJ45 seront reliées à un switch réseau, Gigabit de préférence, et relié par un câble réseau à la box Internet. Pour ne pas entrer dans les complications, choisissez un switch non manageable, c’est-à-dire un modèle plug-and-play sans aucun réglage interne : pas de réglage, pas de risque donc de faire de mauvais réglages !

    Le serveur vidéo peut se trouver dans n’importe quelle pièce, mais idéalement ce sera dans une remise, une pièce technique, mais néanmoins assez ventilée car les serveurs peuvent dégager pas mal de chaleur. Il faut tout de même que cette pièce reste facilement accessible, car c’est dans cette pièce qu’il faudra se rendre pour insérer les nouveaux disques dans le serveur afin qu’il soient copiés.

    bnm video schema

    Cliquez pour agrandir

    Dans chaque zone, le lecteur multimédia sera relié d’un côté à la prise réseau, et donc au switch, et de l’autre en HDMI au téléviseur ou à l’amplificateur home cinema. Ne manque plus qu’une télécommande universelle pour piloter le tout, et le tour est joué !

    En résumé

    La composante essentielle, c’est la présence d’un réseau informatique câblé arrivant au moins dans chaque pièce où l’on prévoit d’installer un lecteur multimédia. Alors tout devient possible pour mettre en place un système de bibliothèque de films HD quasiment sans limite de stockage, et diffusant en multiroom vers un nombre conséquent de zones vidéo. Avec une télécommande universelle, l’utilisateur a ainsi tout dans la main pour piloter un système high-tech qui devient aussi simple d’usage qu’un simple lecteur DVD relié en direct sur un téléviseur !

    Exemple pour 1 zone :

    Exemple pour 3 zones :

  • Element One à l’ORGATEC 2012

    Element One à l’ORGATEC 2012

    Element One, le fabricant de moniteurs haute qualité à intégrer dans les meubles et autres structures, est présent au salon de l’ORGATEC , qui se déroule en ce moment et ce jusqu’au 27 octobre 2012  à Cologne, en Allemagne.

    Architectes, prescripteurs, architectes d’intérieur et acheteurs convergent tous sur Cologne pour l’un des évènements de meubles les plus attendus de l’année.

    Le fabricant One Element lance à l’occasion ses nouveaux moniteurs populaires, modèles de 15″, qu’il présente alors exclusivement, pour la première fois au salon de l’ORGATEC. Sur le stand Element One de cette année, la place d’honneur est réservée au MODIS 150-4 et au VERSIS 150-4, qui sont les dernières incarnations de l’élégance, avec un format plus petit, présenté avec le même design que la nouvelle gamme CONVERS. Les nouveaux modèles en cours de production sont équipés de moteurs haute précision ; ils passent de position horizontale à verticale silencieusement, pour atteindre l’angle d’inclinaison désiré.

     

    MODIS 150-4
    VERSIS 150-4

     

    Element One vous accueille à l’Orgatec – Hall 10.1, Stand H 042.

    Vous retrouverez aussi sur ce stand Komtech, le fabricant de boîtiers d’encastrement.

     

    Le Stand Komtech & Element One
    Element One & Komtech (stand)
    Stand Element One & Komtech

    Retrouvez la gamme Element One et la gamme Komtech sur le site eavs-groupe.fr !

  • Nouveau Blog EAVS !

    Nouveau Blog EAVS !

    Nous sommes heureux de vous présenter le nouveau blog du groupe EAVS qui vient de subir un petit rafraîchissement sur la forme mais aussi sur le fond. On reste bien évidemment dans l’ambiance du Groupe avec en plus quelques nouvelles fonctionnalités.

    – Un espace pour télécharger les guides et dossiers en format PDF de notre rédacteur Préféré Alban.

    – Un menu généraliste et un menu thématique pour mieux vous orienter dans vos recherches ainsi vous ne serez plus perdu sur le Blog.

    – Des news catégorisées dans la barre de droite  en fonction des métiers de l’audiovisuels.

    – Création d’un espace abonnement afin de recevoir automatiquement les nouveaux articles.

    – Vous trouverez en bas du blog, un espace « Produits e-commerce eavs » qui recense quelques nouveautés produits sur le site du Groupe.

    – Un espace vidéo sur la Homepage qui recense les dernières vidéo de nos partenaires et amis fournisseurs.

    Le reste est assez classique pour ceux qui nous suivent depuis quelques années, on trouve sur le blog, des tags, les derniers commentaires, les réseaux sociaux avec Twitter et Facebook, les liens de nos partenaires, etc..

    D’autres nouveautés vont arriver dans les prochaines semaines, EAVS vous mijote quelques petites grosses surprises.
    Abonnez-vous au Blog pour en être informés !

  • XBOX SmartGlass : du multimédias multi écrans

    XBOX SmartGlass : du multimédias multi écrans

    Après quelques présentations et vidéos démonstratives, le projet XBOX SmartGlass devient disponible pour tous sous la forme d’une application pour smartphones et tablettes.

    L’objectif de SmartGlass est de créer un véritable réseau d’utilisation intelligent entre ses différents appareils électroniques compatibles. Jusqu’à maintenant, une application de contrôle sur un smartphone permettait par exemple de lancer une vidéo, puis de commander les actions telles que play/pause, avance rapide, etc.

    xbox smartglass

    SamrtGlass va beaucoup plus loin et justifie tout l’intérêt d’avoir plusieurs écrans à sa disposition, TV, smartphone et tablette, pour les faire cohabiter intelligemment en leur distribuant un contenu adapté à leur usage. Prenons l’exemple d’un film que l’on aurait sélectionné sur la tablette puis que l’on souhaite lire sur la XBOX 360. La vidéo s’affiche alors sur la TV, et la tablette se transforme en second écran complémentaire pour afficher des informations sur le film et les acteurs.

    Ca fonctionne aussi pour les jeux vidéo avec l’espace de jeu principal sur la TV, et des informations complémentaires sur le smartphone ou la tablette, comme le plan du niveau dans lequel on évolue, les différentes capacités, points de vie et autres équipements de son personnage, ou encore l’image du rétroviseur dans une course de voiture.

    xbox smartglass

    La navigation Internet sur le téléviseur devient enfin intéressante. Le smartphone permet de naviguer dans la page affichée sur la TV, de zoomer et de jouer le rôle du clavier.

    Microsoft annonce également que toute action débutée sur l’un des écrans peut se poursuivre sur un autre, même en déplacement. On peut écouter de la musique sur la XBOX dans le salon, mettre en pause le morceau et le poursuivre sur son smartphone en sortant de chez soi.

    xbox smartglass

    Les possibilités sont impressionnantes. Pour l’instant, il faut que les applications soient compatibles SmartGlass : c’est le cas pour la musique ou pour le navigateur web, mais ce n’est pas le cas pour tous les jeux, et seules quelques films ont droit à leur second écran pour l’instant. On imagine que les applications vont se multiplier et on attend avec impatience le mode télécommande intelligent SmartGlass pour les applications TV Orange et Canal+/CanalSat disponibles sur la XBOX 360 !

    Il ne manque plus que des « XBOX Mini » (sans la partie jeux) ou des « XBOX Audio », ou toute autre sorte de player compatible venant d’autres fabricants, pour diffuser musique et vidéo en multiroom.

    L’application sera disponible sur les smartphones et tablettes Android et Apple, et bien évidemment sur Windows 8 et Windows Phone.

  • URC commercial : monter un petit système de contrôle de salle

    URC commercial : monter un petit système de contrôle de salle

    Les produits de contrôle URC sont constitués de télécommandes, de claviers et de centrales qui ont pour but de piloter tout appareil électronique. Les applications couvrent bien sûr le résidentiel, mais également les environnements professionnels. Nous allons découvrir comment monter un petit système de contrôle de salle de conférence, de réunion, de cours, etc. avec les produits URC.

    3 modes de contrôle, une infinité de possibilités

    Dans la gamme URC, on trouve à peu près tous les grands protocoles de transmission de données pour les différents modèles de télécommandes et de claviers : infrarouge, RF, ZigBee, WiFi et IP. Nous allons nous focaliser sur les 3 modes qui concernent plus particulièrement les installations commerciales : RF, WiFi et IP.

    claviers urc

    TKP-100 / KP-900 / KP-4000 – Cliquez pour agrandir

    telecommandes urc

    MX-780 / MX-1200 – Cliquez pour agrandir

    centrales urc

    MSC-400 / MRX-1 – Cliquez pour agrandir

    Les appareils à piloter seront communément : une source vidéo comme un lecteur DVD, un diffuseur (écran plat ou vidéoprojecteur), une grille de commutation, un ampli ou un pré-ampli. On peut avoir dans certains cas plus évolués le pilotage de la lumière, des rideaux et de la climatisation.

    Le logiciel CCP Commercial

    URC propose une version spécifique de son logiciel Complete Control destiné aux environnements commerciaux. Celui-ci a la particularité de proposer des icônes spécifiques pour les télécommandes avec interfaces graphiques : salle de classe, de conférence, salle de repos, etc. C’est la seule différence avec le logiciel CCP Résidentiel.

    CCP commercial

    Contrôle IP

    Commençons par une solution IP la plus simple possible et basée sur un unique clavier mural relié à une centrale IP, l’URC MRX-1. Celle-ci inclus tous les ports nécessaires : IR, RS232, relais et le pilotage d’appareils sur le réseau. Le clavier URC TKP-100 possède 7 boutons : ON, OFF, scène 1, scène 2, scène 3, MOINS, PLUS.

    Installé à l’entrée d’une salle, il permet de lancer différents scénarios comme « mode réunion », « mode projection » ou « quitter la salle ». Les touches (-) et (+) peuvent être utilisées pour régler le niveau sonore.

    Le système n’empêche en rien de multiplier les claviers. On peut donc en placer un à l’entrée de la salle, et un second sur le pupitre de l’orateur par exemple, avec les commandes suivantes pour les scénarios : ON/OFF pour allumer éteindre le diffuseur, source PC, source DVD, source AUX, et toujours les touches (-) et (+) pour le volume.

    urc exemple IP

    Cliquez pour agrandir

    La deuxième solution, plus haut de gamme, permettra de piloter des produits dits « bidirectionnels », avec retour d’information sur leur état. Le clavier tactile URC KP-4000 (IP) placé à l’entrée de la salle peut donc donner un état des éléments, si ils sont allumés ou éteints, la température exacte de la salle, etc. et proposer les scénarios comme le TKP-100. L’interface graphique de l’écran peut être personnalisée aux couleurs de la société.

    Contrôle RF

    C’est une solution un peu plus évoluée, mais ne nécessitant pas de réseau informatique. Un contrôleur à réception RF, le URC MSC-400, possède tous les ports en sortie pour piloter les différents éléments : infrarouge, RS232 et relais.

    Du côté des commandes, cela peut-être une télécommande RF comme la URC MX-780 qui sera le modèle idéal, avec son écran pour afficher clairement les noms des scénarios de pilotage de la salle.

    urc exemple RF

    Cliquez pour agrandir

    On peut la compléter ou même la remplacer par le clavier-télécommande URC KP-900. Cette commande double-emploi peut en effet se placer dans un réceptacle mural à l’entrée de la salle, et en être retirée pour être utilisée comme télécommande RF dans la salle. Ce compromis est idéal dans les environnements commerciaux.

    Contrôle WiFi & IP

    La télécommande URC MX-1200 (WiFi) a écran tactile pourra elle communiquer avec le contrôleur IP, le URC MRX-1, lancer toutes les commandes possibles, là aussi avec un retour d’état pour savoir quelle source est enclenchée ou le niveau de volume exact des enceintes.

    urc exemple WF

    Cliquez pour agrandir

    Dans ce cas, comme pour le clavier tactile mural, l’interface graphique entièrement personnalisable permet d’utiliser la charte graphique de l’entreprise (logo, couleurs) pour une intégration parfaite.

    En résumé

    Pour le contrôle de salle de petit format, URC possède tous les produits nécessaires à des tarifs vraiment avantageux. La solution de départ avec un clavier IP et une centrale IP coûte environ 600 € HT prix public seulement. Toutes les solutions vues ci dessus ne dépassent pas 1.000 € HT public en ce qui concerne les produits URC.

    Avec différents modes de pilotages et différents protocoles, il y aura toujours la solution adaptée aux contraintes. Le tableau ci dessous résume les différentes solutions en donnant un ordre de tarif public pour les produits URC.

    urc commercial

    Cliquez pour agrandir

  • 10 conseils pour devenir intégrateur AV, multimédia et domotique

    10 conseils pour devenir intégrateur AV, multimédia et domotique

    Comment devenir intégrateur audio/vidéo, multimédia et domotique ? Il n’y a pas réellement de formation typiquement dédiée. Il existe bien des formations domotique, d’antenniste, d’électricien courant faible, mais une formation qui couvrirait tous les aspects du métier reste encore à inventer.

    Le métier d’intégrateur est donc un métier à part. Il faut avoir des capacités, se former sur le tas et surtout être ultra passionné ! Nous vous donnons 10 conseils, parmi tant d’autres, mais 10 conseils qui pourraient être la base pour bien débuter dans ce métier. Pour les anciens du métier, relire (et commenter) cette liste ne peut pas faire de mal !

    1. Avoir un système installé chez soi

    Si vous êtes passionné, vous avez sûrement déjà un système installé chez vous. Si ce n’est pas le cas, commencez par là en vous faisant la main, vous serrez au moins aussi exigeant que vos futurs clients. De plus, utiliser au quotidien des produits que vous installez vous permet de maîtriser encore plus leur installation.

    2. Aider des amis ou sa famille

    Commencer par aider à l’installation d’un home cinéma ou d’un réseau informatique un ami ou un membre de sa famille est également un bon début. Cela vous permet de vous familiariser avec un « client », et surtout de voir quelles sont les attentes, les incompréhensions, et donc la façon de présenter les choses pour bien se faire comprendre dans ce métier complexe.

    3. Lire l’actualité du métier

    Comme dans tous les métiers, il est nécessaire de se tenir au courant de tout ce qui sort. La presse professionnelle en français est malheureusement absente, mais si l’anglais ne vous rebute pas, de nombreux sites anglais et américains sont dédiés à l’intégration. Abonnez-vous également aux newsletters des fournisseurs et fabricants de produits sur le marché français.

    4. Lire les modes d’emploi

    En tant que professionnel, on peut se dire que les modes d’emploi sont inutiles : on maîtrise tout, ça c’est pour le client final. Et pourtant ! On découvre des fonctions qui ne sont pas mises en avant et surtout, on trouve la plupart des réponses aux problèmes rencontrés sur les produits. Lire le mode d’emploi aide enfin à lever le doute sur le fonctionnement réel de telle ou telle fonction.

    5. Avoir les bons outils

    Difficile de lister les outils nécessaires en quelques lignes tellement la liste pourrait être longue… Nous y reviendrons dans d’autres billets. A côté des outils classiques (tournevis, perceuse, visseuse, tire-fil, etc.), ce sont les testeurs pour le réseau informatique ou la continuité des liaisons audio, vidéo et bus qui vous seront vite incontournables.

    6. Comprendre les métiers du bâtiment

    Le maçon n’a pas forcément besoin de comprendre le métier du charpentier, ou l’électricien celui du menuisier, mais vous, vous avez besoin de tous les comprendre. N’hésitez pas à sympathiser avec ces artisans pour leur poser vos questions et ainsi apprendre au fur et à mesure. Vous connaîtrez mieux leurs contraintes qui vous concernent et les termes spécifiques qu’ils emploient.

    7. Se former

    Il est important de maîtriser toutes les possibilités de ce métier où les produits et les technologies évoluent en permanence. Les fournisseurs et fabricants font des formations régulières sur leurs produits. Il y a également le CEDIA qui organise des formations, dont certaines sur Internet (mais en anglais !).

    8. Maîtriser les réseaux informatiques

    Les réseaux sont partout, la plupart des appareils audio/vidéo ont une prise pour être reliés à Internet. Routeur, switch, WiFi, PoE, VLAN, QoS, … ce sont autant de termes qu’il est nécessaire de maîtriser dans ce domaine. Là aussi, les fournisseurs et fabricants proposent des formations régulières à tout niveau dans le domaine.

    9. Maîtriser son ordinateur

    Lorsque son ordinateur plante, lorsque l’on ne retrouve plus ses fichiers, lorsqu’un logiciel refuse de s’installer, voilà des situations auxquelles un intégrateur est régulièrement confronté. Il est nécessaire de savoir bien utiliser son ordinateur, le relier au réseau, remplacer les drivers qui ne marchent pas ou trouver la bonne information sur le web pour s’en sortir.

    10. Se faire connaître

    Pour bien commencer dans le métier, et pour bien continuer, il est nécessaire de sa faire connaître auprès des professionnels tout autant que des clients. D’un côté, il est intéressant de connaître les concurrents dans sa région, pour ne pas se marcher dessus ou éventuellement collaborer sur des missions de grande envergure ; et de l’autre de se faire connaître auprès des architectes, constructeurs de maison, électriciens, antennistes et autres climaticiens.

    Loin de vouloir décourager les plus passionnés, bien au contraire, cette liste de conseils montre à quel point ce métier est complexe et qu’il nécessite de nombreuses compétences que l’on acquiert avec le temps. Ces conseils sont une base de départ, mais c’est bien le terrain qui vous apprendra à vous professionnaliser. Si vous voulez rajouter vos propres conseils, n’hésitez pas à les poster en commentaire ci dessous.

    Sujet inspiré du billet sur le blog de John Sciacca