Les visualiseurs de documents sont des appareils parfois encombrants lorsqu’ils sont posés sur un bureau ou un chariot. Bien que leur taille se réduise petit à petit, Vaddio va encore plus loin avec le DocCAM 20. C’est un visualiseur réduit à sa plus simple expression : une caméra compacte à intégrer dans le plafond !
Une caméra 1080p avec zoom optique 20x
Le visualiseur DocCAM 20 se présente sous la forme d’un cube de 20 cm de côté et 10 cm d’épaisseur. Avec 2,3 kg seulement, il s’installe au-dessus d’une dalle de plafond par exemple. Il suffit de percer un trou rond et de finaliser l’ensemble avec la collerette blanche.
Finalement, le DocCAM 20 ressemble à un spot. Sauf que l’on a ici une caméra 1080p de 2,38 MegaPixels avec une fréquence de 60 images par seconde. Elle vise à la verticale avec un angle de vue de 59,5° à 3,3° grâce au zoom optique 20x. Elle permet donc de filmer n’importe quel document ou objet posé sur le bureau juste en dessous.
Connectivité HDBaseT
La seule prise disponible à l’arrière de la caméra est un RJ45. Il transmet l’image et reçoit les commandes via un simple câble réseau point à point. De l’autre côté, on relie ce câble à l’un des trois boîtiers Vaddio OneLINK disponibles. On récupère alors l’image que l’on pourra distribuer à nouveau en en HDMI ou sur IP en H.264.
Ce même boîtier offre également la connectivité pour le contrôle. On trouve du RS232, de l’infrarouge et de l’IP (via une page web). Cependant, le DocCAM 20 peut être utilisé sans boîtier Vaddio. Dans ce cas, on réceptionne l’image en HDBaseT tout simplement, à transmettre vers un récepteur idoine.
Vaddio DocCAM 20, le visualiseur invisible
En bref, voilà la proposition résumée de Vaddio : invisibiliser le visualiseur que l’on trouve dans les salles de classe et les salles de réunion. Intégré dans le plafond, le DocCAM 20 se fait totalement oublier. On ne sait même plus qu’il est là grâce à sa ressemblance à un spot. Pourtant, son optique équipée d’un zoom 20x permet de visualiser documents et objets avec une très grande qualité de reproduction.
La gamme d’enceintes de sonorisation Mirage d’Hortus Audio comprend différents modèles dans des formats originaux. En effet, que ce soit des carrés ou des boules, elles sont toutes en bois. Le modèle MI15-WBA+P sort encore plus de l’ordinaire car il est connecté en WiFi et en Bluetooth.
Un design qualitatif pour une intégration réussie
Hortus Audio a fait le pari d’une finition qui sort de l’ordinaire pour sa gamme Mirage. Les enceintes semblent être creusées dans des blocs de bois massifs tout en affichant des formes douces. Ce design spécifique, loin de l’aspect technique des modèles concurrents, facilite leur acceptation dans des lieux à la décoration recherchée comme les bars et les restaurants.
La MI15-WBA+P est une boule avec un face plane sur laquelle vient prendre place le haut-parleur coaxial. Il est consitué d’un woofer de 13 cm avec un tweeter de 25 mm en son centre. Il est protégé par une grille. Le support nécessaire autorise une fixation murale ou au plafond.
Amplification & réseau dans l’enceinte
La MI15-WBA+P est une enceinte active. Cela signifie qu’un amplificateur se trouve à l’intérieur. Il développe 2×30 Watts : 30 pour l’enceinte principale et 30 autres pour l’enceinte esclave. Cela constitue une paire stéréo. Seule la première doit être reliée au courant via un bloc d’alimentation à cacher dans la cloison par exemple.
La connectivité intégrée comprend le Bluetooth mais aussi le WiFi. Ainsi, elle se contrôle depuis une application mobile afin de sélectionner la musique et de contrôler le volume. On peut également installer plusieurs paires de MI15-WBA+P et les grouper ou les piloter de façon indépendante. Cette app donne accès à de nombreuses sources audio telles que Spotify, les dossiers partagés ou les radios Internet.
MI15-WBA+P : une paire d’enceintes sans fil pour la sonorisation des lieux recevant du public
En résumé, Hortus Audio se positionne sur une solution simple de sonorisation connectée et pilotable via un smartphone ou une tablette. En outre, ces enceintes en bois sont conçues pour se fondre dans le décor tout en apportant une touche originale. L’installation est très simple : une arrivée de courant au niveau de la première, puis un câble haut-parleur fourni de 5 mètres entre la première et la seconde. Et c’est tout !
Avec ses téléviseurs MediaSuite, Philips est un acteur majeur des écrans connectés pour l’hôtellerie avec près de 500.000 exemplaires déjà installés dans le monde. Equipés d’Android et de Chromecast, ils offrent déjà beaucoup de services à la clientèle. Avec Philips Cast Server, vous allez encore plus lui faciliter la vie.
La recopie d’écran en toute simplicité
Lorsque les téléviseurs intègrent Chromecast, les clients d’une chambre d’hôtel peuvent transmettre l’image de leur smartphone. Cela permet de profiter de Netflix avec son compte en retrouvant son historique et ses favoris. Le client n’a ainsi pas besoin de saisir ses identifiants sur le téléviseur, en ayant peur que ceux-ci risquent de servir au client suivant.
Avec Philips Cast Server, la procédure de connexion est encore plus simplifiée. Dès l’arrivée dans la chambre, le téléviseur afficher un QR Code. Le client a simplement besoin de scanner ce code pour initier la connexion avec son smartphone. Inutile de créer un réseau WiFi dédié à la chambre désormais !
La gestion centralisée pour l’hôtelier
Philips Cast Server passe par une machine centrale à installer dans le rack technique de l’hôtel. C’est elle qui gère les QR Code en lien avec chaque client et chaque téléviseur associé. Tout passe par l’unique réseau WiFi de l’hôtel, le Cast Server se contente de « servir » les contenus selon les choix du client. Il s’accompagne de licences renouvelables, pour 80 à 500 chambres.
Lorsque le client quitte la chambre, le lien est supprimé, le respect de la vie privée est garanti. En outre, les informations d’usage sont traitées par le Cast Server afin d’analyser quels sont les services les plus utilisés. Enfin, grâce à la fonction CMND de connexion aux téléviseurs via le réseau, il est possible de contrôler les écrans mais aussi l’affichage de la page d’accueil avec le QR Code, aux couleurs de l’hôtel bien entendu.
Avec Philips Cast Server, le client comme l’hôtelier gagnent du temps
En somme, avec le Cast Server, Philips souhaite se démarquer de la concurrence. En plus d’être connecté, le téléviseur Media Suite devient maintenant transparent technologiquement parlant. Inutile de s’y connecter via des pages de paramètrage, le QR Code suffit ! Et tout cela s’intègre dans la supervision et l’automatisation de l’hôtel afin de dégager du temps pour le personnel, tout en en faisant gagner aux clients !
Le Philips Cast Server est si simple que tout le monde peut l’utiliser. Activez la fonction appareil photo, scannez le code QR sur votre téléphone ou votre tablette, et le couplage entre le téléviseur et l’appareil intelligent est terminé.
Jan Van Hecke, Global Product Manager for Professional TV chez PPDS
La CR-N700 se positionne tout en haut de la gamme des caméras professionnelles Canon avec une fiche technique de haut vol. Elle se démarque par sa qualité de captation, ses fonctionnalités avancées et sa connectique plus que complète.
Un capteur 1 pouce associé à un processeur DIGIC DV7
La caméra professionnelle Canon CR-N700 est construite autour d’un capteur CMOS de 1,0″ de diagonale. C’est ce qui se fait de mieux et se trouve uniquement dans les modèles les plus haut de gamme. Cela lui permet d’offrir une grande profondeur de champs ainsi qu’un niveau de sensibilité supérieur, même en basse lumière.
En outre, ce capteur est associé à un traitement puissant par le processeur maison DIGIC DV7 afin de sublimer les images en toute situation. Le support du HDR complète la définition 4K et la fréquence de 60 images par seconde.
Un zoom jusqu’à 30x
Cette caméra PTZ, avec un mouvement fluide dans ses déplacements pour un rendu naturel, possède un zoom optique 15x. Il détaille l’image sans perte de piqué. Si l’on est en Full HD et non en 4K, le zoom numérique avancé grimpe alors à 30x. Il est complété par un stabilisateur d’image.
La connectivité est si complète que vous avez rarement vu autant de prises à l’arrière d’une caméra. On trouve trois sorties directes en HDMI, en 12G-SDI et en 3G-SDI. Ces deux dernières disposent également d’une prise pour le time code et d’une autre pour le gen-lock. La connexion réseau, en plus d’apporter l’alimentation en PoE++, permet de récupérer le flux dans différents formats : NDI HX, RTMP/RTMPS, RTP/RTSP, Canon XC et FreeD. N’oublions pas les deux entrées micro au format XLR.
Canon CR-N700 : peut-on vraiment faire mieux ?
En somme, la caméra Canon CR-N700 est l’un des modèles les mieux équipés du marché. Et encore, nous n’avons pas pu faire tout le tour de ses multiples fonctions. Ajoutons toutefois qu’elle propose le suivi automatique des personnes ou encore la programmation des déplacements PTZ en boucle, le tout à travers les licences applicatives optionnelles.
C’est désormais devenu la norme : les fabricants des appareils AV possédant une connexion réseau proposent très souvent un service de gestion à distance. Avec Mimo Monitors MService, vous allez pouvoir vous connecter à l’intégralité de votre parc de tablettes et écrans Android installés. Où qu’ils se trouvent dans le monde !
Contrôle total à distance
MService est une application de gestion à distance développée spécifiquement par Mimo pour les écrans Mimo Monitors tournant sous Android. L’objectif est de pouvoir accéder simplement et rapidement à n’importe quel écran Mimo dont on a la responsabilité.
Contrairement aux solutions concurrentes, MService est parfaitement adapté à la maintenance des écrans Android dédiés à une seule tâche. L’outil permet justement de bloquer l’écran sur sa fonction unique telle que l’affichage dynamique, la lecture de codes barres, l’identification personnelle, la réservation de salles de réunion, etc. A ce titre, MService intègre MLock, l’outil Mimo de création et de programmation pour l’affichage dynamique.
Un tableau de bord complet
Mimo MService est accessible depuis n’importe quel appareil connecté au web, un ordinateur comme une tablette ou un smartphone, via le portail sécurisé de Mimo. Une grande variété de fonctions est accessible depuis MService afin d’avoir totalement la main sur les écrans :
état actuel de fonctionnement
informations sur la tablette (numéro de série, version d’OS et de firmware, adresse MAC…)
activation/désactivation par écran ou par groupe d’écrans
configuration du réseau
gestion des réglages tels que le volume ou la luminosité
accès aux données de diagnostic
mise à jour des applications, de la version d’Android et du firmware de l’écran
L’application MService présente toutes ces informations sous la forme d’un tableau de bord rempli de graphiques. D’un seul coup d’œil, on peut ainsi vérifier la santé du parc complet d’écrans dont on à la charge.
Mimo MService vous accompagne dans la maintenance à distance
En bref, MService est un outil professionnel de gestion à distance de parcs de tablettes Android. La quantité de fonctions accessibles à distance pour la maintenance est impressionnante : c’est quasiment comme si l’on était devant la tablette. Alors que toutes les opérations de suivi et de maintenance s’effectuent depuis votre ordinateur, sans avoir à vous déplacer.
A travers ses gammes Lite et Pro, Dahua propose différents écrans tactiles collaboratifs à destination du monde de l’éducation. La gamme Dahua DeepHub dispose de toutes les fonctionnalités que l’on peut attendre dans cet environnement grâce à une connectivité avancée et une suite logicielle complète.
Gammes DeepHub Lite et DeepHub Pro
Ces deux gammes d’écrans tactiles sont disponibles à chaque fois dans trois diagonales : 65″, 75″ et 86″. Les modèles Dahua de la série Lite sont rangés sous la référence ST420, tandis que la série Pro prend la référence ST470-P. Ce sont tous des modèles 4K qu tournent sous Android 11. Il est possible de leur ajouter un module OPS (pour Windows) en option.
Les différences entre les deux séries se situent au niveau de la connectique. Sur les modèles Pro, les ports USB-C délivrent 65W pour la recharge. Mais les modèles Lite bénéficient quand même de ports USB-C. Le processeur interne est plus puissant sur la série Pro. Plus ouverts sur la communication, ils intègrent un micro à huit canaux et un emplacement pour une caméra optionnelle enfichable.
Différents modes de travail
La suite logicielle des écrans Dahua DeepHub englobe les fonctions telles que le tableau blanc interactif, le partage d’écran, la gestion de fichiers de toutes sortes ainsi que des applications et des jeux spécifiques à l’univers éducatif. Ces écrans hyper connectés sont compatibles avec différentes configurations.
Cours magistraux – dans ce cas, c’est l’enseignant qui utilise principalement l’écran, en bénéficiant des nombreux outils, avec la possibilité de transférer ses documents de son ordinateur vers l’écran via le cloud
Collaboration – les écrans DeepHub acceptent jusqu’à 32 points de contact ; cela permet de travailler à plusieurs sur des documents pour écrire, dessiner, créer, etc.
Hybride – le travail à l’écran est partagé avec d’autres salles de classe et avec des étudiants à distance, chacun peut voir l’écran comme s’il était face à lui. En outre, à la fin du cours, l’ensemble de la session devient partageable, y compris le flux de la caméra optionnelle filmant l’enseignant
Dahua Deep Hub : des écrans collaboratifs multi fonctions
En bref, les écrans Dahua collaboratifs sont parfaitement ancrés dans le monde éducatif en pleine évolution grâce aux outils numériques. Dahua intègre une large palette de ces outils adaptés aux salles de classe. En outre, la connectivité avancée ouvre tout le champ des possibles, aussi bien dans la salle de classe que pour les élèves à distance.
Les lecteurs de médias pour l’affichage dynamique de Vivitek ont été mis à jour il y a quelques mois avec l’apparition de deux nouvelles références : les DS110 et DS310. Ces lecteurs compacts avec affichage 4K/60 Hz se configurent selon trois méthodes. Faisons un focus sur la plus simple d’entre elles : NovoDS Studio Express.
Une configuration locale
NovoDS Studio Express n’est pas une application à proprement parler puisque c’est la façon de se connecter au lecteur de média Vivitek à travers une simple page web. Pour cela, il faut être forcément connecté au même réseau. Pour simplifier : NovoDS Studio Express tourne sur le lecteur de médias lui-même.
Comme autre obligation, il faut avoir validé dans les paramètres du lecteur la possibilité de créer et configurer l’affichage en local. On accède à Studio Express depuis un ordinateur, en tapant l’adresse IP du lecteur, ou depuis un smartphone en scannant un QR code. Il n’y a donc rien à installer, ni sur l’ordinateur, ni sur le smartphone.
Créez vos affichages dynamiques depuis un smartphone
L’affichage des contenus comprend différents types de widgets tels que les images, les vidéos, les PDF, les pages web, la météo, etc. On crée alors une mise en page selon un template qui s’appelle dans Studio Express une Playlist. On peut choisir parmi différents modèles de découpage de l’écran. Et surtout, on peut ajouter directement les contenus depuis le smartphone, y compris la source audio.
Une fois cela effectué, la page des playlists permet de sélectionner celle que l’on veut lancer ou modifier. La playlist en cours de lecture le sera en boucle tant que l’on n’intervient pas. La personne en charge ayant l’accès a ainsi un contrôle total sur la lecture et les contenus, simplement depuis son smartphone.
Avec NovoDS Studio Express, programmez l’affichage dynamique sans logiciel
En bref, c’est bien ce que propose Vivitek et qui est totalement innovant dans ce domaine : la capacité à programmer un affichage dynamique complet sur un lecteur de médias, sans aucun logiciel à installer. Et pourtant, les fonctionnalités disponibles sont clairement complètes et évoluées !
Avocor ajoute la série K à son catalogue déjà bien fourni. Cette nouvelle gamme de moniteurs comprend 5 modèles ayant pour particularité de ne pas être interactifs. En effet, même si c’est une caractéristique de plus en plus demandée, il existe des environnements de travail où le tactile n’est pas nécessaire. La série Avocor K répond à ce besoin.
Ecrans QLED pour une qualité d’image supérieure
Les écrans Avocor K étant débarassés de la fonction tactile et de sa technologie venant en surimpression de l’image, il devient possible de se concentrer sur la qualité de celle-ci. Non pas que les écrans tactiles présentent une image de moins bonne qualité. Mais sans tactile, on peut aller encore plus loin.
Avocor a donc équipé les moniteurs de la série K d’une dalle QLED offrant une couverture de l’espace colorimétrique DCI-P3 à 90%. La luminosité globale atteint 450 nits pour des images parfaitement visibles même dans des conditions d’éclairage ambiant défavorables. Tous les modèles sont en 4K, avec support du High Definition Range (HDR).
5 diagonales et une connectivité hors pair
La série K comprend cinq références dans les diagonales suivantes : 55, 65, 75, 85 et 98″. Cela permet d’équiper des salles de rénion de toutes les dimensions. Le processeur interne permet de faire tourner Android 14 pour ajouter toutes vos applications. A ce sujet, les apps Avocor Montage (partage d’écran en WiFi) et Rise Vision (affichage dynamique) sont présentes.
Du côté des branchements, ces moniteurs disposent de deux entrées vidéo HDMI 2.1. Mais on trouve aussi un port USB-A, un port USB-B et un port USB-C. Ce dernier assure la recharge de l’appareil connecté jusqu’à 100 Watts. Enfin, les haut-parleurs sont intégrés mais une sortie audio mini-jack est également disponible.
Avocor série K : pour un affichage de qualité
En conclusion, Avocor ajoute la série K et vous permet de proposer des moniteurs de grande taille non tactiles. Ils offrent une communcation visuelle de grande qualité grâce à une dalle QLED. Néanmoins, la connectivité étendue est assurée, avec ou sans fil. Android 14 permet de faire tourner toutes les applications de votre choix.
Dans sa série de vidéoprojecteurs pour les salles de cinéma CineLife+, Christie vient de dévoiler trois nouveaux modèles dont la référence se termine par RBe. Cela signifie qu’ils embarquent la toute nouvelle technologie laser Phazer. Elle permet d’obtenir un haut niveau de luminosité sur des « petits » écrans avec une efficacité maximale.
Trois nouveaux modèles pour les petites salles
La gamme ChristieCineLife+ rassemble tous les videoprojecteurs destinés aux salles de cinéma publiques et privées. Le plus puissant d’entre eux peut projeter sur un écran de 38 mètres, soit les plus grandes salles du monde. A l’opposé, les nouveaux modèles RBe se destinent aux salles de petite taille. Cela corrrespond tout de même à des écrans de 11 à 14 mètres.
CP2406-RBe – 6.000 lumens
CP2409-RBe – 9.000 lumens
CP2411-RBe – 11.000 lumens
Les puissances lumineuses annoncées rapportées à la consommation effective font que ces modèles Christie sont trois fois plus efficients que leurs équivalents à lampe xenon. En outre, ils possèdent un mode d’hibernation lorsqu’ils ne sont pas utilisés pour tomber à seulement 3W de consommation.
Source lumineuse laser Christie Phazer
En tant que vidéoprojecteurs pour le cinema, ces nouveaux modèles sont compatibles DCI via la carte intégrée IMB-S4. Ils disposent en outre de deux entrées HDMI et d’une connexion réseau. Elle permet d’accéder à tous leurs réglages via une simple page web.
Les Christie RBe affichent une image en définition 2K en tri DLP via des puces de 0,69″. Elles sont associées à une source lumineuse laser Christie Phazer garantissant une durée de vie de plus de 50.000 heures. La maintenance n’en sera que plus aisée. Enfin, avec le logiciel Christie Mystique Cinema, l’image reste parfaitement alignée dans le temps sans aucune intervention.
Christie RBe : de hautes performances garanties sur la durée
En bref, Christie se positionne sur le marché des petites salles de cinéma, des auditoriums et autres points de vente haut de gamme nécessitant une image d’une dizaine de mètres. Les vidéoprojecteurs RBe garantissent un affichage lumineux, contrasté et stable sur toute la durée de vie du produit, avec une consommation réduite et une maintenance quasiment réduite à néant. Ces modèles sont compatibles avec cinq références d’optiques.
HDR par ci, HDR par là, vous devez entendre ce terme en permanence. Il est fatalement associé à l’Ultra HD et à la 4K, surtout dans les applications grand public (téléviseurs, services de streaming, gaming). Si bien que pour certain, le High Dynamic Range serait plus important que l’ultra haute définition. Aujourd’hui, le HDR est également présent sur les afficheurs professionnels. Remettons les choses à leur place et définissons ce qu’est le HDR, ce qu’il apporte et en quoi il est important (ou pas).
HDR : High Dynamic Range
Le High Dynamic Range est apparu avec l’Ultra HD. C’est l’une des caractéristiques optionnelles d’un flux vidéo UHD/4K. Le HDR n’existe pas sur les formats vidéo de définition inférieure.
Le HDR a été inventé par Dolby tout d’abord à destination des salles de cinema labellisées Dolby Cinema. Il a ensuite été décliné pour d’autres usages, et en particulier pour le gaming, le Blu-ray 4K, les services de vidéo en streaming sur abonnement (Netflix, Amazon Prime, Disney+…) ou encore la TNT UHD. Il est aujourd’hui utilisé également pour l’affichage dynamique et l’événementiel.
Une échelle de luminosité avec encore plus de niveaux
La qualité de restitution d’un signal vidéo se définit par son nombre de pixels, sa colorimétrie, sa saturation, son contraste, sa luminosité… Quand l’UHD augmente le nombre de pixels (la définition), le HDR augmente les capacités en luminosité :
Le Range, dans High Dynamic Range, correspond à l’échelle de luminosité entre les éléments les plus sombres et les plus éclairés de l’image.
Le High Dynamic repose sur une échelle élargie en comparaison avec un signal standard (ou SDR pour Standard Dynamic Range).
En termes simples, cela signifie qu’il y a une augmentation du nombre de niveaux de luminosité que l’écran est capable de reproduire, du noir complet aux images les plus exposées. Avec l’application du HDR, il en résulte une image censée être plus fidèle à la réalité.
100 nits vs 10.000 nits
La plage dynamique standard (Standard Dynamic Range ou SDR) d’un signal haute définition classique offre un niveau de luminosité vidéo maximal de 100 nits. Cest la différence de luminosité entre les détails des images les plus sombres et les plus lumineuses.
Le HDR est conçu pour atteindre 10.000 nits. Attention, cela ne signifie pas que toute l’image en HDR sera 100 fois plus lumineuse. Ce qui serait très inconfortable à l’œil ! Mais le HDR gère précisément tous les éléments constitutifs de l’image en offrant ce pic de luminosité supplémentaire aux éléments qui en ont besoin : lumière, soleil, reflets, etc.
Aucun écran n’est capable d’afficher 10.000 nits aujourd’hui. Les meilleurs moniteurs professionnels de calibration pour le cinema montent à plusieurs milliers de nits. Les meilleurs écrans plats pour l’affichage fluctuent entre 1.000 et 3.000 nits environ. On approche déjà dans la réalité de quoi être presque aveuglé par son téléviseur.
Qu’est-ce que le tone mapping ?
Les programmes vidéo HDR intègrent les données de luminosité. Une vidéo pourra délivrer des pics de 2.000 nits, une autre 5.000 nits. Ces informations sont codées dans le flux vidéo. Comment cela s’adapte à un afficheur compatible HDR mais avec seulement 1.000 nits de capacité par exemple ?
C’est là qu’intervient le tone mapping. Selon le format HDR, car il en existe plusieurs comme nous le verrons plus loin, l’adaptation entre le nombre de nits demandé et le nombre de nits disponible sera effectué par la fonction de tone mapping, plus ou bien moins selon la puissance de l’afficheur.
Car c’est principalement à l’afficheur de s’adapter au signal reçu, chacun écran effectuant le travail de tone mapping à sa sauce. Certains appareils de lecture commencent à sortir avec une fonction tone mapping pour adapter précisément le flux vidéo en sortie avant de le transmettre au diffuseur.
Le HDR fait donc de son mieux pour contribuer à délivrer une image réaliste, en se reposant sur les capacités des afficheurs, avec l’aide du tone mapping.
Qu’apporte le HDR concrètement ?
Le HDR n’a pas seulement un effet sur la luminosité. Par incidence, cette échelle de luminosité améliorée restitue des tons clairs beaucoup plus brillants, et un volume de couleur accru (saturation et luminosité). Au final, le HDR renforce l’impression de fidélité grâce à des profondeurs de bits plus élevées : 10 bits ou 12 bits.
Quelques avantages du HDR en termes de fidélité :
Les éléments lumineux principaux comme le feu ou les phares d’une voiture sont encore plus lumineux.
Les chromes et autres éléments réfléchis par le soleil sont encore plus brillants.
Les petits éléments à l’image comme les étoiles ne sont plus noyés dans les zones sombres où plus de détails deviennent visibles.
Les effets du HDR rapproche l’image affichée de la réalité. Elle correspond davantage à ce que nous voyons chaque jour dans le monde qui nous entoure.
Les différents formats HDR
Bien sûr, il ne pouvait exister qu’un seul format HDR. Comme souvent dans l’audiovisuel, plusieurs solutions se concurrencent. Notez qu’elles sont incompatibles entre elles. Mais avant de lister ces formats, il faut savoir qu’il existe deux familles de traitements HDR :
statique – le flux indique une fois pour toute l’échelle de luminosité pour toute la durée de la vidéo avec un maximum en nits
dynamique – le flux vidéo transmet les informations de luminosité à chaque image pour que le diffuseur s’adapte en temps réel
Logiquement, les formats HDR dynamiques devraient être privilégiés. Cependant, cela met souvent à mal les diffuseurs qui doivent embarquer une plus grande puissance de traitement. De plus, ils doivent toujours appliquer ce fameux tone mapping pour rester dans leurs limites. Ce qui peut donner des difficultés de traitements qui s’additionnent et se téléscopent, donnant au final des images ternes, mois lumineuses que la même source lue en SDR ! Le HDR10 statique correspond à une bonne moyenne qui passe partout.
Dolby Vision – le format dynamique initié par Dolby fonctionnant sous licence
HDR10 – c’est un format non dynamique open source simplifié et décliné du Dolby Vision ; il est le plus répandu
HDR10+ – le HDR10+ sous licence est une évolution du HDR10 en version dynamique ; il est porté principalement par Samsung
HLG – le Hybrid Log Gamma semi dynamique se destine aux diffusions broadcast
Technicolor Advanced HDR – pour les diffusion broadcast avec une rétro-compatibilité transparente pour les écrans SDR
Le HDR se décide avant tout lors de la création
La présence du HDR se décide lors de la création des contenus vidéo. Ce n’est pas quelque chose qui s’ajoute ensuite tel un réglage d’amélioration. Le créateur des contenus dans un studio vidéo va appliquer le HDR choisi (HDR10, HDR10+, Dolby Vision) sur l’ensemble d’un programme. Avec les métadonnées dynamiques, il pourra travailler scène par scène, voire image par image, pour maximiser le résultat lors de la diffusion future.
La vidéo terminée, elle est alors encodée dans un format bien précis avec ses informations liées au HDR. Ce pourra être un fichier lu tel quel au sein d’un lecteur ou d’un serveur de médias. Mais il pourrait être aussi destiné aux salles de cinéma, à la gravure sur un Blu-ray UHD ou à la diffusion via Internet, sur une plateforme de streaming.
Le HDR est-il obligatoire ?
On serait tenter de penser que la technologie HDR est obligatoire. Que tout projet d’affichage moderne sans HDR serait dépassé. Et pourtant, il n’en est rien. Qui est capable de certifier qu’une vidéo qu’il n’a jamais vue est en SDR ou en HDR ? Et même en HDR10 statique ou en Dolby Vision dynamique ? C’est impossible ! Pour cela, il faudrait déjà connaître par cœur la même version de la vidéo en SDR pour être certain que l’on regarde l’équivalent « amélioré » en HDR.
En outre, les technologies d’affichage s’améliorent sans cesse, que ce soit pour les moniteurs, les panneaux LED ou la vidéoprojection. Des composants modernes capables d’offrir plus de contraste et de luminosité peuvent donner d’excellents résultats que l’on pourrait faire passer pour du HDR si l’on décidait de mentir. Sans comparaison cote à cote avec et sans, on ne serait pas capable de le déceler de toute façon.
Les technologies Mini LED pour les moniteurs LCD, le QD-OLED supérieur au WOLED, la projection tri laser sont autant de possibilités d’améliorer grandement l’image. Les spectateurs face à de tels écrans, que ce soit dans un musée, pour de l’affichage dynamique ou dans une salle de concert ont-ils besoin de savoir que la diffusion se fait en HDR ou pas ? Tant que l’image est resplendissante, puissante et brillante, même sans HDR, leur attention sera captée.
Alors il faut voir le HDR comme un atout supplémentaire, bienvenu dans certaines applications, mais pas nécessaire partout. Lorsque la qualité de l’image doit être maximale afin que tous les détails soient visibles, que l’image soie plus vraie que nature et que l’on puisse se plonger dedans, alors il ne faut pas hésiter à créer une chaîne de flux vidéo compatible HDR. Ce sera le cas par exemple dans des boutiques de luxe, dans le hall d’accueil d’une grande entreprise ou sur l’écran de fond d’un plateau de broadcast.
Quelques produits professionnels compatibles HDR
AVerMedia GC573
Spécialiste, entre autres, des cartes d’acquisition HDMI, AVerMedia a une série complète de cartes PCI à installer dans un PC. Elles savent lire et enregistrer des flux HDMI tout en conservant les données HDR.
Christie MicroTiles
Les panneaux LED Christie MicroTiles pour constituer des murs d’image de toutes tailles sont compatibles HDR10 grâce à un traitement 12 bits
Cordons HDMI Gefen
Les cordons Gefen Ultra Hi-Speed permettent de transmettre les flux HDMI 8K avec le débit le plus élevé, sans aucune perte évidemment. Ils sont compatibles Dolby Vision et HDR10+.
Lightware TPX
Les extenders vidéo sur IP cuivre Lightware TPX utilisent le standard SDVoE. Ils passent avec une latence imperceptible le HDMI 4K avec HDR10 ou Dolby Vision.
Optoma 350ST
Dans sa gamme de vidéoprojecteurs compacts, Optoma propose les modèles très lumineux 350ST. Ils savent afficher des images avec HDR.
Philips Unite AIO
Les nouveaux écrans géants Philips Unite AIO, de 110 à 165″, sont composés de panneaux dvLED. La série 4000 est compatible HDR10+.
tvONE Calico Pro
Le nouveau processeur vidéo Calico Pro de tvONE gère de multiples zones d’affichage, en 4K comme en 8K. Il permet de manipuler toutes sortes de signaux, y compris avec du HDR.
En conclusion
Le HDR est devenu indissociable de l’UHD/4K. Les images sont à la fois plus définies et plus lumineuses, dans le moindre détail. Dans les deux cas, le but est de se rapprocher au mieux de la réalité.
Le HDR se retrouve aussi bien dans le résidentiel, sur les Blu-ray UHD et Netflix par exemple, que dans les applications professionnelle. Dans le domaine de l’affichage dynamique, il contribue à créer des contenus qui attirent l’œil grâce à leur haute définition et leur brillance.
Enfin, les fabricants d’extendeurs, de switchs et de processeurs vidéo intègrent de plus en plus le support du HDR afin de le transmettre de bout en bout.