Deux ans après l’avènement des premiers téléviseurs dits 4K, un groupement d’intérêt officialise enfin un label et un logo Ultra HD.
Le logo s’est d’abord dévoilé la semaine dernière à l’IFA, pas encore sur des téléviseurs, mais dans les recoins des stands de certains fabricants. Puis l’association DigitalEurope l’a officialisé en fin de semaine dernière : le label Ultra HD.
Ce label et ce logo garantissent au consommateur une compatibilité optimale entre les sources (lecteurs multimédias) et les diffuseurs (téléviseurs, vidéo-projecteurs) qui l’arborent. Il assure également la pérennité des produits, alors que certains téléviseurs du marché sont nés obsolètes.
Le contrat de licence affiche plusieurs exigences, en termes de définition naturellement, mais aussi en matière d’entrées/sorties HDMI : au moins une doit être HDMI 2.0 et HDCP 2.2, pour assurer la transmission de flux Ultra HD protégés jusqu’à 60 i/s. Le label standardise en outre d’autres aspects, sur le plan de la colorimétrie notamment, qui permettent à toute la chaîne de production de maitriser le rendu des contenus.
Si le label Ultra HD est globalement similaire aux labels HDTV qu’on connait, il ne couvre malheureusement pas encore la diffusion de la télévision. Même s’il ne fait presque aucun doute que la télévision Ultra HD exploitera le DVB-T2 et le HEVC, les tests sont encore en cours et il n’y a aucune garantie qu’un téléviseur labellisé Ultra HD sera compatible.
Des produits existants sont déjà éligibles à ce label, certains le dépassent même largement, mais le logo dispensera quoi qu’il en soit les consommateurs d’éplucher les fiches techniques et de s’assurer que les téléviseurs qu’ils convoitent satisfassent certaines exigences, qui ne sont parfois même pas communiquées. Le logo est désormais à la disposition des fabricants, qui peuvent dès à présent l’apposer sur les téléviseurs éligibles