Parce que même si le vidéoprojecteur est la pièce maîtresse, l’écran de projection est tout aussi important !
Vous avez déjà certainement vu des dizaines de guides pour choisir correctement votre écran de projection, alors nous allons essayer de synthétiser tout cela pour vous proposer un guide complet et qui vous permettra de vous procurer l’objet tant espéré et qui sera parfaitement adapté à votre matériel. Alors en attendant de pouvoir construire LA salle de cinéma chez vous, on vous donne quelques tuyaux pour avoir une projection digne des plus grandes salles.
Vidéoprojecteur ou écran de projection en premier ?
Dans la logique des choses, c’est le vidéoprojecteur qu’il faut se procurer en premier. En effet, ce sont certaines caractéristiques qui vont servir de base pour l’achat de l’écran de projection, à savoir :
le format de l’image (4:3, 16:9, 21:9, 1:1, etc.)
la résolution de l’image (1920x1080p, etc.)
la technologie du vidéoprojecteur (phosphore laser, LCD, DLP, Tri-Tubes, etc.)
Une fois le vidéoprojecteur choisit, il faut aussi choisir son support. Et là vous avez un large choix : du support fixe à l’ascenseur, c’est un choix à la fois esthétique et pratique qui vous attend.
Vous avez tout ? Et bien on peut se pencher sur le choix de l’écran de projection ! On prend bien en compte les caractéristiques de projection de son vidéoprojecteur et on se lance.
On connait tous l’écran de projection qui se déroule vers le bas, mais il en existe d’autres types avec des caractéristiques bien spécifiques :
les écrans que l’on connait : les enroulables (manuels et électriques, on préférera les écran tensionnés au delà de 2,40m)
les écrans fixes
les écrans pull-up (des écrans enroulables qui ne nécessitent pas de fixation au mur ou au plafond)
et enfin les écrans sur trépieds
Manuel :
Electrique :
Etape 2 : La bonne dimension et le bon format.
Une fois que vous avez choisi le type d’écran que vous vouliez, il vous faut maintenant savoir quelle taille/dimension prendre. Dans ce cas-ci, la taille de l’écran de projection dépend du contenu à projeter, mais aussi du recul des spectateurs et de la distance du vidéoprojecteur. Mais ça c’est déjà fait puisque vous avez déjà calculé les dimensions de la pièce.
Outre la taille de l’écran, il faut aussi choisir le bon format. Attention, dimension et format ne sont pas la même chose, la dimension prend en compte le contenu à projeter et le format quant à lui correspond à l’application du vidéoprojecteur : 1920x1080p, 4K, etc.
Une fois ce calcul fait, la pièce prête et les distances respectées, vous avez donc désormais choisi le bon format de l’écran, qui correspond au format du vidéoprojecteur de préférence.
Etape 3 : La toile d’écran.
Le choix de la toile aura une incidence sur la projection, si elle n’est pas adaptée. Un contenu projeté en 4K par exemple apparaîtra déformé sur une toile tissée, de même pour la fibre de verre. Il faut alors une toile le plus lisse possible pour que les pixels apparaissent correctement.
Mais lorsqu’on parle d’écran de projection on parle aussi d’écran à gain. Pour ceux qui se posent la question, les écrans « à gain » sont considéré comme ajoutant de la puissance à la lumière projetée. Ainsi un écran qui à un gain de 1 sur son ensemble enverra la même quantité de lumière sur tous ses points. Quand un écran de projection à un gain de 10, il renvoie ainsi 10 fois plus de lumière au centre que sur les bords.
On estime donc qu’un écran de projection :
standard à un gain de 1 à 1.4
professionnel à un gain de 1.2 à 1.8
et Home Cinéma à un gain de 0.7 à 1.2
Outre le gain, il faut notamment prêter attention aux bords noir et l’extra-drop (la bande noire plus large qui se situe au dessus et au dessous de l’écran). Les bords noirs permettent d’accentuer la résolution des couleurs du contenu projeté et il existe même des écrans de projection avec ces bord en velours noir, pour éviter les reflets.
Vous avez toutes les clés en main pour trouver l’écran de projection adapté à votre vidéoprojecteur et à votre pièce ! Et si vous souhaitez retrouver les sensations de la salle de cinéma, vous pouvez même opter pour un écran de projection transonore (derrière lequel sont placé les enceintes).
Etape 4 : Et ce n’est pas fini !
Bon le choix de votre écran de projection si, mais l’entretien lui se fait régulièrement. Si vous avez opté pour un écran enroulable dans ce cas, rangez le dès que vous ne l’utilisez pas, cela évitera ainsi qu’il ne jaunisse à cause d’une exposition trop prolongée au soleil par exemple. Pour les écrans non enroulable, vous préférerez une pièce sombre, ou du moins peu exposée.
Même si c’est une toile, la poussière peut l’abîmer, alors on sort les chiffons régulièrement ! Et si jamais il vous arrive d’avoir une tâche sur votre écran de projection, on évite les produits chimiques et on préfère un peu d’eau et de savon.
Nous sommes heureux d’annoncer qu’ Edbak a remporté le prix de Compagnie de l’année 2014 décerné par le RENOMA ROKU.
La cérémonie de remise des prix a eu lieu le 30 mars 2015 au Centre de Presse Foksal à Varsovie. Cérémonie présidée par le professeur Katarzyna Majchrzak de Warsaw School of Economics (SGH) et sous le haut patronage du vice-premier ministre, ministre de l’Economie Janusz Piechocinski.
EDBAK, située à Piotrowice près de Lublin en Pologne, a été créée en 1992 par Edward Bąk et propose une très large gamme de produits de qualité répondant aux attentes des installateurs : Supports muraux, plafonds, bureautiques, stands, chariots, stands dynamiques, baies, murs vidéo, solutions projetées et exécutées conformément aux exigences spécifiques du client.
Si vous avez visité le salon ISE 2015, vous savez que le nouveau moniteur 70″ 4K Ultra HD de Sharp, le PN-H701, a été construit sans compromis. Il associe un design élégant, ultrafin et léger à la clarté exceptionnelle de la résolution 3840 x 2160 en un produit capable de supporter une utilisation ininterrompue.
Ses fonctionnalités clés incluent:
Le PN-H701 inclut un lecteur USB multimédia doté d’une fonction de liste de lecture automatique, les utilisateurs pouvant lire des vidéos et des images 4K directement depuis la mémoire interne de 400MB sans devoir être connecté au réseau. L’écran ne sera jamais vide !
Un taux de contraste très élevé de 3000:1, pour des images éclatantes.
La technologie de pointe UV²A TFT de Sharp qui apporte des couleurs lumineuses.
Un revêtement antireflet de haute technologie, rendant l’écran parfait pour les espaces de vente ou les entreprises dans lesquels le rendu doit être sans compromis.
Conçu pour les environnements les plus exigeants, lorsqu’une utilisation 24h/24 et 7j/7 est nécessaire : le PN-H701 est équipé d’un système de gestion de la température qui protège l’écran durant les périodes d’utilisation prolongée.
Design élégant avec un profil ultra-mince, 69 mm au point le plus épais, une bordure de 9 mm et un poids léger de 37 kg.
Conception et rétroéclairage économiques en énergie.
Découvrez en vidéo, le 65 pouces FHD651 de Christie.
Les ChristieFHD651-T et ChristieFHD651-P sont des écrans plats abordables dotés d’un système de rétroéclairage latéral à diodes. Ne mesurant que 2,7 pouces de profondeur pour la version tactile (T) et 2,1 pouces pour la version non tactile (P), ils sont faciles à installer et leur design élégant complète n’importe quel environnement.
Ces écrans plats LCD commerciaux offrent la fiabilité et la qualité d’image requises dans les salles de réunion, les salles de classe et les espaces d’affichage numérique des entreprises, des musées, des établissements d’enseignement, des lieux de culte, des cinémas, ainsi que des hôtels et environnements commerciaux, où la transmission de messages au moyen d’images d’excellente qualité pendant de longues périodes ininterrompues est essentielle.
Pouvant être installés en mode portait ou en mode paysage, ces écrans plats sont équipés d’enceintes intégrées, offrent un large éventail d’entrées pour connecter facilement n’importe quelle source et prennent en charge les commandes RS232 pour faciliter l’automatisation et le contrôle. En outre, ils affichent jusqu’à 1,07 milliard de couleurs et offrent un contraste de 4000:1 pour produire des images réalistes.
Le support PWB1 universel pour écrans de 42 à 55 pouces est idéal pour vos écrans plats, particulièrement pour les écrans LC60LE635 et LC60LE857 de Sharp. Bien qu’ayant une diagonale de 60 pouces, leurs caractéristiques en termes de poids et de VESA permettent au support de les soutenir.
Son design assure une installation rapide, en toute tranquillité. Il peut être fixé directement au mur ou peut être utilisé avec un bras, chariot ou la fixation plafond.
Caractéristiques principales :
– Support muraluniversel fixe pour des écrans plasma / LCD de 42-55″ avec une capacité de charge maximale de 80 kg
– Installation rapide et facile
– Construction en acier solide
– Plaque arrière avec de nombreux trous pour une fixation sur un mur
– Pour standards VESA 100×100, 200×100, 200×200, 400×200, 400×400 et 600x400mm
– Emballage contient visses et entretoises pour une multitude de marqueset modèles TV
– L’écran pend comme un tableau au mur, la distance au mur est réduite au minimum
– 10 ans de garantie
On entend parfois des affirmations qui semblent des évidences : un écran mat est toujours mieux qu’un écran brillant, un taux de rafraîchissement plus élevé est important, un rétroéclairage par LED est plus flatteur que par LCD… mais que se cache-t-il réellement derrière ces sentences et reflètent-elles vraiment la réalité ?
Nos camarades de Tomshardware ont passé en revue une dizaine d’idées reçues sur les écrans (principalement sur des moniteurs PC destinés au Gaming)
Le temps de rémanence c’est important
Quand on envisage de s’acheter un PC, on pense surtout aux composants internes et à leurs performances. Ce faisant, il arrive que l’on néglige les périphériques, pourtant tout aussi essentiels au quotidien. Clavier, souris, écrans, ces éléments doivent aussi être choisis avec soin : d’eux dépendront l’agrément d’utilisation, la fatigue musculaire ou visuelle. Or, s’il est facile de comparer deux processeurs avec un benchmark, évaluer deux écrans est plus délicat. Dans les pages qui viennent, nous allons essayer de vous simplifier la tâche en passant en revue dix idées reçues sur les moniteurs. Première en lice : l’importance du temps de latence.
Dans les années 2000, le premier critère de choix d’un écran LCD était le temps de latence, c’est-à-dire le temps que mettent les pixels de l’écran pour changer de couleur d’une image à une autre. A l’époque, il pouvait atteindre 30 ms, ce qui se traduisait par des traînées gênantes derrière les objets en mouvement. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de trouver un écran dépassant 15 ms, la majorité étant donnée pour moins de 8 ms, ce qui ne pose presque plus de problèmes. Le temps de rémanence n’est donc plus un critère de premier plan. Les joueurs préféreront tout de même un écran très rapide (les meilleurs descendent à 2 ou 3 ms en pratique).
Un écran mat c’est mieux ? Pas toujours !
Au commencement, les écrans LCD étaient mats. Puis les constructeurs s’entichèrent des écrans brillants plus design. Pendant quelques années, le brillant éclipsa le mat, au grand désarroi d’une partie des utilisateurs. Depuis, la roue a tourné de nouveau et la plupart des écrans PC sont redevenus mats. Mais le mat est vraiment mieux que le brillant ?
La critique principale faite aux écrans brillants est qu’ils génèrent plus de reflets, reflets qui gênent la visibilité des contenus affichés. C’est une réalité, mais il faut relativiser son importance. Ce phénomène est surtout gênant sur les écrans de PC portables, lorsque le visage de l’utilisateur et une source lumineuse (plafonnier, soleil) se trouvent alignés. Sur un moniteur de bureau, vertical, les reflets sont bien moindres. Et si l’on soigne son installation pour éviter qu’une source lumineuse se reflète directement dans l’écran, on peut préférer les dalles brillantes : l’absence de traitement antireflet augmente naturellement le contraste.
Faut-il un écran IPS pour afficher des couleurs justes ? Non.
Si vous cherchez un écran pour faire des travaux sensibles à la couleur, vous avez sans doute lu ce conseil : “prends un écran IPS”. Toutefois, il ne faut pas croire que les autres technologies de dalles soient intrinsèquement incapables d’afficher des couleurs justes. C’est absolument faux ! Mais les dalles IPS furent les premières adaptées aux photographes et graphistes et gardent cet avantage historique.
Il est également vrai que les moniteurs TN sont moins adaptés, à cause de leurs faibles angles de vision et d’un encodage sur 6 bits seulement. Ainsi, les couleurs ne sont justes que vues parfaitement de face ; pire sur les grandes diagonales, on ne voit pas exactement la même teinte selon qu’on regarde au centre de l’écran ou sur les bords. Si les TN restent à éviter, les autres dalles aux angles de vision ouverts (VA, PLS, PSA, etc.) peuvent être de bons choix.
L’éclairage bleu est mauvais pour les yeux
Assez récemment, on a attribué aux écrans un tort nouveau : ils seraient mauvais pour les yeux à cause de leur lumière bleue. Le raisonnement est le suivant : la lumière émise par les écrans contient une plus grande part de bleu que la lumière naturelle. Comme, on passe de plus en plus de temps les yeux devant un écran, on subit une exposition proportionnellement plus forte à la lumière bleue. Or cette lumière bleue est la plus énergétique. Les cellules rétiniennes sont donc soumises à un surplus de stress, qui pourrait accélérer leur vieillissement. Il n’y a pour le moment aucune preuve solide de cet effet chez l’homme, ni même chez le singe. Mais cela n’a pas empêché les constructeurs de s’emparer de l’argument.
Faut-il par précaution acheter un écran doté d’un système antilumière bleue ? Non. D’une part parce que le danger n’est pas avéré. D’autre part, parce que faute de test indépendant, l’efficacité de ces systèmes est peut-être totalement nulle. Enfin, parce qu’on peut limiter soi-même la quantité de lumière bleue émise par son écran, simplement en baissant sa température de couleur manuellement (comme illustré ci-contre par Eizo). Plutôt que de rester bloqué sur la température de 6500 K héritée d’un choix de standardisation dans l’industrie télévisuelle, on peut tout à fait opter pour une température plus “chaude”, plus jaune, et donc moins bleue.
Un écran tactile est-il forcément brillant ? Non.
Depuis l’iPhone, la mode est aux écrans tactiles protégés par une dalle de verre : iPhone mais aussi iPad et la quasi-totalité des smartphones et tablettes concurrents utilisent cette conception. Les PC ont résisté longtemps à la mode, mais depuis Windows 8, Microsoft aussi bien qu’Intel ont poussé les constructeurs à employer des écrans tactiles sous verre. Or, qui dit dalle de verre, dit écran brillant. Mais n’y a-t-il pas moyen de créer des écrans tactiles mats ?
Si bien sûr ! D’une part, on peut recourir à des technologies tactiles différentes : écrans à capteurs infrarouges, écrans résistifs, etc. Même sur les écrans capacitifs, la capacité à détecter le toucher d’un doigt n’est pas liée à la présence d’une dalle en verre. Et même s’ils sont beaucoup moins répandus que leurs homologues brillants, les écrans tactiles mats existent (ci-contre le Lenovo M93z) ! Toutefois, comme nous l’avons dit précédemment, une dalle brillante n’est pas nécessairement un défaut, tout dépend de l’environnement de travail.
L’OLED vaut-il le coup ? Oui.
Depuis des temps immémoriaux… non pas tout à fait. Depuis une vingtaine d’années, une technologie d’affichage promet monts et merveilles : les diodes organiques luminescentes, autrement dit les OLED. Malheureusement, depuis une vingtaine d’années, ces promesses sont restées en l’air, aucun constructeur ne parvenant à résoudre les défis posés par la production à grande échelle des composés OLED. Heureusement, depuis l’année dernière les frères ennemis coréens Samsung et LG ont lancé la commercialisation de leurs premiers téléviseurs OLED. Malgré leurs prix élitistes, ces produits ont permis de vérifier sur pièce si l’OLED tenait bien toutes les promesses qu’il nous a faites depuis si longtemps.
En un mot : oui. Temps de réponse instantané, angles de vision totaux, contraste infini, uniformité parfaite… les OLED corrigent tous les défauts des écrans LCD et offrent une qualité d’image presque sans défaut. Ne reste plus qu’à patienter jusqu’à ce que les prix rejoignent des niveaux raisonnables. Mais nous ne sommes plus à quelques années près…
Le taux de rafraîchissement à 75 Hz c’est mieux ? Non. Et à 144 Hz ?
Lorsque les écrans étaient encore à tubes cathodiques, une des caractéristiques les plus importantes était la fréquence du balayage. A 50 ou 60 Hz, on voyait flou, il fallait investir dans un écran à 75 Hz au moins pour être sûr de voir une image stable, sans scintillement. Sur les écrans LCD, ce raisonnement est inapplicable puisqu’il n’y a plus de balayage progressif des pixels de haut en bas et de gauche à droite, mais un rafraîchissement simultané de tous les pixels. Cette subtilité technique a cependant échappé à bon nombre de consommateurs qui, gardant leurs vieux réflexes, règlent toujours leurs écrans LCD à 75 Hz plutôt qu’à 60 Hz.
L’évolution technologique ne manque toutefois pas d’humour puisque la fréquence de rafraîchissement est redevenue ces dernières années, un critère d’achat. Vers 2008, sous l’impulsion de Nvidia qui promouvait sa 3D Vision, les constructeurs ont commencé à sortir des écrans à 120 Hz. Plus récemment, on a vu apparaître des écrans à 144 Hz. Inutiles ? Non, car les dalles capables de tenir des fréquences de rafraîchissement aussi rapides sont aussi celles offrant le temps de latence le plus faible. En attendant les moniteurs OLED, les LCD à 144 Hz sont bien le meilleur choix pour qui recherche la fluidité d’affichage, dans les jeux ou dans les films.
Le LED c’est mieux que le LCD ? Non.
Mettre la technologie compréhensible au plus grand nombre est une tâche ardue, dans laquelle les journalistes que nous sommes ne sont pas toujours aidés par les constructeurs et revendeurs. Ces derniers se plaisent parfois à semer la confusion dans l’esprit du consommateur. Ainsi n’est-il pas rare d’entendre dire que tel ou tel écran est « un LED », intrinsèquement meilleur qu’un « LCD ». Permettez-nous de saisir notre bâton de pèlerin pour rétablir la vérité sur ce point : les écrans LED sont aussi des écrans LCD !
Les LED en question sont en effet la source lumineuse qui éclaire en transparence la couche de cristaux liquides sur laquelle est formée l’image. Les écrans LED sont donc des LCD à LED, par opposition aux LCD « CCFL », qui utilisent comme rétroéclairage des tubes fluorescents. Les LED ont de nombreux avantages, comme un encombrement réduit et un allumage instantané. Avec le temps, plusieurs générations de LED sont apparues : RGB LED, W-LED, GB-LED, etc. Mais fondamentalement, l’écran reste un LCD.
L’input lag, c’est grave docteur ?
L’input lag, ou retard à l’entrée, n’est pas une maladie grave. Elle ne concerne qu’une minorité de joueurs, adeptes des FPS multijoueurs en ligne et très exigeants. L’input lag est le temps supplémentaire mis par les écrans LCD à afficher réellement une image par rapport à un écran CRT. Il est dû aux multiples traitements que les écrans LCD appliquent à l’image et peut atteindre ou dépasser, dans les cas les plus sérieux, 32 ms. Compte tenu d’une fréquence d’affichage de 60 Hz, 32 ms sont l’équivalent de 2 images de retard. Autrement dit, le joueur sur l’écran LCD verra l’action se dérouler avec 2 images de retard par rapport au joueur sur l’écran CRT. Pour la majorité ce n’est pas un souci. Pour une minorité, c’est inadmissible. Ceux-là devront se tourner vers les écrans offrant un input lag minimal, de moins de 16 ms (soit moins d’une image d’écart). Par une heureuse coïncidence, les écrans pour joueurs (faible temps de latence des pixels, rafraîchissement à 144 Hz) sont ceux sur lesquels l’input lag est le plus réduit.
Un écran 4K/Ultra HD, c’est forcément mieux
Impossible de parler d’écrans en 2014 sans aborder l’Ultra HD. C’est le mot clé de l’année, la nouveauté sur laquelle se battent les marques. Mais faut-il vraiment faire de l’Ultra HD un critère de choix ? Sur un écran de bureau de petite diagonale (24 ou 28″), l’Ultra HD n’a pas vraiment d’intérêt. Utilisé en définition native (3840 x 2160 pixels), un tel écran réduit beaucoup trop les éléments de l’interface graphique. Pour leur redonner une taille confortable, il faut recourir à une mise à l’échelle de l’interface du système d’exploitation ou des applications. Sous Windows cette mise à l’échelle n’est pas très bien gérée (on peut se retrouver avec des boîtes de dialogue pixelisées, des textes trop gros pour leur bouton, ou des menus non mis à l’échelle, selon l’application). Sous Mac OS c’est mieux mais on n’a que le choix d’un agrandissement x2, ce qui ramène l’écran en Full HD. Certes on conserve la finesse d’affichage due aux pixels très petits, mais on perd la surface d’affichage supérieure.
L’Ultra HD devient visuellement utilisable et intéressante à partir d’une diagonale de 32″. Reste encore le problème de la surcharge que ces pixels plus nombreux font peser sur la carte graphique. Pour jouer en Ultra HD, une configuration bi-GPU est plus que conseillée !
Evacuons la question tout de suite : pour évaluer la finesse d’affichage d’un écran, on parle de résolution et de définition. Pour comprendre la différence entre la résolution et la définition, en termes graphiques, je vous propose de lire les définitions des deux termes, dans le dictionnaire cette fois-ci :
La résolution est une mesure de la finesse des détails d’une image, pour une dimension donnée. Elle s’exprime en pixels par pouce (ppp) ou pixels per inch en anglais (ppi).
La définition d’un écran est le nombre de pixels que celui peut afficher. Elle s’exprime en nombre de points (pixels) horizontaux et verticaux.
En d’autres termes, et pour nous passionnés de smartphones, on va « comparer » la définition d’un écran par rapport à sa taille et s’intéresser à la résolution pour connaître la précision, sur le papier de l’affichage, de notre Android ou autre appareil mobile.
Vous comprendrez donc que si deux smartphones ont des écrans de tailles différentes, mais de définition similaire, alors la résolution n’est pas la même.
Le QHD, ou 2K, ou simplement « 2560 x 1440 » fait débat. Pour beaucoup, c’est inutile sur un smartphone, l’œil humain ne percevant pas la différence de finesse à une telle distance entre le FullHD (1940 x 1080).
LCD
Les dalles LCD sont à opposer aux écrans AMOLED. Elles se divisent en deux catégories : TFT et IPS. La deuxième technologie étant une évolution de la première, elle est la plus commune sur les smartphones haut de gamme actuels.
TFT LCD signifie « Thin Film Transistor Liquid Crystal Display » (écran à cristaux liquides et film transistor fin). Leur principal avantage est leur coût de production relativement bas. Leur inconvénient est une consommation excessive d’énergie, et donc une durée de vie réduite de la batterie pour les dalles de grande taille.
IPS signifie « In-Place Switching« , et c’est une amélioration du TFT. Pour résumer très grossièrement, la manière dont les cristaux sont excités électriquement est différente. Dans les faits, les angles de vision sont plus larges (on distingue le contenu de l’écran même si l’on ne se trouve pas en face), et surtout la consommation d’énergie est réduite.
Pour repérer si un smartphone a un écran IPS ou TFT, il suffit de regarder les caractéristiques techniques : s’il est indiqué seulement LCD, c’est un TFT, sinon IPS est systématiquement indiqué.
Le concept des fameux écrans Retina a été développé par IBM en 1998, sans que le nom n’y soit associé. Le terme lui-même ne repose sur aucune caractéristique particulière, si ce n’est une très forte résolution, sensée dépasser ce que l’œil humain peut distinguer à une distance donnée. Si l’on associe ce type d’écran aux produits Apple, qui l’utilise même pour nommer une partie de sa gamme d’ordinateurs portables, c’est en raison de l’important effort marketing fait par la marque depuis l’iPhone 4, premier smartphone à disposer d’un écran Retina.
Chez Apple, et pour rester dans l’univers des téléphones mobiles, l’iPhone 5, 5s et 5c ont tous un écran Retina de 1136 x 640 pixels, pour une densité de pixels de 326 pixels par pouce.
La légende qui voudrait que l’écran Retina dépasse en précision ce que l’œil humain peut percevoir a été largement mise en question depuis ces dernières années. À vrai dire, on en est à se demander si le QHD est comparable ou supérieur au FullHD.
La technologie AMOLED dérive du OLED elle même dérivée du TFT, non utilisé sur les smartphones car trop consommateur en énergie. Nous nous concentrerons donc sur les AMOLED et Super AMOLED.
Le principe des AMOLED est l’association d’une matrice active et d’une dalle OLED. La matrice active est en fait une façon d’envoyer l’information électrique à afficher indépendamment à chaque pixel. De plus, les crystaux liquides sont remplacés par des diodes qui produisent elles-mêmes la lumière. Contrairement aux LCD, ils ne nécessitent pas de retro-éclairage.
Comparés aux LCD, les écrans AMOLED offrent plusieurs avantages, liés pour la plupart à l’absence de rétro-éclairage : gain de place, car une couche en moins, contraste infini etéconomie de batterie, notamment sur les noirs car les pixels sont éteints et donc non alimentés. L’AMOLED offre également des temps de réponse très courts, inférieurs à 0,1 ms, ce qui se traduit par l’absence de rémanence (effet « fantôme ») et une fluidité exemplaire pour les jeux vidéos par exemple.
Le Super AMOLED est tout simplement une dénomination commerciale donnée par Samsung à ses écrans AMOLED, notamment pour la série des smartphones Galaxy, les appareils phares de la marque. A la manière de l’appelation Retina, pour les iPhones et les iPad, on peut considérer que « Super AMOLED » est la manière dont Samsung met en avant ses technologies d’écran.
AMOLED, le meilleur pour l’autonomie ?
Oui, comme on l’a vu plus haut, sur un smartphone, l’absence de rétro-éclairage permet d’économiser sur la batterie, notamment lorsque l’application a une dominante noire. Ainsi, la plupart des pixels sont éteints et ne consomment pas d’énergie. Cela ne changera pas l’autonomie de manière drastique, mais ça peut aider à finir la journée.
Mettre un thème noir sur une application pour économiser de la batterie n’a de sens ou presque que si l’on possède un AMOLED.
IPS, AMOLED, Retina : lequel est le meilleur ?
Comme on l’a vu, le terme Retina ne désigne pas une technologie d’écran à proprement parler, les écrans de l’iPhone d’Apple sont actuellement des IPS fabriqués par LG. Pour la petite histoire, Samsung a déjà construit des écrans pour Apple notamment pour les iPad. Entre AMOLED et IPS, c’est une question de forces et de faiblesses.
En termes de précision d’affichage si l’on se base sur la densité de pixels, l’écran Retina de l’iPhone 5s est actuellement bien en-dessous, voir complètement dépassé par les smartphones Android actuels, même milieu de gamme. C’est bien entendu plus compliqué que cela, car les technologies utilisées, les brevets Apple et les choix faits lors de la conception des écrans font une grosse différence pour l’utilisateur final. Par exemple, Apple prend en compte le PPD (pixels per degree) ou Pixel Par Degrés.
Steve Jobs avait expliqué, dans le célèbre KeyNote qui avait vu l’annonce de l’iPhone 4, la philosophie de la marque. Ainsi, si l’on se base sur une distance de l’écran aux yeux de l’utilisateur d’environ 25 cm, alors une densité de pixels de 300 ppp est suffisante. Selon des calculs prenant en compte le degré d’orientation des pixels ainsi que le nombre de pixels couverts par un triangle très pointu (skinny triangle). Pour résumer, Apple ne calcule pas la précision d’un écran de la même façon, c’est vrai, mais les écrans de la marque ne sont pas pour autant les meilleurs actuels ! Un écran Retina est un IPS bien conçu.
Tout cela pour vous faire comprendre quelque chose de très important : les données techniques sont importantes lorsque l’on compare deux écrans de smartphone, une résolution de 1920 x 1080 pixels donne un affichage plus précis qu’une résolution de 1280 x 720. Ce qui se mesure beaucoup plus difficilement, sur le papier notamment, c’est la qualité d’affichage des couleurs, le contraste, la luminosité, etc. Ne tombez pas dans le piège du marketing à outrance, analysez, demandez l’avis des autres utilisateurs sur le forum, ou ici dans les commentaires des articles.
Entre AMOLED et LCD, la différence est un peu comme entre un écran doux et mat, le LCD et un écran très brillant, saturé et « flashy ». Ma préférence va personnellement aux écrans AMOLED, mais j’ai presque toujours possédé des smartphones et des tablettes équipés d’écrans IPS. Pour autant, je ne m’en plains pas.
EDBAK, fabricant polonais de solutions de montage pour écrans et projecteurs, de murs d’images, de stands et de chariots, présente ses nouveaux kiosques pour écran LCD/LED, capables de gérer des tailles de 32 à 70 pouces.
Avec option écran tactile, ces kiosques disposent d’un boîtier en métal robuste, d’un système anti-reflets, un verre anti-vandalisme et un système de ventilation interne.
BenQ vient d’ajouter deux nouveaux modèles d’écrans LCD 24 pouces à son catalogue : les XL2411Z et XL2420Z. Destinés aux joueurs, ces écrans bénéficient d’un taux de rafraîchissement atteignant 144 Hz, ce qui les rend compatibles avec la technologie 3D Vision 2 de NVIDIA.
Equipés d’un système de rétro-éclairage de type WLED et d’une dalle TN, ces deux écrans affichent une définition Full HD (1920 x 1080 pixels). Ils bénéficient en outre d’un temps de réponse de 1 ms (gris à gris), d’une luminosité maximale de 350 cd/m², d’angles de vision de 170°/160° et d’un taux de contraste de 1000 :1. Les technologies Motion Blur Reduction et Flicker-free, propres à BenQ, sont bien entendu elles aussi de la partie. Le XL2411Z est en outre doté d’entrées VGA, DVI et HDMI, tandis que le XL2420Z possède une entrée HDMI supplémentaire ainsi qu’un hub USB 2.0 (seulement) 2-ports et une télécommande « S Switch ».
En résumé, il ne reste plus qu’à connaitre les prix et dates de disponibilité de ces deux écrans LCD…
Nous avons pu voir lors du dernier InfoComm MEA qui s’est tenu à Dubaï il y a tout juste un mois, la preuve que les écrans grandes tailles sont de véritable alternatives aux murs d’images.
SHARP 90 pouces PN-R903A gauche nous pouvons constater que le mur d’images 2×2 composés de 4 écrans 46 pouces standard, laisse apparaître les jonctions entre les écrans, même avec des bords ultra-fins.
A droite le SHARP 90 pouces PN-R903, le plus grand moniteur LED du marché, affiche une image entière sans défaut et s’avère donc plus grand et impactant que le mur d’images.
Ce LCD de qualité professionnel excelle dans une large gamme de lieux intérieurs, comme boutiques, établissements d’enseignement, salles de conférence et espaces publiques. Incorporant un écran unique ininterrompu, ce moniteur impressionnera tout public de manière inoubliable.