Câbles USB-C : faites le bon choix !

Le câble USB-C avec son connecteur bien pratique, qui n’a pas de sens d’insertion, est censé nous simplifier la vie. Il remplace tous les câbles USB précédents et commence à se généraliser dans tous les domaines. Et plus encore que l’informatique. L’USB-C est utilisé pour les chargeurs, l’audio, la vidéo… On pourrait se féliciter de cette harmonisation bienvenue. Mais c’était sans compter sur les différents aspects de l’USB-C qui varient d’un appareil à un autre, et malheureusement, d’un câble à un autre ! Faisons le point sur ces différences pour vous aider à toujours choisir le bon câble pour vos applications.

Ce que vous devez savoir à propos des câbles USB-C

Un cordon à la norme USB-C sait potentiellement tout faire. Il est donc légitime de penser qu’il suffit d’acheter n’importe quel câble terminé de chaque côté par une prise USB-C pour faire passer ce que l’on veut. Puisque la prise est identique partout et pour tout, c’est la même chose, non ? Et bien non.

L’USB-C est un câble informatique, un câble réseau, un câble audio, un câble vidéo, un câble d’alimentation. Sauf que très peu de câbles USB-C sont capables de faire tout cela. Il existe des modèles qui ne savent faire qu’une seule chose dans toute cette liste. Ce sont évidemment les moins chers. Et plus on veut qu’il fasse de choses, plus le câble USB-C est cher. Ce qui est logique.

Ce qui l’est moins, c’est de n’indiquer que très rarement les capacités et limites d’un cordon USB-C. Que ce soit sur son packaging ou sur sa page de vente en ligne. On est en droit de penser que tout cela est peut-être un peu volontaire. Quand le client s’apercevra que le cordon ne fait pas ce qu’il veut, il en achètera sûrement un autre, tant pis pour lui, tant mieux pour le vendeur.

Les câbles USB-C qui font la différence

Soyons clairs : il est impossible de distinguer à l’œil nu les capacités d’un cordon USB-C. Un petit indice tout de même : plus le diamètre du câble est important, plus il a de chance de savoir tout faire. Et encore, ce n’est pas une règle absolue. Dans tous les cas, les câbles USB-C en cuivre fonctionnent sur une très courte longueur : 1 ou 2 mètres, voire 3 mètres maximum. Un câble USB-C en cuivre plus long est à fuir immédiatement. Sauf s’il utilise une technologie différente, ce que nous verrons plus loin.

A lire également :   Tout savoir sur le SMPTE 2110

Le meilleur choix à faire consiste donc à donner sa confiance à des marques connues fabricant des produits de qualité. Ce qui est écrit sur la fiche technique sera tenu à coup sûr. Ce sont forcément des cordons au coût plus élevé, mais c’est le prix de la sécurité et de la sérénité. C’est plus confortable que d’arriver sur un chantier et de se rendre compte qu’aucun câble USB-C ne fonctionne.

Voici les problèmes principaux auxquels vous pouvez être confrontés. La plupart des cordons USB-C « no name » passent l’alimentation de quelques Watts pour recharger un smartphone. En revanche, ils seront incapables de délivrer les 60 Watts nécessaires à la recharge d’un ordinateur portable. On trouve le même problème avec des cordons USB-C pour relier un moniteur vidéo : certains seront limités à la Full HD, les plus performants passent sans problème la 8K. Et puis il y a le débit. Un cordon USB-C peut faire passer jusqu’à 40 Gbps : certains sont limités à 10 Gbps, un point important à vérifier selon vos besoins.

Les cordons certifiés Lightware CAB-USBC-T

Le spécialiste des interfaces AV Lightware s’est fortement impliqué dans le monde de l’USB-C. Ses modèles Taurus UCX utilisés dans les salles de réunion proposent des entrées USB-C complètes pour connecter un ordinateur portable, se relier aux accessoires USB, accéder au réseau, partager l’écran et recharger l’ordinateur. Toutes les fonctions sont mises en œuvre, un cordon aux spécificités en conséquence est obligatoire.

Lightware a donc développé ses propres cordons USB-C. Ils sont certifiés pour assurer le passage de toutes les données et de l’alimentation jusqu’à 60 Watts. Ils existent dans différentes longueurs. Pour aller jusqu’à 5 mètres, Lightware utilise la technique du micro-coaxial afin de transporter les données d’une façon différente de la norme et ainsi d’aller plus loin. Il existe aussi des modèles allant jusqu’à 10 mètres avec la technologie AOC (câble optique actif).

A lire également :   Comment les réseaux audiovisuels s'inscrivent dans le Smart Building

Ces cordons Lightware CAB-USBC-T en 1, 2, 3, 4 ou 5 mètres affichent les performances suivantes :

  • audio et vidéo 4K/60
  • USB 3.x (disques durs, webcam, accessoires)
  • recharge rapide jusqu’à 60W

Lightware est allé jusqu’à comparer en laboratoire ses cordons avec ceux de ses concurrents. Plus de 20 câbles USB-C ont été comparés sur tous les critères de performance. Seuls deux modèles sont équivalents aux cordons Lightware. Tous les autres sont incomplets, quel que soit ce qu’ils annoncent sur leur fiche technique.

Lightware a également comparé la facilité d’usage. Cela concerne la rigidité du câble, la taille et le poids des connecteurs, autant de caractéristiques qui peuvent compliquer la mise en place des câbles dans des environnements parfois complexes.

Conclusion

Vous devez installer des cordons USB-C sur vos projets ? Faites le bon choix ! Ne cherchez pas le meilleur prix, cela vous mettra face à de grands problèmes potentiels. Sélectionnez dès le départ des cordons certifiés par des marques reconnues. Vérifiez qu’ils délivrent le niveau de performance attendu dans les domaines dans lesquels ils doivent être utilisés. Vous pourrez ainsi vous concentrer sur le reste de l’intégration et sortir le « problème de l’USB-C » de votre tête.

Découvrez tous les guides et dossiers EAVS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.