3 conseils pour maîtriser l'USB dans les salles de réunion

Il ne vous aura pas échappé que la connexion USB est en train de devenir majoritaire dans les salles de réunion. Elle remplacera absolument tout d’ici quelques années, aussi bien pour les données, les équipements que le partage vidéo. Mais l’USB a ses limites et ses contraintes que les fabricants proposent de contourner. Voici nos 3 conseils pour faire passer vos salles de réunion au tout USB de façon fluide et efficace.

Évolution de l’USB dans les salles de réunion

Le connecteur informatique USB était dédié au départ au branchement de la souris et du clavier. Le protocole s’est amélioré, la rapidité des données s’est accrue et les équipements compatibles se sont multipliés. Désormais, tout flux audio, vidéo et de données peut passer à travers l’USB. Ce dernier assure même l’alimentation jusqu’à 100 Watts sur de courtes distances.

Un port USB dans une salle de réunion servait donc à relier des équipements de saisie, voire une imprimante ou un scanner. Il a ensuite été utilisé pour brancher facilement une clé USB afin de partager un document de travail. Enfin, il a tracé la voie jusqu’à aujourd’hui en servant à la connexion d’une webcam pour la visio.

Autant d’usages simples et classiques que l’on peut faire simplement entre un ordinateur et les accessoires concernés. Cependant, grâce à l’évolution des dernières normes jusqu’à l’USB 3 et maintenant l’USB 4, les débits atteignent 40 Gbps. De quoi faire transiter bien autre chose qu’un fichier ou une image de mauvaise qualité.

Désormais, l’USB remplace petit à petit les autres types de liaison : les enceintes, le micro de table ou la caméra pour la visio, un espace de stockage partagé, l’affichage de l’écran d’un PC, un pupitre de diffusion audio/vidéo, etc. Bien que le sans fil total soit aussi une tendance incontournable, on peut avoir besoin de certains équipements spécifiques selon les métiers et les usages. Maîtriser l’USB et faciliter son accès dans les salles de réunion devient primordial.

1. Privilégiez l’USB-C pour tout contrôler

L’USB-A est le format le plus connu et le plus utilisé, c’est le connecteur original du format USB. Avec un sens d’insertion et ses 4 broches, il a néanmoins pu évoluer jusqu’à tenir 5 Gbps de débit dans son ultime norme 3.1 Gen 2.

A lire également :   Le guide ultime de l'affichage dynamique

L’USB-C est en train de le remplacer petit à petit. Il n’a que des avantages : réversible grâce à ses 24 broches et capable de grimper à 40 Gbps, il sait aussi passer plus de courant pour alimenter les accessoires connectés. Et puis il est réellement multifonctions dans les types de flux qu’il supporte.

Dans un usage informatique, l’USB-C remplace totalement l’USB-A, pour les disques durs comme les webcams, et plus encore. Il existe de mini adaptateurs pour passer de l’USB-A à l’USB-C (et vice-versa) afin de conserver des équipements plus anciens devenant de fait rétro compatibles.

Mais l’USB-C, grâce à son débit amélioré et à ses capacités bien plus importantes, peut remplacer le DisplayPort et le HDMI. C’est une liaison à privilégier entre un ordinateur et un moniteur. De plus, en même temps que le câble USB-C transmet le son et l’image, il transporte en parallèle les données, le réseau et le courant. Un seul cordon remplace absolument tout.

Nous vous conseillons donc de privilégier l’USB-C quand cela est possible. Attention toutefois aux limites en termes de longueur de câble. L’USB-A était limité à 5 mètres, l’USB-C s’arrête à 2 mètres pour conserver le très haut débit. Heureusement, les cordons USB-C optiques de grandes longueurs arrivent bientôt.

Les sélecteurs AV Lightware Taurus UCX acceptent en entrée vidéo la connexion d’un ordinateur en USB-C. Les ordinateurs moins récents peuvent se connecter en HDMI + USB-B pour des fonctions similaires.

2. Partagez les équipements USB

Dans une salle de réunion, il peut y avoir un certain nombre d’équipements USB mis à disposition des utilisateurs. Cela peut être un clavier et une souris, mais aussi un ensemble micro/haut-parleur ou même une barre vidéo intégrant micros et caméra.

Les utilisateurs peuvent ainsi connecter ces accessoires à leur PC portable afin de profiter des fonctions proposées. Cependant, comment procéder lorsque plusieurs intervenants doivent se partager les équipements, une situation beaucoup moins rare qu’on ne le pense ?

Les sélecteurs vidéo qui permettaient simplement de relier plusieurs sources VGA, HDMI ou DisplayPort vers un seul moniteur et de basculer de l’un à l’autre sont passés à l’USB. En plus de switcher l’image (et le son) pour que chaque personne puisse prendre la main avec son ordinateur portable, ils gèrent l’USB.

A lire également :   NDI, ou Network Device Interface, le format AV sur IP dédié à la production live

Equipés d’une entrée USB pour chaque ordinateur, ils sont capables de prendre la main sur 2, 3 ou 4 ports USB partagés où se trouvent les équipements de la salle. C’est aussi une façon simple d’être relié avec un seul câble USB à l’ensemble des appareils tels que le clavier, les micros, la caméra, etc.

Pour revenir sur l’intérêt crucial de passer à l’USB-C, les sélecteurs équipés en ce sens simplifient encore plus la connexion. L’utilisateur branche son ordinateur portable avec un seul cordon USB-C et tout est connecté. L’image de l’ordinateur va vers le moniteur, il accède aux accessoires, et au passage son ordinateur est rechargé par le sélecteur.

Cet extender AV over IP Gefen reçoit le HDMI en 4K et partage ses 4 ports USB en retour. Deux sont en USB 1.1 pour clavier et souris, deux autres en USB 2.0 pour une webcam et une clé USB par exemple.

3. Intégrez l’USB dans le mobilier

Mettre à disposition les équipements USB dans une salle de réunion doit être d’une simplicité totale. Les participants ne doivent pas avoir besoin de chercher des câbles, de réaliser de multiples branchements ou de s’asseoir à une place spécifique parce que les câbles seraient trop courts.

Les boîtiers de table et autres plaques de surface répondent à cette problématique. C’est au centre de la table de réunion, voire à chaque poste, qu’il faut rendre les prises USB disponibles. Le sélecteur n’a pas à être visible par les utilisateurs, qui ne sauraient pas exactement comment s’y raccorder et avec le risque de modifier la configuration de la salle.

Il faut alors positionner ce type de hub sous la table et faire courir les câbles jusqu’à des prises intégrées où les intervenants ont juste besoin de se brancher. En proposant des prises USB-C partout, la simplification est à l’ordre du jour. Qu’il soit branché à un sélecteur vidéo, à un hub USB ou qu’il passe par un cordon optique USB-C vers USB-A pour aller directement à la barre vidéo ou au moniteur collaboratif interactif, vous avez tout à gagner à intégrer l’USB dans le mobilier dès aujourd’hui.

La plaque de surface Kindermann CablePort Table3 est équipée de cordons déroulants. C’est une façon de proposer de l’USB-C à 40 Gbps sans avoir à passer par un adaptateur intermédiaire pouvant brider le débit.

Découvrez tous les guides et dossiers EAVS

Une réponse à 3 conseils pour maîtriser l’USB dans les salles de réunion

  1. Merci pour ce guide très pratique. En effet, ce n’est toujours pas facile de tout gérer, surtout si l’on ne connait pas grand-chose sur les bons matériels à utiliser lors d’une réunion. Avec cet article, l’utilisation de l’usb est beaucoup plus aisée.


[top]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.