Auteur/autrice : Alban Amouroux

  • Citygrow domotise les chambres d’hôtel

    Citygrow domotise les chambres d’hôtel

    Les chambres d’hôtel aussi ont droit aux dernières technologies. En plus de la classique télévision avec un nombre de chaînes plus ou moins important, on peut offrir un contrôle totale au client avec la gamme de produits Citygrow dédiée à l’hôtellerie.

    Les différents claviers muraux vont permettre de piloter toutes les fonctions de la chambre, de l’éclairage à la climatisation en passant par les rideaux. Les scénarios liés à la télévision ou à la diffusion musicale peuvent également être intégrés aux claviers.

    citygrow hotel

    citygrow hotel

    Ceux-ci sont disponibles dans différentes configuration, avec plus ou moins de boutons. Dans tous les cas, les textes gravés sur les boutons sont rétro-éclairés et complètement personnalisables. On peut même utiliser des logos.

    Le « key holder », où l’on insère la carte qui ouvre la porte de la chambre afin d’allumer la pièce, et de lancer si nécessaire un scénario complet incluant ouvrants et climatisation, arbore le même design que les claviers.

    citygrow hotel

    citygrow hotel

    Un autre clavier qui sera installé à l’extérieur de la chambre permet d’informer le personnel de l’hôtel si l’on souhaite ne pas être dérangé le matin ou si au contraire on demande à ce que la chambre soit faite.

    Tous ces produits, ainsi que les modules de variation de lumière ou de puissance pour les stores, communiquent entre eux en ZigBee. Une installation en rénovation est donc tout à fait envisageable, avec dans certains cas quasiment aucune modification des circuits électriques.

    citygrow hotel

    Les claviers Citygrow sont disponibles en noir ou argent, mais on peut également demander en option n’importe quelle finition comme le montre le visuel ci dessus.

    Les produits Citygrow peuvent donc piloter tous les équipements de la pièce, mais le contraire est également possible. On peut envisager une télécommande universelle, comme les modèles de la gamme URC, qui va piloter aussi bien la télévision que l’éclairage Citygrow.

    Les produits Citygrow sur notre site

  • [Test] On Controls : créer et configurer une interface (2/3)

    [Test] On Controls : créer et configurer une interface (2/3)

    Dans notre premier épisode, nous avions découvert le fonctionnement global du système On Controls : quelques modules IP, une application de configuration en ligne et des applications pour smartphones et tablettes. Nous allons découvrir aujourd’hui le cheminement pour la création d’une première interface avec On Controls.

    Le choix des modules IP

    L’application On Controls installée sur un iPad, par exemple, peut potentiellement piloter tout appareil audio/vidéo ou domotique. Si cet appareil se pilote en IP, pas de problème, le contrôle est direct. Par contre, si le produit se pilote en infrarouge, en RS232 ou via des contacts, il faut un appareil intermédiaire. C’est le rôle des modules OnLink. Le IR3 possède trois ports infrarouge, pour un lecteur Blu-ray par exemple, le RS232 a un port RS232 pour un amplificateur home cinema, et le CONTACT a trois contacts secs, pour un écran de projection motorisé.

    oncontrols onlink

    Les trois modèles OnLink Wifi, existent aussi en Ethernet

    Découverte du logiciel My Control Builder

    Le logiciel de configuration n’a pas besoin d’être téléchargée, et ne peut d’ailleurs pas l’être : il est utilisable directement en ligne depuis un navigateur tel que Explorer, Firefox ou Chrome. L’avantage est que tous les programmes que vous allez préparer sont stockés chez On Controls. Tout comme les drivers que vous allez créer. Pas de risque de perte de fichiers !

    Le bureau du logiciel est découpé en différentes fenêtres et menus. Découvrons les dans l’ordre de création d’une interface.

    Quelles interfaces allez-vous utiliser ?

    La première étape est la sélection des formats d’interfaces, les « handsets ». Est-ce que votre client possède un iPad, un iPhone ou un appareil Android ? Quel en est sa résolution ? C’est dans ce menu que vous créez les formats d’interfaces :

    Quels appareils à piloter ?

    La deuxième étape est le choix des appareils qui composent le système. Ceux-ci peuvent être des appareils unidirectionnels en IR ou RS232 ou des appareils bidirectionnels en RS232 ou en IP.

    Le choix se fait par catégorie, puis par marque ou référence. On sélectionne les produits un à un et on les ajoute au projet.

    Création des pages écrans

    Vient ensuite l’étape de création des pages écrans. Cela se passe dans la colonne de gauche de l’application. On voit sur l’exemple ci dessous la liste des pages créées :

    Si l’on a déclaré plusieurs formats d’interfaces pour le projet, on peut passer de l’une à l’autre via les onglets en bas de cette fenêtre. Lorsque l’on déroule chaque page écran on a accès au format paysage ou portrait et à la liste de tous les boutons qui composent la page.

    Ajout de boutons sur la page

    Une fois la première page sélectionnée, on va lui ajouter des boutons. C’est dans la colonne de droite que cela se passe, dans l’onglet « Images ». Le logiciel comprend déjà des exemples de fonds d’écrans, de boutons et d’icônes pour commencer son premier projet. Mais on peut également créer tous les visuels que l’on veut.

    Ajout de fonctions sur les boutons

    Lorsque les pages écrans sont créées avec tous leurs boutons, on va pouvoir donner une fonction, ou un scénario, à chaque bouton. Cela se passe à l’onglet suivant, l’onglet « Devices ». On retrouve la liste des appareils que l’on a sélectionné au début de la construction du projet. En déroulant un appareil donné, toutes les fonctions apparaissent. Un simple glisser-déposer de la fonction vers le bouton cible suffit.

    Les fonctions bidirectionnelles

    Si l’on a ajouté des appareils avec des retours d’information, comme le niveau de volume, la source en cours d’utilisation, etc., on ne les retrouve pas dans l’onglet « Devices », mais dans le suivant : « Metadata ». On a alors pour chaque appareil sélectionné les metadata réunies en deux catégories : les numériques (ex.: niveau de volume en décibels) et les textuelles (ex.: nom d’une source). On les fait glisser vers les pages écrans pour les ajouter.

    Fonctions complémentaires

    Le dernier onglet dénommé « Tool Box » comprend les autres fonctions. On y trouve les plug-ins (iTunes), les délais, les boutons, les liens, les sauts de page, etc. C’est ici que l’on va pouvoir ajouter par exemple les liens pour ouvrir une application tierce comme Safari ou Facebook ou une fenêtre de navigation Internet.

    Espace de travail

    L’espace de travail pour visualiser et créer les pages écrans se trouve au centre. On peut zoomer pour placer précisément les différents éléments, une vue d’ensemble restant toujours affichée en bas. En passant sa souris sur un bouton, on peut voir la fonction ou le scénario associé, comme dans l’exemple ci dessous.

    Pour modifier un bouton, lui appliquer des fonctions spécifiques ou lui rentrer des codes « à la main », ça se passe en bas de la colonne de droite. Lorsque l’on sélectionne le bouton « Vol+ » ci dessus, les données associées apparaissent telles que sur la capture ci dessous : taille, positionnement, fichier image, et d’autres fonctions spécifiques à un bouton lié à une commande infrarouge. Si c’était une commande IP, on aurait le code envoyé correspondant (et modifiable).

    A suivre…

    C’est ce que nous verrons dans notre troisième épisode. Nous verrons enfin comment afficher cette interface créée sur son smartphone ou sa tablette, et comment faire le lien concrètement avec les appareils que l’on contrôle.

    1. [Test] On Controls, l’application de télécommande universelle (1/3)
    2. [Test] On Controls : créer et configurer une interface (2/3)
    3. [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)
  • URC : les différences entre les séries Complete Control et Total Control ?

    URC : les différences entre les séries Complete Control et Total Control ?

    La gamme URC comprend un grand nombre de références pour couvrir tous les besoins, avec des télécommandes, des claviers, des contrôleurs, des amplificateurs, etc. La gamme se décompose en deux séries distinctes et incompatibles entre elles. Même si on y trouve des produits qui semblent être communs, les références sont différents selon qu’ils appartiennent à l’une ou l’autre des deux séries.

    Complete Control

    C’est la série historique, qui existe depuis les débuts d’URC sur le marché de la télécommande universelle et de l’automation. Cette série se compose de différentes télécommandes regroupées par familles : les modèles non tactiles avec afficheur à texte, les modèles non tactiles avec afficheur couleur, et les modèles tactiles. Certains sont infrarouges, d’autres infrarouges & RF, et enfin les derniers communiquent en WiFi.

    Ces télécommandes sont secondées par un contrôleur, le MSC-400 qui communique en RF uniquement avec les télécommandes compatibles, et des extendeurs RF, dont certains avec report infrarouge.

    Cette série est dédiée au pilotage d’une pièce unique, que ce soit une chambre avec un téléviseur et un décodeur satellite seulement, ou un home cinema complet, avec écran de projection motorisé, gestion de l’éclairage, serveur audio, etc. Idéalement, chaque télécommande doit être affectée à une seule zone.

    urc complete control

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    Total Control

    La série total Control, plus jeune, est basée sur l’IP. On trouve deux télécommandes, une RF et une WiFi, deux claviers dont un tactile, un contrôleur IP maître, le MRX-10, un contrôleur esclave et un extendeur RF. Mais il y a également tous les produits pour créer un véritable réseau multiroom audio avec deux modèles d’amplificateurs et deux players audio.

    Avec Total Control, le but est de piloter toute la maison. Chaque télécommande peut donc être utilisée indifféremment dans n’importe quelle zone car elle est capable de piloter toute la maison. Il y a une application pour iPad/iPhone/iPod Touch et bientôt une interface pour l’affichage et le contrôle depuis l’écran de son téléviseur.

    urc total control

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    Vous avez ci dessous un exemple d’un système global dans une maison type utilisant à peu près tous les produits de la série Total Control. On voit que tout communique ensemble dans tous les sens.

    urc total control ecosystem

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    Deux logiciels différents

    URC a développé deux logiciels distincts pour les deux séries. On a d’un côté Complete Control Program pour la série Complete Control, et de l’autre URC Accelerator pour la série Total Control.

    urc complete control program

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    Complete Control Program va permettre de programmer chaque télécommande une à une, dans un fichier distinct. On sélectionne les drivers IR ou RS232 des appareils que l’on pilote, on crée les scénarios, on modifie l’interface. sur l’exemple ci dessus, on voit la configuration d’une télécommande MX-880i RF.

    urc accelerator

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    URC Accelerator fonctionne sur le concept du wizard : on déclare les zones, quels appareils se trouvent dans quelle zone, les interfaces sont alors créées automatiquement, puis on personnalise la programmation et les scénarios, eux aussi créés automatiquement. On a donc un seul fichier pour une installation complète. Sur l’exemple ci dessus, on voit la personnalisation des interfaces créées automatiquement, et plus précisément le remplissage automatique des pages écrans.

    Dans les deux logiciels, il existe une base de données complète de drivers IR, RS232 et IP. On peut créer ses propres drivers. URC en ajoute régulièrement, comme le module KNX IP bidirectionnel récemment, et une base d’échange en ligne pour les intégrateurs formés URC existe également.

    Nous reviendrons plus en détails sur les produits et les logiciels dans les prochaines semaines. En attendant, nous vous invitons à découvrir les premiers produits URC sur notre site.

  • Lightware Modex : composez sur mesure vos extendeurs fibre et cuivre

    Lightware Modex : composez sur mesure vos extendeurs fibre et cuivre

    Un extendeur permet d’étendre, comme son nom l’indique en anglais, un signal quel qu’il soit pour lier deux appareils qui seraient éloignés l’un de l’autre. Quand l’utilisation d’un cordon devient impossible pour des raisons de pertes à cause de la longueur par exemple, il faut passer par un extendeur. L’extendeur peut transporter de l’audio, de la vidéo et des signaux de contrôle. Le transport s’effectue sur de la fibre ou sur du cuivre, c’est-à-dire un câble informatique de type Cat5/6/7.

    L’extendeur se compose de deux boîtiers : un émetteur et un récepteur. On raccorde la source à transmettre sur l’émetteur, avec par exemple un cordon DVI. A la sortie de l’émetteur, on relie le Cat5/6/7 (100m maximum) ou la fibre (plusieurs centaines de mètres). A l’autre bout se trouve le récepteur. Le récepteur reçoit en entrée le Cat5/6/7 ou la fibre. en sortie, on lui relie un cordon DVI qui va vers l’afficheur.

    lightware modex

    Pour résumer, un extendeur est donc un super cordon pouvant mesurer plusieurs centaines de mètres et capable de transporter tous types de signaux, voire plusieurs signaux différents simultanément.

    Avec la gamme Modex, Lightware propose les premiers extendeurs sur mesure. Il faut tout d’abord choisir ses boîtiers émetteur et récepteur et leur mode de transmission. La deuxième étape concerne le choix de la carte audio/vidéo comprenant le signal principal à transmettre : DisplayPort, HDMI (3D), DVI, DVI DualLink, HD-SDI.

    Reste ensuite la place pour deux modules d’interfaces dont le signal sera transmis conjointement au signal audio/vidéo : signal audio numérique ou analogique, symétrique ou asymétrique, RS232, RS422 et Infrarouge. Dans tous les cas, les boîtiers Modex savent transmettre l’USB grâce à un port en face avant.

    lightware modex cablage

    Le pilotage peut se faire depuis n’importe quel automate via le réseau IP. Un afficheur et quelques boutons permettent de garder le contrôle.

    Lightware prépare déjà des cartes supplémentaires pour couvrir encore plus de signaux possibles : VGA, AES/EBU, microphone, Ethernet ainsi que divers ports de contrôle GPIO et relais.

    lightware modex exemples

    lightware modex core

    Cette solution sur mesure est idéale pour tous les cas de figure. On peut créer un réseau d’extendeurs multiples et multi-formats selon les besoins, en utilisant uniquement des boîtiers Modex capables de tout couvrir. Cela évite d’avoir à accumuler des extendeurs de tailles différentes, voire de fabricants différents. Les boîtiers mesure 1/2U et sont donc rackables par deux. Lightware Modex est utilisable dans le broadcast, le corporate, les hôpitaux, tous les environnements professionnels et même dans le résidentiel.

    Découvrez les boîtiers et les modules MODEX sur www.eavs-groupe.fr

  • Guide : WiFi ou CPL ?

    Guide : WiFi ou CPL ?

    Le réseau informatique est une obligation de nos jours si on veut profiter du multimédia dans les meilleurs conditions. Les ordinateurs se connectent au réseau, mais ils sont rejoints maintenant par les téléviseurs, les consoles de jeux, ou encore les systèmes d’automation et de domotique.

    Réseau informatique obligatoire

    La norme NFC15-100 impose d’avoir au moins une prise réseau Ethernet dans chaque pièce de la maison, la cuisine étant en option. Dommage, car avec l’électroménager intelligent qui se développe de plus en plus, nous allons avoir besoin d’une connexion informatique dans la cuisine dans les années à venir.

    Mais qu’en est-il des constructions existantes ? On peut faire des saignées dans les murs porteurs, passer des gaînes dans les cloisons, ou simplement coller des baguettes. Le travail peut être titanesque. Heureusement, le WiFi a été créé pour palier à ce problème. Pas de prise RJ45 dans les murs ? Et bien on va passer sans fil.

    Il existe une alternative qui permet également de faire passer le réseau informatique sans câblage dédié, en utilisant tout simplement le câblage électrique. Pour cela, on branche sur le courant des adaptateurs sous forme de prise gigogne qui envoient et récupèrent le signal Ethernet sur toutes les prises électriques de la maison.

    ubiquiti UniFi Pro

    Borne WiFi n Ubiqiti Unifi Pro

    La généralisation du sans fil

    Le futur sera sans fil, on peut l’entendre à toutes les sauces mais aussi le vérifier au quotidien. Au départ, le WiFi permettait de relier un ordinateur à un réseau informatique. Il a ensuite été décliné sur les téléphones portables, sur les consoles de jeux et sur les lecteurs multimédia en réseau. Il a fait timidement son apparition dans le domaine de l’audio/vidéo via des adaptateurs propriétaires à acquérir en option. Aujourd’hui, ce sont des lecteurs Blu-ray ou des amplificateurs home cinema qui sont équipés du WiFi de série.

    Netgear XAV2602

    Prise CPL Netgear XAV2602 avec switch 2 ports

    Le CPL reste méconnu

    Même si on en parle depuis des années, qu’on le trouve partout, et qu’il est même livré d’office avec la Freebox, le CPL reste en retrait. Il a souffert pendant longtemps d’un débit bien inférieur au WiFi. Alors quitte à avoir le choix entre les deux, autant prendre le plus rapide ! Malgré cela, les modules CPL ont apporté des fonctions complémentaires comme le switch 2 ports RJ45 intégré à la prise pour un gain de place ou l’ajout du streaming audio avec sortie mini jack.

    Les Numeriques debits reseaux

    (c)Clubic – comparaison des débits WiFi, CPL et filaire (RJ45) exprimés en Mo/s (1 Mo/s = 8 Mbps)

    Concours de vitesse

    Plafonnant à 200 Mbps jusqu’ici, le CPL est dernièrement passé à 500 Mbps. Le WiFi « n », le WiFi le plus rapide actuellement, atteint lui les 300 Mbps. On parle ici de chiffres théoriques. Mais on remarque que le CPL dépasse maintenant le WiFi, la tendance s’est inversée ! Dans la réalité, on est bien loin des chiffres annoncés. Avec du CPL 500 Mbps, on peut espérer atteindre les 120 Mbps. En WiFi n, on peut espérer approcher les 100 Mbps dans les meilleures conditions, et au plus proche de la borne, ce qui sera rarement le cas. En moyenne, le WiFi n tourne plutôt autour de 50 Mbps. Il faut savoir qu’une connexion filaire Ethernet Gigabit (1000 Mbps) atteint en moyenne les 350 Mbps.

    schema reseaux

    Schéma réseau mélangeant le filaire RJ45, le CPL et le WiFi

    Toujours tester sur place

    Quand le réseau filaire est absent, ou s’il doit être complété par des points d’accès complémentaires sans fil supplémentaire, il faut tester sur place avant de s’arrêter sur le WiFi ou le CPL. Le WiFi est plus pratique, mais selon la topologie de la maison, les matériaux utilisés pour les murs et les plafonds, il se peut que le débit soit très faible, voire inexistant, même à courte distance. Le CPL est alors la solution à choisir, tout en sachant que là aussi, on peut être confronté à des soucis : un réseau électrique pollué par certains appareils électroménager peut faire chuter le débit. Rien ne vaut donc un test sur place. Et puis rien n’empêche de mixer réseau filaire, WiFi et CPL, comme le montre le schéma ci dessus, pour associer les avantages de chacun et ainsi créer le réseau informatique de votre client le plus fiable possible.

  • Android et le multiroom audio

    Android et le multiroom audio

    Depuis un peu plus d’un an, Google s’investit dans la maison intelligente. Avec le programme Android@Home, différentes solutions ont été présentées autour de la domotique et du multimédia en réseau. Le tout premier produit, sous la forme d’un prototype, était une ampoule connecté en Wifi, et pilotable depuis un smartphone ou une tablette sous Android.

    Puis au début de l’été, Google a présenté officiellement son premier produit labellisé Android@Home, le Nexus Q. C’est un lecteur multimédia en réseau, dont les fonctions sont assez proches dans l’idée de l’Apple TV : lecture de fichiers stockés en réseau, accès en ligne à la musique et la vidéo à la demande. Google ajoute la puissance du magasin d’applications Google Play en permettant de les ajouter dans son Nexus Q. Ces applications sont sans limite : surfer sur le web, jouer, regarder la TV, lire les infos, etc.

    nexus q

    Le Nexus Q entre donc sur le marché du multiroom audio en étant à la fois un player et un amplificateur. 25 Watts sont disponibles pour amplifier une paire d’enceintes. La cible est clairement l’univers Apple et son format Apple AirPlay permettant de faire du multiroom avec des docks, des enceintes ou des amplis compatibles AirPlay.

    Pour l’instant, le Nexus Q fonctionne tout seul, il faut donc additionner les Nexus Q pour créer un système multiroom. La société DTS arrive à la rescousse pour que l’offre deviennent universelle, comme pour l’AirPlay. Avec la norme DTS Play-Fi qui pourra être intégrée dans toutes sortes d’appareils audio, on pourra à partir d’un smartphone ou d’une tablette Android envoyer de la musique vers tous les appareils compatibles Play-Fi. Comme pour AirPlay, des services audio de musique à la demande seront compatibles Play-Fi, le premier étant Pandora (réservé au marché US). La limite est portée à 8 appareils utilisés simultanément. On attend les premiers appareils compatibles en 2013.

  • 60, 70, 80″… des écrans plats de plus en plus grands !

    60, 70, 80″… des écrans plats de plus en plus grands !

    Après le full HD, la 3D puis la TV connectée, voici venir la nouvelle tendance pour cette année : les dalles de très grande taille. Sharp fait office de référence dans le domaine avec une gamme Aquos très complète. On y trouve plusieurs références en 60″ et 70″, ainsi que le mastodonte 80″.

    Pourquoi passer à des tailles aussi grandes ? Les avantages principaux sont au nombre de cinq, mais il ne faudra pas oublier une installation un peu plus complexe que celle d’un simple 42″.

    55 vs 80 pouces

    1. Une surface d’image toujours plus grande, pour être au cœur des films et des événements sportifs, dans un encombrement minimal : 2,5 cm d’épaisseur seulement
    2. Un effet 3D encore plus réaliste, qui rempli le champ visuel et qui évite l’effet « Théâtre de Guignol »
    3. Une qualité d’image full HD / full LED qui permet de se placer à seulement 3 mètres de l’écran seulement pour un 80″, sans fatigue ou inconfort visuel
    4. Une taille d’image quasi équivalente à celle d’un vidéoprojecteur, sans les contraintes du vidéoprojecteur (faire le noir complet, bruit de ventilation, écran de projection encombrant, etc.)
    5. Un coût très intéressant rapporté à la surface d’image, face à la vidéoprojection, de 1.100 € pour un 60″ (Sharp LC-60LE635E) à 5.452 € pour un 80″ (Sharp LC-80LE645E)

    Bien évidemment, des écrans dans ces tailles-là nécessitent une installation adaptée. Un écran de 80″, c’est deux fois la surface d’un 55″ et quatre fois la surface d’un 40″ ! Posés sur un meuble, il faudra que celui-ci soit bien stable et que l’écran ne dépasse pas sur les côtés pour éviter toute chute éventuelle. Si l’on souhaite les accrocher au mur, il faudra prévoir une fixation en conséquence, et d’être deux ou trois personnes au moment de porter l’écran pour la pose finale.

    sharp LC-90LE745U

    Et puis pour ceux qui seraient encore insatisfaits, il faut savoir que Sony proposera un 84″ en fin d’année en résolution 4K, et surtout Sharp, toujours dans les mêmes gammes, commercialise déjà un écran plat de 90″ aux USA !

  • [Test] On Controls, l’application de télécommande universelle (1/3)

    [Test] On Controls, l’application de télécommande universelle (1/3)

    On Controls est une solution de commande centralisée audio/vidéo et domotique, à la façon d’une télécommande universelle, mais dédiée aux smartphone et tablettes. Dans ce domaine, c’est la solution la plus universelle du marché puisqu’elle est compatible avec toutes les plateformes suivantes :

    • iPhone/iPod Touch
    • iPad
    • Android (smartphone & tablette)
    • Amazon Kindle Fire

    Dans cette première partie du test, nous allons découvrir les différents aspects de On Controls. Nous découvrirons la création d’une interface et le résultat final dans la seconde partie.

    Gestures

    On Controls prend en compte toutes les « gestures », c’est-à-dire les mouvements et les capacités tactiles des appareils. On peut donc utiliser le glisser du doigt, le tap, le double tap, le mouvement du smartphone vers la gauche ou la droite, etc. Toutes ces actions vont pouvoir envoyer des ordres ou des scénarios distincts.

    Applications web

    On Controls est également ouvert sur les applications web. Cela signifie que l’on va pouvoir afficher une page web ou envoyer un mail depuis l’interface de pilotage. Il est également possible de lancer une application depuis l’interface, pour passer directement de On Controls à Twitter ou Facebook par exemple.

    Le matériel

    On Controls a cinq façons différentes de pouvoir contrôler des appareils, ce qui est appelé « gateway » dans l’univers On Controls :

    • ON-Link IR3 : un petit module Ethernet ou Wifi disposant de trois sorties infrarouge
    • ON-Link 232 : un autre module Ethernet ou WiFi équipé d’unport RS-232C
    • ON-Link Contact : le troisième module de la gamme équipé de trois contacts/relais
    • Network : pour piloter directement des appareils en IP
    • HTTP : pour communiquer avec des appareils via des requêtes web

    Ces cinq « gateways » permettent de communiquer globalement avec tout ce qu’il est possible de contrôler dans une maison ou un environnement tertiaire, comme une salle de réunion.

    on controls on link

    L’application My Control Builder

    On Controls se programme sans logiciel ! En fait, tout est dans le cloud. C’est-à-dire que le logiciel est accessible via un navigateur web. Cela apporte deux avantages : toute la programmation de ses interfaces est stockée chez On Controls. Avec son login, on peut programmer ou reprogrammer ses interfaces depuis n’importe quel ordinateur.

    My Control Builder permet de créer toutes ses interfaces graphique entièrement sur mesure. On peut y concevoir différents formats si le client final possède plusieurs types de smartphones ou tablettes.

    on controls my control builder

    Une base de données de codes IR, RS232 et IP est disponible pour les produits les plus utilisés. Mais vous pouvez bien entendu créer et apprendre vos propres codes pour les appareils absents de la base. Le module On-Link IR3 fait office d’apprentisseur infrarouge.

    L’application On Controls

    Enfin, il ne reste plus qu’à télécharger l’application On Controls pour son appareil. Une partie configuration permet de récupérer l’interface précédemment créée et de faire le lien avec les différentes « gateways ».

    on controls iphone

    Dans le deuxième épisode

    Nous venons de découvrir la solution On Controls dans son ensemble. Ceci a du vous donner un aperçu du fonctionnement et de sa simplicité de mise en œuvre. Dans la deuxième partie du test, nous créerons une interface, nous ajouterons des « gateways » et des appareils, et enfin nous découvrirons comment obtenir très simplement le résultat final !

    1. [Test] On Controls, l’application de télécommande universelle (1/3)
    2. [Test] On Controls : créer et configurer une interface (2/3)
    3. [Test] On Controls : afficher et utiliser sa première interface (3/3)
  • Innovez avec les supports muraux pour écrans plats

    Innovez avec les supports muraux pour écrans plats

    La gamme des supports muraux Chief, E-boxx ou Edbak, par exemple, regorge de solutions pour installer n’importe quel écran plat dans n’importe quelle condition. Pour plus de confort, certains supports sont largement orientables. Mais il est possible d’aller plus loin en utilisant les supports muraux existants et en les customisant.

    C’est ce qu’a fait la société d’intégration américaine Beyond Home Theater en fabriquant un support fixé sur une colonne de béton qui permet de faire tourner le téléviseur autour de la colonne pour le cacher derrière.

    beyondhometheater disappearing tv youtube

    Cliquez pour voir la vidéo

    Les solutions sont sans limite, prenez exemple et imaginez d’autres applications pour satisfaire vos clients en créant l’effet « waouh » !

  • Guide : les enceintes encastrables Polk multiroom, HiFi et THX

    Guide : les enceintes encastrables Polk multiroom, HiFi et THX

    Le domaine des enceintes encastrables est dominé par quelques fabricants anglais et américains. Parmi ceux-ci se trouve Polk, un fabricant d’enceintes depuis 1972. A côté des enceintes colonnes et bibliothèques, des modèle pour la HiFi automobile, Polk a une gamme très large de modèles encastrables pour tous les budgets et toutes les utilisations.

    L’enceinte encastrable est de plus en plus utilisé grâce aux systèmes de diffusion sonore multiroom. Qu’ils soient filaires ou sans fil, au bout il faut bien des enceintes. Autant on acceptera de grandes et belles colonnes en bois dans le salon, autant il va être plus difficile de placer ce genre d’élément dans une chambre, une cuisine ou une salle de bains.

    Deux positionnement sont donc classiquement admis : dans les murs (enceintes in-wall) et dans les plafonds (in-ceiling). Les modèles rectangulaires sont habituellement dédiés aux murs, tandis que les modèles ronds vont dans les plafonds. On peut inverser pour un effet esthétique décalé, à vous de voir !

    Polk série SC

    polk SC

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    Comme pour les enceintes classiques, les modèles encastrables d’une même gamme utilise des haut-parleurs de la même famille afin de pouvoir mixer les tailles selon les pièces, tout en conservant une unité de rendu sonore dans toute l’habitation. La gamme SC se compose de deux modèles muraux avec woofer de 16,5 ou de 20 cm, de deux modèles classiques de plafond avec woofer de 13 ou de 16,5 cm et d’une enceinte stéréo. Celle-ci a deux borniers pour brancher les câble gauche et droite sur la même enceinte. Le signal est ensuite mélangé pour aller jusqu’à l’unique woofer de 16,5 cm et à la paire de tweeters en soie. Elle est destinée aux petites pièces comme la salle de bains où une paire d’enceintes n’est pas nécessaire.

    Polk série RC

    polk rc

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    La série RC est proche de la série SC, avec une référence murale supplémentaire équipée d’un woofer de 13 cm, et le passage à des modèles plus gros pour les plafonds (woofer de 16,5 ou 20 cm). Les RC55i seront donc adaptées à de petites pièces ou en enceintes discrètes autour d’un téléviseur fixé au mur. Les RC80i de grand format seront elles idéales pour des pièces de grand volume. La série RC passe sur un tweeter métallique avec la possibilité de l’orienter, ce qui n’est pas possible sur la série SC.

    L’installation de ces enceintes, comme toutes les autres enceintes encastrables Polk se fait via des cames rotatives qui viennent prendre la cloison en sandwich entre la façade et l’arrière de l’enceinte. Ces cames se vissent simplement à travers les vis visibles autour des haut-parleurs.

    Polk série LC

    polk LC

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    La série LC monte encore en gamme avec moins de produits, mais des propositions spécifiques pour créer des systèmes de diffusion audio multiroom de haute volée. Dans les propositions classiques, on a une enceinte murale avec woofer de 16,5 cm et une enceinte de plafond avec woofer de 20 cm. Toutes deux sont équipées d’un tweeter audiophile avec « ring radiator » pour une excellente dispersion et une meilleure tenue en puissance. L’une comme l’autre, avec 125 watts de puissance peuvent descendre jusqu’à 30 Hz dans le grave, une valeur que l’on retrouve habituellement sur les grosses enceintes de salon. Des réglages de niveau des haut-parleurs sont intégrés à l’enceinte pour l’adapter parfaitement à l’environnement qui va les recevoir.

    Plus spécifiques, les deux autres références sont réservées à une utilisation home cinema. La LCI-RTSFX est un modèle surround mural équipé de cinq haut-parleurs : un woofer de 16,5 cm en face, et deux paires de médium/tweeter orientées chacune vers l’extérieur. Cette enceinte est certifiée THX Ultra 2 et peut être utilisée avec les enceintes de la gamme RTS ci dessous également. enfin, le modèle LC80I-FX est également un modèle surround, mais utilisable en plafond. Deux tweeters intégrés sont orientés vers l’extérieur pour une meilleure diffusion des effets sonores.

    Il est à noter que les enceintes haut de gamme LC65i ont les mêmes dimensions que les SC65i. Il est donc possible de commencer à goûter aux enceintes encastrables d’entrée de gamme, puis d’évoluer par la suite par des modèles encore plus performants.

    Polk série RTS

    polk RTS

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    La série RTS comprend trois modèles qui vont permettre de constituer un système home cinema certifié THX Ultra 2 totalement invisible et n’utilisant aucune place au sol : un modèle mural pour les canaux droits et gauche, un modèle mural horizontal pour le canal central et un modèle pour le plafond pour les canaux surround. Cette dernière peut alternativement être remplacée par le modèle mural vu précédemment, la LCI-RTSFX.

    On est ici dans le summum de la gamme Polk en terme d’enceintes encastrables : boîtes d’encastrement murales pour créer de véritables enceintes dans les murs, woofers à membrane polypropylène ultra légère, tweeter très haut de gamme orientable, réglages intégrés, composants triés et visible en façade de l’enceinte.

    Quelle enceinte choisir ?

    Polk propose donc deux séries purement audio, une série mixte audio et home cinema et une série THX Ultra 2 dédiée au home cinema. Les deux premières séries seront donc parfaites pour une utilisation multiroom et ainsi profiter de la musique dans toutes les pièces de sa maison. Le choix entre les deux se fera selon son budget et selon le volume des pièces à sonoriser : les différentes dimensions disponibles dans les deux gammes sont suffisantes pour couvrir tous les besoins. La série LC satisfera aussi bien les audiophiles qui manquent de place ou qui préfèrent se passer d’enceintes traditionnelles « massives » que ceux qui veulent goûter au home cinema totalement intégré. Enfin, les encastrables de la série RTS seront parfaites dans les salles home cinema dédiées, installées derrière une toile de vidéoprojection (trans-sonore bien entendu !).

    Tableau récapitulatif

     polk tableau

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