Auteur/autrice : Alban

  • [Dossier] Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition

    [Dossier] Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition

    Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition

    L’Ultra HD, la 4K, le HDR : tout cela signifie peut-être un peu la même chose pour vous. Vous n’avez pas complètement tort, ces différents sigles sont liés entre eux. Ils tournent tous autour de l’ultra haute définition qui remplace petit à petit la Full HD. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont interchangeables. Et puis dans ce même domaine, d’autres termes que vous voyez de plus en plus ont leur importance comme le Dolby Vision, les nits ou le 4:4:4. Ce dossier va vous permettre de tout comprendre et de tout bien différencier. Vous serez alors incollable sur le sujet.

     

    Ultra HD et 4K : deux résolutions différentes

    On utilise souvent l’un pour dire l’autre et vice-versa. Et pourtant, ils ne sont pas identiques ! Le format Ultra HD correspond aux sources et afficheurs grand public. Ce sont les téléviseurs, les lecteurs de Blu-ray UHD ainsi que la résolution des disques UHD BD. Cette résolution est de 3840×2160 pixels. L’image 4K est légèrement plus large : 4096×2160 pixels. Elle correspond aux applications professionnelles. C’est aussi le format utilisé dans les salles de cinéma numériques.

    4k ultra-HD

    Le terme court « 4K » est bien pratique. Cependant, il est préférable d’utiliser le bon terme dans le bon environnement pour être sûr de bien se faire comprendre. En effet, tous les équipements Ultra HD ne sont pas forcément compatibles 4K.

    L’un comme l’autre sont capables de transiter à travers un câble HDMI, DisplayPort, SDI ou USB-C. La nouvelle norme HDMI 2.1 qui arrive en 2018 pourrait changer la donne.

     

    Un débit important

    En effet, plus on monte en résolution et plus on ajoute d’informations à faire passer sur un même câble. Aujourd’hui, en HDMI 2.0, le débit maximal peut atteindre 18 Gbps. C’est déjà important et cela a des contraintes sur la qualité des câbles utilisés. 18 Gbps non compressés passent sur un câble HDMI de faible longueur, 5-7 mètres tout au plus. Au-delà, il faut soit compresser le signal, soit passer sur une fibre optique.

    bande passante HDMISource : AudioVideoHD

    La profondeur de couleur est un autre élément qui pèse lourd dans la balance. En 8, 10 ou 12 bits, l’espace nécessaire pour stocker ces informations de luminance n’est pas du tout le même. En contrepartie, on obtient une palette plus ou moins importante. Le schéma ci-dessous montre bien la montée en précision assez évidente.

    8 bits 10 bits 12 bitsSource : Reviewed.com / TJ Donegan

     

    La guerre du HDR

    Parce que le HDMI 2.0 n’a pas apporté qu’un surplus de résolution, c’est grâce à lui que nous avons droit désormais au HDR (High Dynamic Range). L’objectif du HDR est de maximiser la restitution de la luminosité, ce qui améliore de fait le contraste et les couleurs. Les étoiles sont plus brillantes, les couchers de soleil plus éclatants. On se rapproche de la réalité.

    sdr vs hdrSource : Lightware

    Cela aurait pu être assez simple si plusieurs solutions HDR n’avaient pas vu le jour simultanément. On a droit aujourd’hui à trois formats : HDR10, HLG et Dolby Vision. Le HDR10 est le plus répandu, car sans licence d’utilisation. Le HLG, développé par la BBC et la NHK, est rétro-compatible, dans une certaine mesure, avec des écrans non HDR. Enfin, le Dolby Vision est le plus avancé, mais comme il est sous licence, il est encore peu utilisé. En HDMI 2.1, il y en aura au moins un de plus, le HDR10+, proche du Dolby Vision, mais sans licence.

    HDR répartitionSource : AVS Forum

    Le Dolby Vision et le HDR10+ ont la particularité de transmettre des informations en parallèle de l’image afin de dire précisément à l’afficheur comment il doit se comporter, scène par scène. L’efficacité est alors à son maximum.

     

    Les nits, nouvelle valeur de référence

    Un nit est une unité de mesure qui correspond à un candela/m2, il est de plus en plus utilisé dans le monde de l’audiovisuel. C’est une mesure de luminance correspondante à la sensation visuelle de luminosité d’une surface, telle qu’elle peut être perçue par l’oeil. Les écrans plats SDR (non HDR) atteignent 100 nits. Les écrans compatibles HDR doivent atteindre un minimum de 540 nits. Les meilleurs écrans actuels montent à 2.000 nits. La norme SMPTE ST 2084 voudrait même que l’on atteigne à terme 10.000 nits.

    Plus ce chiffre est élevé, et plus les fortes luminosités seront fidèlement reproduites. Au point de devenir éblouissantes, comme dans la vraie vie !

    nits HDRSource : Five Things Series

    L’organisme VESA a même décidé de proposer une certification des écrans HDR en fonction de leur capacités en nits (400, 600 ou 1000). On pourrait alors retrouver un logo supplémentaire sur nos écrans, qui a au moins le mérite de vouloir clarifier cette donnée assez obscure pour le grand public.

    VESA displayHDR

    Source : VESA

    Dans le monde de la vidéoprojection, l’image étant réfléchie sur un écran, atteindre de tels pics de luminosité devient vite très compliqué. Plus on voudra monter en luminance et plus la lampe ou le laser du vidéoprojecteur devra être puissant. A titre d’exemple, pour un écran de 3 mètres de base et pour obtenir 100 nits, donc sans HDR, il faut déjà un vidéoprojecteur d’une puissance de 1570 lumens (voir la formule ici).

    lumens nits

    On acceptera plus facilement sur une image projetée de ne pas forcément avoir cette sensation de pics de luminosité importants, à l’inverse d’un écran plat OLED par exemple. Dans des applications professionnelles où la vidéoprojection doit savoir faire du HDR, on pourra mettre le paquet sur la puissance pour y remédier.

     

    Echantillonnage et sous-échantillonnage 4:4:4, 4:2:2, 4:2:0

    En dehors de la résolution et des pics de luminosité du HDR, il y a d’autres données à prendre en compte comme le nombre d’images par seconde ainsi que l’échantillonnage. On atteint aujourd’hui un maximum de 60 images par seconde, ce qui a pour intérêt principal de fluidifier le mouvement, sans faire appel à des artifices tels que le « 100 Hz » (et plus). Avec la norme HDMI 2.1, on pourra déjà monter à 120 images par seconde. Il faudra simplement que les films soient tournés à cette fréquence pour en tirer les bénéfices.

    Le sous-échantillonnage concerne lui un travail de compression sur les couleurs. La base, c’est le 4:4:4, avec huit informations de luminance (l’intensité lumineuse qui s’étend du noir au blanc) et deux fois quatre informations de chrominance (les couleurs). Le schéma ci-dessous est bien plus pertinent qu’un long discours.

    sous echantillonnage 4:2:0Source : Rtings

    Comme on le voit sur la première ligne, en 4:4:4, on a huit informations de luminance combinées à huit informations de chrominance. Il n’y a aucune compression, aucune perte.

    Dans les deux cas en-dessous, on a supprimé la moitié (4:2:2), plus les 3/4 des informations de chrominance (4:2:0). Si cela a été mis en place ainsi, c’est que cette compression est quasiment invisible à l’oeil. Et finalement, les disques Blu-ray Ultra HD sont tous en 4:2:0 ! On économise de la place sur le disque et de la bande passante.

    Dans les applications professionnelles, on peut bien entendu souhaiter rester en 4:4:4. Il faudra là bien faire attention aux équipements choisis : ils devront être capables de reproduire correctement la totalité des informations d’un signal 4:4:4.

     

    En résumé

    En résumé, un signal vidéo ultra haute définition comprend les caractéristiques suivantes :

    • résolution – exemple : Ultra HD ou 2160p
    • nombre d’images par seconde – exemple : 25 i/s
    • échantillonnage – exemple : 4:2:0
    • profondeur de couleur – exemple : 10 bits
    • HDR – exemple : HDR10

     

    Bientôt la 8K ?

    La 4K n’est pas encore généralisée que l’on nous parle déjà de 8K. L’innovation ne s’arrête jamais ! Ca tombe bien, la norme HDMI 2.1 est déjà prête pour laisser passer des programmes avec une résolution aussi importante, contenant plus d’images par seconde, plus de données entre la source et l’écran, etc.

    HDMI 2.1 48gbps

    Mais nous arriverons à une nouvelle limite, celle du câble en cuivre, qu’il soit HDMI ou Ethernet. Ces câbles auront de plus en plus de mal à faire transiter des débits pouvant atteindre 48 Gbps. Nous verrons alors peut-être les câbles optiques se généraliser pour le grand public !

     

    Bonus : la présentation HDMI Ultra HD, 4K & HDR

  • Un distributeur HDMI 4K 8 sorties à 200 euros, c’est possible avec E-boxx

    Un distributeur HDMI 4K 8 sorties à 200 euros, c’est possible avec E-boxx

    Un distributeur HDMI 4K 8 sorties à 200 euros, c'est possible avec E-boxx

    Comment diffuser la même image vers plusieurs écrans ? Avec un distributeur, ou splitter en anglais, vous entrez avec une source puis vous ressortez vers deux ou plusieurs écrans. Comme il n’y a qu’une seule source, tous les écrans affichent forcément la même chose.

     

    Quand utiliser un distributeur HDMI ?

    Les distributeurs HDMI existent dans différents configurations : 1×2, 1×4, 1×8, 1×16, etc. Le premier chiffre, c’est le nombre d’entrées, le second représente le nombre de sorties.

    Le distributeur 1×8 a de nombreux usages dans tous types d’environnements :

    • commercial : afficher les messages promotionnels sur tous les écrans de la boutique
    • corporate : diffuser les PowerPoint sur plusieurs écrans d’une grande salle de réunion ou de conférence
    • muséographie : proposer du contenu informationnel à différents endroits d’une salle d’exposition
    • résidentiel : envoyer la même source vers plusieurs téléviseurs

    Les cas d’usages sont tout autant variés que les lieux pouvant accueillir un splitter et jusqu’à huit écrans. Dans le cas d’un budget restreint, cela évite de devoir équiper chaque écran d’un lecteur autonome. Des lecteurs qui devraient tous à la fin jouer la même chose. Il n’y a avec le distributeur plus qu’un seul lecteur maître à acquérir.

     

    Le distributeur 1×8 E-boxx

    Ce distributeur est donc équipé d’une prise HDMI en entrée et de huit prises HDMI en sortie. La face arrière ne présente rien d’autre, à part le connecteur pour le bloc d’alimentation. En face avant, on a le bouton de mise sous tension et sa LED indicatrice, ainsi que huit LEDs d’état. Elles correspondent chacune à une des sorties et sont allumées quand un écran est relié et allumé à l’autre bout.

    eBoxx splitter HDMI 1x8 connexions

    Il est compatible 4K à 60Hz, en YUV 4:2:0 pour un débit maximal de 10,2 Gbps. Il accepte également des résolutions inférieures : 480i/576i/480p/576p/720p/1080i/1080p. Le Deep Color 36 bits et la 3D sont gérés. Côté son, il laisse passer sans y toucher tous les formats jusqu’au multicanal 7.1 (Dolby True HD et DTS Master Audio HD).

    Comble du pratique, son boîtier est véritablement réduit au strict minimum. Il ne mesure que 270 x 110 x 27,5 mm et pèse 840 grammes. Et puis il ne grèvera pas la facture d’électricité avec ses 3 Watts de consommation.

     

    A travers la marque E-box, nous vous proposons toujours des produits de qualité, performants, efficaces et au juste prix. Vous ne trouverez pas de fonctions avancées ou exotiques, mais juste l’essentiel. Ici, la fonctionnalité de réplication d’un même signal HDMI, jusqu’à la 4K, vers huit écrans est proposée dans un rapport qualité/prix imbattable.

    Plus d’infos : E-boxx Distributeur Hdmi 1×8 4Kx2K@60Hz

    e-Boxx distributeur HDMI 1x8

  • Apprenez à reconnaître toutes les gammes d’enceintes encastrables SpeakerCraft

    Apprenez à reconnaître toutes les gammes d’enceintes encastrables SpeakerCraft

    Apprenez à reconnaître toutes les gammes d'enceintes encastrables SpeakerCraft

    SpeakerCraft est l’une des marques majeures de l’enceinte encastrable avec près de 50 références différentes. On pourrait croire qu’il est impossible de s’y retrouver au milieu de tant de produits. Il n’en est rien. Les séries et gammes SpeakerCraft suivent des règles précises, aussi bien en termes de matériaux utilisés que d’applications, afin de trouver facilement leur place dans la bonne pièce de la maison.

     

    Des matériaux, des formats, des séries

    SpeakerCraft a parfaitement bien réfléchi ses gammes afin que les dizaines de références soient cohérentes entre elles. Ainsi, elles correspondent toutes à un besoin réel.

    La base de départ sur laquelle partir, c’est la série. Il y en a quatre, de la plus exclusive à la plus accessible : Five, Three, Two, One. Quand vous trouvez un « Five » dans une référence SpeakerCraft, c’est que vous êtes face à un modèle haut de gamme.

    Chacune de ces séries utilise toujours les mêmes types de membranes pour leurs haut-parleurs. Les Five sont appel à du kevlar et à du magnésium/aluminium. Tandis que les One utilisent du polypropylène et de la soie.

    Au final, chaque série n’a pas la même application. Cela va dépendre du type de pièce dans lesquelles elles seront installées. Si la pièce est amortie et/ou acoustiquement traitée, il faut se diriger vers les Five. Si elle est hyper réfléchissante, ce sont les One qui seront plus à leur aise. Les Three et les Two sont idéales dans les pièces à l’acoustique intermédiaire.

    Enfin, avec toutes des données en tête, on va pouvoir sélectionner la bonne enceinte pour le bon usage. Si vous sonorisez une salle de bains, une salle à manger, un salon multimédia ou un home cinema dans une pièce dédiée, vous devriez avoir compris quelle série correspond à vos besoins !

    Le tableau ci-dessous récapitule ces quatre séries avec leurs caractéristiques propres.

    speakercraft tableau des sériesCliquez pour agrandir

     

    Des gammes pour toutes les situations

    En fonction de la destination et de la taille de la pièce, vous allez pouvoir effectuer votre sélection dans l’une des cinq gammes : AIM, AIM2, CRS, Accufit, et In-Wall.

    speakercraft aim accufit

    La gamme AIM

    Elle renferme 13 références. Ce sont toutes des enceintes rondes de plafond, avec un woofer de 5, 7 ou 8″. Neuf références possèdent un tweeter. Deux références sont des modèles stéréo pour petites pièces, avec deux tweeters. Enfin, deux modèles spécifiques trois voies, à double tweeter et double médium, sont capables d’une très large dispersion. Elles pourront couvrir de plus grandes surfaces ou être utilisées en enceintes surround dans un home cinema.

    La gamme AIM2

    Elle comprend 15 références. On y trouve dix références avec triple ou quadruple tweeter pour une large dispersion. Il y a également deux modèles stéréo. Il y a aussi deux modèles muraux rectangulaires, pour les voies frontales d’un home cinema par exemple. Enfin, il y a la ATX100 Dolby Atmos, à installer dans un mur, dont les haut-parleurs sont dirigés vers le plafond pour recréer ces fameux canaux immersifs (lire aussi ATX100 : un module pour une immersion sonore totale !).

    speakercraft aim2

    La gamme CRS

    Plus classique, elle propose 8 références en 3, 6, 7 et 8″ de diamètre pour le woofer. La version 3″ très compacte sera idéale pour la sonorisation d’ambiance dans les espaces réduits.

    La gamme Accufit

    Elle n’a droit qu’à 2 références : des modèles ultra plats avec quatre woofers et un tweeter central, le tout dans un caisson clos. L’objectif est de pouvoir les installer dans des endroits où le plafond est trop peu profond pour recevoir des modèles classiques.

    speakercraft crs in-wall

    La gamme In-Wall

    Elle a 10 références avec des enceintes rectangulaires recevants de deux à cinq haut-parleurs. Ces enceintes sont idéales pour construire un home cinema dont les enceintes seraient toutes entièrement encastrées : frontales, centrale, surround. Elles couvrent les séries One, Three et Five. Pour aller jusqu’au bout du concept, on peut même les compléter par le caisson encastrable Profile CinemaSub10.

     

    Comment lire une référence d’enceinte SpeakerCraft ?

    Pour simplifier les choses au maximum, SpeakerCraft a créé les références de chaque modèle d’enceinte en décrivant les caractéristiques qui les différencient. On peut donc savoir à quelle gamme, quelle destination et quelle série s’adresse une enceinte rien qu’en lisant sa référence.

    speakercraft guide lecture references

    Si l’on prend les deux exemples ci-dessus, voilà ce que ça donne :

    1. enceinte de la gamme AIM, installation murale frontale (LCR pour Left, Center, Right), diamètre 5 pouces (13 cm) des woofers donc salle de taille modérée, série Three milieu/haut de gamme
    2. enceinte de la gamme CRS, installation de plafond en diamètre 6 pouces (16 cm) pour pièce de taille moyenne, série One pour écoutes d’ambiance/multiroom

     

    En résumé, SpeakerCraft propose une offre en enceintes encastrable totalement cohérente de bout en bout. Selon l’usage, la destination et la qualité attendus, il n’y a plus qu’à piocher les bonnes références dans chaque gamme !

    Plus d’infos : gammes SpeakerCraft

    speakercraft innovation

  • Un extender HDMI Gefen sur fibre optique pour de la 4K HDR non compressée

    Un extender HDMI Gefen sur fibre optique pour de la 4K HDR non compressée

    Un extender HDMI Gefen sur fibre optique pour de la 4K HDR non compressée

    Gefen propose désormais un extendeur HDMI Ultra HD/4K sur fibre optique destiné aux environnements les plus exigeants. Venant rejoindre la gamme 600 MHz, il complète le modèle cuivre (câble réseau) dont nous vous parlions récemment.

     

    La fibre optique est nécessaire pour de la 4K non compressée

    Les extendeurs Gefen GTB-UHD-600-HBT et GTB-UHD-600-HBTL utilisent la technologie HDBaseT et font transiter le signal sur un simple câble réseau. La distance maximale est de 80 mètres entre l’émetteur et le récepteur (lire aussi Des extenders HDMI UHD 4K au top de la compatibilité en HDBaseT).

    Et en effet, ces produits doivent compresser le signal pour que celui-ci puisse passer sur du cuivre. Gefen utilise un algorithme de compression visuellement sans perte à cet effet. Mais il existe des situations où cette compression doit être évitée à tout prix.

    Pour cela, il n’y a que deux solutions : des câbles HDMI ultra courts ou bien de la fibre optique. On ne sait pas faire autrement aujourd’hui pour transmettre de la 4K ou de l’Ultra HD à 60 Hz, en 4:4:4 et avec du HDR.

    Un professionnel américain a récemment testé de nombreux câbles HDMI de grande longueur avec du matériel certifié. Aucun câble cuivre au-delà de 8 mètres n’est capable de transmettre les 18 Gbps nécessaires à la 4K/Ultra HD. Malgré ce qui est écrit dessus ! A part les modèles optiques bien sûr, comme ceux d’Opticis par exemple (lire aussi Des câbles HDMI optiques de grande longueur chez Opticis).

     

    L’extender HDMI optique Gefen EXT-UHD600-1SC

    Gefen complète donc ses extenders cuivre 600 MHz par ce nouveau modèle optique. Il utilise une fibre sur connecteur SC multi-mode. L’émetteur comme le récepteur doivent être alimentés en 5V. On ne sait pas encore faire passer du courant sur une fibre optique ! Vous pouvez utiliser soit des blocs d’alimentation, soit une prise USB sortant suffisamment de courant, comme cela existe sur certains écrans par exemple.

    Gefen EXT-UHD600-1SC connexions

    Et il n’y a plus qu’à relier en HDMI la source d’un côté, l’afficheur de l’autre. Aucun bouton ni prise USB, aucun réglage ni aucune configuration ne sont nécessaires. Ce produit est réellement plug-and-play. Une petite LED sur chaque module vient juste confirmer que la connexion est effective. La distance maximale entre émetteur et récepteur est par ailleurs de 200 mètres.

    Cet extender répond aux caractéristiques complètes du HDMI2.0 pour un débit maximal de 18 Gbps :

    • 4K Cinema-DCI (4096 x 2160 jusqu’à 60 Hz, 4:4:4)
    • Ultra HD (3860 x 2160 jusqu’à 60 Hz, 4:4:4)
    • Compatible High Dynamic Range HDR-10 & Dolby Vision™
    • HDCP 2.2 et HDCP 1.4
    • Support des formats 1080p Full HD, WUXGA (1920 x 1200), 3DTV et Deep Color (jusqu’au 1080p)
    • Support des formats audio multicanaux HD/3D (dont Dolby Atmos et DTS:X)

    Ce type de produit sera parfait pour les environnements militaires, les simulateurs, le médical ou encore l’affichage dynamique. Les installations résidentielles ultimes pourront également en saisir tous les bénéfices.

     

    Quand on a besoin de faire transiter du HDMI sur très grandes longueurs et qu’aucune compression n’est acceptable, même invisible à l’œil, le Gefen EXT-UHD600-1SC est la solution toute indiquée !

    Plus d’infos : Gefen

    Gefen EXT-UHD600-1SC schema

  • Un écran 4K Philips 75″ autonome pour l’affichage dynamique

    Un écran 4K Philips 75″ autonome pour l’affichage dynamique

    Un écran 4K Philips 75" autonome pour l'affichage dynamique

    Dans sa série U-Line, Philips propose un moniteur 70″, soit 190 centimètres de diagonale, en Ultra HD. Multifonctions, son usage est tout indiqué pour l’affichage dynamique.

     

    L’affichage dynamique en 4K

    Nous vous en parlons régulièrement dans ces colonnes, l’affichage dynamique est un domaine incontournable de l’audiovisuel commercial. Il remplace l’affichage traditionnel par des contenus en mouvement, plus attrayants et surtout plus modernes.

    Philips est l’un des spécialistes incontestés des moniteurs professionnels. Ils peuvent tous servir à de l’affichage dynamique, et ce modèle 75BDL3000U00 un peu plus que les autres grâce à deux solutions intégrées.

    Philips OPL

    On trouve tout d’abord un emplacement OPS (Open Pluggable Specification) destiné à recevoir un lecteur multimédia sous la forme d’un module enfichable standardisé. Vous pouvez utiliser le modèle de votre choix.

    Mais vous pouvez aussi commencer plus petit avec une simple clé USB. Remplie de différents types de fichiers, vous pouvez depuis les menus du moniteur programmer leur diffusion en boucle.

     

    Des caractéristiques haut de gamme

    Ultra HD, sa résolution est donc de 3840×2160 pixels. Son contraste est de 1200:1 avec une luminosité confortable de 410 cd/m2. Les entrées audio et vidéo sont multiples avec du composite, du YUV, du VGA, du HDMI et du DisplayPort. Une sortie DisplayPort permet de chaîner les écrans.

    La fonction QuadViewer est assez originale et pourra être utile dans des cas bien précis de multi affichage simultané. En effet, avec cette fonction, l’écran est divisé en quatre pour afficher des sources venant de quatre entrées différentes.

    Le contrôle de ce moniteur peut s’effectuer en RS232 ou en IP via sa prise réseau RJ45. La fonctionnalité CMND propre aux produits Philips permet aussi bien de piloter l’écran à distance que de gérer son contenu dynamique.

     

    En somme, Philips nous propose ici l’un des rares moniteurs 4K du marché tout-en-un. Multi fenêtrage, affichage dynamique sur clé USB, lecteur multimédia en option, pilotage à distance, et tout ça dans un format géant de 70″ !

    Plus d’infos : Ecran 4K 75 pouces 75BDL3000U/00 Philips

    Philips CMND

    Philips QuadViewer

  • A quoi sert un clavier mural dans une maison intelligente ?

    A quoi sert un clavier mural dans une maison intelligente ?

    A quoi sert un clavier mural dans une maison intelligente

    A l’heure où l’on ne parle plus que de contrôle vocal, on pourrait imaginer que tout ce qui concerne le contrôle manuel va disparaître. Il n’en est rien, bien au contraire. Les télécommandes infrarouge sont encore là pour durer, tout comme les interrupteurs sur nos murs, et sans oublier le clavier mural multifonctions !

     

    Quel est le but du clavier mural ?

    Le clavier mural est une sorte de super interrupteur. Il s’intègre sur nos murs, à bonne hauteur pour que le libellé de ses différentes touches soit bien visible. Ce type de produit provient essentiellement des Etats-Unis. Son format est donc classiquement vertical, contrairement au format carré de nos interrupteurs européens.

    Il va proposer différentes touches qui correspondent à autant de fonctions différentes. On pourrait faire la même chose en multipliant des interrupteurs classiques côté à côté, mais ça aurait moins de style. Ici, les boutons sont petits, les uns à côté des autres et avec le titre de leur fonction. C’est un comme si on avait sélectionné quelques touches de sa télécommande infrarouge pour les mettre au mur.

    Dans une maison intelligente et domotisée, les fonctions sont nombreuses. Les écrans tactiles et autres applications mobiles sont parfaites pour avoir un oeil sur la totalité du système et accéder à n’importe quelle commande (lire aussi : [Dossier] Comment piloter toute une maison avec ELAN Home Systems ?).

    Au quotidien, on n’a pas forcément besoin d’avoir accès en permanence à toutes les fonctions. On n’a pas envie non plus de sortir à tout bout de champ son smartphone pour la moindre chose à faire. C’est un peu pénible juste pour allumer une web radio dans la cuisine ou lancer un scénario de lumière dans la pièce de vie.

    C’est là qu’interviennent les claviers muraux ! En effet, leurs quelques touches bien choisies vont vous permettre au quotidien de lancer les commandes les plus récurrentes. Une touche pour lancer la musique. Une pour fermer tous les volets roulants. Une autre pour allumer toutes les lumières d’ambiance. Les possibilités sont infinies.

    elan gkp7 connexion

     

    Le clavier Elan gKP7

    Dans sa gamme domotique, Elan propose en parallèle de son application mobile et de ses écrans tactiles le clavier mural gKP7. Comme son nom l’indique, il propose sept touches différentes. Il se connecte en PoE sur le réseau informatique domestique, pour transmettre ses ordres à l’automate centrale Elan en IP, et pour être alimenté en même temps. Le gKP7 est disponible en blanc, mais on peut changer la couleur de ses touches en option en noir ou en amande.

    Les touches par défauts sont des favoris de 1 à 4, un bouton off, et deux touches pour monter/baisser le volume. Ces touches sont rétro-éclairées pour être lues sans problème le soir. D’autres touches sont livrées avec le clavier. Il est surtout possible de faire graver ce que vous souhaitez afin de les adapter totalement à vos cas d’usages. Pour cela, n’hésitez pas à nous envoyer un petit mail.

    Les commandes envoyées par le clavier sont transmises à l’automate qui va ensuite exécuter les ordres. Cela peut aussi être un scénario avec une suite d’ordre, du type « départ maison ». Enfin, il est possible de mémoriser un état en cours en laissant son doigt appuyé sur un bouton, par exemple un niveau d’éclairage ou sa station de radio favorite.

     

    En résumé, le clavier mural Elan gKP7 offre tout le confort possible à l’entrée d’une pièce pour lancer des commandes dont on a souvent besoin. Et cela sans avoir besoin de sortir son smartphone ! Ce clavier peut être utilisé aussi bien en résidentiel que dans les environnements professionnels, pour piloter toutes les fonctions d’une salle de réunion par exemple (lumière, vidéoprojecteur, écran motorisé, entrée vidéo, etc.).

    Plus d’infos : clavier mural Elan gKP7

    elan gKP7 custom

  • [Test] Le système d’affichage dynamique sans licence NovoDS

    [Test] Le système d’affichage dynamique sans licence NovoDS

    test novods affichage dynamique sans licence

    Vivitek propose une solution d’affichage dynamique très simple à utiliser et à maintenir. Le NovoDS est un tout petit boîtier qui prendra place idéalement derrière un moniteur qu’il fournira en contenus. Je vais vous détailler dans ce test comment fonctionne le logiciel du NovoDS.

     

    Affichage dynamique en HD et en 4K

    Pour reprendre la définition de Wikipedia, « l’affichage dynamique est un outil de communication et de marketing qui permet de diffuser des informations, sous forme de contenus multimédias, dans les lieux publics sur un écran, un mur d’écrans ou par vidéo-projection« . Cet outil est largement utilisé dans l’événementiel, l’hôtellerie, la muséographie, les établissements recevant du public, etc.

    Il y a deux modèles dans la gamme Vivitek : le NovoDS et le NovoDS-4K. Le second dispose d’une entrée HDMI, d’entrée/sortie audio, d’un port RS232 et du WiFi, en plus du NovoDS classique.

    Tous deux disposent d’une mémoire interne disponible pour stocker les contenus, avec 5 Go pour le NovoDS et 29 Go pour le NovoDS-4K. Un port pour carte SD permet de démultiplier le stockage si nécessaire (32 Go max.). Les données peuvent être stockées à distance, sur un serveur FTP par exemple. Cela vous permet de les mettre à jour sans avoir à intervenir sur l’appareil.

    novods connexions

    Ces deux lecteurs NovoDS sont capables de stocker et de rejouer des textes, des photos, des fichiers audio et vidéos, des pages Web, des données Google Agenda, des flux Twitter et RSS, des données météorologiques et IP.

    C’est là qu’intervient le logiciel NovoDS Digital Signage (disponible pour PC et Mac). C’est avec ce logiciel que vous allez pouvoir préparer les différents médias à jouer.

     

    Le logiciel NovoDS Digital Signage

    Identification du NovoDS

    Les NovoDS seront idéalement reliés au réseau. C’est aussi de cette manière que l’on va y accéder pour les programmer. Après avoir lancé le logiciel, ma première étape est donc d’identifier le NovoDS sur le réseau dans le troisième onglet DS Devices. On trouve ici le NovoDS sur le réseau que l’on peut configurer, pour lui changer son adresse IP par exemple.

    NovoDS devices 1

    Sélection du squelette

    Ensuite, je me rends dans l’onglet DS Playlists où je vais organiser les contenus. Je crée la première playlist en sélectionnant ici +Playlist. J’ai alors le choix entre 20 squelettes (templates), et la possibilité de créer mon propre squelette. Je peux ainsi sélectionner des mosaïques ou bien laisser une zone principale qui servira à afficher de la vidéo.

    NovoDS playlists 2

    Sur l’exemple ci-dessous, j’ai sélectionné un squelette à trois zones définies par des couleurs distinctes. Notez tout en bas à gauche la possibilité de choisir des squelettes en mode paysage ou en mode portrait.

    Sélection et personnalisation des contenus

    Ensuite, je vais pouvoir remplir chacune des trois zones du squelette. Je commence par la première, la plus grande de couleur orange. A droite apparaît la liste des types de médias utilisables. J’ai choisi ici l’affichage d’une page web, celle d’EAVS bien sûr. Pour chaque type de média, plusieurs paramètres me sont proposés. Ici, je peux choisir à quelle fréquence la page web doit être rafraîchie et si je veux la page web pour PC ou celle pour mobile.

    NovoDS playlists 4

    Dans la seconde zone bleue, celle de droite, je décide d’afficher la météo. Il faut donc que je définisse la ville, ou ses coordonnées géographiques exactes, mais aussi le thème, la taille des polices, la fréquence de rafraichissement, etc.

    NovoDS playlists 5

    Pour la troisième zone verte, j’ai choisi d’afficher le flux Twitter d’EAVS. Là encore, je peux personnaliser l’affichage en sélectionnant la couleur de fond, le nombre de tweets à afficher simultanément, leur vitesse de défilement, etc.

    NovoDS playlists 6

    Bref, pour chaque média, les possibilités de customisation sont illimitées. Pour chaque zone, vous avez la résolution exacte en pixels afin de préparer les fichiers en amont dans le bon format. C’est parfait pour adapter ce qui est affiché à la charte graphique de l’événement ou de la société où vous installerez les NovoDS.

    Planification des playlists

    Après avoir créé une ou plusieurs playlists, il est nécessaire de programmer leur affichage dans le temps. Pour cela, je me rends dans le deuxième onglet DS Schedules. Je crée ici ma première planification. Je choisis tout d’abord quand elle doit se déclencher, tous les jours par exemple, puis l’heure de début et l’heure de fin. Cela peut aussi être 24h/24. Enfin, j’ajoute la ou les playlists concernées par cette planification.

    NovoDS schedule 2

    Après avoir validé, j’ai une vue sur toutes mes planifications avec un résumé de leurs caractéristiques : récurrence, durée et prochaine date de déclenchement.

    NovoDS schedule 3

    En résumé, cette fonctionnalité de planification est très puissante. Elle vous permet de définir les heures de fonctionnement de votre affichage dynamique. Elle vous offre surtout la possibilité de mixer de multiples playlists différentes selon les jours ou les heures afin d’adapter le plus finement possible les informations affichées.

    Supervision des NovoDS

    Pour terminer, revenons sur le troisième onglet DS Devices. Cette zone nous permet d’identifier les lecteurs NovoDS sur le réseau, mais ce n’est pas tout. On y trouve deux autres fonctionnalités aussi puissantes que pratiques.

    La première est la possibilité de superviser dans le logiciel en temps réel ce que chaque NovoDS du réseau est en train d’afficher. Je peux alors vérifier qu’il n’y a aucun problème avec le contenu et aucune case vide dans le squelette. Si en plus vous avez un accès à distance au site où sont installés les NovoDS, c’est hyper pratique pour la maintenance.

    NovoDS devices 2

    La seconde fonctionnalité donne la main sur le NovoDS pour afficher de façon temporaire un message ou un média. C’est idéal pour mettre en surimpression une alerte spécifique. Je peux par ailleurs décider de la durée d’affichage de ce contenu qui peut être un texte, une image, une page web, etc.

    NovoDS devices 3

    Pour les besoins du test, j’ai à nouveau affiché la page web EAVS qui occupe 50% de l’écran. On peut sélectionner quelle surface de l’écran est recouverte dans ce cas, jusqu’à 100% si je le souhaite.

     

    Pour conclure, ce test a pu vous démontrer l’étendue des énormes capacités d’affichage dynamique de la solution NovoDS. Et en même temps, vous vous êtes rendu compte de la facilité de prise en main et de personnalisation du logiciel associé. Quand on ajoute le fait que la licence d’utilisation est gratuite, tout comme les mises à jour, l’affichage dynamique avec Vivitek NovoDS est vraiment incontournable !

    Plus d’infos : NovoDS

    novods top

  • Edbak : des bras supports orientables pour toutes les tailles d’écrans

    Edbak : des bras supports orientables pour toutes les tailles d’écrans

    Edbak : des bras supports orientables pour toutes les tailles d'écrans

    Les supports pour écrans plats existent dans de nombreuses configurations. Fixes, potences, motorisés… ils correspondent à tout autant d’usages différents. Quand on souhaite pouvoir orienter un moniteur de façon manuelle, le bras support orientable s’impose. Edbak couvre toutes les tailles d’écrans, de 14 à 90″.

     

    Pourquoi orienter un écran ?

    Les moniteurs destinés à l’affichage dynamique, à la muséographie ou à l’événementiel ont rarement besoin d’être orientés. En effets, ils sont installés de façon définitive et ne bougeront plus, sur un mur, dans un totem, au bout d’une potence. Leur mouvement est parfois nécessaire, mais uniquement dans un objectif de support et de maintenance (voir aussi : ).

    Mais il y a plein d’autres situations où l’on peut avoir besoin d’orienter un écran. Dans une position, il servira à la formation, dans une autre il affichera le PowerPoint derrière l’orateur. Dans des bureaux de plus en plus multifonctions, un jour il sera face à la table de réunion, le lendemain face aux canapés.

    Pour s’adapter à ces nouveaux usages et à ces nouveaux environnements de travail très versatiles, les bras supports orientables sont la meilleure réponse. Parce que la situation n’est jamais définitive, plutôt que d’adapter son organisation autour de l’écran, c’est lui va pouvoir suivre les utilisateurs.

     

    Pour tous les moniteurs, de 14 à 90″

    Avec cinq références, Edbak couvre toutes les diagonales et tous les poids. Au-dessus de 90″, il devient de toute façon compliqué de devoir faire pivoter un écran, sauf situation exceptionnelle. Là, l’intégrateur devra réfléchir à d’autres solutions plus originales.

    • Le GD18 est prévu pour des écrans de 14 à 26″. Equipé d’une attache VESA 100×100, il peut s’étendre jusqu’à 792 mm du mur.
    • Le LWS1 couvre les diagonales de 26 à 40″. Il est multi compatible VESA de 75×75 à 400×200. Il supporte jusqu’à 60 kg et s’étend jusqu’à 611 mm du mur.
    • Le PWS1 prend le relai de 42 à 60″. La charge monte à 80 kg et la distance maximale avec le mur à 800 mm. Il est compatible VESA de 100×100 à 600×400.

    Ces trois modèles sont des doubles bras. Par ailleurs, ils sont complétés par deux autres références pour les très grands moniteurs. Ces derniers ont deux doubles bras, obligatoires pour soutenir le poids encore plus important des écrans.

    • Le CPWS1 prend en charge les moniteurs de 42 à 70″. La charge maximale est de 120 kg. L’extension maximale est de 700 mm. Il est VESA de 100×100 à 600×400.
    • Le RMSA1 est le plus costaud. Il accepte des écrans de 42 à 90″ de diagonale qui pourront peser jusqu’à 150 kg ! Lui aussi s’étend de 700 mm et propose des fixations VESA jusqu’au 600×400.

     

    Un écran doit pouvoir être manipulé et s’échapper de sa position initiale pour être dirigé vers une autre partie de la pièce ? Avec Edbak, vous avez cinq références de bras supports orientables pour quasiment tous les moniteurs du marché. Enfin, vous pouvez être confiant quant au sérieux de ces supports dans le temps : ils sont garantis 10 ans.

    Plus d’infos : Edbak

    edbak bras orientable 70 90 pouces

  • tvONE ONErack : comment bien installer tous les petits boîtiers dans un rack 19″ ?

    tvONE ONErack : comment bien installer tous les petits boîtiers dans un rack 19″ ?

    Comment bien installer tous les petits boîtiers dans un rack 19"

    Toute installation complexe audiovisuelle qui se respecte repose sur un rack 19″ qui renferme les différents appareils du système. Ceux qui sont dans ce format se fixent simplement avec quatre vis dans les rails. Mais il y a tous ces petits boîtiers, nécessaires, mais pas toujours faciles à fixer correctement. tvONE a la solution avec le ONErack.

     

    Le rack 19″, ses avantages et ses contraintes

    Ces grandes armoires normalisées sont prêt à accueillir tous les appareils d’un système audiovisuel. Ce peuvent être des matrices, des amplificateurs, des écrans de contrôle, des switchs réseaux ou encore des sources audio/vidéo. Le format 19″ est simple : chaque appareil doit mesurer 48 cm en largeur, oreilles de fixation comprises, et un multiple de 44 mm en hauteur. Ces 44 mm correspondent à 1U, 88 mm à 2U, etc.

    Malheureusement, tous les appareils ne sont pas disponibles en 19″. Il existe des oreilles d’adaptation pour certains. Pour d’autres, il faudra passer par des étagères rackables. Mais c’est pour la myriades de petits boîtiers que ça se complique.

    En effet, les extenders HDMI, les convertisseurs de format, et même les blocs d’alimentation sont autant de petits éléments à installer de façon plus ou moins empirique dans l’armoire. Le problème est que le résultat ne sera peut-être pas très professionnel, ce qui complique la maintenance. De plus, il y a les problèmes de dissipation de chaleur quand tous ces petits boîtiers sont posés les uns sur les autres.

     

    La multi étagère universelle tvONE ONErack

    La solution proposée par tvONE est une étagère spécifique disponible en 4U, 5U ou 6U de hauteur, soit 144, 188 ou 232 mm de hauteur. Cette étagère peut recevoir jusqu’à 16 slots verticaux. Chaque slot est équipée d’un transformateur d’alimentation proposant deux sorties au voltage identique. On peut les sélectionner parmi ces sept possibilités : 5v, 7.5v, 9v, 12v, 13.5v, 18v, 24v & transparent (35 Watts max.).

    tvone onerack slot

    Sur les modèles 5U et 6U, on peut ajouter un deuxième transfo deux sorties sur chaque slot. C’est-à-dire qu’au total, on peut installer et alimenter jusqu’à 32 appareils dans le modèle 4U. Dans les modèles 5U et 6U, on peut atteindre jusqu’à 64 appareils .

    tvOne a prévu d’autres options pour le ONErack. En particulier, on trouve des alimentations générales supplémentaires, redondées ou pas, des blocs transfos 5V ou 12V, ainsi que des façades pleines, vitrées ou avec ventilation.

     

    En résumé, l’idée géniale du tvONE ONErack est de fixer, avec des colliers par exemple, de un à quatre petits boîtiers sur un slot. Ils seront alimentés directement grâce aux sorties d’alimentation intégrées au slot. Finalement, le gain est multiple : les boîtiers sont bien rangés, bien fixés, bien ventilés. Et tous les blocs d’alimentation et autres multiprises disgracieuses disparaissent !

    Plus d’infos : tvONE ONErack

    tvone onerack inside

  • [Dossier] Petit état des lieux du SDVoE, standard de l’AV-over-IP

    [Dossier] Petit état des lieux du SDVoE, standard de l’AV-over-IP

    sdvoe av-over-ip

    Au début, il n’y avait que des câbles vidéo, constitués de multiples petits fils : VGA, DVI et HDMI en tête. Et puis un jour, quelqu’un a eu l’idée d’utiliser un simple câble réseau type Catégorie 5 pour remplacer tout cela et atteindre de grandes longueurs.

    Le câble réseau, un véritable câble audio/vidéo

    Ce fut effectivement une excellente idée. Même si au début, chacun transformait un câble DVI ou HDMI en câble Cat.5 à sa façon. D’ailleurs, pour être précis, au tout début il fallait même deux câbles Cat.5 en parallèle. Puis on est arrivé à faire la même chose avec un seul, mais toujours de façon propriétaire. Résultat : on était tributaire des transmetteurs et des récepteurs d’un seul fabricant, voire d’une gamme bien précise au sein du catalogue d’un même fabricant.

    Et puis est arrivé le HDBaseT, un standard pour la transmission vidéo HD sur un simple câble réseau. Là il devenait possible de mixer émetteurs et récepteurs de différents fabricant puisque c’est un standard. Certains écrans et vidéoprojecteurs professionnels ont même désormais des entrées HDBaseT.

    Le futur de la distribution vidéo HD, 4K et plus, c’est l’AV-over-IP. Nous vous en parlions déjà il y a quelques semaines au sein du dossier que vous pouvez lire ou relire ici : [Dossier] 3 solutions modernes pour distribuer du HDMI.

    Jusqu’ici également, chaque fabricant a créé son AV-over-IP dans son coin, à sa sauce. Inévitablement, un standard devait voir le jour, et c’est justement ce que propose l’alliance SDVoE.

    Software Defined Video over Ethernet

    L’alliance SDVoE a été fondée par six sociétés : Aquantia, Christie, Netgear, Semtech, Sony et ZeeVee. Comme vous le voyez, ce ne sont pas des novices de l’électronique, bien au contraire ! On a donc des acteurs des composants, de l’affichage, du réseau et de la distribution A/V. D’autres les ont déjà rejoint, comme Aurora, Belden, WyreStorm ou Xilinx.

    L’objectif est de créer un standard de diffusion audio/vidéo non plus sur un câble réseau point à point, mais directement à travers le réseau informatique. D’où le terme AV-over-IP. Le signal est encodé dans un format « informatique » afin de pouvoir transiter comme n’importe quelles autres données IP. Il est ensuite décodé au niveau de l’afficheur.

    Pour illustrer le fonctionnement, c’est exactement ce que fait une caméra IP de sécurité : son signal vidéo est converti en un signal informatique lisible depuis n’importe quel ordinateur du réseau. Dans le cas du SDVoE, il faut remplacer la caméra IP par un lecteur Blu-ray ou un lecteur multimédia, et il faut remplacer l’ordinateur par un moniteur ou un vidéoprojecteur. Et vous avez le principe de l’AV-over-IP !

    L’autre différence de taille, c’est le remplacement des matrices audio/vidéo par les switchs réseau : le nombre d’entrées et de sorties est virtuellement illimités. Enfin, si l’on tient compte des limites physiques des machines bien sûr.

    SDVoE Christie Terra

    Le passage au 10 Gigabits Ethernet

    Pour transporter de la 4K, il faut un débit très important. Le SDVoE nécessite donc un réseau informatique 10 Gigabits Ethernet. Les composants réseaux dans ce domaine sont encore rares et coûteux, mais la démocratisation sera rapide. Comme le Gigabit a supplanté le 100 Mbps ces dernières années.

    Si l’on veut transmettre de la 4K en IP via un réseau 1 Gigabit, il faut alors compresser le signal dans un ratio de 20:1. Ce qui est inacceptable en termes de qualité, surtout quand on sait qu’une source HDR ne passera pas dans tous les cas.

    Les avantages du SDVoE sont donc nombreux :

    • milliers d’entrées/milliers de sorties
    • 4K/60Hz 4:4:4 non compressée
    • zéro latence
    • support EDID et HDCP
    • contenu crypté
    • gestion KVM, murs d’images et mosaïques d’images
    • transmission USB, infrarouge, RS232 et Gigabit Ethernet

    On retrouve tous les avantages que l’on connaît avec le HDBaseT, et bien plus encore. Celui-ci n’a pas dit son dernier mot puisqu’un HDBaseT-IP concurrent au SDVoE est en préparation ! Comme dans beaucoup de domaines, on trouve toujours deux grands leaders qui s’affrontent.

    En bref, l’AV-over-IP, c’est pour bientôt. Les contenus en 4K et en 8K sont extrêmement gourmands en débit. Les transformer en données informatiques est déjà une bonne idée. Mais certains pensent que ce n’est que la première étape. La suivante, ce sera la disparition du cuivre pour lequel on arrive aux limites, et qui sera remplacé partout par la fibre optique. Le SDVoE comme le HDBaseT-IP passent aussi bien sur du câble cuivre Catégorie 5/6/7 que de la fibre. A réfléchir pour vos prochains projets de distribution audio/vidéo !

    Plus d’infos : SDVoE

    SDVoE avantages