Les moniteurs vidéo professionnels ont de nombreuses qualités : luminosité, multiples entrées, player intégré, utilisation intensive, etc. Mais ils leur manque un élément qui peut être primordial dans certaines situations : ils n’ont pas de section son. Audipack, spécialiste des supports, propose donc une gamme complète de barres de son.
Du son sous un moniteur
Les moniteurs professionnels sont utilisés dans de multiples situations. Dans un grand nombre d’entre elles, les moniteurs se suffisent à eux-mêmes et n’ont pas besoin de section son. C’est le cas de l’affichage dynamique d’information dans un salon, un hall d’hôtel, un aéroport. La plupart des totems et des murs d’images n’ont pas besoin de son non plus (lire aussi Soltec MUP : des totems dynamiques entièrement personnalisables).
Et puis il y a d’autres cas où le son est nécessaire : dans une salle de réunion, dans une salle de classe, dans la muséographie. La solution de facilité serait de sélectionner un écran plat grand public, qui eux ont tous des haut-parleurs intégrés. Ce serait une grave erreur ! Ces écrans ne sont pas adaptés à des usages professionnels, et c’est bien pour cette raison que les moniteurs existent.
Un écran plat grand public n’est pas fait pour rester allumé 24h/24. Son écran et son boîtier ne sont pas protégés contre les agressions extérieures. On ne trouve pas de connecteurs professionnels types DVI, DisplayPort ou SDI. Ils ne se pilotent pas facilement en RS232 ou via le réseau. Etc., etc., la liste est longue, vous avez compris le concept.
Les barres de son slim d’Audipack
Audipack ayant pour métier principal de fixer des moniteurs de toutes les façons possibles, il était logique qu’ils s’intéressent aussi au domaine du son. Plutôt que de trouver des solutions pour fixer les enceintes d’autres fabricants, ils proposent tout simplement leurs propres enceintes.
Ils ont bien cerné le problème avec une gamme assez larges de barres de son qui viendront se fixer juste sous le moniteur, idéalement sur le même pied. De multiples accessoires pour cela sont prévus.
La nouvelle gamme slim LST est parfaitement adaptée aux moniteurs qui sont eux aussi, parfois, de faible profondeur. La profondeur des LST est de 7 cm pour 9 cm de hauteur. Quant à la largeur, elle peut être adaptée sur mesure selon l’écran que vous utilisez. Audipack a prévu des références et des largeurs pré-définies pour les moniteurs les plus courants LG, Philips et d’autres.
Les barres LST acceptent 2×30 Watts RMS d’amplification sous 8 ohms. La bande passante s’étend de 120 à 20.000 Hz. En complément, le caisson de basses amplifié LSS-80SW pourra venir soutenir la barre dans le grave si nécessaire.
En résumé, si vous avez besoin d’accompagner vos moniteurs d’enceintes, inutiles d’essayer d’adapter des produits non prévus pour cela. Audipack a de multiples références de barres de son slim, ou pas slim, pour accompagner de façon très esthétique tous les moniteurs du marché.
Dans le monde du HDBaseT, ou la transmission audio/vidéo HD sur un seul câble réseau, voici un nouveau boitier très intéressant chez Lightware. C’est un récepteur avec sortie HDMI et scaler intégré.
De l’intérêt du scaler intégré
Une des utilisations classiques de ce type de produit, c’est la gestion audio/vidéo dans une salle de réunion. On peut avoir un boîtier de table, une prise murale ou tout autre emplacement où raccorder le PC d’un participant. La salle est grande, le signal est donc converti en HDBaseT. Au niveau de l’écran, le récepteur reçoit le signal et le re-transforme en HDMI. Il peut aussi y avoir une source locale comme un lecteur DVD/Blu-ray.
Dans ce type de configuration assez courante, on peut se retrouver avec trois résolutions différentes : celle du PC, celle du lecteur DVD/Blu-ray et celle de l’écran. Un scaler est nécessaire afin de remettre tout cela dans le bon ordre. Plutôt que d’ajouter un boîtier supplémentaire, le récepteur HDBaseT LightwareHDMI-TPS-RX120-HDSR inclus le scaler !
L’illustration ci-dessous résume parfaitement la situation. Grâce à ce boîtier, l’écran en 1360×768 peut afficher indifféremment des sources en 1600×1200, 1400×1050 et 1920×1080. Elles peuvent même avoir des fréquences d’image différentes en 25 ou 30 ips. Le scaler fera que l’image finale sera toujours correctement affichée, sans saute ni écran noir.
Un récepteur HDBaseT complet
Ce récepteur Lightware est hyper complet, comme nous a habitué ce fabricant. Non content d’intégrer le scaler, il sait aussi faire passer l’infrarouge, le RS232 et l’Ethernet à travers son simple câble réseau.
Comme vous l’avez remarqué, il possède une entrée HDMI pour une source disponible à proximité de l’écran. Le choix entre cette source et ce qui vient de la connexion HDBaseT peut s’effectuer via les petits boutons sur l’appareil. Mais il est également possible de le faire en suivant ce qu’il se passe sur l’écran, grâce à un affichage OSD. On pourra alors paramétrer le récepteur selon ses besoins.
Le HDMI-TPS-RX120-HDSR est compatible avec tous les émetteurs TPS Lightware tels que l’UMX-TPS-TX140 (lire aussi notre test Lightware : un extender HDBaseT multi-sources), exceptés ceux de l’ancienne gamme TPS-90.
Un récepteur HDBaseT avec scaler intégré, cela permet d’économiser un boîtier sur le trajet du signal. Ce qui n’est pas plus mal quand on manque de place ou lorsque le budget est un peu serré. Ce n’est pas pour autant un boîtier simplifié, puisqu’il est compatible Full HD et WUXGA @60Hz en sortie !
Christie est l’une des marques les plus avancées dans le domaine de la projection laser phosphore. Non content d’avoir su remplacer la lampe par cette technologie à la très longue durée de vie, Christie ne s’est pas arrêté en si bon chemin. La marque lui a associé le BoldColor, pour un respect total des couleurs originales.
La technologie Christie BoldColor
La projection avec éclairage par un laser se développe de plus en plus. Elle a de nombreux avantages comme une durée de vie de 20.000 heures en tête. On peut lui ajouter des coûts de maintenance moindre et une consommation électrique allégée. Le vidéoprojecteur laser n’a pas de filtre à changer, peut tourner 24h/24 et démarre instantanément.
Mais tous les vidéoprojecteurs laser ne se valent pas ! C’est là que Christie creuse l’écart avec la concurrence. Prenons l’exemple du schéma ci-dessous. A gauche, c’est le fonctionnement typique d’un modèle laser de marque X. A droite, c’est la technique adoptée par Christie à travers sa technologie BoldColor.
En effet, même si le laser à d’énormes avantages, il a aussi des inconvénients. Et en premier lieu, c’est une perte de luminosité de 30% en sortie. Pour compenser, les autres fabricants boostent les couleurs, au risque d’en perdre la fidélité.
Cette perte se caractérise par des verts sur-saturés, des blancs et des noirs écrasés, des blancs qui tirent sur le jaune, du rouge qui tire sur le orange, et enfin une couleur qui apparaît plus saturée que les autres.
Le laser rouge que Christie ajoute évite tous ces problèmes et permet d’obtenir une excellente luminosité, ainsi que des couleurs fidèles qui cadrent totalement avec l’espace colorimétrique Rec. 709 de la Full HD.
Christie a tout simplement répondu à la demande numéro une des professionnels lorsqu’ils sélectionnent un vidéoprojecteur : le respect des couleurs.
Full HD, WUXGA ou 4K
La série Christie HS comprend 8 modèles. Ce sont leur matrice ainsi que leur puissance lumineuse qui les différencie. Par exemple, le D13WU-HS affiche 1920×1200 pixels (WUXGA), tandis que le D13HD-HS est lui en 1920×1080 pixels (HD).
D19WU-HS 1-DLP Laser Phosphore, WUXGA, 19.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
D19HD-HS 1-DLP Laser Phosphore, HD, 19.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
D16WU-HS 1-DLP Laser Phosphore, WUXGA, 16.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
D16HD-HS 1-DLP Laser Phosphore, HD, 16.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
D13WU-HS 1-DLP Laser Phosphore, WUXGA, 13.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
D13HD-HS 1-DLP Laser Phosphore, HD, 13.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
4K10-HS 1-DLP Laser Phosphore, UHD, 10.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
4K7-HS 1-DLP Laser Phosphore, UHD, 7.000 lumens avec BoldColor – sans objectif
Ce sont tous des mono DLP avec une roue à quatre segments RGBY. Ils sont plutôt compacts et discrets dans leur domaine avec des dimensions de 677 x 596 x 203 mm, un poids de 54 kg et un niveau de bruit de 39 dB seulement.
Ils sont dotés d’entrées HDMI, 3G-SDI, DVI-D, VGA et même d’un connecteur HDBaseT sur RJ45 (lire aussi : 3 solutions modernes pour distribuer du HDMI). Le DVI-D et le 3G-SDI sont disponibles en sortie pour chaîner les vidéoprojecteurs sans nécessiter de boîtier supplémentaire.
Les vidéoprojecteurs Christie laser phosphore trouveront leur place dans tous les lieux très demandeurs en grande image à forte luminosité et à usage fréquent. Ce peuvent être les salles de réunion, les salles de classe, les salles de cinéma ainsi que tout ce qui est événement live.
Habituellement, pour diffuser de la musique, il faut une source, un amplificateur et des enceintes. Si l’on souhaite multiplier les enceintes, il faut multiplier les amplificateurs. C’est une possibilité. Mais il y en a une autre, bien pratique et plus économique : les sélecteurs d’enceintes, et plus particulièrement les modèles Niles SSVC.
Multiplier les enceintes sans multiplier les amplis ?
La problématique dans la multiplication se résume à l’adaptation d’impédance. Une enceinte a une impédance de 4 ou 8 ohms généralement. Elle nécessite un amplificateur qui va délivrer des dizaines ou des centaines de Watts. La correspondance doit être établie entre l’impédance des enceintes et celle acceptée par l’amplificateur. Basiquement, cela réduit l’utilisation à une paire d’enceinte par amplificateur stéréo.
Il y a bien les amplificateurs multicanaux, qui rassemblent dans un même boîtier plusieurs amplis stéréo. C’est le cas du Niles SI-1230 : un amplificateur multicanaux pour sonoriser 6 zones. On peut donc lui raccorder 12 enceintes, amplifiées par autant de canaux distincts.
C’est une excellente solution, avec de la puissance tant que nécessaire, et la possibilité de diffuser des sources différentes vers chaque paire d’enceintes. Parfois, cette solution n’est pas adaptée, pour deux raisons. Ce peut être une question de budget. Mais ça peut être aussi un projet simplifié où une seule source a besoin d’être diffusée vers de multiples enceintes.
Niles propose donc l’alternative à ses amplificateurs multicanaux dans sa propre gamme. Ce sont les sélecteurs d’enceintes.
La solution : le sélecteur d’enceintes
Les SSVC-2, SSVC-4 et SSVC-6 ont tous une entrée stéréo. Ils peuvent en sortie alimenter 2, 4 ou 6 paires d’enceintes, le tout à partir d’un simple amplificateur stéréo. Le schéma ci-dessus illustre la façon dont doivent être branchées les enceintes.
Le but de ces sélecteurs est d’adapter l’impédance que voit l’amplificateur, et cela quel que soit le nombre d’enceintes que l’on raccorde derrière. Ce sont des autotransformateurs sur le chemin du signal audio qui jouent ce rôle, des composants robustes qui pèsent un poids assez important, gage de leur sérieux.
En façade des sélecteurs SSVC, on trouve une touche on/off par sortie ainsi qu’un potentiomètre de volume. On va donc pouvoir allumer ou éteindre certaines paires d’enceintes quand nécessaire. Et l’on peut moduler le niveau du volume de chaque paire d’enceintes indépendamment.
Ce type de sélecteur peut donc trouver sa place derrière un amplificateur unique, pour sonoriser un grand espace avec plusieurs paires d’enceintes, comme une salle de restaurant, une boutique ou une salle de réunion. Il peut aussi être utilisé dans le résidentiel en multiroom, avec une paire d’enceintes dans chaque pièce de la maison.
Enfin, les SSVC servent aussi de distributeur esclave derrière un amplificateur multicanaux. Par exemple, on peut prendre le SI-1230 pour amplifier cinq zones stéréo et relier un SSVC derrière la sixième zone. Comme ça on multiplie les enceintes par 2 ou 4 uniquement dans le salon par exemple !
En résumé, il ne faut pas oublier les sélecteurs d’enceintes qui peuvent rendre de grands services dans pas mal de situations de sonorisation à partir d’une source unique. Avec eux, à partir d’une sortie stéréo, on peut relier 4, 8 ou 12 enceintes !
Gefen propose deux nouvelles références d’extenders dans sa série dites 600 MHz. Cette importante bande passante permet de transmettre la quantité d’information nécessaire à un signal Ultra HD ou 4K.
Ultra HD et 4K : des montagnes de données
Comme vous pouvez le lire régulièrement sur notre blog, les produits audiovisuels intègrent de plus en plus l’Ultra Haute Définition (3840×2160 pixels) et la 4K (4096×2160 pixels). Dans le domaine de la surveillance ou de l’affichage dynamique, ces signaux peuvent transiter via un câble HDMI 1.4 ou du 6G-SDI.
Mais lorsque l’on passe dans le domaine des sources audio/vidéo utilisées dans le résidentiel, d’autres données viennent s’ajouter. Il y a ce qui concerne le High Dynamic Range (HDR) pour renforcer la luminosité ainsi que les formats audio multicanaux 3D (Dolby Atmos et DTS:X). Pour le Blu-ray Ultra HD et les players multimédia 4K, on est forcément en HDMI 2.0a.
Et si l’on passe aux sources professionnelles dans le monde du broadcast, on peut être confronté à des signaux encore plus gourmands. Le nombre d’images est plus important (60 ips) et l’échantillonnage des couleurs peut ne pas être compressé (typiquement en 4:4:4). Nous reviendrons sur ces caractéristiques précises des signaux audio/vidéo Ultra HD et 4K dans notre prochain dossier !
En attendant, il faut donc savoir qu’un signal audio/vidéo très haute définition est accompagné d’autres données qui prennent de la place. Cela représente un débit pouvant atteindre 18 Gbps qui nécessite des cordons HDMI compatibles.
Extender HDMI UHD & 4K
On peut aussi vouloir transmettre un tel signal à travers du HDBaseT, donc un simple câble réseau. Plus il y a de données, plus c’est compliqué. C’est pour ça qu’il y a encore très peu d’extendeurs pleinement compatibles Ultra HD et 4K.
Gefen a justement complété sa gamme dans ce sens. Les GTB-UHD-600-HBT et GTB-UHD-600-HBTL remplissent toutes les conditions pour remplacer un câble HDMI 18 Gbps !
HDMI 2.0a
compatibilité HDR
60 ips
chroma 4:4:4
Dolby Atmos & DTS:X
Carton plein pour ces deux couples d’extenders HDMI UHD. Et comme si cela ne suffisait pas, Gefen fait aussi passer d’autres signaux sur le même câble réseau : l’infrarouge, le RS232 (pour le modèle finissant par HBT uniquement) et l’alimentation. Le but de cette dernière fonctionnalité est de n’avoir à brancher sur le courant que l’un des deux boîtiers uniquement.
En résumé, pour transmettre du HDMI 2.0a et toutes les données qui peuvent accompagner l’Ultra HD ou la 4K, les extenders Gefen GTB-UHD-600-HBT et HBTL sont les références à ne pas oublier dans vos prochaines installations.
La Full HD ou 2K n’est pas encore complètement dépassée, mais il faut dire que la 4K et l’Ultra HD prennent de plus en plus d’importance. Les multiples produits de traitement et de distribution du signal doivent s’adapter. Ça tombe bien, les matrices CORIOmatrix ont désormais leurs cartes d’entrées/sortie HDMI compatibles 4K/UHD.
tvONE et le matriçage audio/vidéo
tvOne propose deux matrices entièrement modulables : les CORIOmatrix 4K et CORIOmatrix mini 4K. La différence concerne tout d’abord l’encombrement, 4U pour la première et seulement 1U pour la seconde.
Et si on passe à la face arrière, le nombre de ports modulaires est forcément différent : 19 ports pour la plus imposante, 6 ports pour la mini. Ces ports peuvent être remplis de cartes à choisir parmi 17 références, de l’audio au 3G-SDI en passant par le HDBaseT.
Si on s’intéresse plus particulièrement au HDMI, ce sont deux nouvelles cartes compatible 4K/UHD qui font leur apparition. Elle vient compléter une carte d’encodage AV sur IP compatible 4K dont nous vous parlions récemment dans cet article : Le marché de l’AV over IP augmentera de 130% cette année.
Entrées, sortie et toutes les combinaisons autour
La CM-HDMI-4K-X-2IN propose deux entrées HDMI toutes deux 4K/UHD. La CM-HDMI-4K-XSC-1OUT propose elle une sortie HDMI 4K/UHD. Dans les deux cas, la limite est de 30 images par seconde, ce qui correspond au HDMI dans sa version 1.4.
En termes de gestion des formats, les matrices CORIO savent up-scaler, down-scaler et cross-scaler. C’est-à-dire que toute entrée 4K pourra être convertie dans un format réduit pour une sortie en SDI par exemple. Et dans l’autre sens, une simple source HD 720p pourra être convertie en 4K vers une sortie HDMI idoine.
Deux autres éléments de la gamme méritent également que l’on s’y arrête :
le récepteur HDBaseT 1T-CT-654A est compatible avec les signaux 4K/UHD provenant de la matrice, sur un simple câble réseau
la carte Dual DVI Monitoring permet de visualiser toutes les sources de la matrice sur un même moniteur de contrôle, sous la forme d’une mosaïque adaptée bien pratique
La force des CORIOmatrix est d’être totalement transparentes à tous les formats qui entrent et qui sortent. Tout est accepté et tout peut être transformé pour être adapté en sortie, de 640×480 pixels jusqu’à la 4K désormais. Autant dire que jamais aucune source ni aucun écran ne viendront vous bloquer dans vos projets !
90 pouces, c’est énorme. Cela représente une image de presque deux mètres de base. On est à la limite de l’écran de projection. Sauf qu’ici, on reste dans le domaine de l’écran plat tout en un, avec une luminosité importante et aucune contrainte de placement ou de recul de projection.
Les écrans 90″ Sharp
Sharp s’est fait une spécialité des grandes tailles. 60, 70, 80 et même maintenant 90″, il y a de quoi répondre à toutes les demandes. Ces écrans Sharp sont prévus pour toutes les applications professionnelles. Robustes et endurants, ils pourront tourner s’il le faut 24h/24.
Les PN-Q901 et PN-R903 sont tous deux des Full HD (1920×1080 pixels). Ils disposent d’entrées HDMI et VGA. Le PN-R a aussi du DisplayPort et du DVI, tandis que le PN-Q a lui de l’analogique composite et composantes.
Ce ne sont pas les seules distinctions puisque le PN-Q embarque un player multimédia et une connexion réseau. Cela va lui permettre d’embarquer les contenus à afficher, contenus qui peuvent être protégés pour en interdire l’accès aux personnes non autorisées.
Mais la différence de taille, c’est la luminosité entre ces deux écrans qui pourra orienter leurs usages. Le PN-Q délivre 350 cd/m2, tandis que le PN-R passe lui à 700 cd/m2 ! Le premier a un contraste de 5000:1 tandis que le second atteint 1000000:1.
Les deux modèles peuvent être contrôlés via leur port RS-232 pour un allumage centralisé par un automate par exemple.
Hôtellerie, commerce, éducation : tous les usages sont permis
Non contents d’attirer l’œil par leur qualité vidéo et leur taille gigantesque, ce qui est déjà un point non négligeable, ces grands écrans vont pouvoir afficher toutes sortes de contenus.
Dans l’hôtellerie, les salons, les aéroports et tout autre lieu devant accueillir et aiguiller du public, la large surface va permettre d’afficher un maximum d’informations claires et lisibles sur un même écran. Avec sa forte luminosité, le PN-R903 sera idéal dans de tels espaces.
Dans le monde de l’éducation, ce type d’écran pourra remplacer la vidéoprojection là où elle est compliquée à installer. Une telle taille d’écran est adaptée à des salles de grandes dimensions. A lui seul, il peut remplacer avantageusement de deux à quatre écrans de 42″ disséminés dans la salle par exemple.
Les écrans Sharp de 90″ ont tout à fait leur place dans les environnements commerciaux. Installé en mode portrait dans un magasin de vêtement, il affiche les mannequins et les vêtements en taille réelle !
Ce ne sont que quelques exemples d’utilisation des écrans 90″ signés Sharp. Les possibilités sont sans limite pour capter le public. Avec leur taille gigantesque, ils feront partie intégrante de la décoration et de l’architecture d’intérieur, à la façon de panneaux décoratifs animés et dynamiques ! Les décorateurs et designers vont adorer.
Dans sa très large gamme de supports de toutes sortes, Audipack propose de multiples références dans le domaine des trolleys motorisés. Cette catégorie un peu à part représente les supports d’écrans mobiles et orientables dans une ou deux directions.
De nouvelles solutions collaboratives pour le monde de l’éducation
Les écrans dans les salles de classe ou de formation sont maintenant monnaie courante. Ils peuvent être installés à demeure, au mur, sur un bras, un poteau. Plus efficace en termes de budget et de sécurité, l’écran mobile sur trolley est une excellente solution alternative. Il ajoute la notion de sécurité : une fois les cours terminés, les trolleys peuvent être remisés dans une pièce fermée à clefs.
Les nouveaux trolleys AudipackFSW-T160B et FSW-T160BT bénéficient en plus d’une motorisation. Le premier est capable de faire monter et descendre l’écran, tandis que la deuxième référence lui ajoute le tilt, ou la faculté de basculer vers l’arrière, jusqu’à la position plate. Ce type de situation est adaptée aux écrans tactiles pour pouvoir les utiliser à la façon d’une table. Le mécanisme de ces motorisations est ultra silencieux pour ne pas se faire remarquer.
Motorisation via télécommande
Les deux modèles sont livrés avec une petite télécommande pour actionner la motorisation. Il y a deux boutons sur celle du T160B (montée/descente), quatre boutons sur celle du T160BT (montée/descente et basculement haut/bas). Il faut bien sûr faire attention avant toute manipulation que rien ne viendra entraver le déplacement de l’écran fixé au trolley. Dans le cas contraire, Audipack a prévu une sécurité qui arrête immédiatement le moteur en cas de détection de forçage.
Les trolleys Audipack peuvent recevoir des écrans plats jusqu’à 150 kg qui se fixeront via les entraxes VESA 800×600 intégrées. Les grandes diagonales ne leur font pas peur ! L’écran peut par ailleurs être levé jusqu’à 1440 mm pour le modèle B et 1288 mm pour le BT.
En résumé, Audipack propose deux nouvelles références de trolleys motorisés au tarif très attractif. Silencieux, solides et hyper versatiles en termes d’installation, ils laissent imaginer de nouveaux usages des écrans, tactiles ou non, dans le monde de l’éducation.
Depuis que l’on en parle et que l’on se pose des questions à son sujet, la domotique est enfin arrivée à maturité. Les offres sont extrêmement nombreuses, et il est vrai que l’on peut s’y perdre. Surtout si l’on cherche à constituer un système hétéroclite, ce qui complique beaucoup les choses. Alors que des fabricants sérieux et expérimentés proposent des solutions complètes, comme ELAN ! Notre dossier va vous montrer pas à pas comment piloter toute une maison.
Dans quel ordre s’y prendre ?
La première étape est de définir quelles sont les fonctions attendues, dans chaque pièce de la maison, ainsi que pour la maison toute entière. On peut classer les fonctions par grandes familles :
Cette liste non exhaustive permet de définir les contours du projet et de connaître les futurs éléments à piloter, existants ou à ajouter d’ailleurs.
Avec cette liste, on va pouvoir définir le cœur du système, c’est-à-dire le ou les contrôleurs. En effet, selon le nombre et les types d’appareils, ainsi que le nombre de pièces couvertes, l’élément central du système devra être plus ou moins puissant.
Le système ELAN a récemment été mis à jour en version 8, ce qui lui a fait gagner de nouvelles compatibilités avec des produits tiers (lire aussi Le guides des nouveautés ELAN).
Le contrôleur, cœur du système
La gamme ELAN se compose de trois contrôleurs. Ces appareils disposent de multiples connectiques différentes pour couvrir tous les modes de contrôle que l’on connaît aujourd’hui :
infrarouge
RS232
IP
relais & capteurs d’état
Il sera ainsi possible de piloter aussi bien des téléviseurs, des amplificateurs, des caméras de surveillance que des volets roulants. Les différents contrôleurs ELAN possèdent ces ports en quantité plus ou moins importante afin de s’adapter au nombre d’éléments à contrôler.
Les contrôleurs ELAN
Le contrôleur ELAN g1 est le plus petit des trois. Il est idéal pour des systèmes simples, mono pièce, ou pour venir en complément d’un plus gros modèle, dans des zones secondaires de la maison.
Le ELAN gSC2 est le modèle intermédiaire tandis que le gSC10 est le plus important de la gamme. Idéalement situé dans un rack technique de par son format 19″, il pourra contrôler de multiples éléments, et sur le modèle maître-esclave, être complété par des g1 ou des gSC2 dans certaines pièces de la maison.
Comment connaître l’état de chaque appareil ?
Dans un système automatisé évolué, il est nécessaire de connaître l’état de tous les appareils. Il serait dommage d’allumer des appareils qui étaient éteints au moment où l’on quitte la maison, ou de laisser des appareils allumés pour rien qui ne sont plus utilisés !
La gamme de capteurs d’état ELAN est très intéressante à ce titre et peut rendre de grands services. On trouve des capteurs d’alimentation pour savoir si un appareil est allumé ou éteint, des capteurs audio ou vidéo pour savoir si le son ou l’image sont en cours de diffusion, un capteur de contact, pour savoir si une porte est ouverte ou fermée, ou encore un capteur de luminosité. Tous ces états peuvent être intégrés dans la programmation du système afin de profiter d’une expérience la plus fluide possible.
Les interfaces, compagnons du quotidien
La partie contrôleur est incontournable pour l’installateur professionnel, mais elle n’intéresse pas du tout l’utilisateur final. Pour lui, ce sont des boîtes noires nécessaires mais dont il n’a pas à se soucier.
Son lien au quotidien avec sa maison connectée et domotisée, ce sont les interfaces. ELAN propose là aussi différents modèles pour pouvoir s’adapter à toutes les configurations :
écrans tactiles de différentes tailles
télécommande
clavier mural
application mobile
Il y a forcément l’interface qui correspond aux usages et aux attentes des futurs utilisateurs. Il faut bien définir son type et son format en fonction de la pièce de destination ou des équipements sur lesquels on souhaite garder le contrôle. Notez que toutes les interfaces murales sont disponibles en finition noire ou blanche.
Les interfaces ELAN
On utilisera par exemple l’ELAN GTP4 à l’entrée d’une salle de bains ou sur une table de chevet. Son petit format discret lui permet néanmoins de donner accès à toutes les commandes nécessaires. Les GTP7 et GXP12 de plus grands formats seront idéalement positionnés à l’entrée de la maison, dans la cuisine ou le salon.
Le clavier à boutons KP7 prendre place partout ailleurs : à l’entrée des chambres des enfants, dans les couloirs, dans le bureau… Dans des zones où les interactions sont réduites au minimum, mais où l’on peut vouloir néanmoins lancer une ambiance lumineuse ou musicale par exemple.
La télécommande à boutons gHR200 avec écran sera placée partout où il y a un téléviseur. Depuis son canapé, on pilote avec une seule télécommande la totalité de l’audio/vidéo, mais on peut aussi contrôler la lumière, baisser les stores ou remonter le chauffage.
Enfin, l’application mobile ELAN 8 permet de garder le contrôle de n’importe où : dans les pièces où l’on aurait souhaiter ne pas installer d’interface physique, mais aussi à distance pour surveiller ce qu’il se passe dans sa maison (lire aussi Avec l’application mobile Elan, contrôlez votre maison à distance).
Comment piloter ELAN à la voix ?
Le contrôle vocal est une véritable tendance de la maison connectée. Amazon et Alexa sont les leaders du marché avec des enceintes connectées intelligentes capables de faire la conversation mais aussi d’exaucer les demandes comme lancer la musique ou éteindre toutes les lumières.
ELAN est compatible avec Alexa d’Amazon. Alexa n’est pas encore disponible en France, mais quand elle le sera, cette intelligence doublée d’un assistant vocal pourra vous permettre de prendre la main sur l’intégralité du système, juste avec votre voix. En voici un exemple, en anglais bien sûr.
La distribution audio/vidéo dans toute la maison
Un système ELAN peut quasiment contrôler tout ce qui peut l’être. Même s’il y a cette demande logique pour l’intégration de tous les équipements électriques et électroniques de la maison, ELAN était à l’origine spécialisé dans l’audio/vidéo. On trouve donc deux solutions de distribution multi pièces dans la gamme.
La matrice vidéo
La matrice de distribution vidéo ELAN VideoMatrix dispose de quatre entrées HDMI compatibles 4K. Cela représente quatre sources audio/vidéo différentes qui pourront être envoyer vers quatre zones distinctes. Avec cette matrice, chaque écran de la maison pourra accéder à toutes les sources vidéo partagées : décodeur satellite, lecteur de disques, serveur vidéo, etc.
La distribution vers les pièces s’effectue sur un unique câble réseau grâce à la technologie HDBaseT. Cela permet de ne pas avoir à se soucier des longueurs de câbles, ni d’avoir à passer (difficilement) des câbles HDMI à travers les cloisons.
La matrice audio
Chez Niles, marque sœur faisant partie du même groupe Core Brands, on trouve une matrice de distribution et d’amplification audio sous la référence MRC-6430. Celle-ci est prévue pour être facilement ajoutée à un système ELAN. Elle dispose de six entrées pour autant de sources comme des tuners FM/DAB+, lecteur CD, player multimédia ou platine vinyle. Une septième source, intégrée, donne accès directement à la musique dématérialisée comme Spotify ou les radios web via TuneIn.
En sortie, on a six zones audio dont quatre bénéficient de 2×30 Watts d’amplification chacune. Les deux restantes devront faire appel à une amplification séparée, comme Niles le propose dans sa gamme.
ELAN au centre de la maison intelligente et connectée
En résumé, ELAN propose une gamme ultra complète de produits dédiés à l’automatisation de la maison. On y trouve tous les éléments nécessaires classés dans trois catégories principales : les contrôleurs, les interfaces, les matrices de distribution. Cet ensemble pourra piloter tous les autres équipements de la maison pour le confort et la sécurité.
Voilà pour conclure un scénario de vie parmi tant d’autres : à 7h00, lancer la musique dans la chambre, ouvrir les volets roulants, allumer la lumière dans la salle de bains et la cuisine, remonter la température de 2°, allumer la télévision de la cuisine sur BFM, passer le système d’alarme en mode désarmé. Avec ELAN Home Systems, tout cela est possible, et bien plus encore !
Cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Mais l’EDID est amené à évoluer dans sa version 2 qui prend pour l’instant le nom de DisplayID 2.0. Qu’est-ce que cela va changer ? Petit retour sur l’EDID premier du nom et explications.
L’EDID a pour objectif d’informer la source des caractéristiques de l’afficheur auquel elle est raccordée. Dès qu’un câble DVI, DisplayPort ou HDMI est raccordé entre les deux, la communication débute sur les ports DDC dédiés.
Une fois que la communication est établie et que la source a reçu les possibilités d’affichage de l’écran, alors elle envoie une image compatible à l’écran. Pendant ces quelques dixièmes de secondes, on a un écran noir, le temps que les informations de résolution, de vitesse de rafraichissement et de profondeur de couleur aient été traitées correctement.
Ce temps mort peut être évité avec certains produits audiovisuels qui stockent l’EDID afin de faire croire à la source qu’elle est toujours raccordée un écran. Lorsque l’écran est effectivement branché ou allumé, alors l’image apparaît instantanément ou presque.
En DVI, les informations de l’EDID sont codées sur 128 bytes. En HDMI, elles sont codées sur 2x 128 bytes pour ajouter tout ce qui concerne le son multicanal et d’autres spécificités de la liaison HDMI. Voici l’exemple d’un logiciel de déboggage de l’EDID pour vous donner une petite idée de ce qu’il y a d’inscrit dans ces 128 bytes.
Plusieurs types d’appareils de diffusion et de distribution permettent de mémoriser l’EDID ou de le modifier. C’est le cas de certains petits distributeurs HDMI 1×2 que nous vous avons présentés la semaine dernière : 4 distributeurs HDMI pour diffuser une source vers deux écrans.
L’arrivée du DisplayID 2.0
Afin de s’adapter aux évolutions des signaux numériques, l’EDID se doit d’être toujours plus complet. Techniquement, avec le DisplayID 2.0 les informations ne seront plus bloquées à 128 ou 256 bytes, mais elles seront traitées sous forme de blocs d’information non limités.
Les blocs de base seront obligatoires, tandis que d’autres pourront être optionnels. Cette structure modulaire est bien plus flexible, évolutive et prête pour l’avenir. Le DisplayID 2.0 va permettre de gérer correctement les évolutions en cours et à venir :
les signaux 4K et plus (8K…)
les différents formats de HDR (nous y reviendrons dans un prochain dossier)
les taux de rafraichissement de 120 Hz qui vont arriver avec le HDMI 2.1 dès 2018
la gestion de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle (AR/VR)
une meilleure gestion de l’Adaptive-Sync (rafraichissement variable pour le gaming)
Cette évolution de l’EDID devenait donc nécessaire. Bien entendu, le nouveau DisplayID sera rétro compatible avec l’EDID tel qu’on le connaît aujourd’hui. Mais petit à petit, les prochains produits audio/vidéo DVI et HDMI passeront au DisplayID 2.0 !
L’objectif final est de rendre transparent et plug and play toutes les connexions numériques entre sources et afficheurs, aussi bien dans les environnements professionnels que dans le résidentiel.