Auteur/autrice : Arnaud

  • L’extendeur DisplayPort sur Cat7 Gefen

    L’extendeur DisplayPort sur Cat7 Gefen

    Gefen présente actuellement son Extendeur DisplayPort, qui permet d’envoyer des signaux AV jusqu’à 30m de l’ordinateur jusqu’à l’écran.

    Le même extendeur et un seul câble Cat7 peuvent être utilisés par toute personne travaillant avec des résolutions allant jusqu’à 1920×1200.

    Voir la fiche produit : EXT-DP-2CAT7

    L’émetteur et le récepteur peuvent être montés sur le mur et délivrent de l’audio et vidéo à partir de la source DisplayPort jusqu’à l’écran (sur du câble Cat7 ). Une alimentation est requise uniquement pour l’émetteur ; Le récepteur reçoit son énergie à l’aide du câble Cat7.

    Les caractéristiques supplémentaires incluent 16 différents réglages EQ (d’égalisation) à l’aide d’un commutateur rotatif sur le récepteur. L’interrupteur d’auto calibration HPD du récepteur permet un étalonnage complet de l’écran connecté, sans aucune formation technique nécessaire. Un bloc d’alimentation sur l’émetteur améliore la stabilité du système.

    L’extendeur DisplayPort sur Cat7 Gefen comprend un émetteur, un récepteur, un câble DisplayPort local de 1,8 m (6 pieds) et un bloc d’alimentation (verrouillé).

    Plus d’info sur notre site : EXT-DP-2CAT7

    Retrouvez les interfaces Gefen sur le site eavs-groupe.fr !

  • Vidéo : Oray Polichinelle High Speed

    Vidéo : Oray Polichinelle High Speed

    Oray garde son écran électrique de grande taille emblématique, le polichinelle, mais le dote d’un nouveau moteur aux capacités accrues.

    Démonstration de résistance en vidéo:

    source : Cinenow

    Retrouvez toute la gamme Oray sur eavs-groupe.fr

  • Le vidéoprojecteur EH7700 Optoma

    Le vidéoprojecteur EH7700 Optoma

    Optoma a présenté à l’ISE 2013 d’Amsterdam plusieurs nouveaux modèles de projecteurs WUXGA.

    Parmi ceux-ci, le fabricant a présenté le EH7700, successeur du EH7500, qui comprend un obturateur mécanique, une télécommande filaire, une correction automatique des couleurs, un contrôle de la puissance de la lampe et une augmentation de la luminosité.

    Le EH7700 possède également un plus ample contrôle réseau, une solution de montage et de fixation améliorée avec des points d’ancrage de sûreté, 5 options de lentille, etc…

    Ce modèle existe en noir ou blanc.

    Retrouvez les projecteurs Optoma sur le site eavs-groupe.fr !

     

  • Gefen : Le KVM HD sur IP

    Gefen : Le KVM HD sur IP

     

    Vous souhaitez :

     Accéder à n’importe quel ordinateur dans une pièce à partir du bureau d’une personne ou à partir de la salle de conférences ou de réunions avec une fonctionnalité KVM (clavier, vidéo, souris) complète.

     

    Vous avez besoin du :

    KVM HD sur IP

         Le KVM HD sur IP offre une méthode plug and play de streaming HDMI sur le LAN (Local Area Network) avec deux canaux audio, microphone in / out, USB, RS-232 et IR. Le réseau recommandé est un réseau local (LAN) Ethernet Gigabit, qui peut étendre des sources de l’émetteur au récepteur.

    En mode Broadcast, chaque émetteur peut se connecter à plusieurs récepteurs pour livrer les mêmes fonctionnalités de l’ordinateur vers plusieurs destinations.

     

    Retrouvez la gamme Gefen sur le site eavs-groupe.fr !

     

  • Muxlab étend sa gamme HD-SDI

    Muxlab étend sa gamme HD-SDI

    Muxlab a annoncé le balun HD-SDI (500701), dernier produit de la gamme HD-SDI. Le balun HD-SDI permet à un signal HD-SDI d’être transmis jusqu’à 45m via un câble Cat5e en résolution HD dans une configuration point-à-point. Il est adapté pour la CCTV HD et supporte les résolutions 3G et HD.

    De plus, il prend en charge la transmission jusqu’à 2.97/3.0 Gbps non compressé.

    Le Balun HD-SDI existe également en pack (deux) : 500701-2PK et fonctionne avec des périphériques comme les caméscopes, processeurs vidéo, projecteurs, et tout autre équipement supportant le signal HD-SDI (single link).

    Le produit supporte le signal jusqu’à 120m via un câble Cat5 en résolution HD et dispose d’un boîtier en aluminium moulé pour blindage EMI/RFI.

     

    Retrouvez toute la gamme Muxlab sur le site eavs-groupe.fr !

  • Kinect va compter le nombre de spectateurs chez vous !

    Kinect va compter le nombre de spectateurs chez vous !

    Microsoft a obtenu un brevet sur un nouveau système de DRM (Digital Rights Management : gestion des droits numériques) , qui permettrait aux ayants droit de limiter le nombre de spectateurs ayant le droit de regarder un programme loué sur les services de vidéo à la demande. Pour y parvenir, Microsoft propose d’utiliser la caméra du Kinect pour espionner les spectateurs chez eux.

    « Combien êtes-vous dans le canapé pour regarder ce film en VOD ? »… « Heu, deux »… « Non, vous êtes quatre, dont deux tarifs réduits, cela vous fera 32€ »… « D’accord Kinect, désolé »…

    Où s’arrêteront les DRM ? C’est la question que l’on est en droit de se poser en prenant connaissance, via Numerama, d’un brevet déposé le 26 avril 2011 par Microsoft et concernant un procédé permettant de réguler la présentation d’un contenu sur la base du nombre d’utilisateurs, ou plutôt de spectateurs puisque le DRM en question concernerait le visionnage de vidéos en cercle privé.

    Il s’agit donc, en utilisant un capteur comme Kinect, de compter le nombre de téléspectateurs présents dans le salon au moment de la diffusion d’un film ou d’une série loués en VOD, par exemple. « Les utilisateurs qui consomment le contenu sur un écran d’appareil sont surveillés de sorte que si le nombre de vues-utilisateurs prévu par la licence est dépassé, une mesure corrective puissent être prise » indique le brevet.

    Il deviendrait donc impossible de regarder en famille un programme que l’on a loué pour un visionnage solo, et dans les cas les plus absurdes de pouvoir continuer à profiter d’un contenu pour lequel on a payé si l’on est rejoint en plein milieu du visionnage par un proche. L’idée peut paraître folle, mais elle intéresse – on s’en serait douté – les ayants-droit qui s’imaginent déjà pouvoir adapter le prix des contenus numériques qu’ils proposent sur la base du nombre de spectateurs, pour imiter une tarification de type « cinéma » où chaque spectateur doit être muni d’un billet. Ce qu’ils ne peuvent pas faire actuellement faute de solutions techniques…

    Rien ne dit bien sûr que ce brevet donnera lieu un jour à une exploitation commerciale du procédé. Mais l’on peut légitimement se demander jusqu’où la folie du contrôle et des DRM mènera les ayants-droit ?

    source : PCWorld

    bigbrother-kinect

  • Choisir son boîtier d’encastrement Komtech (1ère partie)

    Choisir son boîtier d’encastrement Komtech (1ère partie)

    Komtech propose de multiples  solutions esthétiques  pour l’intégration de connectique et de câbles,  que ce soit pour équiper des salles de conférence et de réunion, des amphithéâtres, des scènes, des chambres d’hôtel… partout où il est nécessaire d’avoir à disposition des connexions diverses et variées (alimentation, réseau, audio, vidéo…), faciles d’accès rapidement mais restant discrètes.

    Mais avant toute installation, il faut se poser les bonnes questions pour bien déterminer le choix d’un modèle de boîtier d’encastrement ou d’un panneau de connexion Komtech, qui offrent un design élégant et sauront vous convaincre avec leur haute qualité technique et une conception entièrement personnalisée.

    1.       De quel type d’installation s’agit-il ?

    • Pour une table (dans une salle de réunion par exemple), il existe plusieurs modes d’intégration :

    in-desk : la table ou le meuble sera percé pour accueillir le boitier contenant les connecteurs : on pourra ensuite déterminer une finition « à fleur », pour conserver une surface lisse et dissimuler au mieux le boitier grâce à une finition du couvercle identique au revêtement de la table.

    Boîtier de connexion encastrable Komtech

    On peut aussi choisir de faire reposer le boitier sur la table : l’aspect, l’épaisseur et la forme du chanfrein auront donc une grande importance.

    Boîtier de connexion encastrable Komtech

    on-desk : le panneau de connexion est directement vissé ou « clipsé » sur le meuble

    Boîtier de connexion encastrable Komtech

    under-desk : le boitier est fixé sous la table

    Boîtier de connexion encastrable Komtech

     

    • Au mur (idéal dans les chambres d’hôtel)

    Boîtier de connexion encastrable Komtech

    • Au sol (pour des scènes par exemple), avec ou sans couvercle

    Boîtier de connexion encastrable Komtech

    2.       Quels types de connecteurs et de signaux sont nécessaires ?

    Komtech propose tous les types de module : PC16, RJ45, HDMI, DVI, VGA, VGA/Audio, Audio en RCA, Vidéo en BNC, USB, XLR…

    Il faut donc déterminer avant l’installation, à quel usage vont être destinés les panneaux de connexion, afin de définir précisément quels modules équiperont les boitiers.

    Par exemple pour une salle de réunion destinée à des utilisateurs équipés d’ordinateurs portables, on peut estimer qu’il faudra des prises d’alimentation PC16 230V, des connexions réseaux en RJ45, du VGA, du HDMI…

    Dans des chambres d’hôtels, on peut estimer que les clients souhaiteront recharger leur appareils mobiles : Smartphones et tablettes, diffuser leur contenu sur l’écran de la chambre, on se connecter à internet. On misera donc, entre autres, sur des prises d’alimentation, des connecteurs USB, des prises réseaux…

    Boîtier de connexion encastrable KomtechBoîtier de connexion encastrable KomtechBoîtier de connexion encastrable Komtech

    3.       Faut-il un système motorisé ?

    L’ensemble du boitier peut être motorisé pour obtenir une intégration discrète et une finition impeccable.

    Komtech propose également un système de cordon motorisé rétractable très pratique et qui évite les entremêlements de câbles sous les meubles.

    La motorisation contribue donc à obtenir non seulement une utilisation plus aisée mais aussi une finition « propre et lisse », souvent recherchée dans des lieux où la technologie doit rester le moins visible possible.

    Boîtier de connexion encastrable KomtechBoîtier de connexion encastrable Kometch

     

    4.       Quel est le nombre de boitiers à installer ?

    Pour une table de conférence ou de réunion, un boitier par personne est-il nécessaire ou plutôt un boîtier unique au centre de la table ?

    5.       Comment sont pilotés les équipements ?

    Il est aussi nécessaire de se pencher sur la gestion globale de l’installation : par quel système vous être pilotés les matériels, quel protocole sera utilisé : RS232, Réseau/IP, Carte O/I…

    Quel est la distance entre chaque équipement ? Cette vision globale de l’installation permettra de définir chaque élément de façon précise sans omission ou incompatibilité.

    Après avoir déterminé tous ces paramètres techniques, l’essentiel reste encore à faire : choisir la finition et l’habillage du ou des boitiers. Komtech propose pléthore de finitions, d’aspect et de surfaces, pour habiller de façon élégante, discrète ou personnalisée, tous types de boitiers de connexion. Nous aborderons donc dans nos prochains articles, chaque série en détail avec toutes les options disponibles.

     Retrouvez tous les détails des boîtiers de connexion encastrables KOMTECH sur notre site :
    www.eavs-groupe.fr

  • Sharp dévoile le premier écran 32’’ à ultra-haute résolution basé sur la technologie IGZO

    Sharp dévoile le premier écran 32’’ à ultra-haute résolution basé sur la technologie IGZO

    Sharp Visual Solutions Europe dévoile aujourd’hui son premier écran à usage professionnel utilisant un panneau innovant IGZO (Oxyde d’Indium-Gallium-Zinc). Le PN-K321H est le modèle le plus fin de sa catégorie et il offre une résolution Quad Full-HD 3840×2160 produisant des images d’un réalisme stupéfiant.

    «Nous avons le plaisir de présenter le premier moniteur basé sur la nouvelle technologie IGZO développée par Sharp», déclare Darren Gaffey, responsable planification produit et marketing, Visual Solutions, Sharp. «La technologie IGZO nous permet de proposer des images impressionnantes à ultra-haute résolution, avec des niveaux de luminosité qui demanderaient beaucoup plus d’énergie dans le cas d‘un écran LCD classique.»

    Sharp-PN-K321H

    IGZO est un semi-conducteur possédant des électrons de 20 à 50 fois plus mobiles que le silicium amorphe. Les transistors en très fine couche, inclus dans chaque pixel, sont bien plus petits, ce qui augmente la transparence du pixel. Comme plus de lumière traverse chaque pixel, IGZO permet d’atteindre une très haute résolution d’images et une luminosité élevée avec un rétro-éclairage plus faible. Le PN-K321H, conçu sans ventilateur pour permettre un fonctionnement plus silencieux, est lisse et agréable, avec tout au plus 3,5 cm d’épaisseur au point le plus épais ; avec 140 pixels par pouce (le double des HD), il délivre des images exceptionnellement vives et réalistes.

    Cet écran a un fort potentiel dans les segments de marché qui requièrent des images très détaillées, comme le CAD, l’illustration, la conception graphique et la diffusion. De plus, une résolution d’écran de  3  840 x 2  160 signifie que l’information, qui aurait normalement besoin de 4 écrans pour être affichée, peut dorénavant être présentée sur le PN-K321H, divisé en quatre zones distinctes. Cette capacité attirera les traders, les salles de marché et les institutions financières qui travaillent habituellement sur plusieurs écrans à la fois. Parmi les autres marchés nécessitant une ultra-haute résolution, on peut citer les mines et la prospection, au sein desquels on prévoit également un déploiement important du PN-K321H.

    Cet écran inclut des ports RS-232C* et DisplayPort, pour une connectivité simple, avec un seul câble en 3 840 x 2 160.

     Sharp-PN-K321H

    Disponibilité                                                                                                                           

    Le moniteur PN-K321H sera disponible dès T2 2013.

    *Le câble de conversion RS-232C est joint.

    À propos de Sharp

    Sharp Corporation est un créateur mondial de produits innovants et de technologies de base qui joue un rôle clé dans la définition de l’avenir de l’électronique. En tant que leader des écrans à cristaux liquides (LCD) et des technologies numériques, Sharp propose un grand choix de moniteurs LCD à usage professionnel pour tous types d’applications à écran unique ou multi-écrans, avec des images dynamiques, naturelles avec un rendu des couleurs fidèle et un rendu des informations textuelles clair dans des tailles d’écran allant jusqu’à 274 centimètres (108 pouces).

    Sharp Corporation emploie 56 756 personnes à travers le monde et a enregistré un chiffre d’affaires annuel consolidé de 2 455 850 millions de yens pour l’exercice financier se terminant le 31 mars, 2012.

    Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site www.sharp.eu

    Et retrouvez toute la gamme SHARP sur le (nouveau) site www.eavs-groupe.fr !

  • Compte-rendu du CES 2013

    Compte-rendu du CES 2013

     

    Comme chaque année, Olivier Ezratty s’est rendu au CES 2013 à Las Vegas du 9 au 11 janvier dernier. Après avoir parcouru les différents stands, discuté avec les exposants et pris connaissance des nouveautés, il a, quelques semaines après, rédigé un livre résumant le salon. Cet ouvrage est diffusé gratuitement en plusieurs versions, selon que vous voulez le lire sur PC, tablette, etc…

    Cette année, Olivier revient notamment sur :

    • une vue d’ensemble des évolutions du marché de l’électronique grand public
    • le panorama complet des offres de télévision connectées
    • le point complet sur la 4K
    • le tour des offres de tablettes et Smartphones (et aussi de leurs accessoires)
    • un point sur la voiture connectée
    • un tour du côté du marché de l’audio
    • etc…
    • sans oublier un point sur les 54 sociétés françaises présentes au CES

    Pour télécharger le livre d’Olivier Ezratty, rendez-vous sur son blog : Rapport 2013 du Consumer Electronics Show de Las Vegas.

     

    Si vous Préférez un compte-rendu en images, voici une infographie proposée par Bon-de-reduction.com qui reprend les innovations du CES depuis sa première édition en 1967, ainsi que les nouveautés par catégories présentés cette année :

    Sources : accessoweb.com  et cyril.lopez.tk

  • Le point sur l’Ultra Haute Définition, le 8K et le 4K

    Le point sur l’Ultra Haute Définition, le 8K et le 4K

    Tektronix, Dolby et Snell Group se sont regroupés pour proposer aux professionnels une journée de séminaire sur le thème des évolutions technologiques en cours, comme le loudness, l’IMS ou la fibre optique. D’autres évolutions semblent imminentes telle l’Ultra HD. L’occasion de faire le point sur ce sujet et le 4K.

    Christophe Nelson, formateur à Ina-Expert, a fait un point d’étape fort utile sur l’après HD, la ultra-haute définition (UHD). Dans le monde du cinéma, le 4K (4096 x 2106 pixels) existe depuis les années 1996. Mais n’étant pas 16/9, il ne peut être retenu comme standard pour la TV. De son côté, la NHK (unique groupe audiovisuel public japonais) expérimente depuis 2003 ce qu’elle a d’abord appelé l’ultra HD (7680 x 4320 pixels), puis la SHV, Super Hi Vision.

    Plus récemment, différents constructeurs ont entamé des expérimentations techniques et commerciales en doublant la taille de la HD pour obtenir une image de 3840 x 2160. On parle, selon les cas, de 4K ou de Quad HDTV. L’ITU-R (International Télécommunication Union, secteur de la radiocommunication) a statué en août 2012 : la résolution de 3840 x 2160 s’appellera UHD-1, tandis que le 7680 x 4320 devient l’UHD-2. L’UHD-2 n’est peut-être pas pour demain, le débit en 50P étant 32 fois celui de l’actuelle HD ! Notons au passage que l’entrelacé disparaîtra avec le 1080i de la HD, toutes les normes futures ne prennent logiquement en compte que la structure progressive de l’image. Malheureusement, 4K cinéma et UHD-1 ne seront pas harmonisés autour d’une même taille d’écran, ce qui aurait facilité l’industrialisation de matériels communs, telles les dalles pour les écrans.

    Le CEA (Consumer Eectronic Association) a, en octobre dernier, validé la dénomination UHD pour les téléviseurs de définition d’image 3840×2160. « On pourrait donc se diriger vers un nouveau standard, commente Christophe Nelson. Cependant, tous les fabricants ne sont pas encore prêts à s’y conformer, à l’image de Sony qui a annoncé qu’il continuerait d’utiliser l’appellation 4K »

     UHD4K


    4K ou UHD ?

    Quels sont les arguments en faveur d’une évolution vers de plus grandes définitions d’image ? Avec la HD, la télévision a franchi un bon pas dans la quête de la qualité d’image. Est-ce suffisant ? Notre oeil ne discerne plus les détails écartés de moins d’1/60°. Cela signifie qu’à une distance de trois fois la hauteur d’un écran – distance conseillée de visionnement d’un écran HD – , il faudrait environ 900 lignes progressives pour satisfaire la résolution de l’oeil. Or il n’y en a que 540 par trame en diffusion TV entrelacée actuelle. Par contre, le passage en HD progressive 1080/50P satisfera cette condition.

    Par ailleurs, la fréquence image joue évidemment sur la qualité de visionnement. Plus la définition est grande, plus les saccades se voient dans les mouvements. En fait, des études de la BBC montrent qu’il faudrait monter à plus de 100 i/s en UHD. Verrons-nous bientôt une unification de la télévision sur une fréquence mondiale de 120 Hz ?

    C’est là que le bât blesse pour l’UHD TV : les caméras permettant d’enregistrer jusqu’à 120 i/s existent, les écrans permettant de la diffuser commencent à arriver ; mais, entre les deux, les infrastructures au-dessus de 60 i/s n’existent ni pour la production, ni pour la distribution. Il semble donc que le High Frame Rate soit encore un lointain projet, et que dans les années à venir on doive se contenter de 50 ou 60 i/s.

    Alors que le passage de la SD à la HD ne concernait que la résolution spatiale, pour l’UHD, d’autres paramètres comme le codage couleur et l’espace colorimétrique seront améliorés. Pour le codage couleur, les travaux de l’ITU-R font apparaître que le matriçage, tel qu’il est effectué actuellement, n’est pas parfait.

    Ce passage des trois signaux RV et B aux composantes Y, CR, CB est calculé sur les primaires RVB pré-corrigés en gamma. Or, cela débouche sur une luminance (Y) non constante, car elle varie légèrement selon le sous-échantillonnage choisi (4.4.4, 4.2.2 ou 4.2.0). Un nouveau schéma de matriçage est envisagé pour aboutir à une luminance constante, quelle que soit l’importance de la réduction de débit appliquée (que ce soit en production ou en diffusion). Mais la compression sera plus indispensable que jamais. En UHD-1, le débit vidéo non compressée est de 8294 mb/s, soit 8 fois la HD actuelle !

    Le codec h.265 appelé en renfort

    Parmi les obstacles actuels à l’UHD, on trouve également la diffusion. Les progrès du côté des codecs permettent d’espérer des débits moindres à qualité constante : le HEVC (High Efficiency Video Coding) ou H.265 dont la première spécification doit être finalisée pour janvier 2013 promet de diviser le débit par deux pour une même qualité, et de supporter des résolutions jusqu’à 8K (8192×4320).

    Au côté de cette amélioration intrinsèque des algorithmes de compression, deux autres paramètres concourent à modérer l’augmentation des débits liées au plus grand nombre de pixels. Une image en balayage progressif se compresse mieux que la même en entrelacé. Par ailleurs, l’augmentation du débit n’est pas strictement proportionnelle à l’augmentation de la définition spatiale. En effet, avec une image de 3840×2160 px, la corrélation spatiale à l’intérieur d’un bloc est meilleure qu’en 1920×1080. En d’autres mots, le même bloc de DCT de 8×8 pixels contiendra des pixels statistiquement plus similaires en UHD qu’en HD, donc la compression sera plus efficace à qualité égale.

    UHD TV

    Vers un long développement

    Les caméras 4K commencent à arriver sur le marché : citons les Sony F65, F5 et F55, la Red Epic, ou encore la JVC GY-HMQ10 qui présente l’originalité d’enregistrer des images full HD sur quatre cartes à mémoire flash (soit 1/4 d’image UHD par carte). En dehors de la JVC, la plupart de ces caméras sont orientées cinéma et non UHD-1.

    Du côté des écrans, Toshiba, LG, Samsung, Panasonic et Sony ont tous annoncé l’arrivée d’écrans 4K en 2013. Les prix varieraient entre 10000 et 30000 USD, avec des tailles autour de 84 pouces. En réalité, la plupart de ces écrans seront limité à 30 i/s par leur connectique HDMI. Pour le 50 ou le 60 i/s, il faudra attendre qu’ils soient équipés en HDMI 2.0, dont la sortie, à l’heure  où nous écrivons ces lignes, est annoncée comme imminente.

    On parle donc beaucoup de 4K et d’UHD, mais on est encore loin. L’attrait du public pour de telles qualités d’image n’est pas encore prouvé. La taille de l’écran – forcément très grand – risque de limiter la généralisation de l’UHD. L’UHD-1 et plus encore l’UHD-2 trouveront des applications en matière d’affichage très grand écran dans les satdes, lieux publics et parcs à thème.

    Néanmoins, on estime que l’UHD pourrait apporter une nouvelle qualité de ressenti pour certains types de programmes très immersifs. Elle est d’ailleurs l’alliée du relief, puisqu’elle apporte une meilleure définition, avec ou sans lunettes. « On ne peut pas prédire à l’heure actuelle si elle se généralisera à tous les programmes, mais il semble bien qu’elle soit amenée à se développer, conclut Christophe Nelson. Ce sera cependant un développement long, car toute la chaîne de diffusion – et de production – est à revoir, et cela nécessite beaucoup d’expérimentations et d’investissements.« 

    Pour plus d’informations, se reporter à la recommandation de l’ITU-R : ITU-R BT.2020 sur le site de l’ITU.

    Logo ITU

    Source : SonoVision

    Retrouvez tous nos écrans HD sur www.eavs-groupe.fr