Le signal HDMI est complexe. Des millions d’informations transitent sur un c\u00e2ble constitu\u00e9 de multiples fils de tr\u00e8s petit diam\u00e8tre. Et dans tout \u00e7a, on doit faire passer de la vid\u00e9o en haute d\u00e9finition, de la 3D, du contr\u00f4le de droits (HDCP), du pilotage (CEC), du r\u00e9seau informatique (Ethernet) et de l’audio<\/a> (ARC). Sur un c\u00e2ble de 1m50, les probl\u00e8mes sont rares. Mais plus on s’\u00e9loigne, et plus les risques de perdre toute ou partie des signaux accourent.<\/p>\n

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Alors, au lieu de faire le tour de la pi\u00e8ce avec un c\u00e2ble HDMI pour aller des diff\u00e9rentes sources vid\u00e9os jusqu’\u00e0 l’\u00e9cran plat ou jusqu’au vid\u00e9oprojecteur, pourquoi ne pas essayer l’alternative du sans fil ? En plus de la simplification en terme d’installation, on conserve quasiment toutes les qualit\u00e9s d’un c\u00e2ble HDMI classique.<\/p>\n

On passe donc sur un \u00e9metteur \u00e0 relier \u00e0 la sortie des sources, et un r\u00e9cepteur du c\u00f4t\u00e9 du diffuseur. Entre les deux, il faut un espace vide th\u00e9orique de 30 m\u00e8tres maximum, mais plus raisonnablement de 10 m\u00e8tres en moyenne dans la pratique. Si les sources et le diffuseur sont bien dans la m\u00eame pi\u00e8ce, vous pouvez commencer s\u00e9rieusement \u00e0 oublier le long c\u00e2ble HDMI de 15 m\u00e8tres qui part le long des plinthes, qui remonte le mur puis qui traverse la moiti\u00e9 de la pi\u00e8ce \u00e0 travers le plafond.<\/p>\n

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Le HDMI sans fil existe sous plusieurs formes. Il y a tout d’abord les solutions propri\u00e9taires que l’on trouve essentiellement chez les fabricants d’\u00e9crans plats : Sharp<\/a>, Sony, Samsung, etc. Mais il existe des normes, pas une seule bien entendu, mais trois normes qui couvrent les solutions existantes : le Wireless HD<\/strong><\/a>, le WiGig<\/strong><\/a> et le WHDI<\/strong><\/a>. Cette derni\u00e8re est la plus utilis\u00e9e, et peut-\u00eatre celle qui r\u00e9ussira \u00e0 s’imposer. On est en aujourd’hui au WHDI 1.0 et le WHDI 2.0 se pr\u00e9pare avec le support, toujours sans fil, des formats ultra haute d\u00e9finition (4K) !<\/p>\n

Prenons l’exemple de la solution Gefen<\/a> GTV-WHD-1080P-LR (transmission HDMI sans fil \u00e0 30 m\u00e8tres th\u00e9oriques). Cet ensemble se compose de deux bo\u00eetiers : un \u00e9metteur et un r\u00e9cepteur. Le premier re\u00e7oit la source en entr\u00e9e ainsi qu’une sortie infrarouge. Celle-ci va permettre depuis le bo\u00eetier r\u00e9cepteur de piloter la source \u00e0 l’autre bout. Le r\u00e9cepteur dispose donc d’un r\u00e9cepteur infrarouge en fa\u00e7ade et le sortie HDMI \u00e0 relier au diffuseur.<\/p>\n

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La particularit\u00e9 de ce mod\u00e8le est de pouvoir multiplier les \u00e9metteurs jusqu’\u00e0 8 vers un seul r\u00e9cepteur. Cela permet de mettre un \u00e9metteur derri\u00e8re chacune de ses sources, puis de switcher de l’une \u00e0 l’autre avec la t\u00e9l\u00e9commande livr\u00e9e avec le GTV-WHD-1080P-LR. On ajoute alors un \u00e9metteur au gr\u00e9 des ajouts de sources dans son syst\u00e8me, ce qui, en plus de rendre une installation vid\u00e9o haute d\u00e9finition plus pratique \u00e0 installer, en fait un syst\u00e8me parfaitement \u00e9volutif dans le temps.<\/p>\n

Fiche du Gefen GTV-WHD-1080P-LR sur le site EAVS<\/strong><\/a><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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