Il s’agit donc, en utilisant un capteur comme Kinect, de compter le nombre de t\u00e9l\u00e9spectateurs pr\u00e9sents dans le salon au moment de la diffusion d’un film ou d’une s\u00e9rie lou\u00e9s en VOD, par exemple. \u00ab\u00a0Les utilisateurs qui consomment le contenu sur un \u00e9cran d’appareil sont surveill\u00e9s de sorte que si le nombre de vues-utilisateurs pr\u00e9vu par la licence est d\u00e9pass\u00e9, une mesure corrective puissent \u00eatre prise<\/em>\u00a0\u00bb indique le brevet.<\/p>\n

Il deviendrait donc impossible de regarder en famille un programme que l’on a lou\u00e9 pour un visionnage solo, et dans les cas les plus absurdes de pouvoir continuer \u00e0 profiter d’un contenu pour lequel on a pay\u00e9 si l’on est rejoint en plein milieu du visionnage par un proche. L’id\u00e9e peut para\u00eetre folle, mais elle int\u00e9resse – on s’en serait dout\u00e9 – les ayants-droit qui s’imaginent d\u00e9j\u00e0 pouvoir adapter le prix des contenus num\u00e9riques qu’ils proposent sur la base du nombre de spectateurs, pour imiter une tarification de type \u00ab\u00a0cin\u00e9ma\u00a0\u00bb o\u00f9 chaque spectateur doit \u00eatre muni d’un billet. Ce qu’ils ne peuvent pas faire actuellement faute de solutions techniques…<\/p>\n

Rien ne dit bien s\u00fbr que ce brevet donnera lieu un jour \u00e0 une exploitation commerciale du proc\u00e9d\u00e9. Mais l’on peut l\u00e9gitimement se demander jusqu’o\u00f9 la folie du contr\u00f4le et des DRM m\u00e8nera les ayants-droit ?<\/p>\n