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  • Vidéosurveillance : les Franciliens favorables à plus de caméras

    Vidéosurveillance : les Franciliens favorables à plus de caméras

    Dans les parkings, les transports en commun, les lieux publics, les commerces, les routes et autoroutes… A en croire une étude réalisée par Opinionway* pour le fabricant de caméras Axis Communication, publiée ce jeudi, les Franciliens seraient favorables à plus de caméras de vidéosurveillance dans la capitale.

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    A 94% pour plus de caméras dans les parkings

    Dans le détail, les Franciliens seraient à 94% favorables à l’augmentation des caméras dans les parkings, 93% dans les transports en commun, 86% dans les lieux publics en ville, 82% dans les commerces, 77% sur les routes et autoroutes. Des pourcentages à chaque fois au-dessus de la moyenne nationale.

    Cette étude tend à confirmer le baromètre Ipsos SNCF, qui s’était penché sur la sûreté dans le transilien en 2013 à la demande de la SNCF. «La  vidéoprotection est la deuxième mesure demandée par nos clients pour lutter contre l’insécurité, rappelle François Tulli, directeur délégué sûreté Île-de-France à la SNCF. La première étant là encore de mettre plus de personnel dans le train.»

    «Mais cette étude pour Axis Communication est à mettre en perspective, indique Maryse Artiguelong, responsable du groupe de travail Liberté et TIC à la LDH (Ligue des droits de l’Homme). Tout simplement parce que celui qui la commandite est lui-même un acteur de la vidéosurveillance en France. L’installation de caméras à Paris ne va pas de soi. Plusieurs collectifs à Paris ont été très actifs pour dénoncer le plan 1.000 caméras pour Paris (mis en place en 2011, ndlr)», rappelle Maryse Artiguelong.

     

    Vers plus de caméras en Île-de-France?

    Mais ces collectifs, comme la Ravif ou Souriez-vous êtes filmés, sont moins actifs aujourd’hui et en trois ans, les caméras ont bien étendu leurs toiles dans la capitale. Il est même question aujourd’hui d’étendre le dispositif. «Nous exploitons aujourd’hui 1.130 caméras dans le cadre de notre Plan de vidéoprotection pour la ville de Paris (PVPP), explique Philipe Tireloque, commissaire divisionnaire à la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne). Nous en aimerions 150 à 250 autres aujourd’hui.»

    La SNCF, de son côté, termine l’équipement en caméras de toutes ses gares d’Île-de-France. «D’ici fin 2014, il y aura 5.500 caméras déployées, précise François Tulli, responsable Sûreté pour l’activité Transilien à la SNCF. D’ici fin 2017, l’objectif est aussi d’équiper 569 rames de train avec 15.700 caméras embarquées.» Si on ajoute les 29.500 caméras déployées sur le réseau RATP, cela commence à faire beaucoup de caméras à Paris. D’autant plus qu’il faudrait ajouter les caméras installées dans le cadre privé et qui sont difficilement quantifiables car pas toujours déclarées à la préfecture.

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    Le droit pas toujours respecté

    Si ces caméras suscitent peu aujourd’hui d’opposition publique à Paris, elles sont toutefois à l’origine de nombreux courriers de citoyens envoyés à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) pour y demander plus de précisions, sur leurs droits notamment. En 2013, l’institution a aussi effectué 134 contrôles de systèmes de vidéoprotection. «Dans 30% des cas, la CNIL a pu constater que l’information des personnes quant à ces installations était soit inexistante, soit insuffisante, indique le rapport 2013 de l’institution. 15% des contrôles ont aussi démontré une durée de conservation des images supérieure à celle autorisée par le préfet».

    Et puis il y a aussi le coût de ces caméras. Selon le sondage Opinionway, seuls 35% des sondés seraient favorables à une augmentation du prix des transports pour financier des caméras de surveillance.

    *Etude sur «Les Français et la vidéo surveillance dans les transports en commun», réalisée selon la méthode des quotas sur un échantillon de 1.026 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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    «Le cap des 10.000 interpellations par vidéoprotection dépassé»
    «Le cap a été passé il y a quelques jours. Les 1.130 caméras de notre Plan de vidéoprotection pour la ville de Paris (PVPP) ont permis 10.000 interpellations depuis leur installation en décembre 2011», annonce Philippe Tireloque. La vidéoprotection permet en effet de faire de la recherche de flagrant délit, notamment sur les vols à la tire et les ventes à la sauvette.»

    source : 20minutes

     

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  • Actualités : La vidéoprotection s’impose en 2013

    Actualités : La vidéoprotection s’impose en 2013

     

    La vidéoprotection a de l’avenir en France, avec déjà plus de 700.000 caméras déclarées, dont plus de 40.000 réellement installées sur la voie publique et 60.000 à brève échéance. Au début, cela n’était pas une évidence ; Les plans de vidéosurveillance de villes pionnières comme Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) dans les années 1980 ont été mal accueillis à gauche, la caméra de rue signifiant « Big Brother » à l’époque.

    Mais avec la délinquance en hausse, les cambriolages et agressions en chaîne, les élus de tous bords ont hâté les projets d’installations vidéos dans leurs communes. Certains voient ces caméras comme un instrument providentiel ; Christian Estrosi, le député maire UMP de Nice, s’enthousiasme: «Les 800 caméras niçoises permettent 25 % des interpellations de la police municipale, soit 600 arrestations par an, sans parler de l’aide fournie à la police nationale. Quant aux 600 réquisitions d’images par la PJ chaque année, elles sont probantes dans 40 % des cas!».

    Lyon et Paris, villes modèles

    Manuel Valls a, lui aussi, l’expérience de la chose, pour avoir, en tant que maire d’Évry, développé son propre réseau de vidéoprotection. Son avis? «Ce n’est pas la panacée, mais cet outil a déjà permis d’obtenir des résultats», déclarait-il un an avant d’être promu Place Beauvau. Il venait d’inaugurer le «centre de supervision urbaine» de sa ville pour gérer «65 caméras». Aujourd’hui, il soutient les projets des autres, abondant un fonds de prévention de la délinquance dont il veut, notamment pour Paris, qu’il permette un développement de la vidéoprotection à «de nouveaux secteurs de l’agglomération». En clair: ne pas oublier la banlieue.

    Critique hier, la gauche s’est peu à peu décomplexée. Le PS détient, il est vrai, deux villes modèles en matière vidéoprotection et non des moindres: Lyon et Paris désormais. La Capitale des Gaules de Gérard Collomb est citée en exemple pour avoir trouvé l’équilibre entre sécurité et liberté. Elle dispose d’une charte et d’un collège d’éthique, pour garantir à chaque citoyen l’accès aux séquences filmées.

    Paris, pour sa part, espère dresser une cartographie de ses propres zones à risques, grâce à ses «1 000 caméras». La capitale va notamment multiplier les vidéopatrouilles, une façon de ratisser le terrain à l’avance, par l’image, pour ne pas déployer les effectifs à l’aveugle. L’ancien préfet de police de Paris, Michel Gaudin, avait beaucoup œuvré sur ce dossier.

    2013 sera donc le point d’orgue. Paris, qui boucle son projet. Toulouse, qui, marquée par l’affaire Merah, se convertit à la vidéoprotection. Sans oublier la ville socialiste de Grenoble, cité symbole depuis le discours en 2010 de Nicolas Sarkozy sur son combat contre la récidive.

    Il n’y a plus guère que Lille, dans les grandes villes de gauche, qui résiste encore à la déferlante des caméras de rue. L’an dernier, en plein accord avec Martine Aubry, l’adjoint au maire de la ville, chargé de la sécurité et de la prévention de la délinquance, Roger Vicot, avait déclaré: «Nous sommes très clairement hostiles à la vidéosurveillance dans l’espace public, tant d’un point de vue technique que philosophique.» Un discours qui avait surpris jusque dans son propre camp.

    Dans un rapport de 2009, l’Inspection générale de l’administration (IGA), avait conclu qu’en matière d’agression, là où, depuis 2000, ces actes avaient «grimpé de plus de 40 %, ils ont augmenté deux fois moins vite» dans les villes vidéoprotégées.

    Source : lefigaro.fr

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