PHILIPS présente sa nouvelle gamme U-Line composée d’écrans Ultra HD grandes tailles, jusqu’à 2,5 mètre de diagonale.
Étiquette : ultra HD
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SHARP a dévoilé ses nouveaux écrans Ultra HD à l’ISE 2015
Extrêmement fin, le moniteur professionnel PN-H701 (70″ / 177 cm), Ultra HD) est conçu pour s’installer dans les points de vente afin de délivrer toutes les applications de la signalisation numérique.L’écran PN-V551 (55″ / 138,8 cm) est quant à lui doté d’une technologie de pointe en matière de calibrage des couleurs qui donne accès à des réglages avancés tels que la correction de la linéarité du rendu des couleurs via une table de correspondance 1D et 3D (technologie LUT, look-Up Table). Grâce à ses bords de 3,5 mm, cette dalle est idéale pour composer une surface multi-écrans dont les composants peuvent bénéficier d’un véritable calibrage en usine.
source : Habitat&Technologies HS février 2015
Prochainement disponible sur www.eavs-groupe.fr
Retrouvez la gamme SHARP sur notre site
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GEFEN lance un extendeur 4K Ultra HD
Gefen a dévoilé son extendeur 4K Ultra HD sur une seule fibre qui offre des résolutions jusqu’à 4K (3840×2160 @ 30Hz) avec RS-232 et IR bi-directionnel en utilisant un câble de fibre optique à terminaison SC.
La société affirme que l’unité est efficace jusqu’à 1000 mètres pour les résolutions 4K et jusqu’à 2000 mètres en 1080p / 60 Full HD.L’installation est plug and play, nécessitant un seul brin de câble de fibre optique multi-mode pour connecter l’émetteur (source) vers le récepteur (écran).
L’utilisation de câbles de fibre optique fournit une protection EMI (interférence électromagnétique) pour les applications critiques.
Les boîtiers métalliques isolent davantage contre les bruits ambiants et le calibrage automatique en fonction de la longueur du câble est inclus.
Disponible exclusivement sur www.eavs-groupe.fr
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Vidéo : nouvelle série de téléviseurs Ultra HD UD20 de SHARP
Vidéo de présentation de la nouvelle gamme de téléviseurs Ultra HD de SHARP :
« Une qualité d’image Ultra HD exceptionnelle, certifiée THX 4K, un son Yamaha AudioEngine puissant et un cadre en aluminium brossé d’une extrême finesse : Voilà pourquoi la nouvelle série UD20 de TV Ultra HD Sharp offre une précision dont vous n’aviez même pas idée. »
Retrouvez les téléviseurs SHARP sur www.eavs-groupe.fr
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HD Progressive est maintenant disponible sur Projecta
HD Progressive est maintenant disponible sur Projecta
Les toiles d’écran HD Progressive sont maintenant disponibles dans le concept Projecta Tensioned Elpro, Tensioned Descender et HomeScreen Deluxe. Au fur et à mesure des avancées en matière de résolution de projection, la conservation des pixels est devenue beaucoup plus importante pour conserver la clarté de votre image. La formule chimique utilisée pour la ligne de toiles de projection HD Progressive a été conçue pour refléter et conserver parfaitement l’image projetée.
La chimie d’une toile HD Progressive a été formulée pour créer une toile sans variations microscopiques, faisant « disparaître » l’écran. Il en résulte une lumière brillante, des couleurs éclatantes et la meilleure toile pour une projection HD, 4K et Ultra HD. Les matériaux de l’écran HD Progressive vous procureront les meilleures fidélité des couleurs, uniformité de l’image et conservation des pixels qui soient.
Brochure HD Progressive de Projecta
Retrouvez nos écrans de projection et vidéoprojecteurs sur www.eavs-groupe.fr
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Une appli à 900€ pour filmer en 4K
Non vous ne rêvez pas, l’application de création vidéo que vous allez découvrir aujourd’hui vous coûtera bel et bien 899,99 € pour réaliser avec votre iPhone 5S / 6 et 6 Plus des vidéos au format 4K.
LE PRIX D’UN SMARTPHONE
Développée par i4Software, l’éditeur de l’excellent outil de création vidéo Vizzywig cette édition spéciale rebaptisée pour l’occasion Vizzywig 4K se place comme un outil professionnel de production.
Vous pourrez ainsi photographier, mais aussi et surtout filmer en UltraHD full 4K vos vidéos que vous pourrez aussitôt éditer en leur ajoutant des effets de transition 4K, des titrages déroulants, de la musique ou encore une bande-son avant de pouvoir les sauvegarder ou de les envoyer directement sur YouTube… Cela dit à ce prix, vous pouvez toujours vous offrir un smartphone Android comme le Sony Xperia Z2 qui possède cette fonctionnalité en natif !
Pour en savoir plus et pourquoi pas télécharger sur l’AppStore la dernière version de l’application Vizzywig 4K pour iPhone 5S et plus disposant de 32 Go de mémoire au minimum vendue au prix de 899,99 €, c’est par ICI.Retrouvez nos produits 4K sur www.eavs-groupe.fr
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Ce qu’il faut savoir sur Netflix
Comme prévu, c’est depuis cette nuit que Netflix est disponible chez nous. Les serveurs ont ouvert leurs portes à minuit, permettant aux clients de s’abonner dès 7,99 euros par mois. Avant de la décortiquer de manière détaillée, nous avons décidé de faire un premier point sur la fameuse offre de SVOD qui fait trembler ses concurrents français.
Alors qu’une conférence de presse sera organisée ce soir à 20h, l’offre de Netflix, le géant du streaming est dès à présent accessible en France. Pour rappel, la concurrence n’a pas attendu et s’est organisée ces derniers mois puisque Canal Play a récemment revu son offre, tandis qu’OCS s’est enfin décidé à arriver sur Freebox, bien que la question de la connexion au service OCS Go n’est toujours pas réglée. De son côté,Vidéofutur passe à la HD pour son offre La Box et Numéricable vient de se lancer dans l’arène avec avec LaBox Séries.
Netflix : combien ça coûte, et comment on s’inscrit ?
Quoi qu’il en soit, Netflix est là et il est possible de s’inscrire à partir de 7,99 euros par mois. Pour ce, prix, il faudra se contenter d’une « définition standard » (SD) sur un seul écran à la fois. Le second palier à 8,99 euros par mois vous ouvre les portes de la HD sur deux écrans en simultanée, tandis que pour profiter de quatre écrans qui peuvent aller jusqu’à la 4K Ultra HD il faudra débourser 11,99 euros par mois.
Ce sera donc plus cher qu’ailleurs, CanalPlay proposant par exemple une offre multi-écrans avec HD dès 7,99 euros, le montant passant à 9,99 euros uniquement si cela passe par la box d’un FAI (qu’il faut rémunérer). Dans tous les cas, le premier mois est gratuit, mais il faudra saisir votre numéro de carte bleue ou bien votre compte PayPal pour en profiter, un point que regretteront surement certains. Notez d’ailleurs que Netflix a décidé de cacher son catalogue aux non-inscrits, contrairement à ses concurrents français, il faudra donc être abonné pour y faire un tour. Un choix stratégique, mais regrettable.
Il faudra donc être prudent et bien penser à résilier votre offre durant le premier mois si vous ne souhaitez pas la conserver. Bien évidemment, l’offre est sans engagement et vous pouvez donc le faire à tout moment ou même passer sur une offre inférieure ou supérieure à tout moment. Du côté des clients proposés, ils sont plutôt nombreux comme nous l’avions récemment évoqué et la reprise de lecture d’une plateforme à l’autre est proposé. Netflix enfonce ici clairement la concurrence qui va sans doute devoir un peu activer et renforcer ses équipes. Pour les adeptes de Linux, sachez qu’il est possible d’utiliser Pipelight afin d’afficher le contenu Silverlight.
Quels débits sont proposés et est-ce que le HTML5 est supporté ?
Dans ses conditions d’utilisation, Netflix précise que « la disponibilité de la Haute Définition (HD) et de la Ultra Haute Définition (Ultra HD) dépend de votre FAI et des capacités de l’appareil. Les contenus ne sont pas tous disponibles en HD et Ultra HD ». Le service définit les paliers de qualité suivant : Faible (0,3 Go / heure), Moyen (0,7 Go / heure) et Élevé (3 Go / heure en HD et 7 Go / heure en Ultra HD).
Cela nous donne les débits suivants :
- Faible : 0,67 Mb/s
- Moyen : 1,56 Mb/s
- HD : 6,67 Mb/s
- Ultra HD : 15,56 Mb/s
Netflix monte donc beaucoup plus haut que Vidéofutur par exemple dont le dernier palier est à 4,5 Mb/s pour du 1080p. Ce dernier a par contre l’avantage de proposer de la HD à tous ses clients, sans supplément. Netflix ajoute que pour l’Ultra HD 4K, « une vitesse de connexion Internet stable d’au moins 25 Mbit/s », probablement afin de laisser une marge confortable. De plus, certains téléviseurs seulement peuvent en profiter. Si le votre est éligible, alors les contenus 4K Ultra HD seront indiqués comme tels.
Alors que le passage au HTML5 avait été annoncé l’année dernière, et est activé par défaut dans les options, force est de constater que ce n’est pas encore le cas pour tous les contenus, loin de là d’ailleurs. Pour les autres, cela passera par Silverlight de Microsoft qui permet de gérer les droits (DRM). C’est d’ailleurs la solution retenue par quasiment toutes les offres concurrentes.
Le lecteur aura aussi quelques spécificités appréciables comme l’accès direct aux autres épisodes, aux paramètres de langue et il sera aussi possible de personnaliser le look des sous-titres via différentes polices et couleurs. Notez que ce paramètre, comme les autres, sera différent pour chaque profil de votre compte. En effet, vous pouvez définir plusieurs utilisateurs et indiquer leur tranche d’âge afin de limiter les contenus visibles, une bonne idée qui devrait être reprise bientôt par CanalPlay.
Terminons par un regret : l’impossibilité d’accéder au contenu hors-ligne. Une fonctionnalité demandée depuis longtemps par les clients de Netflix qui n’est pas encore proposée alors que c’est le cas de plusieurs de ses concurrents français, mais pas de CanalPlay qui a néanmoins promis que c’était pour bientôt.
Quelle qualité pour quels contenus ? Un déficit d’information
Pour visionner un programme rien de plus simple : il suffit de cliquer dessus. Attention néanmoins, pour accéder aux informations détaillées et à la fiche d’un programme, il faudra passer sur sa vignette avec votre souris et cliquer sur son nom ou l’un des liens proposés. Les différentes saisons d’une série sont toutes regroupées au même endroit, ce qui est plutôt pratique, surtout que la lecture continue est proposée.
On regrette par contre qu’aucune indication ne soit donnée en ce qui concerne la qualité des contenus. Vous n’avez donc pas vraiment la main sur ce paramètre hors de l’option évoquée précédemment. Néanmoins, on aimerait savoir quels sont les contenus proposés en 4K, en HD ou uniquement en SD directement depuis la fiche. Dans le lecteur, vous pourrez autoriser la HD mais pas la forcer. Un paramètre qui ne sera bien entendu pas proposé pour les contenus SD.
Notez que, lors de nos essais, nous avons remarqué qu’une partie de la vidéo (généralement un peu plus de trois minutes) se mettait en cache très rapidement. En cas de coupure d’Internet, le programme en cours peut ainsi continuer durant ce laps de temps. Même sans coupure d’internet, la vidéo ne garde que cette petite avance.
La recherche et le partage social, nerf de la guerre ?
La différence majeure entre Netflix et ses concurrents vient de la personnalisation et de son fameux algorithme. En effet, une fois inscrit et le choix de votre offre confirmé, on vous posera quelques questions avant de vous demander d’indiquer au moins trois contenus que vous aimez parmi une liste. Bien entendu, vous pourrez en choisir plus. Cela permet au service de se faire une idée de vos goûts dès le départ afin de mettre en avant d’autres contenus que vous pourriez aimer dès la page d’accueil.
Une pratique que l’on ne retrouve encore nulle part ailleurs, les solutions de recommandations des services français étant pour le moment assez basiques. Ici, ce sera presque omniprésent. Vous pourrez aussi lier votre compte à votre profil Facebook afin d’afficher les contenus appréciés par vos amis. Une section qui sera constamment affichée, et que vous ne pourrez pas faire disparaître si vous n’en avez rien à faire. Dommage.
Tout reste néanmoins limité à Netflix au niveau de l’affichage de vos goûts. Cela signifie que rien ne sera publié sur journal. Netflix indique que « si vous choisissez de partager sur Netflix, vous acceptez de partager automatiquement avec vos amis Facebook ce que vous regardez, ainsi que d’autres activités ».
Vous pourrez renforcer l’indication de vos goûts de différentes manières, notamment via l’onglet « Personnaliser ». Vous pourrez ainsi indiquer vos préférences de catégories de contenus, noter des films que vous avez déjà vus. Cela permettra de créer une note potentielle pour chacun des contenus du catalogue afin de vous afficher en premier ceux que vous pourriez vouloir découvrir. Et force est de constater que c’est assez précis. Une note moyenne des autres utilisateurs sera aussi affichée si vous n’avez pas indiqué la vôtre. Si un élément n’est pas à votre goût, vous pouvez aussi le préciser afin de le faire disparaître et faire entrer ce critère en ligne de compte.
Bien entendu, on retrouve aussi des fonctionnalités plus basiques, mais pas forcément proposées ailleurs. Ainsi, en plus du système de notation par étoiles, vous pourrez donner votre avis sur chaque contenu, ou indiquer si un avis vous semble utile, inutile ou inapproprié. Vous pouvez le recommander sur Facebook ou l’ajouter à une liste de lecture pour le retrouver facilement plus tard, sur un appareil ou un autre.
Notez que Netflix se réserve le droit d’utiliser ces informations : « Netflix est libre d’utiliser les commentaires, les informations, les idées, les concepts, les évaluations ou les techniques, ou tout autre contenu inclus dans les communications que vous nous envoyez (« commentaires »), y compris vos réponses à des questionnaires ou vos publications sur le service Netflix, y compris le site Web et les interfaces utilisateurs de Netflix, dans le monde entier, sans limitation de durée, sans autres contrepartie, reconnaissance ou rémunération supplémentaires à votre égard pour quelque fin que ce soit ». Une situation qui n’a finalement rien d’exceptionnel et que l’on retrouve sur la plupart des sites/des offres permettant de noter des films et des séries.
Du côté du moteur de recherche, il sera plutôt réactif puisqu’il affichera des réponses et des suggestions au fur et à mesure que vous tapez du texte. Vous ne pourrez par contre pas changer l’ordre des résultats via un tri défini.
Un catalogue plutôt bien fourni, les enfants ne sont pas oubliés
Concernant le catalogue, contrairement à ce que l’on a pu lire sur Twitter hier soir et à ce que certains craignaient, cela nous semble pour le moment assez complet pour une offre de SVOD respectant la chronologie des médias. Ce matin, le Directeur Général de Canal+ précisait néanmoins que son offre était plus vaste avec 3 800 heures de contenus contre 2 850 heures pour son concurrent. Un point difficile à vérifier pour le moment.
Quoi qu’il en soit, l’appréciation d’un catalogue est une notion tout à fait personnelle, il est donc difficile de donner un avis tranché sur la question. Pour autant, les choix sont nombreux et variés. On retrouve aussi bien des films français qu’étrangers, de petites productions que de gros blockbusters. Par rapport à CanalPlay, il nous semble tout de même que l’on retrouve plus facilement certains titres mythiques à notre goût qui ne sont ni trop vieux ni vraiment récents comme le fameux H2G2, Robocop, la saga Batman « Dark Knight », Matrix, etc. On regrettera néanmoins l’absence de grands classiques du cinéma et de voir parfois certains films qui sont des suites apparaître de manière isolée comme pour Sex and the city 2.
Avec la recommandation il est bien plus facile de retrouver des éléments qui nous plaisent plutôt que de devoir fouiller des heures dans des nanars qui n’ont pas d’intérêt, pourtant bien présents sur le service. De nombreux filtres et systèmes de tri sont d’ailleurs proposés : note, date de sortie, catégorie d’âge, ordre alphabétique normal ou inversé, etc. Là aussi cela semble assez basique alors que c’est assez peu proposé ailleurs.
Bien entendu les séries ont une place de choix et l’on retrouvera aussi bien l’intégrale de Heroes ou Dexter que les sept premières saisons de Doctor Who ou les huit premières de How I Met Your Mother. On notera par contre l’absence de House of Cards, une série emblématique de l’offre de Netflix mais qui est proposée chez nous en exclusivité sur Canal+.
Les adeptes de mangas ne seront pas oubliés avec une offre d’animation japonaise assez complète, qui reprendra même les mythiques Dragon Ball Z (mais pas la série) et autres Saint Seiya que l’on ne retrouve même pas sur Jook Vidéo du groupe AB. Cela se limitera par contre à seulement 28 licences, il sera bien entendu possible de les regarder en japonais sous-titré en français. Il y a aussi des documentaires dont certains plutôt récents tels qu’Apocalypse qui est passé sur France 2 récemment, mais aucune offre de concert ou de spectacle, ce que certains regretteront sans doute.
Les enfants ne sont pas oubliés avec un univers Kids qui leur est dédié, et la possibilité de n’accéder qu’à celui-ci via leur profil, même si la solution d’une application spécifique de CanalPlay semble plus intéressante. Là encore les contenus sont triés par genre, mais aussi par personnage, ce qui est relativement pratique pour les plus jeunes qui pourront lancer un dessin animé de leur héros favori sans forcément savoir lire. Du côté des contenus disponibles, là aussi le principal semble présent, dont le catalogue de Disney. Notons par exemple Peter et Eliot le dragon, Toy Story,Cars 1 et 2, Les Daltons, Volt, Alice au Pays des merveilles, etc.
Netflix est lancé, mais ce n’est que le début d’une longue bataille
Reste maintenant à voir si les internautes français sont convaincus, les différents protagonistes proposant des essais gratuits, il est facile pour chacun de se faire une idée à moindres frais. Netflix a semble-t-il réussi son entrée en France puisqu’aucun souci majeur n’a été noté hier. Après les interventions sur France Inter et la couverture des médias dans la journée, notamment suite à l’annonce du partenariat avec Bouygues et l’arrivée de nouveaux concurrents comme LaBox Séries, c’est sans doute tout le petit monde de la SVOD qui va profiter de cette arrivée en fanfares.
CanalPlay arrivera-t-il à tirer son épingle du jeu ? Netflix arrivera-t-il à fidéliser ses clients au-delà du mois gratuit avec l’arrivée de nouveaux contenus ? Est-ce que tout cela va enfin inciter le gouvernement à pousser à un réel changement au niveau de la gestion de la chronologie des médias en France ? Tant de questions qui sont pour le moment sans réponse, mais qui vont sans doute animer le secteur pour encore quelques mois.
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Ultra HD : le label et le logo officiel
Deux ans après l’avènement des premiers téléviseurs dits 4K, un groupement d’intérêt officialise enfin un label et un logo Ultra HD.
Le logo s’est d’abord dévoilé la semaine dernière à l’IFA, pas encore sur des téléviseurs, mais dans les recoins des stands de certains fabricants. Puis l’association DigitalEurope l’a officialisé en fin de semaine dernière : le label Ultra HD.
Ce label et ce logo garantissent au consommateur une compatibilité optimale entre les sources (lecteurs multimédias) et les diffuseurs (téléviseurs, vidéo-projecteurs) qui l’arborent. Il assure également la pérennité des produits, alors que certains téléviseurs du marché sont nés obsolètes.
Le contrat de licence affiche plusieurs exigences, en termes de définition naturellement, mais aussi en matière d’entrées/sorties HDMI : au moins une doit être HDMI 2.0 et HDCP 2.2, pour assurer la transmission de flux Ultra HD protégés jusqu’à 60 i/s. Le label standardise en outre d’autres aspects, sur le plan de la colorimétrie notamment, qui permettent à toute la chaîne de production de maitriser le rendu des contenus.
Si le label Ultra HD est globalement similaire aux labels HDTV qu’on connait, il ne couvre malheureusement pas encore la diffusion de la télévision. Même s’il ne fait presque aucun doute que la télévision Ultra HD exploitera le DVB-T2 et le HEVC, les tests sont encore en cours et il n’y a aucune garantie qu’un téléviseur labellisé Ultra HD sera compatible.
Des produits existants sont déjà éligibles à ce label, certains le dépassent même largement, mais le logo dispensera quoi qu’il en soit les consommateurs d’éplucher les fiches techniques et de s’assurer que les téléviseurs qu’ils convoitent satisfassent certaines exigences, qui ne sont parfois même pas communiquées. Le logo est désormais à la disposition des fabricants, qui peuvent dès à présent l’apposer sur les téléviseurs éligibles
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10 idées reçues sur les écrans
On entend parfois des affirmations qui semblent des évidences : un écran mat est toujours mieux qu’un écran brillant, un taux de rafraîchissement plus élevé est important, un rétroéclairage par LED est plus flatteur que par LCD… mais que se cache-t-il réellement derrière ces sentences et reflètent-elles vraiment la réalité ?
Nos camarades de Tomshardware ont passé en revue une dizaine d’idées reçues sur les écrans (principalement sur des moniteurs PC destinés au Gaming)
Le temps de rémanence c’est importantQuand on envisage de s’acheter un PC, on pense surtout aux composants internes et à leurs performances. Ce faisant, il arrive que l’on néglige les périphériques, pourtant tout aussi essentiels au quotidien. Clavier, souris, écrans, ces éléments doivent aussi être choisis avec soin : d’eux dépendront l’agrément d’utilisation, la fatigue musculaire ou visuelle. Or, s’il est facile de comparer deux processeurs avec un benchmark, évaluer deux écrans est plus délicat. Dans les pages qui viennent, nous allons essayer de vous simplifier la tâche en passant en revue dix idées reçues sur les moniteurs. Première en lice : l’importance du temps de latence.
Dans les années 2000, le premier critère de choix d’un écran LCD était le temps de latence, c’est-à-dire le temps que mettent les pixels de l’écran pour changer de couleur d’une image à une autre. A l’époque, il pouvait atteindre 30 ms, ce qui se traduisait par des traînées gênantes derrière les objets en mouvement. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de trouver un écran dépassant 15 ms, la majorité étant donnée pour moins de 8 ms, ce qui ne pose presque plus de problèmes. Le temps de rémanence n’est donc plus un critère de premier plan. Les joueurs préféreront tout de même un écran très rapide (les meilleurs descendent à 2 ou 3 ms en pratique).
Un écran mat c’est mieux ? Pas toujours !Au commencement, les écrans LCD étaient mats. Puis les constructeurs s’entichèrent des écrans brillants plus design. Pendant quelques années, le brillant éclipsa le mat, au grand désarroi d’une partie des utilisateurs. Depuis, la roue a tourné de nouveau et la plupart des écrans PC sont redevenus mats. Mais le mat est vraiment mieux que le brillant ?
La critique principale faite aux écrans brillants est qu’ils génèrent plus de reflets, reflets qui gênent la visibilité des contenus affichés. C’est une réalité, mais il faut relativiser son importance. Ce phénomène est surtout gênant sur les écrans de PC portables, lorsque le visage de l’utilisateur et une source lumineuse (plafonnier, soleil) se trouvent alignés. Sur un moniteur de bureau, vertical, les reflets sont bien moindres. Et si l’on soigne son installation pour éviter qu’une source lumineuse se reflète directement dans l’écran, on peut préférer les dalles brillantes : l’absence de traitement antireflet augmente naturellement le contraste.
Faut-il un écran IPS pour afficher des couleurs justes ? Non.Si vous cherchez un écran pour faire des travaux sensibles à la couleur, vous avez sans doute lu ce conseil : “prends un écran IPS”. Toutefois, il ne faut pas croire que les autres technologies de dalles soient intrinsèquement incapables d’afficher des couleurs justes. C’est absolument faux ! Mais les dalles IPS furent les premières adaptées aux photographes et graphistes et gardent cet avantage historique.
Il est également vrai que les moniteurs TN sont moins adaptés, à cause de leurs faibles angles de vision et d’un encodage sur 6 bits seulement. Ainsi, les couleurs ne sont justes que vues parfaitement de face ; pire sur les grandes diagonales, on ne voit pas exactement la même teinte selon qu’on regarde au centre de l’écran ou sur les bords. Si les TN restent à éviter, les autres dalles aux angles de vision ouverts (VA, PLS, PSA, etc.) peuvent être de bons choix.
L’éclairage bleu est mauvais pour les yeuxAssez récemment, on a attribué aux écrans un tort nouveau : ils seraient mauvais pour les yeux à cause de leur lumière bleue. Le raisonnement est le suivant : la lumière émise par les écrans contient une plus grande part de bleu que la lumière naturelle. Comme, on passe de plus en plus de temps les yeux devant un écran, on subit une exposition proportionnellement plus forte à la lumière bleue. Or cette lumière bleue est la plus énergétique. Les cellules rétiniennes sont donc soumises à un surplus de stress, qui pourrait accélérer leur vieillissement. Il n’y a pour le moment aucune preuve solide de cet effet chez l’homme, ni même chez le singe. Mais cela n’a pas empêché les constructeurs de s’emparer de l’argument.
Faut-il par précaution acheter un écran doté d’un système antilumière bleue ? Non. D’une part parce que le danger n’est pas avéré. D’autre part, parce que faute de test indépendant, l’efficacité de ces systèmes est peut-être totalement nulle. Enfin, parce qu’on peut limiter soi-même la quantité de lumière bleue émise par son écran, simplement en baissant sa température de couleur manuellement (comme illustré ci-contre par Eizo). Plutôt que de rester bloqué sur la température de 6500 K héritée d’un choix de standardisation dans l’industrie télévisuelle, on peut tout à fait opter pour une température plus “chaude”, plus jaune, et donc moins bleue.
Un écran tactile est-il forcément brillant ? Non.Depuis l’iPhone, la mode est aux écrans tactiles protégés par une dalle de verre : iPhone mais aussi iPad et la quasi-totalité des smartphones et tablettes concurrents utilisent cette conception. Les PC ont résisté longtemps à la mode, mais depuis Windows 8, Microsoft aussi bien qu’Intel ont poussé les constructeurs à employer des écrans tactiles sous verre. Or, qui dit dalle de verre, dit écran brillant. Mais n’y a-t-il pas moyen de créer des écrans tactiles mats ?
Si bien sûr ! D’une part, on peut recourir à des technologies tactiles différentes : écrans à capteurs infrarouges, écrans résistifs, etc. Même sur les écrans capacitifs, la capacité à détecter le toucher d’un doigt n’est pas liée à la présence d’une dalle en verre. Et même s’ils sont beaucoup moins répandus que leurs homologues brillants, les écrans tactiles mats existent (ci-contre le Lenovo M93z) ! Toutefois, comme nous l’avons dit précédemment, une dalle brillante n’est pas nécessairement un défaut, tout dépend de l’environnement de travail.
L’OLED vaut-il le coup ? Oui.Depuis des temps immémoriaux… non pas tout à fait. Depuis une vingtaine d’années, une technologie d’affichage promet monts et merveilles : les diodes organiques luminescentes, autrement dit les OLED. Malheureusement, depuis une vingtaine d’années, ces promesses sont restées en l’air, aucun constructeur ne parvenant à résoudre les défis posés par la production à grande échelle des composés OLED. Heureusement, depuis l’année dernière les frères ennemis coréens Samsung et LG ont lancé la commercialisation de leurs premiers téléviseurs OLED. Malgré leurs prix élitistes, ces produits ont permis de vérifier sur pièce si l’OLED tenait bien toutes les promesses qu’il nous a faites depuis si longtemps.
En un mot : oui. Temps de réponse instantané, angles de vision totaux, contraste infini, uniformité parfaite… les OLED corrigent tous les défauts des écrans LCD et offrent une qualité d’image presque sans défaut. Ne reste plus qu’à patienter jusqu’à ce que les prix rejoignent des niveaux raisonnables. Mais nous ne sommes plus à quelques années près…
Le taux de rafraîchissement à 75 Hz c’est mieux ? Non. Et à 144 Hz ?Lorsque les écrans étaient encore à tubes cathodiques, une des caractéristiques les plus importantes était la fréquence du balayage. A 50 ou 60 Hz, on voyait flou, il fallait investir dans un écran à 75 Hz au moins pour être sûr de voir une image stable, sans scintillement. Sur les écrans LCD, ce raisonnement est inapplicable puisqu’il n’y a plus de balayage progressif des pixels de haut en bas et de gauche à droite, mais un rafraîchissement simultané de tous les pixels. Cette subtilité technique a cependant échappé à bon nombre de consommateurs qui, gardant leurs vieux réflexes, règlent toujours leurs écrans LCD à 75 Hz plutôt qu’à 60 Hz.
L’évolution technologique ne manque toutefois pas d’humour puisque la fréquence de rafraîchissement est redevenue ces dernières années, un critère d’achat. Vers 2008, sous l’impulsion de Nvidia qui promouvait sa 3D Vision, les constructeurs ont commencé à sortir des écrans à 120 Hz. Plus récemment, on a vu apparaître des écrans à 144 Hz. Inutiles ? Non, car les dalles capables de tenir des fréquences de rafraîchissement aussi rapides sont aussi celles offrant le temps de latence le plus faible. En attendant les moniteurs OLED, les LCD à 144 Hz sont bien le meilleur choix pour qui recherche la fluidité d’affichage, dans les jeux ou dans les films.
Le LED c’est mieux que le LCD ? Non.Mettre la technologie compréhensible au plus grand nombre est une tâche ardue, dans laquelle les journalistes que nous sommes ne sont pas toujours aidés par les constructeurs et revendeurs. Ces derniers se plaisent parfois à semer la confusion dans l’esprit du consommateur. Ainsi n’est-il pas rare d’entendre dire que tel ou tel écran est « un LED », intrinsèquement meilleur qu’un « LCD ». Permettez-nous de saisir notre bâton de pèlerin pour rétablir la vérité sur ce point : les écrans LED sont aussi des écrans LCD !
Les LED en question sont en effet la source lumineuse qui éclaire en transparence la couche de cristaux liquides sur laquelle est formée l’image. Les écrans LED sont donc des LCD à LED, par opposition aux LCD « CCFL », qui utilisent comme rétroéclairage des tubes fluorescents. Les LED ont de nombreux avantages, comme un encombrement réduit et un allumage instantané. Avec le temps, plusieurs générations de LED sont apparues : RGB LED, W-LED, GB-LED, etc. Mais fondamentalement, l’écran reste un LCD.
L’input lag, c’est grave docteur ?L’input lag, ou retard à l’entrée, n’est pas une maladie grave. Elle ne concerne qu’une minorité de joueurs, adeptes des FPS multijoueurs en ligne et très exigeants. L’input lag est le temps supplémentaire mis par les écrans LCD à afficher réellement une image par rapport à un écran CRT. Il est dû aux multiples traitements que les écrans LCD appliquent à l’image et peut atteindre ou dépasser, dans les cas les plus sérieux, 32 ms. Compte tenu d’une fréquence d’affichage de 60 Hz, 32 ms sont l’équivalent de 2 images de retard. Autrement dit, le joueur sur l’écran LCD verra l’action se dérouler avec 2 images de retard par rapport au joueur sur l’écran CRT. Pour la majorité ce n’est pas un souci. Pour une minorité, c’est inadmissible. Ceux-là devront se tourner vers les écrans offrant un input lag minimal, de moins de 16 ms (soit moins d’une image d’écart). Par une heureuse coïncidence, les écrans pour joueurs (faible temps de latence des pixels, rafraîchissement à 144 Hz) sont ceux sur lesquels l’input lag est le plus réduit.
Un écran 4K/Ultra HD, c’est forcément mieuxImpossible de parler d’écrans en 2014 sans aborder l’Ultra HD. C’est le mot clé de l’année, la nouveauté sur laquelle se battent les marques. Mais faut-il vraiment faire de l’Ultra HD un critère de choix ? Sur un écran de bureau de petite diagonale (24 ou 28″), l’Ultra HD n’a pas vraiment d’intérêt. Utilisé en définition native (3840 x 2160 pixels), un tel écran réduit beaucoup trop les éléments de l’interface graphique. Pour leur redonner une taille confortable, il faut recourir à une mise à l’échelle de l’interface du système d’exploitation ou des applications. Sous Windows cette mise à l’échelle n’est pas très bien gérée (on peut se retrouver avec des boîtes de dialogue pixelisées, des textes trop gros pour leur bouton, ou des menus non mis à l’échelle, selon l’application). Sous Mac OS c’est mieux mais on n’a que le choix d’un agrandissement x2, ce qui ramène l’écran en Full HD. Certes on conserve la finesse d’affichage due aux pixels très petits, mais on perd la surface d’affichage supérieure.
L’Ultra HD devient visuellement utilisable et intéressante à partir d’une diagonale de 32″. Reste encore le problème de la surcharge que ces pixels plus nombreux font peser sur la carte graphique. Pour jouer en Ultra HD, une configuration bi-GPU est plus que conseillée !
source : Tomshardware
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La Coupe du Monde en 8K et à 360°
Si vous vous estimiez avoir fait partie des rares chanceux à avoir pu apprécier certains matches de la Coupe du Monde de football en 4k, sachez que la chaîne japonaise NHK avait quelques longueurs d’avance. Elle a filmé les matches en 8k et la finale à 360° avec un système révolutionnaire.
En tout, ce sont donc pas moins de neuf matches qui ont été immortalisés en 8K Super Hi-Vision (7 680 x 4320 pixels) à l’aide de trois caméras 8K Ikegami, deux objectifs Canon 10x, un objectif Fujinon 11x et une caméra Sony F65 pour les prises de vue larges. Deux caméras 4K FOR-A FT1 se sont employées sur les ralentis – jusqu’à 900 images/sec -. La partie audio n’a pas été délaissée puisque captée sur 22 canaux et les sorties en HD-SDI.
Pour acheminer le flux jusqu’au Japon, c’est un circuit dédié qui fut mis en place.
Un dispositif exceptionnel pour un résultat en apothéose lors de la finale, avec le système Ultra HD OmniCam mis au point par le « Fraunhofer Heinrich Hertz Institute » de Berlin. L’engin de 15 kg peut filmer à 180° ou 360° en panoramique avec une définition affolante de 2 000 x 10 000 pixels ! Le tout offre une vidéo haute qualité sans parallaxe. Impressionnant !
À noter, si vous souhaitez vous rendre compte de ce rendu exceptionnel, il vous faudra vous rendre au Musée de la Coupe du Monde de football qui ouvrira à Zurich, en Suisse, au début de l’année 2016.
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