Auteur/autrice : Alban

  • Technologie Micro LED : le futur de la télévision ?

    Technologie Micro LED : le futur de la télévision ?

    Technologie Micro LED - le futur de la télévision

    Samsung présente actuellement au CES de Las Vegas 2018 un écran géant de 146″ qui cristallise toutes les attentions. Cela équivaut à 3m70 de diagonale. Ce n’est ni un écran LCD, ni un OLED, et encore moins de la vidéoprojection. Samsung The Wall est un écran modulaire constitué de Micro LED.

     

    Ecran modulaire et Micro LED

    C’est plutôt compliqué de déplacer un écran plat de 146″ de diagonale. Dans ce domaine, on fait habituellement appel aux murs d’images. Ces derniers sont constitués de plusieurs écrans plats aux bords les plus fins possibles.

    Cependant, même avec les meilleurs modèles, la jointure entre deux écrans d’un mur d’images reste visible. Et puis ces écrans mesurent habituellement entre 40 et 60″ de diagonale. Cela contraint forcément les dimensions finales dans des multiples de ces tailles.

    Avec The Wall, Samsung introduit le concept du mur d’images sans bord ni jointure. Lorsque les écrans sont associés, cela constitue une immense image qui paraît être d’un seul tenant.

    La technologie utilisée est la Micro LED. Contrairement à un écran LED dont ces dernières sont éclairées par en-dessous ou par l’arrière, la Micro LED genère sa propre lumière. Chaque pixel est donc indépendant. Il peut être éteint pour reproduire un noir absolu, comme sait le faire l’OLED.

    Sauf qu’ici, nous sommes face à des modules de 13 x 13 centimètres de côté. On peut associer des dizaines de modules entre eux pour constituer un écran selon ses besoins. Cela offre bien plus de précision qu’avec des écrans de 40 ou 60″.

    Le résultat serait très proche de l’OLED, avec un excellent angle de vision et un espace colorimétrique remarquable.

    Sony propose une solution à peu près identique nommé Crystal LED Display System, ou CLEDIS, présenté au CES 2017. Les modules mesurent cette fois 40 x 46 cm, ce qui laisse un petit peu moins de latitude. On peut associer jusqu’à 72 modules CLEDIS ensemble.

     

    Le futur de la télévision ?

    Samsung positionne pour l’instant ce produit comme un concurrent de l’OLED, avec des avantages tout à fait intéressants. N’oublions pas que toutes les dalles OLED du marché sont exclusivement fabriquées par LG, le grand concurrent de Samsung.

    La Micro LED permet de constituer son écran sur mesure, à 13 centimètre de largeur ou de hauteur près. On peut aussi partir sur un petit écran, que l’on complètera petit à petit selon ses possibilités. Et puis à l’époque des écrans de 75 ou 85″ difficiles à transporter et à installer, on imagine aisément qu’il est bien plus simple d’assembler des petits modules, pour réaliser des écrans 4 fois plus grands, et plus encore.

    Samsung The Wall Micro LED 146

    Son excellente qualité d’image grâce à son contraste infini pourrait même faire disparaître les vidéoprojecteurs. Là aussi, il sera toujours plus simple d’assembler des modules Micro LED que d’installer un grand écran de projection et son projecteur associé, avec toutes les contraintes que cela peut amener.

    On peut même imaginer à terme que cette technologie supplante les murs d’images professionnels, les écrans plats pour l’affichage dynamique, et pourquoi pas les très grands écrans de projection ? Samsung est déjà en train d’installer des écrans de ce type dans des salles de cinéma en Corée du Sud, en Thaïlande et bientôt à Zurich. Avec une luminosité de 500 nits, ils sont 10 fois plus lumineux qu’un écran de cinéma traditionnel et permettent ainsi de reproduire pour la première fois le HDR dans les salles obscures !

    Pour en savoir plus sur les nits, lisez notre dossier Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition

    Samsung Cinema LED

  • Distribuez 8 sources Ultra HD 4K vers 8 écrans avec la dernière matrice Gefen

    Distribuez 8 sources Ultra HD 4K vers 8 écrans avec la dernière matrice Gefen

    Distribuez 8 sources Ultra HD 4K vers 8 écrans avec la dernière matrice Gefen

    Les sources audio/vidéo actuelles font la part belle à l’Ultra HD ou à la 4K. Que ce soit l’affichage dynamique, la sortie vidéo d’un PC, un lecteur UHD Blu-ray ou un lecteur multimédia, les pixels sont là par millions. Lorsque l’on veut les distribuer, il serait dommage de les faire passer à travers un entonnoir.

     

    Le matriçage en 4K

    La 4K et l’Ultra HD, ce n’est pas seulement une question de résolution. Il y a aussi la fréquence, qui peut monter à 60 Hz ou l’espace colorimétrique, qui peut ne pas être compressé (4:4:4). Il faut compter aussi sur la présence du HDR. A ce sujet, nous vous invitons à (re)lire notre dossier spécial Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition.

    Quand on a des sources qui utilisent toutes les possibilités de l’ultra haute définition, il est normal d’en conserver la qualité de bout en bout. Si ces même sources doivent être distribuées vers différents afficheurs, il n’y a pas de raison d’introduire la moindre perte.

    C’est pour cette raison que toute bonne distribution doit passer à travers une matrice totalement transparente. Si on lui donne en entrée de l’Ultra HD à 60 Hz, en 4:4:4 et avec du HDR, tous les écrans en sortie doivent recevoir un signal identique.

    Gefen EXT-UHD600A-88 connexions

     

    Une matrice HDMI dans la gamme Gefen 600 MHz

    Gefen classe tous ses produits compatibles 4K/UHD à 18 Gbps dans la gamme 600 MHz. Cela correspond à la bande passante nécessaire pour laisser transiter les signaux complets correspondants à la norme HDMI 2.0.

    La matrice EXT-UHD600A-88 est donc un modèle 8 entrées, 8 sorties, toutes en HDMI. Elles acceptent les signaux protégés par du HDCP 2.2 et 1.4. En plus des très hautes résolutions, le WUXGA et la 3D sont supportés.

    L’audio n’est pas en reste avec le support total de tous les formats audio multicanaux. Même les derniers Dolby Atmos et DTS:X transiteront sans aucune altération. Pour ceux qui ont besoin de récupérer le signal audio en sortie de la matrice, un de-embedder est prévu en face de chaque sortie. Très généreuses, elles sont au nombre de trois à chaque fois : en analogique, en numérique optique et en numérique coaxial.

    Le pilotage peut s’effectuer avec la télécommande infrarouge fourni. Dans le cadre d’une intégration dans un système géré par un automate, on utilisera plutôt les ports Ethernet ou RS232.

     

    En bref, Gefen propose l’une des seules matrices 8×8 totalement respectueuses du format HDMI 2.0 de bout en bout. Pour transmettre le signal en sortie vers les différents écrans, on pourra l’associer par exemple aux extenders Gefen optiques (lire aussi Un extender HDMI Gefen sur fibre optique pour de la 4K HDR non compressée).

    Plus d’infos : Gefen

    Gefen EXT-UHD600A-88 schema

  • Kindermann SpeechPoint : des pupitres modernes et motorisés

    Kindermann SpeechPoint : des pupitres modernes et motorisés

    Kindermann SpeechPoint pupitres modernes et motorisés

    Le pupitre est un élément essentiel d’une salle de conférence ou d’une très grande salle de réunion. Il y en a des pratiques, et des moins pratiques. Des jolis, et des moins jolis. Kindermann a décidé de mettre tout le monde d’accord avec un pupitre très bien pensé, présentant un design moderne.

     

    Pourquoi installer un pupitre ?

    Un ordinateur posé sur un coin de table au bord de l’estrade n’est pas une solution qui va renvoyer une image professionnelle de votre événement ou de votre entreprise. A ce titre, le pupitre est donc un élément mobilier à ne pas négliger.

    Il permet à l’intervenant d’avoir à sa disposition, devant lui, un écran de suivi de sa présentation plus ou moins visible de l’auditoire. S’il disparaît complètement, c’est encore mieux. Le public peut alors se concentrer sur la personne et l’écran géant.

    Pour se faire encore plus discret, le pupitre pourra être choisi dans une couleur qui correspond à l’environnement. Ça tombe bien puisque Kindermann propose le pupitre SpeechPoint dans quatorze finitions, du blanc au noir en passant par différents placages bois.

    Kindermann SpeechPoint inside

     

    Un pupitre aux fonctionnalités complètes

    Toujours du côté auditoire, le pupitre peut être complété par un support à l’avant pour le logo de la société ou le nom de l’intervenant. Un éclairage LED en option peut, si on le désire, mettre en valeur le pupitre.

    L’utilisateur aura de son côté à disposition une grande zone devant lui, avec un angle à 20°. Invisible pour pouvoir poser toutes ses affaires, même de façon désordonnée, elle est disponible en deux versions : soit avec un repose-mains en cuir, soit avec une tablette tactile Wacom. Dans les deux cas, un ordinateur portable pourra être posé sur la tablette rétractable. Deux compartiments fermant à clefs peuvent aussi recevoir un PC à demeure ou tout autre élément nécessaire. Une gestion intelligente du câblage est prévue dans ces compartiments.

    Enfin, la cerise sur le gâteau, c’est la motorisation intégrée qui permet de déployer le pupitre de 30 cm. Sa hauteur sera donc comprise entre 107 et 137 cm. C’est idéal pour l’adapter à la taille des intervenants, afin qu’ils restent toujours bien visibles du public.

     

    En résumé, Kindermann propose l’un des pupitres les plus modernes du marché. Que ce soit la tablette Wacom, la gestion du câblage, les emplacements pour des appareils, ou bien sûr la motorisation, c’est le pupitre que l’on a envie d’utiliser lors de toute présentation !

    Plus d’infos : Kindermann 

    Kindermann SpeechPoint side

  • Un incroyable projecteur laser Christie pour les salles de cinéma 4K

    Un incroyable projecteur laser Christie pour les salles de cinéma 4K

    Un incroyable projecteur laser Christie pour les salles de cinéma 4K

    Christie a dévoilé en toute fin d’année 2017 un nouveau projecteur destinés aux salles de cinéma. Les vraies, avec un écran immense, pas celles que l’on peut trouver dans les sous-sols des plus chanceux d’entre nous. Il se satisfera globalement de n’importe quelle situation où il doit envoyer une très très grande image.

     

    Une source laser RGB

    Le Christie CP4325-RGB est un tri-DLP qui embarque une source lumineuse laser Christie RealLaser™ RGB. Elle développe jusqu’à 23.000 lumens avec une durée de vie de 30.000 heures. Cette forte luminosité permet de générer des pics lumineux équivalents au HDR (lire aussi notre dossier Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition) sur de très grandes surfaces de projection.

    Sa résolution est la 4K (4096×2160) à 48 images par seconde. Il sait aussi faire de la 2K à 120 ips. Après future mise à jour, il sera capable de gérer sans problème la 4K à 120 ips. Son contraste peut monter jusqu’à 6000:1. Au final, ses caractéristiques hors normes lui permettent de couvrir plus de 90% de l’espace colorimétrique Rec. 2020 (4K & HDR).

    Christie CP4325 side

     

    Une collection d’optiques sur mesure

    Ce projecteur peut être associé à l’une des huit optiques disponibles en option afin d’obtenir la meilleure correspondance entre recul et dimension de l’écran. Toutes les optiques sont scellées pour être à l’abri de toute poussière ou saleté. Cela ne peut que faire baisser les coûts de maintenance.

    Compatible DCI, la norme vidéo sécurisée du cinéma, on trouve également une connectique classique avec monitoring en VGA ou DVI. Deux entrées HDMI 1.4 permettent de relier des sources temporaires.

    Dolby IMS3000

    L’électronique sous forme de cartes enfichables permet l’intégration aux autres fonctionnalités techniques de la salle. On peut par exemple installer les cartes Dolby et GDC pour le stockage des films. La carte Dolby offre en plus directement le décodage audio jusqu’au Dolby Atmos.

    Christie a rendu ce produit rétro compatible avec les optiques et accessoires des gammes précédentes. C’est le cas du piédestal, qui sera forcément nécessaire pour soutenir les 130 kg de la bête.

     

    Ce projecteur dédié avant tout aux salles obscures pourra tourner 8 ans sans maintenance grâce à l’énorme durée de vie de sa source laser. Et il est capable de remplir des toiles jusqu’à 21,3 mètres de base. Le Christie CP4325-RGB est le projecteur de tous les superlatifs !

    Plus d’infos : Christie

    Christie CP4325 back

  • Construisez vos extenders Lightware sur mesure avec le MODEX Builder

    Construisez vos extenders Lightware sur mesure avec le MODEX Builder

    Construisez vos extenders Lightware sur mesure avec le MODEX Builder

    Les extenders audio/vidéo Lightware MODEX permettent d’étendre le signal, l’Ethernet et le contrôle à travers une fibre optique. Plutôt que de proposer des dizaines de boîtiers différents reprenant toutes les combinaisons possibles, Lightware a décidé de proposer la gamme MODEX au format modulaire.

     

    Transmission sur fibre optique

    Ici, pas de HDBaseT et encore moins de solution propriétaire : entre l’émetteur et le récepteur, c’est forcément une fibre optique que l’on utilisera. Comme les produits sont configurables selon ses besoins, Lightware propose près d’une vingtaine de cartes différentes avec connecteur optique, en singlemode ou en multimode. LC, ST, SC, OpticalCON, HICON, Expanded Beam, etc. il devrait y avoir le connecteur qui correspond à des fibres déjà installées ou bien à celles que vous avez l’habitude d’utiliser.

    Il faut également savoir que ces extenders ne s’utilisent pas obligatoirement en point à point. En effet, entre l’émetteur et le récepteur, il est possible de passer à travers une matrice Lightware 25G Hybrid équipée de cartes optiques.

    La première étape de configuration sera donc le choix du connecteur optique. Cette première carte est accompagnée du connecteur d’alimentation. Il y en a encore trois autres à choisir.

    lightware modex builder

     

    Le configurateur MODEX Builder

    Heureusement, Lightware a tout prévu sur son site web avec un configurateur complet : le MODEX Builder. Il vous permet de choisir chaque carte, pour l’émetteur puis pour le récepteur, ou les deux à la fois. A la fin, un numéro de commande à transmettre indiquera précisément à Lightware comment construire vos extenders.

    La partie droite du boîtier accueille le module vidéo. Le HDMI, le DVI, le DisplayPort et le SDI (3G) sont couverts, avec plus ou moins d’entrées/sorties possibles.

    La partie centrale peut recevoir un ou deux modules d’interface. Ils concernent le contrôle avec de l’IP, du RS232/RS422 et de l’infrarouge. Certains sont combinés sur une même carte. Enfin, il y a également des cartes d’entrées/sorties audio analogiques et numériques, jusqu’au 24 bits/96kHz.

    Comme on peut transmettre aussi bien des sources vidéos traditionnelles que l’image d’un PC, la transmission du KVM est incluse sur chaque boîtier (1 port USB sur l’émetteur, 2 ports sur le récepteur). On trouve aussi en façade des touches de navigation et un petit afficheur, bien utiles pour des commandes locales. Mais relié en Ethernet au réseau, on pourra tout aussi bien prendre la main sur les boîtiers MODEX depuis un PC distant.

     

    Ces extenders hautement personnalisables pourront être utilisés dans tous types d’environnement, du résidentiel au broadcast. Utilisés en point à point ou à travers une matrice, la connectique optique leur offre des longueurs de câbles virtuellement sans limite. En somme, les Lightware MODEX représentent la Rolls de l’extender !

    Plus d’infos : MODEX Builder

    lightware MODEX

  • Comment sonoriser vos espaces avec style grâce aux enceintes Audipack

    Comment sonoriser vos espaces avec style grâce aux enceintes Audipack

    Comment sonoriser vos espaces avec style grâce aux enceintes Audipack

    Comme nous l’avons vu récemment, Audipack est capable de compléter ses nombreuses gammes de supports pour écrans et projecteurs par des éléments audio (lire aussi Ajoutez facilement du son à un moniteur vidéo avec les nouvelles barres slim Audipack). Lorsque le son n’a pas besoin de venir du même endroit que l’image, Audipack propose deux alternatives très intéressantes.

     

    LSS-UFO : la suspension sonore à 360°

    La référence LSS-UFO correspond à un ensemble de quatre enceintes fixées entre elles qui ressemble au final à une suspension. C’est d’ailleurs ainsi qu’il faut la fixer. Des câbles métalliques pouvant mesure jusqu’à 4 mètres sont même livrés avec. Les possibilités d’installation sont donc assez larges, que ce soit au-dessus d’une table aie réunion, d’un comptoir ou très haut sous une belle hauteur sous plafond.

    Audipack conseille de les associer à de l’éclairage pour renforcer l’intégration. Si bien que personne ne fera attention à leur fonction première. Rayonnant sur quatre côté, la couverture sonore est assez large pour de grands espaces. Rien n’empêche ensuite de les multiplier. Notez qu’elle mesure 706 mm de côté.

    Chaque module accepte 30 Watts d’amplification, pour couvrir de 70 à 20.000 Hz. Il est également possible de les passer en amplification 100 Volts, idéal pour les chaîner ou pour les grandes distances. Audipack propose par ailleurs un mini amplificateur 2×15 Watts RMS idéal pour cette application.

    audipack LSS-UFO

     

    LSS-Boomerang : dans les angles ou autour des colonnes

    La seconde référence, la LSS-Boomerang, est finalement la moitié d’une LSS-UFO. Ses deux éléments solidaires montés à 90° doivent s’installer autour d’un angle. Où le trouver ? Entre deux murs ou tout naturellement sur un poteau.

    Il est possible de les multiplier les unes au-dessus des autres, ou encore d’en installer une de chaque côté du poteau pour reconstituer l’équivalent d’une LSS-UFO. Contrairement à cette dernière qui nécessite 4 canaux d’amplification, la LSS-Boomerang se contentera logiquement de 2 canaux. Elle mesure 566 mm de côté.

     

    Les deux modèles sont disponibles en noir ou en blanc. Les idées d’intégrations de ces formats originaux devraient fuser. Voilà encore le type de produit qui va plaire aux architectes et aux décorateurs pour sonoriser avec style tous types d’environnements.

    Plus d’infos : Audipack

  • [Installation] Du multiroom audio haut de gamme entièrement en Niles et Sunfire

    [Installation] Du multiroom audio haut de gamme entièrement en Niles et Sunfire

    Du multiroom audio haut de gamme entièrement en Niles et Sunfire

    Nous poursuivons notre semaine spéciale installations avec cette très belle résidence mexicaine. L’installation a été réalisée par Inteliksa, intégrateur situé dans le même pays. Cette fois-ci, pas d’écran géant dans chaque pièce de la maison, et encore moins de distribution vidéo Ultra HD. Ici, c’est la musique omniprésente qui est la priorité.

     

    Association Niles-Sunfire

    Alors bien sûr, on trouve tout de même une pièce vidéo. C’est la partie audio qui nous intéresse plus particulièrement. Les voies avant ont été confiées à trois enceintes de plafond Niles CM7PR. Elles sont composées d’un woofer de 21 centimètres et d’un tweeter sur support pivotant. C’est ce dernier qui leur permet d’être installées au plafond tout en visant les auditeurs assis dans le canapé. Les voies arrières sont reproduites par des Niles MP6R, des modèles deux voies encastrés dans les murs.

    niles sunfire 4

    Pour les compléter, l’installateur a continué à piocher dans le catalogue Core Brands et s’est dirigé vers les caissons de basse Sunfire. Deux modèles HRS ont donc été ajoutés. Le résultat est un son totalement cohérent et immersif, littéralement à 360°. Niles + Sunfire, une association sur laquelle on peut compter !

    niles sunfire 5

     

    Du Niles dans toutes les pièces

    Le client souhaitait avoir de la musique dans toute la maison, mais sans gâcher la décoration. De multiples paires d’enceintes Niles ont donc été disséminées dans les plafonds de toutes les pièces. On en trouve aussi bien dans la cuisine que dans les chambres.

    niles sunfire 3

    La distribution est centralisée. Si bien que l’on peut écouter ce que l’on veut n’importe où, sans qu’aucun appareil électrique ne soit visible. Seules les discrètes grilles des enceintes viennent trahir la provenance de la musique. Et encore, si on y prête attention.

    niles sunfire 2

    Enfin, l’intégrateur a ajouté un conditionneur de courant afin de préserver la durée de vie des amplificateurs. Cela permet principalement de les protéger contre les sur-tensions ou les sous-tensions. Si ce type de produit souvent indispensable vous intéresse pour vos projets, n’oubliez pas de consulter la gamme Furman, encore une marque du groupe Core Brands !

    Plus d’infos : Electronic House

  • [Installation] Le centre de collaboration Boeing repose sur une distribution audio/vidéo Lightware

    [Installation] Le centre de collaboration Boeing repose sur une distribution audio/vidéo Lightware

    Le centre de collaboration Boeing repose sur une distribution audio/vidéo Lightware

    Nous poursuivons cette semaine spéciale installations avec le centre de collaboration de Boeing. Il se situe aux Etats-Unis bien sûr, dans l’état de Virginie, à Arlington pour être précis. C’est un lieu de 750 m2 situé au sein de plus de 27.000 m2 de bureaux de l’avionneur.

     

    Intégration : un travail d’orfèvre

    Le paquet a été mis sur les nouvelles technologies audiovisuelles. Le but était aussi bien d’étonner le visiteur que de mettre à sa disposition des outils modernes de collaboration.

    Cela débute dès l’accueil avec un mur de verre qui recouvre des écrans tactiles. Ils fonctionnent en infrarouge, mais la mise en place a dû être réalisée au millimètre. En effet, ceci était nécessaire afin que les fonctionnalités tactiles soient effectives à travers le verre.

    boeing collaboration center lightware 2

    L’espace collaboratif à proprement parler se divise en plusieurs zones. Il y a tout d’abord des écrans Sharp tactiles de 90″ (lire aussi Que faire avec un grand écran 90″ ?). Ensuite, on trouve des tables interactives constituées d’écrans 42″ multi touch avec reconnaissance d’objets. Cela permet de faire interagir le réel avec le virtuel, et vice-versa.

    boeing collaboration center lightware 3

    Le clou du spectacle, ce sont les 18 écrans tactiles Samsung 55″ installés sous forme de mur vidéo, là aussi interactifs. De multiples informations peuvent être affichées simultanément, annotées puis transmises sur le compte des utilisateurs.

     

    Salles de réunion et salle de projection

    Les deux salles de réunion sont plutôt classiques, même si elles renferment chacune encore un écran Sharp 90″ tactile, un système de vidéo conférence connecté avec toutes les salles de réunion Boeing de par le monde, ainsi qu’un système d’automation complet sur dalle tactile.

    boeing collaboration center lightware 4

    La salle de projection utilise un écran courbe ultra immersif avec une image reconstituée par trois vidéo-projecteurs. Elle sert souvent à projeter des simulations de vol. Le résultat est si proche de la réalité que les spectateurs en viennent à se tenir aux barres des sièges devant eux !

    boeing collaboration center lightware 5

    Toutes les sources vidéos, de multiples PC Dell et des lecteurs Blu-ray Denon, sont situées dans la salle technique où ont été installés six racks 19″. On y trouve surtout les deux matrices Lightware modulaires : une 80×80 dédiée à l’audio MX-FR80R et une 65×65 pour la vidéo MX-FR65R. Ce sont elles les colonnes vertébrales de la totalité du système. De multiples extenders DVI optique DVI-HDCP-OPTM-TX90 ou HDMI HDBaseT HDMI-TPS-RX95 sont installés auprès de chacun des écrans (lire aussi [Test] Lightware : un extender HDBaseT multi-sources).

     

    Bill Chedester, de la société d’intégration AVI-SPL qui a réalisé ce projet, conclue en nous disant que de nombreuses technologies impressionnantes ont été mises en place dans ce projet, mais que le but était de les rendre transparentes et faciles à utiliser.

    Plus d’infos : Lightware

    Lightware mx-fr80r

  • [Installation] Des vidéoprojecteurs Christie pour les décors de la salle de spectacle Bühne Baden

    [Installation] Des vidéoprojecteurs Christie pour les décors de la salle de spectacle Bühne Baden

    [Installation] Des vidéoprojecteurs Christie pour les décors de la salle de spectacle Bühne Baden

    Dans les salles de spectacles, tous les décors ne sont pas forcément réels. Dans la salle Bühne Baden en Autriche, on utilisait depuis son ouverture en 1909 un projecteur de diapositives. Celui-ci venaient créer un décor dynamique à moindre coût.

     

    Des diapositives à la vidéoprojection

    Et puis tout récemment, il a été décidé de se passer de cette technique ancestrale. En effet, il devenait compliqué de trouver des professionnels pour continuer à la faire fonctionner.

    C’est la société Christie et ses vidéoprojecteurs laser D12WU-H qui ont été retenus. Trois exemplaires sont installés à l’avant des coulisses, sur une plateforme de trois mètres de hauteur.

    Les trois projecteurs reconstituent, à 5,5 mètres de recul, une image de 11 mètres de largeur par 5,8 mètres de hauteur. Ils reçoivent les contenus à afficher depuis un serveur de médias et via une connexion optique HD-SDI.

    Christie Buhne Baden 2

     

    Luminosité, faible consommation et silence de fonctionnement

    Ce sont les arguments qui ont fait pencher la balance à la faveur de ces modèles Christie. Chacun délivre 12.000 lumens pour une consommation de 1100 Watts maximum à pleine intensité.

    Installés à la limite des coulisses et de la salle, leur silence de fonctionnement était nécessaire afin de ne pas venir perturber le spectacles. En conséquence, le pari a été remporté grâce au 40 dB seulement de ces projecteurs, qui les rendent dans les faits réellement inaudibles.

    Le D12WU-H est finalement un mono DLP au rapport qualité/prix très compétitif. Pour plus d’informations à son sujet, nous vous invitons à lire ou relire notre article dédié : Un vidéoprojecteur lumineux idéal dans toutes les situations chez Christie.

     

    Comme vous pouvez l’admirer sur les quelques visuels de cet article, les images projetées viennent complétées idéalement les décors physiques et l’éclairage. Autre avantage non négligeable par rapport aux antiques diapositives : elles sont animées ! Ces animations contribuent à rendre le spectacle encore plus réaliste en s’adaptant à chaque scène. Sur l’un des derniers spectacles, Le Livre de la Jungle, ce sont 27 tableaux différents qui ponctuaient le ballet.

    Plus d’infos : Christie

    Christie Buhne Baden 3

  • [Dossier] Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition

    [Dossier] Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition

    Ultra HD, 4K et HDR : tout savoir sur la ultra haute définition

    L’Ultra HD, la 4K, le HDR : tout cela signifie peut-être un peu la même chose pour vous. Vous n’avez pas complètement tort, ces différents sigles sont liés entre eux. Ils tournent tous autour de l’ultra haute définition qui remplace petit à petit la Full HD. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont interchangeables. Et puis dans ce même domaine, d’autres termes que vous voyez de plus en plus ont leur importance comme le Dolby Vision, les nits ou le 4:4:4. Ce dossier va vous permettre de tout comprendre et de tout bien différencier. Vous serez alors incollable sur le sujet.

     

    Ultra HD et 4K : deux résolutions différentes

    On utilise souvent l’un pour dire l’autre et vice-versa. Et pourtant, ils ne sont pas identiques ! Le format Ultra HD correspond aux sources et afficheurs grand public. Ce sont les téléviseurs, les lecteurs de Blu-ray UHD ainsi que la résolution des disques UHD BD. Cette résolution est de 3840×2160 pixels. L’image 4K est légèrement plus large : 4096×2160 pixels. Elle correspond aux applications professionnelles. C’est aussi le format utilisé dans les salles de cinéma numériques.

    4k ultra-HD

    Le terme court « 4K » est bien pratique. Cependant, il est préférable d’utiliser le bon terme dans le bon environnement pour être sûr de bien se faire comprendre. En effet, tous les équipements Ultra HD ne sont pas forcément compatibles 4K.

    L’un comme l’autre sont capables de transiter à travers un câble HDMI, DisplayPort, SDI ou USB-C. La nouvelle norme HDMI 2.1 qui arrive en 2018 pourrait changer la donne.

     

    Un débit important

    En effet, plus on monte en résolution et plus on ajoute d’informations à faire passer sur un même câble. Aujourd’hui, en HDMI 2.0, le débit maximal peut atteindre 18 Gbps. C’est déjà important et cela a des contraintes sur la qualité des câbles utilisés. 18 Gbps non compressés passent sur un câble HDMI de faible longueur, 5-7 mètres tout au plus. Au-delà, il faut soit compresser le signal, soit passer sur une fibre optique.

    bande passante HDMISource : AudioVideoHD

    La profondeur de couleur est un autre élément qui pèse lourd dans la balance. En 8, 10 ou 12 bits, l’espace nécessaire pour stocker ces informations de luminance n’est pas du tout le même. En contrepartie, on obtient une palette plus ou moins importante. Le schéma ci-dessous montre bien la montée en précision assez évidente.

    8 bits 10 bits 12 bitsSource : Reviewed.com / TJ Donegan

     

    La guerre du HDR

    Parce que le HDMI 2.0 n’a pas apporté qu’un surplus de résolution, c’est grâce à lui que nous avons droit désormais au HDR (High Dynamic Range). L’objectif du HDR est de maximiser la restitution de la luminosité, ce qui améliore de fait le contraste et les couleurs. Les étoiles sont plus brillantes, les couchers de soleil plus éclatants. On se rapproche de la réalité.

    sdr vs hdrSource : Lightware

    Cela aurait pu être assez simple si plusieurs solutions HDR n’avaient pas vu le jour simultanément. On a droit aujourd’hui à trois formats : HDR10, HLG et Dolby Vision. Le HDR10 est le plus répandu, car sans licence d’utilisation. Le HLG, développé par la BBC et la NHK, est rétro-compatible, dans une certaine mesure, avec des écrans non HDR. Enfin, le Dolby Vision est le plus avancé, mais comme il est sous licence, il est encore peu utilisé. En HDMI 2.1, il y en aura au moins un de plus, le HDR10+, proche du Dolby Vision, mais sans licence.

    HDR répartitionSource : AVS Forum

    Le Dolby Vision et le HDR10+ ont la particularité de transmettre des informations en parallèle de l’image afin de dire précisément à l’afficheur comment il doit se comporter, scène par scène. L’efficacité est alors à son maximum.

     

    Les nits, nouvelle valeur de référence

    Un nit est une unité de mesure qui correspond à un candela/m2, il est de plus en plus utilisé dans le monde de l’audiovisuel. C’est une mesure de luminance correspondante à la sensation visuelle de luminosité d’une surface, telle qu’elle peut être perçue par l’oeil. Les écrans plats SDR (non HDR) atteignent 100 nits. Les écrans compatibles HDR doivent atteindre un minimum de 540 nits. Les meilleurs écrans actuels montent à 2.000 nits. La norme SMPTE ST 2084 voudrait même que l’on atteigne à terme 10.000 nits.

    Plus ce chiffre est élevé, et plus les fortes luminosités seront fidèlement reproduites. Au point de devenir éblouissantes, comme dans la vraie vie !

    nits HDRSource : Five Things Series

    L’organisme VESA a même décidé de proposer une certification des écrans HDR en fonction de leur capacités en nits (400, 600 ou 1000). On pourrait alors retrouver un logo supplémentaire sur nos écrans, qui a au moins le mérite de vouloir clarifier cette donnée assez obscure pour le grand public.

    VESA displayHDR

    Source : VESA

    Dans le monde de la vidéoprojection, l’image étant réfléchie sur un écran, atteindre de tels pics de luminosité devient vite très compliqué. Plus on voudra monter en luminance et plus la lampe ou le laser du vidéoprojecteur devra être puissant. A titre d’exemple, pour un écran de 3 mètres de base et pour obtenir 100 nits, donc sans HDR, il faut déjà un vidéoprojecteur d’une puissance de 1570 lumens (voir la formule ici).

    lumens nits

    On acceptera plus facilement sur une image projetée de ne pas forcément avoir cette sensation de pics de luminosité importants, à l’inverse d’un écran plat OLED par exemple. Dans des applications professionnelles où la vidéoprojection doit savoir faire du HDR, on pourra mettre le paquet sur la puissance pour y remédier.

     

    Echantillonnage et sous-échantillonnage 4:4:4, 4:2:2, 4:2:0

    En dehors de la résolution et des pics de luminosité du HDR, il y a d’autres données à prendre en compte comme le nombre d’images par seconde ainsi que l’échantillonnage. On atteint aujourd’hui un maximum de 60 images par seconde, ce qui a pour intérêt principal de fluidifier le mouvement, sans faire appel à des artifices tels que le « 100 Hz » (et plus). Avec la norme HDMI 2.1, on pourra déjà monter à 120 images par seconde. Il faudra simplement que les films soient tournés à cette fréquence pour en tirer les bénéfices.

    Le sous-échantillonnage concerne lui un travail de compression sur les couleurs. La base, c’est le 4:4:4, avec huit informations de luminance (l’intensité lumineuse qui s’étend du noir au blanc) et deux fois quatre informations de chrominance (les couleurs). Le schéma ci-dessous est bien plus pertinent qu’un long discours.

    sous echantillonnage 4:2:0Source : Rtings

    Comme on le voit sur la première ligne, en 4:4:4, on a huit informations de luminance combinées à huit informations de chrominance. Il n’y a aucune compression, aucune perte.

    Dans les deux cas en-dessous, on a supprimé la moitié (4:2:2), plus les 3/4 des informations de chrominance (4:2:0). Si cela a été mis en place ainsi, c’est que cette compression est quasiment invisible à l’oeil. Et finalement, les disques Blu-ray Ultra HD sont tous en 4:2:0 ! On économise de la place sur le disque et de la bande passante.

    Dans les applications professionnelles, on peut bien entendu souhaiter rester en 4:4:4. Il faudra là bien faire attention aux équipements choisis : ils devront être capables de reproduire correctement la totalité des informations d’un signal 4:4:4.

     

    En résumé

    En résumé, un signal vidéo ultra haute définition comprend les caractéristiques suivantes :

    • résolution – exemple : Ultra HD ou 2160p
    • nombre d’images par seconde – exemple : 25 i/s
    • échantillonnage – exemple : 4:2:0
    • profondeur de couleur – exemple : 10 bits
    • HDR – exemple : HDR10

     

    Bientôt la 8K ?

    La 4K n’est pas encore généralisée que l’on nous parle déjà de 8K. L’innovation ne s’arrête jamais ! Ca tombe bien, la norme HDMI 2.1 est déjà prête pour laisser passer des programmes avec une résolution aussi importante, contenant plus d’images par seconde, plus de données entre la source et l’écran, etc.

    HDMI 2.1 48gbps

    Mais nous arriverons à une nouvelle limite, celle du câble en cuivre, qu’il soit HDMI ou Ethernet. Ces câbles auront de plus en plus de mal à faire transiter des débits pouvant atteindre 48 Gbps. Nous verrons alors peut-être les câbles optiques se généraliser pour le grand public !

     

    Bonus : la présentation HDMI Ultra HD, 4K & HDR